Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 4 sur 4

Nombre de pages: 4

Notice complète:

Titre : Le Matin : derniers télégrammes de la nuit

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1889-05-10

Contributeur : Edwards, Alfred (1856-1914). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328123058

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb328123058/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 123753

Description : 10 mai 1889

Description : 1889/05/10 (Numéro 1904).

Description : Note : 2ème édition.

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5537354

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 02/04/2008

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 100%.


CHOSES ET AUTRES C'est extraordinaire comme nos magistrats parisiens deviennent indépendants. Ils se modèlent sur M. Bouchez, et c'est parles beaux côtés qu'ils s'efforcent de ressembler à cet ex-procureur général. Ils en veulent à son successeur,'au moins est-ce vrai pour Messieurs de la neuvième chambre, d'avoir mis en mouvement pour la défense de son honneur, l'appareil judiciaire. A-t-on vu un pareil homme qui ne consent pas à se laisser injurier et diffamer et qui met en demeure d'appliquer la loi d'honorables magistrats. qui ne demandaient qu'à siéger paisibles, loin de toute agitation, en attendant un légitime avancement! Volontiers, ils crieraient à M. Quesnay de Beaurepaire « Ah ne nous brouillez pas avec la Boulange On ne sait pas ce qui peut arriver

D'autre part, refuser d'appliquer les textes précis de la loi et renvoyer indemnes les diffamateurs, cela aurait pu paraître excessif. Alors, pour se tirer d'embarras, ces bons juges ont passé la main au jury.

La lecture des jugements de la neuvième chambre m'a appris deux choses surprenantes: îa première qu'un capitaine de francs-tireurs est un fonctionnaire, la seconde qu'imputer à un citoyen d'avoir usurpé le nom qu'il porte, c'est attaquer non pas l'homme privé, mais l'homme public. Le tribunal aurait été bien aimable de nous dire,quel rapport l'usurpation d'un nom a, de près ou de loin, avlec les fonctions diverses que M. Quesnay de Beaurepaire a occupées de-. puis qu'il est entré dans la magistrature. Ce qui est plus surprenant encore, c'est un des considérants du jugement « Attendu, a prononcé du haut de son siège et coiffé de sa toque, M. le président de la neuvième chambre, que si dans l'écrit incriminé figurent des imputations relatives à la fois à la vie publique et à la vie privée du plaignant, celles-ci sont liées si étroitement entre elles qu'elles forment un tout indivisible dont l'une quelconque des parties ne saurait être appréciée et jugée séparément. Eh bien! voilà qui est commode, et quiconque voudra désormais diffamer un fonctionnaire public en raison de sa vie privée sans courir le risque de la police correctionnelle, n'aura qu'à suivre les précieuses indications données par la neuvième chambre. Il n'y aura qu'à ajouter aux calomnies contre l'homme privé une ou deux imputations contre l'homme public et le tour sera joué. C'est indivisible, c'est inséparable, cela regarde les jurés, diront les juges, et après avoir opiné, ils iront se laver les mains. Je suis curieux de savoir si cette' théorie juridique, qui a au moins le mérite de la nouveauté, au cas où elle serait confirmée par les magistrats d'appel, sera acceptée par la cour de cassation, gardienne de la loi et de la jurisprudence.

Ça ne fait rien, c'est toujours flatteur de pouvoir se dire, surtout quand, au cours d'une carrière déjà longue, on n'en a pas eu l'habitude, qu'on jouit d'une magistrature indépendante, héroïquement indépendante, indépendante à tout casser.

Je m'étais promis de ne plus écrire de longtemps dans ce journal le nom de l'homme que vous savez, et je voudrais bien me tenir ma parole. D'autre part, je ne puis mé refuser le plaisir de confesser publiquement mon admiration pour le portrait que M. Chincholle, l'unique Chincliolle, a placé en tête du volume qu'il vient de consacrer au personnage en question. La Presse a lait à cette page d'un goût exquis les honneurs' d'une reproduction en première page, d'où je conclus que le modèle est enchanté du portrait. Chincholle ne sera pas désavoué. Son coup de pinceau est définitil. Ce qui me charme dans Chincholle, c'est que l'admiration et le culte qu'il, professe pour celui dont il s'est institué l'historiographe n'enlèvent rien à,la lucidité de son coup d'œil et à l'indépendance de son esprit. Chincholle est un dévoué, mais c'est aussi un clairvoyant. Ainsi, tout d'abord, il reconnaît que ,l'homme promet trop, qu'il promet à tout le monde et qu'il lui sera,- bien difficile de tenir. Mais, que voulez-vous, ce n'est pas sa faute, on l'a grisé; Chincholle réclame l'indulgence. Il est arrivé quelquefois à Chincholle d'avoir cette joie de Le voir, dès sept heures du matin, tout habillé et déjà à son bureau. « Alors, Il n'est plus Georges » Vous comprenez, de minuit à six heures du matin, c'est Georges; mais, à sept heures, il n'y a plus de Georges. Taistoi, mon cœur t

N'étant plus Georges, « Il est bien le général et Il prépare son rôle », c'est Chincholle qui le dit et qui ajoute que ce rôle II l'eût souvent mieux joué sans sa facilité à trop écouter certains conseils. Comment, Chincholle, Il joue un rôle et quelquefois II ne le joue pas à votre entière satisfaction Mais alors, ce ne serait donc qu'un comédien, un simple cabotin? Chincholle, vous êtes dur 1

Maintenant, a-t-Il les qualités de l'homme d'Etat ? Chincholle se le demande avec anxiété. Y a-t-il en Lui du Cromwell ou du Richelieu ? Chincholle n'en est pas bien sûr. Il est bien autoritaire comme le Protecteur, mais Il aime la liberté. Alors rien de Cromwell. Il saisit vite et Il exécute mûrement comme Richelieu (est-il assez bien peint eh deux lignes, le grand cardinal?). Mais sa présence d'esprit est plus voulue que naturelle. Une présence d'esprit qui n'est pas naturelle et spontanée Il n'y a que Chincholle pour trouver ces choses-là! Mais, enfin, Chincholle Le connaît bien et nous devons l'en croire. Il est de ceux qui ne trouvent la réponse, le mot et l'idée, que lorsque le visiteur est déjà sur l'escalier. Dans ces conditions, pas moyen de jouer le Richelieu.

A défaut de Cromwell et de Richelieu, on pourrait se rabattre sur Louis XI etNapoléonICT. Chincholle-y avait pensé. Mais Il ne veut pas, II ne se voit pas dans la peau de ces personnages historiques, Il dédaignerait de les copier. Il n'aimerait pas les recommencer. Il a un autre modèle qui ça? Tout bonnement Henri IV « Au fond, écrit Chincholle, Il serait peut-être enchanté d'être Henri IV. » Comment donc? Mais pendant qu'on y est, pourquoi se gêner ? Ceci dit, Chincholle éprouve le besoin de se résumer, de conclure, et il termine, après avoir évoqué les grandes mémoires de Cromwell et de Richelieu, de Louis XI'et d'Henri IV, sans parler de Napoléon Ier, par ce trait que je qualiherai d'inattendu s-Au dedans de cet homme, écrit-il, vibre une femme. Si je le juge trop favorablement, la faute en est à cette femme très sympathique qu'il y a en lui, et que je vous livre comme une coquette très soucieuse de plaire. »

(Georgette, alors?)

