Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 27 à 27 sur 35

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Mémoire sur la mort de Louis XIV / par le Mis de Dangeau

Auteur : Dangeau, Philippe de Courcillon (1638-1720 ; marquis de). Auteur du texte

Éditeur : Didot frères, fils (Paris)

Date d'édition : 1858

Sujet : Louis XIV (1638-1715 ; roi de France) -- Mort

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb302981928

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 32 p. ; in-8

Format : Nombre total de vues : 35

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k55404p

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8 °Lb37.4897

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 74%.


étrangères, et lui a dit un mot. La messe finie, il a fait approcher de lui le cardinal de Rohan et le cardinal de Bissy, auxquels il a parlé pendant une minute, et en finissant de leur parler il a adressé la parole à haute voix à tout ce que nous étions de ses officiers dans la ruelle et auprès de son balustre. Nous avons tous approché de son lit, et il nous a dit

« Messieurs, je suis content de vos services; vous « m'avez fidèlement servi et avec envie de me plaire. « Je suis fâché de ne vous avoir pas mieux récom« pensés que j'ai fait; les derniers temps ne l'ont pas « permis. Je vous quitte avec regret. Servez le Dauphin « avec la môme affection que vous m'avez servi c'est « un enfant de cinq ans, qui peut essuyer bien des « traverses, car je me souviens d'en avoir beaucoup es« suyé pendant mon jeune âge. Je m'en vais, mais l'État « demeurera toujours; soyez-y fidèlement attaches, et que « votre exemple en soit un pour tous mes autres sujets. « Soyez tous unis et d'accord; c'est l'union et la force d'un « État; et suivez les ordres que mon neveu vous donnera. « Il va gouverner le royaume; j'espère qu'il le fera bien. « J'espère aussi que vous ferez votre devoir et que vous « vous souviendrez quelquefois de moi. » A ces dernières paroles, nous sommes tous fondus en larmes, et rien ne peut exprimer les sanglots, l'affliction et le désespoir de tout ce que nous étions. Sa voix n'étoit point entrecoupée, et seulement beaucoup plus foiblc qu'à l'ordinaire. Après la messe, le roi a encore envoyé quérir le duc d'Orléans, qui a dit à ceux qui se sont trouvés auprès de lui au sortir de la chambre, du nombre desquels j'étois, que c'étoit pour lui recommander madame de Maintenon (1) et dans l'instant S. M. a fait entrer dans sa (1) Lefebvre a modifié ainsi ce passage « II envoya quérir encore M. le duc d'Orléans, h qui il dit des choses qui n'ont été sues de pd sonne. » Voici ce que dit à ce sujet un Mémoire sur madame de Mainlenon, ma