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Titre : La grande Iza / Alexis Bouvier

Auteur : Bouvier, Alexis (1836-1892). Auteur du texte

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1879

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb339871557

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (435 p.) : ill. ; gr. in-8

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k55440380

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 4-Y2-530

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 18/05/2009

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MAEIAGl FORCÉ

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DES ETRANGES ACTIONS D'UNE MARIÉE LA VEILLE DE SES NOCES.

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Lorsque, dans le vieux quartier du Marais, la nouvelle s'était répandue, que: la belle Cécile Tussaud, la fille unique de Claude Tussaud, lé fabricant debronzes de la-rue Saint-François, allait se marier, épouser le grand Houdard, dit.la Rosse,, ça n'avait été qu'un cri de stupéfaction et de réprobation. On se refusait à: croire à une semblable alliance.

Depuis dix ans, tout le monde, dans le quartier du bronze, savait qu'Houdard commanditait la maison Tussaud. On disait même que c'était à la légèreté de: la brune Mm 0 Tussaud que cette commandite d'une maison ruinée, discréditée,, était due. Seul — assurait-on — Claude Tussaud ignorait cette honte.

Mais ce qui scandalisait tout le monde, c'est le bruit répandu que c'était Mme Tussaud qui voulait le mariage de sa fille.

On est bavard au Marais; on disait bien des choses. On disait que Tussaud allait être déclaré en faillite, et qu'il mariait sa fille pour s'associer son gendre: et relever sa maison. On disait que la mère indigne mariait son enfant pour conserver près d'elle celui qu'elle aimait... une infamie enfin ! On disait encore; que la jeune et belle Cécile aimait avec passion un ancien apprenti de son père,, son. compagnon d'enfance, presque son frère de lait, le petit Maurice..,, et, qji'ayant. été obligé de renvoyer l'apprenti devenu ouvrier à cause de cela, on se hâtait,, car, il n'était que temps de marier Mlle Cécile... On disait bien des choses enfin... Mais nous allons raconter, nous, ce qu'on ne disait pas : la vérité.

C'était vrai, un mariage était décidé; André Houdard, dit la Rosse, devait,, le. lendemain du jour où commence notre histoire, épouser Cécile Tussaud.

Depuis là veille, les ateliers du fabricant de bronzes étaient fermés, les limes; et les marteaux étaient au râtelier, les étaux dormaient, la forge était éteinte, la soudure était noyée dans le borax... On ne voyait dans là maison que couturières,, cordonnier, tailleur ;Mm 0 Tussaud recevait les toilettes, examinait le trousseau,;, Claude disait gaiement à son ami et futur gendre :