Le XIXB Siècte raconte qu'on a saisi chez

M. le comte-Billon un tableau contenant, par département, les pronostics électoraux de la Boulange. D'après ce tableau, dans là prochaine Chambre, les boulangistes, désignés sous le nom de revisionnistes, seraient au nombre.de 43Q, .contre. 91 radicaux et 41 républicains modérés. C'est une première édition, non encore revue et qui sera corrigée, de l'atlas électoral de M. Naquet

Il y a là matière à quelques réflexions. D'abord, il faut remarquer que M. le comte Dillon et ses collaborateurs ne distinguent pas entre les réactionnaires et les autres boulangistes. Tous les sièges occupés par les bonapartistes ou par les orléanistes et qu'ils espèrent conserver, sont portés à l'actif de la Boulange. Ceci ne nous révèle rien et ne nous cause pas la plus légère surprise. Il y a longtemps que nous savons, il y a longtemps que nous répétons que l'alliance entre les monarchistes de tout poil et ce qu'on appelle impudemment le Parti national est faite, archi-faite. Mais ce qui doit nous donner à réfléchir, ce que le papier saisi chez M. Dillon ou ailleurs nous apprend, c'est que, depuis plusieurs mois déjà, le comité boulangiste s'est mis à la besogne, c'est qu'il agit, c'est qu'il travaille, c'est qu'il a partout des agents, et qu'avant peu il aura partout des sous-comités. Avis à ceux qui seraient tentés de s'endormir J'entends beaucoup parler de trêve; j'entends qu'on dit « Ne pensons qu'à l'Exposition et allons tous ensemble voir la tour Eiffel! » Je veux bien et je suis persuadé qu'il sera très amusant de déjeuner sur la première et f même. sur la seconde plateforme. Mais, enfin, je ne puis pas oublier qu'avant la clôture de l'Exposition, la période électorale sera ouverte. Et cette fois ce ne seront pas des élections pour rire. Nous n'avons pas de temps à perdre si nous voulons être prêts. C'est très gentil, la trêve, mais à la condition qu'elle soit signée et pratiquée de bonne foi des deux côtés. Or, vous imaginez-vous que boulangistes et monarchistes vont désarmer ? Oh non, pendant que nous nous extasierons sur les merveilles de l'Exposition, ils continueront leur travail souterrain, et nous pourrions avoir un réveil désagréable. LE MATIN publiera demain un article de M. AURËLIEN SCHOLL.

Si quelques esprits timides ont pu, à un moment donné, douter, à un degré quelconque, du succès de l'Exposition, ils doivent être pleinement rassurés aujourd'hui.

On peut l'affirmer bien haut: à cette heure, l'Exposition est un succès et un très grand succès. Elle est la réponse victorieuse et péremptoire de la France à ses contempteurs de tous ordres. Dans ces conditions, il'nous a paru intéressant de consacrer, par une publication durable, les beautés sans précédent de cette splendide manifestation. Notre édition spéciale illustrée, le Courriel' de l'Exposition, est née de cette idée. Nous n'avons reculé devant aucune difficulté et, cela va de soi, devant aucun sacrifice pour élever à notre Exposition un monument digne d'elle, cligne de. sa grandeur et do ses merveilles.

Les résultats ont, au reste, largement répondu à notre atteinte, et le succès de notre publication s'affirmant chaque jour davantage est de nature nous-récompenser pleinement des sacrifices accomplis et-des difficultés vaincues. Aussi bien, si nous nous occupons aujourd'hui de notre édition illustrée, c'est quenous y sommes amenés par des motifs d'ordre très différent. Notre dernier numéro aurait, paraît-il, éveillé les susceptibilités du gouvernement allemand, et des démarches auraient été faites, ne tendant il rien moins qu'à la saisie de notre publication. 1 Le page qui nous vaut la grande colère de M. de Bismarck est une charge très réussie, il est vrai,- dessinée pour le Courrier de l'Exposition par le célèbre et très spirituel caricaturiste Pillotel. Le terrible chancelier, transformé pour la circonstance en figurine décorative, se trouve former le plus belornement d'une pendule, supposée envoyée à l'Exposition par certaine grande maison allemande.

Dessin et légende ont obtenu un vif succès, et nombreux sont, sur Jes boulevards, les promeneurs s'arrêtant curieusement, pour les examiner, àla devanture des kiosques.

Notre dessin n'a, bien évidemment, aucune intention aimable pour l'ogre allemand et ses compatriotes mais, depuis quand serions-nous tenus à l'aménité envers eux? M. de Bismarck lui-même, récemment encore, au sujet de l'Exposition, n'a-t-il pas provoqué des manifestations du genre de celle qui nous occupe, en entravant par tous les moyens possibles ceux de ses compatriotes qui eussent pu être tentés d'y participer titre privé 1

En somme, la publication de uotre dessin est légitime, et nous avons trop de confiance en la fermeté patriotique de nos gouvernants pour supposer que les réclamations allemandes à notre égard aient chance d'être écoutées et, mieux encore, accueillies.

QUATRE-VINGT-NEUF

Dimanche 10 mai 1789.

Les assemblées des délégués parisiens se tiennent en permanence et ne prennent pas congé, même le dimanche.-Les événements de Versailles irritent les esprits. Les délégués du Tiers_ prennent une attitude chaque jour plus révolutionnaire. Ceux de la noblesse parisienne ne sont guère plus modérés. Les deux ordres se communiquent entre eux leurs cahiers. Ils sont à peu près identiques, Seule, l'assemblée des délégués du clergé retient pour elles ses cahiers, et pour cause. MM. les curés de Paris se tiennent à l'écart de toute novation hardie.

Toute la Révolution est en germe dans ces délibérations du Tiers à Paris. On propose d'établir les Etats généraux dans la capitale, loin du pouvoir royal. On propose que « sur le sol de la Bastille détruite et rasée, on établisse une place publique au milieu de laquelle s'élèvera une colonne avec cette inscription « A Louis XVI, restaurateur de la liberté pu» blique. »

On voudrait même que l'assemblée se continuât pendant toute la durée des Etats généraux, afin de communiquer perpétuellement avec la députation parisienne et de surveiller la stricte observation des mandats. Seulement, l'assemblée ne pourrait élire de nouveaux députés.

M. Bailly, dont le journal nous tient au courant de ces délibérations curieuses, et qui représente fidèlement l'opinion de la haute bourgeoisie, révolutionnaire mais timide, trouve illégale cette prorogation. Il estime qu'après la rédaction des cahiers et l'élection des députés, les pouvoirs de l'assemblée sont épuisés. L'honnête académicien est en grande perplexité. Il voudrait bien être député, mais Mme Bailly ne le veut pas. Mme Bailly redoute pour son mari les périls d'une Assemblée qui sera sans doute tumultueuse, les bagarres inévitables, les lourdes responsabilités. M. Bailly est partagé entre sa secrète ambition et la crainte de déplaire à sa femme.

L'Assemblée émet la motion d'exclure de la députation tous ceux qui ont un emploi public ou qui touchent des pensions du roi. M. Bailly prefère de beaucoup ses pensions à l'honneur de représenter,,ses coti=citoyens. Il trouve dans cette motion le moyen cherché de concilier son intérêt avec les de Mme Bailly,

L'OUEST^FRICAIN

UNE CONVERSATION ÂVÉG M. DE BRAZZA

Le Congo et les voies de communication Les moyens de pénétration dans l'intérieur de l'Afrique Le but

poursuivi par Stanley-Du

Congo à l'Egypte

équatoriale.

