Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 2 à 2 sur 48

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : La Vie théâtrale

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1895-01-05

Contributeur : Mas, Émile (1866-1950). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32889426n

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32889426n/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 3059

Description : 05 janvier 1895

Description : 1895/01/05 (A2,N2).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k55376735

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-YF-798

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/02/2011

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 97%.


42 LA VIE THÉÂTRALE

Je sais bien qu'on n'a vu dans cette petite étude que l'occasion d'offrir une douzaine d'instantanés représentant Mm 0 Yvette Guilbert et M. Coquclin Cadet sous l'influence des sentiments les plus opposés. Mais ces excellents artistes n'ont-ils pas été surpris d'apprendre que « la Douleur se traduisait par un allongement « de la figure, que la position de la tête serait plutôt basse CHEZ « UN HOMME, tandis que CHEZ UNE I'EMMIÏ, dans les grands désepoirs, « la tête se renversait en arrière ».

Cette explication, qui concilie les expressions différentes de la douleur chez M" 10 Yvette Guilbert et M. Coquelin Cadet, est tout bonnement une trouvaille admirable.

Je voudrais bien savoir ce qu'en peut penser l'artiste le plus compétent en ces matières, lé peintre Maurice Heyman, qui s'est fait une spécialité dans ces questions et qui vient de publier chez Pion, sous le titre de « Symphonies d'expressions », vingt-cinq études d'un même visage humain auxquelles peuvent s'intéresser à la fois les savants, les psychologues et les physiologistes, les peintres, les sculpteurs, les comédiens.

Je connaissais l'oeuvre de M. Heyman bien avant celte publication, avant même le succès que les dessins originaux obtinrent au Salon de l'an dernier ; j'avais eu la bonne fortune de suivre les dernières périodes de cet intéressant travail jusqu'à son achèvement complet. L'artiste avait eu quelque temps l'idée de présenter son album avec différentes études demandées à un savant, à un critique, à un peintre, à un comédien, et il m'avait fait l'honneur de me choisir pour parler de ses dessins au point de vue de l'art théâtral. Depuis lors, très sagement, et afin de laisser à son oeuvre — oeuvre artistique avant tout— l'unité de conception que des points de vue trop différents eussent altérée, il préféra prier M. Robert Vallier d'exposer au public, dans une préface, le but qu'il s'était proposé.

Les considérations que je pourrais ajouter à cette remarquable préface de M. R. Vallier ne peuvent que se rapporter très spécialement à ma profession, et je ne ferai que constater la mimique tour à tour si subtile et si puissante de M. Heyman.

Les curiosités de notre époque s'appliquent à démonter les rouages de toutes choses et nous sommes assez semblables aux enfants qui veulent pénétrer dans le mystère intérieur de leurs jouets; mais, hélas! nous aussi, les grands enfants, nous détraquons souvent la mécanique, et lorsque nous espérons voir mar-