Depuis plusieurs années, tous les yeux sont tournés vers l'Afrique centrale, du côté du « continent noir ». Les explorateurs l'ont traversé en tous sens, ont relevé la situation géographique des grands fleuves, des principales montagnes, tracé des routes, établi des relations avec des peuples dont l'existence était iL peine soupçonnée. Les puissances européennes ne pouvaient se désintéresser de la transformation qu'allait subir l'Afrique, et toutes se sont préoccupées de bénéficier de l'essor qui résulterait, pour le commerce et l'industrie, de la mise en exploitation d'immenses richesses.

La première préoccupation de ces puissances devait être la création de voies de communication. Le Congo était la route indiquée pour pénétrer au cœur de l'Afrique, mais on sait que le fleuve est barré, de son embouchure à Stanley-Pool, par trente-deux cataractes qui en rendent la navigation impossible.

L'Etat indépendant du Congo a voulu résoudre le problème, en établissant un chemin de fer jusqu'à Stanley-Pool.

De son côté, M. de Brazza ,a proposé la voie du Niari-Quillion. Suivant le grand explorateur africain, il suffirait de créer un barrage à N'goton, sur le Niari, pour rendre le fleuve navigable jusqu'à 100 kilomètres de Brazzaville, sur le Congo. Les frais de transport se trouveraient ainsi réduits de moitié.

Nous avons voulu savoir quel était exactement l'état actuel de la question et nous nous sommes rendus, dans ce but, chez le commissaire général de nos possessions dans l'Ouest africain. Route ou chemin de fer.

Je suis tenu, nous a dit M. de Brazza. à une très grande réserve, et je ne pourrai peut-être pas vous donner des détails absolument circonstanciés. Vous connaissez le décret rendu au mois de janvier dernier, qui autorise « la mise à l'étude et l'exécution, au moyen des ressources locaies, de travaux ayant pour but d'améliorer la navigation du Niari-Quiliou et de créer éventuellement une voie de communication entre le Quilliou et Brazzaville ». Eh bien la mise à l'étude s'est poursuivie et elle peut être considérée comme terminée. Les ingénieurs ont dressé leurs plans, établi leurs devis, et le conseil d'administration du Gabon et du Congo va être appelé à donner son avis. J'ajouterai que si ma-présence à Paris se prolonge plus que je ne l'aurais voulu, c'est que je désire voir le terrain absolument déblayé. La question de voies et moyens doit être tranchée. On a essayé, a ajouté M. de Brazza, de mettre en opposition les deux projets de création d'une voie de communication entre la côte et le haut Congo. Vous comprendrez que ma situation ne me permet guère de donner mon impression à ce sujet. Le Congo français est absolument distinct du Congo belge, et je tiens à ne m'occuper en quoi que ce soit de ce dernier. Qu'il fasse ce que bon lui semblera, je n'ai pas à me prononcer. Tout au plus, au point de vue des sacrifices à s'imposer, puis-je faire observer que la création d'un barrage Isur le Niari n'entraînera qu'une dépense de 1,200,000 fr., tandis que la construction d'un chemin de fer rendra nécessaire une dépense de 40 mil] ions, au bas motj, ce qui est beaucoup pour commencer. v

Le retour de M. Ballay.

On a parlé, avons-nous dit il M. de Brazza, d'un conflit entre M. Ballay et vous. On a même ajouté que c'était sur votre demande que l'ancien lieutenant-gouverneur du Congo avait été rappelé. Qu'y a-t-il de vrai dans tous ces bruits?

Mais absolument rien. C'est sur ma proposition et grâce à mes instances que M. Ballay avait été nommé lieutenant-gouverneur. Et s'il revient en France, c'est uniquement pour raisons de santé. J'ai insisté moi-même pour qu'il restât; mais vainement. M. de Chavannes, la successeur de M. Ballay, doit arriver ces jours-ci à Libreville. M. Ballay s'embarquera aussitôt et 'viendra réparer ci ses forces qu'un long séjour djuis une région ropicale a un peu ébranlées. -̃

Le voyage de Stanley..

Avant do quitter le sympathique- explorateur, nous avons voulu l'entretenir du voyage étonnant que Stanley vient d'accomplir. Le prétexte était la délivrance d'Emin, mais personne ne l'avait pris au sérieux. Quel était-il donc?

A mon avis, nous a répondu M. de Brazza, e crois que Stanley a voulu trouver une route destinée à pénétrer dans l'Egypte équatoriale. Dans une lettre en date du 17 avril 1887, Emin disait

Si le peuple anglais veut bien m'aider, qu'il m'aide plutôt dans mon entreprise que le gouvernement britannique conclue un traité avec les chefs de l'Uganda et de l'Unyoro. Surtout qu'il applique ses sacrifices d'argent à créer et à garder une route allant de ces royaumes vers la côte est de l'Afrique. Là est le salut dans le présent et le succès dans l'avenir. »

Stanley, lui, ne croit pas à cette route vers la côte est. Il est absolument opposé à l'avis d'Emin. Il a voulu prouver par son voyage la possibilité de créer une voie de communication entre le point extrême du Congo navigable et le lac Albert. Mais comme la création de cette voie ne saurait être utile que si un débouché existait sur la côte ouest, il apportera l'appui de sa voix et de son expérience à l'idée de la- construction du chemin de fer de Matadi Léopoldville. Voilà, suivant moi, le but poursuivi par Stanley.

? NOUVELLE CONFÉRENCE Les affaires du Congo Réunion décidée Présidence du roi Léopold.

(PAR SERVICE SPÉCIAL)

BRUXELLES, 9 mai. C'est décidément au mois d'octobre que se réunira, à Bruxelles, la conférence internationale dont l'Angleterre a pris l'initiative, pour mettre fin au commerce des esclaves auquel les Arabes se livrent sur le continent noir. Le roi des Belges, en sa qualité de souverain du Congo, présidera.

Les grandes puissances européennes ont adhéré à cette conférence, à laquelle il est possible que Stanley et Emin prennent part.

LE PROCHAIN VOYAGE PRÉSIDENTIEL

(PAR SERVICE SPÉCIAL)

Calais, 9 mais On annonce que pendant la vi- site que le président de la République fera au port de Calais, un haut dignitaire de la cour d'Angle- terre sera envoyé sur un navire de la marine royale pour saluer et complimenter M. Carnot, de la part de la reine Victoria.

Les honneurs au chef de l'Etat seront rendus ici non seulementpar l'escadre cuirassée de la Manche, mais aussi par le 110s régiment de ligne qui viendra de Dunkerque, et par un escadron de cuirassiers do Cambrai.

LA belgique ET L'EXPOSITION

(par téléphone)

BRUXELLES, 9 mai. M. De Mot, échevin de la ville de Bruxelles, partira samedi cour Paris, afin

de représenter,'en'l'absence de W Buts, la ville de Bruxefles au banquet offert parla ville de Paris au président Carnot.

La première fête officielle Dîner de 180 couverts Réception ouverte.

M. le président de la République a inauguré hier la série des grandes fêtes officielles données à l'occasion de l'Exposition universelle et pour lesquelles le Parlement a voté des crédits spéciaux. M. et Mme Carnot avaient envoyé cent quatrevingts invitations. Comme aucune salle du palais national n'est assez grande pour contenir un tel nombre de convives, à une même table, on avait dû dresser une seconde table.

Suivant l'usage traditionnel dans la maison des chefs d'Etat, le milieu de la table était occupé par M. Carnot, ayant Mme Carnot à sa droite, et non en face de lui.

A gauche du président était M,. Le Royer, président du Sénat, il droite de Mme Carnot, M. Méline, président de la Chambre des députés. Aucune dame n'avait été invitée.

Venaient ensuite, placés éonformément à l'ordre de préséance, scrupuleusement observé, les ministres, M. Etienne, sous-secrétaire d'Etat, M. le gouverneur général de l'Algérie, M. Poubelle, préfet de la Seine, M. Lozé, préfet de police, le lord-maire de Londres et les deux shériffs qui J'accompagnaient, M. Polydore. de Keysër, ancien lordmaire, président de la section anglaise à l'Exposition, M. Jacques, président du conseil général de la Seine, M. Chautemps, président du conseil municipal, les gouverneurs de la Banque de France et du Crédit foncier, les commissaires. généraux des sections étrangères de l'Exposition, les présidents de toutes les classes, etc., etc.

Le lord-maire de Londres et ses shérifs n'avaient pas revêtu leur costume officiel: ils étaient en habit noir. lls réservent la solennité de leur riche uniforme à la fête qui leur sera offerte, le 11 mai, à l'Hôtel-de-Ville, par la municipalité de Paris. Pendant le banquet, la musique de la garde républicaine a exécuté les airs nationaux des pays officiellement représentés à l'Exposition du, centenaire.

A dix heures précises, les portes de l'Elysée ont été ouvertes pour la réception. L'affluence a été telle qu'un encombrement s'est produit aux deux vestiaires établis dans les vestibules, à droite et à gauche do l'entrée principale. M. le général Brugère a dû même donner des ordres pour qu'on interrompît l'accès des voitures pendant quelques minutes.

M. le président de la République et Mme Carnot se tenaient dans le second salon. Derrière eux, MM. le général Brugère, les colonels Lichtenstein, Toulza, Kornprobst, les commandants Cordier, Chamoin, M. Arrivière, chef du secrétariat particulier, et le lieutenant Luciani, et deux chefs arabes, chamarrés de croix, majestueux et immobiles dans leur costume national,

Les salons n'ont pas tardé à être remplis. Il faudrait citer tout ce que Paris compte aujourd'hui de notabilités politiques, industrielles et commerciales. Nous avons remarqué la plupart des ambassadeurs, MM. les généraux Lewa), Billot, Warnet, Logerot, l'amiral Peyrou', Henri Brisson, Marmonnier, Prévet, Anatole de La Forge, députés; Gr éard, vicerecteur de l'Académie de Paris; Himly, doyen de la Faculté des lettres Meissonier; Massol, colonel de la garde républicaine; les colonels Lambert et Elie, commandant les palais du Parlement; Beurdeley, maire du huitième arrondissement; Monod, directeur de l'Assistance publique; Léon Ducret, président de la chambre des industries diverses; Ferdinand Claudir-; un très grand nombre d'étrangers, dont beaucoup en uniforme de leur pays. La musique" de la garde républicaine, placée dans la serre, jouait les plus brillants morceaux de son répertoire.

A minuit, le.défilé continuait,

L'AFFAIRE WOHLGEMUTH

Enquête faite par le gouvernement argovien Réponse aux assertions du policier allemand.

(D'UN CORRESPONDANT)

BERNE, 9 mai. Le Conseil fédéral a invité le gouvernement argcTvien à lui transmettre immédiatement un rapport complet touchant la manière dont l'inspecteur, de police Wohlgemuth a été traité à Rneinfelden.

En réponse au procès-verbal de l'interrogatoire de Wohlgemuth devant les autorités de Berlin, le gouvernement argovien télégraphie qu'une enquête a eu lieu hier, à Rleinfelden..

Il en résulte que les asseï tjons aé Wohlgemuth sont complètement fausses :la cellule était de construction récente, très bien éclairée et ventilée elle était chauffée chaque jour à l'air chaud. Le lit et les matelas n'avaient pas encore servi le lit était garni de linge propre, de deux couvertures neuves et de deux vieilles, très propres. La nourriture était bonne et en quantité suffisante la vaisselle était en terre blanche absolument neuve.

Wohlgemuth a été traité convenablement et suivant les règlements de la prison.

Toutes les autres assertions de Wohlgemuth sont fausses, y compris celle concernant les clefs. Lors de son élargissement, le commissaire allemand a déclaré, sur demande et en présence de témoins, qu'il était satisfait, sous tous les rapports, du traitement auquel on l'avait soumis et de la nourriture qu'on lui avait donnée.

Aucune note du gouvernement allemand n'est encore parvenue.

Un certain nombre de membres du Conseil fédéral sont persuadas que la diplomatie allemande ne donnera pas de suite à une affaire engagée dans des conditions aussi fâcheuses pour elle. LES GREVES EN ALLEMAGNE

Les mineurs de Gelsenkirchen maintiennent leurs réclamations Un mouvement international.

(D'UN CORRESPONDANT)

EssEN, 9 mai. -La Gazette du Rhin et de Westphalie annonce que les mineurs assemblés hier à Gelsenkirchen, ont résolu de maintenir leur de- mande tendant à obtenir une augmentation de sa- laire de 15 0/0 et à fixer la journée de travail àsept heures.

On a dit dans la réunion que les ouvriers avaient cherché à se mettre en relations avec les mineurs d'Angleterre, de Belgique et de Silésie et y étaient parvenus.

Ce qui prouverait aussi que le mouvement dont il s'agit a un caractère international, c'est que les grévistes auraient reçu de l'argent du dehors. MOUVEMENT PRÉFECTORAL

C'est probablement lundi prochain que paraîtra le mouvement préfectoral en préparation au ministère de l'intérieur.. M. Allain-Targé, ancien directeur du personnel, dont les fonctions ont été confiées à M. Demagny, chef de cabinet de M. Constans, dès l'arrivée de ce dernier à la place Beauvau, va être vraisemblablement nommé préfet de la Loire-Inférieure, en remplacement de M. Glaize, qui sera rourvu d'un autre poste dans les-finances, sans doute.

ACQUISITION ANGLAISE v

(PAR CABLE AU « MATIN »)

SYDNEY, 9 mai. Le capitaine du navire de guerre le Rapide a hissé le drapeau anglais sur les Iles Stîwarow, petit groupe d'îles situé dans la-partie méridionale du Pacifique, près des îles

LES CLASSES DE GARDE SEMI-INTERNAT POUR LES ENFANTÉ DES CLASSES OUVRIÈRES Une institution morale Tentatives heu.( reùses*– L'opinion des 'maires La, population laborieuse Les

foyers déserts L'é-

cole asile.

La ville de Paris a organisé une fort intéressante exposition de ses maisons et de ses méthodes seo« laires. Nous devons signaler une institution utile et tout à fait originale dont la municipalité a pris l'initiative. m Depuis plusieurs années, à diflérentes reprises, des conseillers municipaux avait demandé qu'on établît des classes de garde, c'est-à-dire des classes dans lesquelles les enfants seraient surveillés en dehors des heures de classe réglementaires. L'administration ouvrit une enquête sur l'utilité des classes de garde mais comme cette enquête menaçait de se prolonger, le conseil municipal prit sur lui d'ouvrir, en 1888, un crédit de 40,00C francs, pour une première tentative.

Cette même somme fut inscrite au budget de 1889 et,;dôsclors, les classes de garde étaient créées. Pendant ce temps, l'administration avait continué son enquête et les résultats en sont déterminés au point de vue professionnel par les diverses ca« tégories de la population parisienne dans les ving arrondissements.

Les résultats de l'enquête. Dans le premier arrondissement, on n'a trouvé que 15 garçons et 20 filles qui demandassent à' -séjourner à l'école aux heures où leur famille èsi absente de la maison. Aussi n'y existe-t-il pas ât classes de garde.

Dans le deuxième arrondissement, ce genre de classes a été créé, il y a environ six ans. Elles étaient suivies par 180 garçons et autant do filles. Mais, plus tard, la durée de la journée scolaire ayant été considérablement prolongée, les classes de garde disparurent, faute d'élèves, et leur réouverture n'a jamais été réclamée depuis lors.

Les élèves qui fréquentent les écoles communa- les du troisième arrondissement sont, en grande majorité des enfants de petits commerçantes, de petits industriels et d'ouvriers en chambre..Ils trouvent toujours, par conséquent, leurs parents à la maison, après l'heure de la classe. Cinq pour cent des enfants des écoles appartiennent a des familles d'ouvriers d'atelier et même dans ce cas, certains parents ont manifesté le désir de voir leurs enfants rentrer chez eux après la classe pour vaquer à certains soins du ménage. Aussi a-t-on résolu de s'abstenir.

Il en est de même dans le quatrième arrondissement, où l'ouvrier façonnier travaille chez lui et est payé à la pièce. La maison est toujours ouverte et le foyer n'est jamais désert. Les directeurs et directrices des écoles- du quième arrondissement approuvent les classes de garde. Ils insistent surtout sur les excellents effets moraux de ces classes recueillir les enfantsv. que leurs parents sont obligés d'abandonner à eux- mêmes à la sortie de l'école, et les soustraire ainsi aux dangers de la rue.

Le sixième arrondissement n'a pas de classes de garde; et le septième n'en possède que dans le quartier du Gros-Caillou, où elles sont d'une utilité réelle à cause de la multitude de la population ouvrière.

Les élèves qui fréquentent les écoles du huilicmé arrondissement appartiennent presque ex- clusivement à des familles de domestiques et de: concierges, qui peuvent recevoir leurs enfants la sortie des classes. Donc, pas de classes de ga>rde. Il n'en sera pas créé non plus dans le neuvième arrondissement, où la population possède généralement une aisance suffisante.

Dans les quartiers ouvrier.

Dans le dixième, par contre, on a organisé quatre garderies de classes, et six dans le onzième. Cotte institution a donné d'excellents résultats. Le douzième et le treizième arrondissements réclament la création des classes do garde et n'en ont encore pu obtenir.

La quatorzième est peuplé en grande partie par des ouvriers ou des employés que leur travail appelle dans les arrondissements du centre mais la' plupart des mères' de famille restent chez elles. 11 en résulte donc qu'à l'encontre des autres populations ouvrières ou manufacturières, celle du quatorzième arrondissement se trouve placée dans des conditions toutes différentes etla.création des classes de garde n'y est pas nécessaire.

Les classes de gardes ont très bien réussi dans le quinzième. On en compte actuellement quatorze.' Toute une partie du seizième n'a pas encore d'écoles de ce genre; mais on va en créer dans les rues de Passy, du Raùelâgh et de l'avenue de Versailles.

Dans les dix-septième, dix-huitième, dix-neu.' vième et vingtième arrondissements, où les ouvriers rentrent tard chez eux, le service des classes de garde est d'une utilité incontestable.

Quoique la création de ces classes, ainsi que n ous l'avons dit, remonte à plusieurs années, le fonctionnement nen est pas encore très bien défini, et la période des tâtonnements n'est pas close. Qui sera admis?

Quels sont les enfants qui doiventyêtre admis ? Le rapporteur, M. Lavy, pense que ces classes de garde doivent être spécialement réservées aux enfants nécessiteux et dont les parents ne sont pas au domicile à l'heure de la sortie de la classe. Afin de s'assurer que les enfants remplissent cette double condition, la mairie fera procéder à une enquête minutieuse, sur laquelle sera appelée à statuer définitivement une commission composée du délégué cantonal spécial, desgués et des directeurs de la circonscription les délégués avec voix consultative seulement et d'un ou plusieurs administrateurs de la -caisse des écoles.

« C'est dans cet esprit, dit le rapporteur, que le conseil a pris en main l'organisation des classes de garde. Il n'a pas voulu, comme on parait le croire au vingtième arrondissement, où l'on se propose d'y admettre six mille enfants, il n'a pasr voulu se substituer en principe aux familles, à toutes les familles, et constituer une sorte do demiinternat pour tous les enfants do nos écoles primaires. »

Les jours de vacances.

Les classes de garde n'existent pas le jeudi, excepté dans les écoles du dix-huitième arrondissement.

La commission de l'enseignement du conseil municipal voit là un grand défaut. Elle est unanime à penser que, s'il faut des garderies pour recevoir les enfants le soir des jours de classe, il importe plus encore de garder les enfants le jeudi et les autres jours de vacances, car, pendant ces journées, lesenfants seront complètement abandonnés. D'un autre côté, la commission estimé qu'il ne faut excepter que les dimanches et jours fériés;1 ces jours-là, les parents sont à la maison, et l'enfaut doit vivre de lavie de famille.

Les enfants qui restent dans les garderies passent leur temps à jouer; toutefois, une étude da trois quarts d'heure a été établie pour aue les élèves y fassent les devoirs que les instituteurs et institutrices leur ont prescrits pour le landemain.

Les classes de garde ont produit, paraît-il, les meilleurs effets moralisateurs sur les élèves. Voici ce que dit dans son rapport le maire du onzième arrondissemont

« Quant aux directeurs et aux directrices des écoles communales, ils sont unanimes à reconnal-


IMJfere que, depuis la création des classes, de garde, les ••iWjptifahts arrivent à l'école âvec des devoirs plusspi-

» Ceux-là iaême qui étaient autrefois paresseux et négligents, prennent goût à l'étude et laissent entrevoir des résultats jusqu'alors inespérés. » LES THEATRES

Vau de ville « Les Faux Bonshommes », comédie en quatre actes, de Th. Bar-

rière et E. Capendu.

Voici la troisième piéce, de Barrière qu'on reprend année.

Une seule aparu vieillie les Fillesde marbre; quant aux Jocrisses de l'Amour, ils sont toujours d'une actualité étonnante; et voici les Faux Bonshommes qui viennent d'être applaudis par le public de 1889, comme ils l'avaient été par les spectateurs de 1856, alors qu'une voix s'élevant du parterre, cria tout haut « Bravo Molière 1 »

C'est -que celle-là peut être considérée comme une maîtresse comédie, comme un pur chef-d'œuvre.

Les vices qu'elle flagelle, les défauts- qu'elle signale, les ridicules qu'elle souligne sont et seront de tous les temps.- Il-y-a eu, il y a, il aura toujours des Pépori.nétx c'est-à-dire des sots enrichis des Bassecotny c'est-à-dire des- jaloux médisants; des Dufourré, c'est-à-dire des égoïstes pervers des Lecardonnel, e'ést-à-dire des spéculateurs véreux. Ces types. sont éternels. Et non seulement l'ouvrage a une haute portée morale et philosophique, mais il est extrêmement amusant. Le dialogue cache sft profondeur sous une apparence comique, et il est plein de mots qu excitent d'abord le rire, et qui sont effrayants quand on se les rappelle.

Y a-t-il rien de plus vrai et en même temps de plus drôle dans son réalisme que ce cri de Péponnet, examinant le contrat de mariage de sa fille « Mais on ne parle que de ma mort là-dedans! Une seule chose, nous ne dirons pas dépare l'ensemble, mais détonne un peu sur le réste, c'est le rôle d'Edgar, ce rôle plaqué dans l'action, écrit pour un acteur et auquel l'intrigue se rattache plutôt mal que bien.

Mais il est joué avec tant d'aisance et de verve par M. Dieudonné qu'on ne songe pas à le critiquer. 1

La pièce, d'ailleurs, est supérieurement inter-' prêtée.

M. Jolly est parfait sous les traits de Péponnet; il a un naturel exquis et une pointe de sensibilité à la fin qui complète bien le personnage.

Son entrée au dernier acte et la façon dont il débite son discours appris par cœur, constituent un des spectacles les plus divertissants qui soient.

M. Bouidon compose aussi avec beaucoup de finesse le personnage de Bassecour.

Le rôle de Dufourré est tenu très bien par M. Miche).

MM. Laroche, Peutat et Bernés sont également daignes d'être loués.

On sait que Mme Grassot est une artiste de talent elle le prouve une fois de plus dans le rôle de Mme Dufourré.

Mlle Moncharmont, une débutante, est jolie, mais elle a la voix bien grave pour la comédie, Mlle Dharcourt joue gentiment le rôle d'Eugénie. Les haux Bonshommes ont produit beaucoup d'effet; on a rappelé les artistes plusieurs fois ils le méritaient,

Théâtre-Italien « Orfeo opéra de Glück.

Gluck n'a-t-il pas, mieux que tout autre, indiqué l'objet de ses efforts lorsqu'il écrivait dans l'épître dédicatoire à'Alceste « Je cherchai à réduire la musique à sa véritable fonction, celle de seconder la poésie pour fortifier l'expression des sentiments et l'intérêt des situations, sans interrompre l'action et la refroidir par- des ornements superflus; je crus que la musique devalt ajouter à la poésie ce qu'ajoutent à un dessin correct et bien composé la vivacité des couleurs et l'accord heureux des lumières et des ombres qui servent à animer les figures sans en altérer les, contours? »

Toute la musique de Glück est définie par ces quelques mots.

Par son génie simple/ philosophique, rationnel, allant.droit au but, le grand musicien allemand a réformé -totalement l'art dramatique qui, à son époque, s'émancipait trop volontiers du joug de la pensée pour se contenter de charmer l'oreille. Glück a été le grand pionnier de l'art dramatique mo.derne.A Mozart, à Weber et à Richard Wagner il a indiqué la route nouvelle, cette route qui devait bientôt conduire les idées musicales vers Don Juan, Euryanthe, Tristan et Iseult et la Tétraloaie.

Orphée est sinon le chef-d'œuvre de Glück, tout au moins une des œuvres les plus profondément pensées du maître.

Aujourd'hui même on peut se demander quel autre que Glück eût pu traduire avec cette sérénité et ce calme vraiment virgiliens, la touchante odyssée de ce héros vainquant, par sa seule foi dans l'Amour, les divinités infernales, toujours inexo- rables, et perdant de nouveau, par l'Amour seul encore, cette épouse bien-aimée, vers laquelle se sont portés, malgré la défense des dieux, ses re- gards amoureux?

Quel admirable drame, et que Gluck l'a rendu avec grandeur Que touchante est la pensée constante qui a guidé le compositeur! Existe-t-il au théâtre une penaée plus élevée que celle qui a dicté le chœur funèbre du premier acte, une scène plus sublime que cette lutte entre les démons et Orphée suppliant, une scène plus émouvante que la scèlie des Champs-Elysées, une page plus troublante que l'air incomparable J'ai perdu ?non Eurydice 1 rien n'égale ma do2cteur 1

C'est cette grande et belle œuvre qui doit apparaître comme un spectre à MM. Rilt et Gailhard, dans leurs nuits d'insomnie, que le théâtre Italien vient de nous redonner. Il faut en féliciter M. Sonzogno, qui est décidément animé des meilleures intentions artistiques.

On sait que, lorsque Orphée fut traduit en français, Gluck eut la faiblesse d'ajouter nombre d'ornements du plus détestable goût, et cela pour les beaux yeux du ténor Legros.

Quand lc Théâtre-Lyrique remonta l'ouvrage, on nous rendit le rôle d'Orphée tel à peu près qu'il avait été écrit primitivement pour la voix de contralto du célèbre chanteur italien Guadagni. Sans Mme Pauline Viardot, le rôle eût peut-être été tout à faitrespecté.Malheureusement, la grande tragédienne lyrique ne put oublier qu'avant tout elle était cantatrice, et elle ajouta à l'air pitoyable du premier acte une mauvaise page de musique prise dans le Tancrède, de Bertoni, quelquesunes de ces fioritures de haut goût qui distinguent les chanteurs du commun des musiciens.

A cette époque, Mlle Marie Sasse chantait le rôle d'Euriùice. On lui doit un mot charmant. Le soir de la première répétition à orchestre, voyant Berlioz monter au pupitre, elle demanda il un de ses voisins si c'était Glück qui dirigeait lui-même son oeuvré.

L'excellente artiste, qui était dans la salle, hier, a dû être trompée, cette fois encore car, après le premier chœur, comme le public applaudissait, le chef d'orchestre se leva, et, se tournant vers les spectateurs, Salua profondément. Malgré cette pet^e prétention, excusable chez un Italien, M. Mucjaoiie a conduit l'ouvrage avec une sûreté grande. Nous n'avons que des éloges il lui adresser. Aujourd'hui, les interprètes d'Orphée s'appellent yimes Hastreiter, Bevilacqua et Jeanseni. Mme Hastreiter nous vient d'Italie. Une certaine renommée l'avait précédée. Et il faut reconnaître que Mme Hastreiter n est pas une artiste ordinaire.

Comme toutes les cantatrices allemandes, elle aime son art, le comprend et cherche à l'exprimer avec toute sa foi, sa sincérité. Malheureusement, les moyens manquent souvent à Mme Hastreiter. Sn voix est sans couleur, trop uniformément monotone, Nous ne vouions pas juger cette voix c'.ans l'air à vocalises du premier acte, qui a été pour ia chanteuse une longue série d'accidents, mais elle est resté monotone jusqu'à la fin. Il faut lire. cependant, que Mme Hastreiter a chanté avec une expression dramatique très remarquable la scène funèbre du premier acte et les strophes du second. Elle a joué également la scène muette du troisième acte avec un sentiment très juste. En un mot, Mme Hastreiter est une artiste, me artiste que tous peuvent ne pas aimer, ou plus justement ne pas comprendre, mais qui mérte ti'Ctre disculée.

Nous ne dirons rien des deux autres interprètes. absolument insuffisants nous voudrions bien passer sous silence également la façon absolument ridicule dont M. malgré toutes ses bonnes intentions, a monté Orphée. Mais nous avons trop le respect de l'œuvre pour ne pas chercher à démontrer qu'elle devait et pouvait êiro montée tout différemment. C'est ainsi que l'on nous représente un enfer chrétien, illuminé aux feux de Bengale, aiors qu'il s'agit d'un enfer païen. On .tous exhibe .les furies en césiums .«V|x-liuitième sièr-lfi alors

qu'il s'agit .précisément :?3e tout autre chose. Et sous les pâles reflets d'une lampe électrique, dé'cors et costumes miroitent et papillotent, dorés, argentés et clinquants.

ll faut en prendre son parti. Les œuvres de Glück sont de celles qu'il est défendu de monter imparfaitement. Elles exigent tout ou rien. Et c'est précisément ce qui tes dislinguo des reprises du Pied de Mouton ou du Tour du Monde, que l'on revoit toujours avec un nouveau plaisir, mais jamais avec de nouveaux costumes. CONSEIL DES MINISTRES

Le nouveau gouverneur général de l'IndoChine Les futurs résidents supérieurs en Annam et au Tonkin.

Le conseil des ministres d'hier matin a définitivement statué sur le choix du successeur de M. Richaud, comme gouverneur général de l'IndoChine, dont le remplacement était depuis longtemps arrêté en principe.

C'est M. Piquet, ancien lieutenant gouverneur de la Cochinchine et ancien résident au Cambodge, et présentement gouverneur de l'Inde française, qui a été désigné, sur la proposition deM.Etienne, sous-secrétaire d'Etat des colonies.

Le conseil a également décidé de pourvoir à la succession de M. Rheinardt, résident supérieur en Annâm, qui a lui-même demandé son remplacement pour raison de santé, et de Parreau, résidént supérieur au Tonkin.

Les successeurs de MM. Rheinardt ne seront désignés qu'au conseil de d«nain samedi.

On assure que M. Hector, ancien résident à Hué, actuellement en congé, succédera à M. Rheinardt, et que M. Brière, résident dans les provinces annamites de Than-Moa et de Binh-Tuant, remplacera il Hanoï M. Parreau.

Enfin, oe serait M. Nouette, ancien gouverneur de la Nouvelle-Calédonie, qui recueillerait le gouvernement de l'Inde.

M. Etienne a ensuite fait signer par le président de la République un décret remaniant le tarif douanier en Indo-Chine, conformément à l'arrêté pris par le conseil d'Etat.

Puis le conseil s'est occupé de la question de l'assurance des tableaux et œuvres d'art à l'Exposition universelle.

L'assurance des tableaux à-l'Exposition. On sait qu'un certain nombre d'artistes s'assurent eux-mêmes des risques de l'Exposition. Les autres se contentent de livrer leurs tableaux et œuvres d'art contre un reçu de l'administration indiquant l'estimation de l'oeuvre remise. En cas de risques, ces artistes ont un recours contre l'Etat, C'est pour se mettre à l'abri de ces éventualités que le gouvernement a chargé le ministre des beaux-arts d'étudier rapidement cette question et de lui soumettre une solution dans un prochain conseil.

Il est vraisemblable que le gouvernement s'arrêtera à l'idée d'une assurance générale pour les œuvres qui lui ont été remises dans les conditions que nous venons d'indiquer.

PARLEMENT^ ANGLAIS

Chambre des communes L'Angleterre et le Portugal Les finances de

l'Egypte.

(PAR FIL SPËCIAX)

LONDRES, 9 mai. Répondant à M. Buchanan, sir J. Fergusson déclare que le gouvernement anglais n'a jamais contesté le droit du Portugal de contrôler la navigation dans les eaux traversant les territoires qui lui appartiennent; mais il a réclamé pour les navires anglais le droit de naviguer sur le Zambèze, là où il est navigable. Le gouvernement anglais n'a jamais nié non plus le droit du Portugal d'étendre à l'intérieur du pays la sphère de sa colonie et de son gouvernement; mais il ne souffrirait pas que les colonies anglaises fussent troublées par une action quelconque du Portugal dans les régions sur lesquelles celui-ci n'a pas exercé, jusqu'à présent, sa souveraineté ou son protectorat, •*=

Sir J. Fergusson, répondant à M. Campbell, dit que le gouvernement égyptien ne peut pas-faire d'emprunt pour rembourser la dette privilégiée, sans l'assentiment des autres^ puissances mais; jusqu'à présent, il n'a pas fnit de propositions à ces puissances proposée cet empruntni au sujet de ses autres obligations.

La Chambre reprend ensuite la discussion du,. budget des dépenses de l'administration civile. •̃ Aux Lords.

La Chambre discute en seconde lecture le bill autorisant le mariage entre un veuf et sa belle-soeur. Lord Percy demande le rejet du bill.

La Chambre rejette le bill par 147 voix contre 120. La séance est levée.

PARIEMENT HONGROIS

Le budget des fonds secrets La Hongrie et l'Exposition Déclarations

de M. Tisza.

(D'UN CORRESPONDANT)

BDDA-PESTH, 9 mai. Dans la séance de la Chambre des députés de Hongrie, au cours de la discussion concernant Jes fonds mis à la disposition du gouvernement, M. Pazmandy déclare qu'il n'a jamais constaté l'influence de la Hongrie à L'orateur fait allusion àJ'Exsosition universelle dé Paris et dit qui M. Tisza aurait dû s'ouposer il la création d'une chambre de commercé et d'industrie austro-hongroise, qui a eu lieu à l'instigation du comte Hoyos, vu qu'il n'y â pas, a proprement parler, d'industriels austro-hongrois. Jf. Pazmandy ajoute que la Hongrie occupe, pour cette raison, moins de quarante mètres carrés sur tout l'espace attribué à l'Autriche-Hongrio à l'Exposition universelle, et que la Hongrie, qui est cependant un Etat indépendant, n'est pas du tout représentée au Champ-de-Mars. '*̃?*•

M. Tisza répond. Il déclare qu'après avoir dit une fois que le gouvernement'hongrois no parti ciperait pas officiellement a l'Exposition de Paris, ce gouvernement n'avait pas qualité pour exercer o fficiellement une influence quelconque quant a la représentation de l'industrie hongroise au Champde-Mars. 'v

Si des comités privés austro-hongrois se sont formés, on ne peut en faire un reproche au gouvernement.

En Hongrie aussi il existe des associations politiques et des institutions de bienfaisance qui portent les noms de nations étrangères, sans qu'il soit pour cela venu à l'idée de personne de voir dans ces institutions une latteinte portée à l'importance de la France, de l'Angleterre, etc.-

Répondant à une autre assertion de M. Pazmandy, qui avait déclaré que, depuis les paroles prononcées l'an dernier par le président du conseil, on préfère maintenant, en France le blé russe au blé hongrois, M. Tisza dit que ce changement n'est pas dû au langage qu'il a tenu à cette époque, mais plutôt à la situation politique générale. « Je puis, du-reste, donner la certitude, a ajouté M. Tisza, que maintenant comme auparavant les capitalistes français cherchent pour leur argent des placements en Hongrie, »

Après cette réplique du premier ministre, les fo nds secrets ont été votés.

LE ROI DE WURTEMBERG

Départ de Nice Retour probable en novembre.

Kick, 9 mai. Aujourd'hui, à onze heures, le roi et ia reine de Wurtemberg ont traversé liona- co, se rendant à Stuttgard.

Le baron de Farincourt, gouverneur de la principauté, et l'aide de camp du prince deMonaco ont salué Ié roi à là gare et lui om transmis les compliments de leur souverain.

Le gouverneur a remis à la reine un superbe bouquet.

Le service d'honneur était fait à la gare par les carabiniers de la principauté.

Le roi et la reine ont été salués à Nice par le préfet, le maire, le général gouverneur de la place, les consuls et de Russie.

Il n'y a pas eu de manifestation.

11 est probable que Leurs Majestés reviendront à Nice; en novembre, Leurs appartements sont déjà retenus. • “̃ «L'EXFOitTION DE PARIS»

Le beau journal illustré l'Exposition de Paris, qu'on tirait lundi dernier dans la galerie des machines, sous les yeux du public, publie aujourd'hui un splendide numéro avec une vue générale de l'imposition en couleur. Tout le monde voudra collectionneur et conserver comme souvenir les numéros hebdomadaires, ù 50 çe^Umes. der

2* ÉDTTltïN LE PROCÈS PARNELL

Interrogatoire de l'archevêque de Dublin La Ligue agraire et le boycottage.

{PAR FIL SPÉCIAL^

LONDRES, 10 mai. -Hier, à la séance de la commission d'enquête, le docteur Walsh, archevêque de Dublin, a été interrogé.

Il résulte de cet interrogatoire que l'archevêque et le clergé placé sous ses ordres se sont toujours opposés aux sociétés secrètes et ont toujours engagé le peuple à ne pas sortir de la légalité. Le docteur Walsh a déclaré qu'il avait toujours désapprouvé les articles deJ'United Ireland, et, parlant de certains extraits qui avaient été lus de.vant la cour, a dit qu'it trouvait ces extraits abo- minables, manifestant la surprise qu'ils lui avaient causée.

M.' Walsh a entendu dire que M. Parnell et quelques-uns de-'ses amis étaient lès-propriétaires à&Yïrisman; mais, malgré cela, il ne considère pas ce-journal comme autorisé à défendre'les doctrines et la politique de la Ligue agraire, Il a ajouté que, dans plusieurs districts, en Irlande, des individus avaient été boycottés pour avoir pris des fermes où des expulsions avaient été faites, mais ces faits sont imputables à certaines branches locales de la Ligue et ont toujours été désapprouvés par l'organisation centrale de la Ligue.

Sur la question qui lui a étéposée,àsavoirs'ilapprouvait le boycottage, l'archevêque a dit qu'il ne pouvait répondre avant qu'on ne lui ait donn é une définition de ce mot, car il existait plusieurs genres de boycottage.

Après plusieurs autres questions, il a Qni par déclarer qu'il désapprouvait tout boycottage basé sur 1 intimidation, mais que tel n'était pas le sens que la Ligue donnait à ce mot.

Le Père O'Connell a déposé ensuite, mais son témoignage n'a présenté que peu d'intérêt. Sir Henry James a essayé vainement pendant une heure de. tirer quelques renseignements du témoin sur les agissements de la Ligue agraire; le père O'Connell n'a fourni aucun éclaircissement saillant.

La cour s'est ensuite ajournée.

j LES GRÈVES EN ALLEMAGNE

Les motifs de la dernière grève Mesures extraordinaires La population sympathique aux ouvriers.

fPAR SERVICE SPÉCIALI

BEALIN, 9 mai;– La situation de la grève actuell offre une analogie frappante avec la grève de Charleroi, de 1885; la demande d'augmentation de salaire coïncide avec la hausse du charbon. Le gouvernement, dans un but facile à comprendre, essaie de donner le change sur les vrais motifs de la grève, et accuse les socialistes. Je puis vous affirmer que ceux-ci n'ont exercé aucune influence sur les derniers événements.

Ce qui paraît certain, c'est que de nombreux mineurs belges sont venus récemment travailler aux fosses de Westphalie, où ils ont préparé silencieusement la grève qui a éclaté aujourd'hui.

Les excès des oremiers jours ont été réprimés avec la plus grande rigueur, et le calme est maintenant rétabli.

Le mouvement, cependant, s'étend avec rapidite.

Soixante mille ouvriers refusent maintenant le travail, et l'usine Krupp elle-même va être obligée de restreindre ses travaux.

Le directeur général des mines a été entendu aujourd'hui au conseil des ministres tenu au Reichstag: il a déclaré qu'il était décidé appliquer rigoureusement la loi contre le socialisme. Malgré l'accalmie qui règne en ce m'ornent, des mesures extraordinaires sont prises.

La population se montre, partout sympathique aux grévistes; si ceux-ci tiennent encore une semaine, ils obtiendront certainement satisfaction

LA POLITIQUE RUSSE

La mort du comte Tolstoï Commentaires résignés à Vienne La volonté

du czar.

(PAR SERVICE spécial)

Vienne, 9 mai. La mort du comte Tolstoï ne pouvait passer inaperçue ici, et on s'en est occupé en eflet, dans la presse et dans quelques milieux politiques. Mais le temps est passe où l'on recherchait, à Vienne et à Berlin, les conséquences de la disparition. d'un homme politique russe. Aujourd'hui, on constate seulement, avec résignation et tristesse, que toutes les prévisions sont inutiles, puisqu'il est avéré que nulle influence ne peut agir sur le czar pour changer l'attitude qu'il a aUoptéésà l'égard de l'Europe centrale.

Aussi faut-il s'attendre à ce qu'on reparle bientôt des préparatifs militaires russes.

On lait déjà remarquer la coïncidence singulière qui amènera cet été, pendant-les grandes manœuvres, la garde allemande en Silésie, non loin de cette Pologne, théâtre des manœuvres russes et où sont concentrées do si grandes masses de troupes. v v D'autre part, la Gazetté de la Croix se fait envoyer de Russie des nouvelles sur les préparatifs belliqueux dé cette puissance et sur la ferme volonté qu'on prête au czar d'anéantir l'influence allemande dans toute rétendue de son empire. « Je poursuivrai cette œuvre jusqu'au bout aurait-il LE PROCHAIN CONSISTOIRE

(PAR SERVICE SPÉCIAL)

Rome, 9 mai. Le bruit court que le Consistoire pourrait bien être renvoyé au mois de juin, si les dernières difficultés pour le choix des évêques polonais n'étaient pas aplanies d'ici au 2o mai.

UN GRAND MARIAGE

(PAR FIL SPÉCIAL)

LONDRES, 10 mai. On annonce le prochain mariage du comte Alexandre Munster, fils du comte Munster, ambassadeur à Paris, avec lady Muriel Hay, seconde fille du comte et de la comtesse de Kinnoul.

LES JOURNAUX DE CE MÀTlf LE DINER DE L'HOTE L-DE-VIL LE

Le Figaro publie les renseignements suivants sur le diner qui aura lieu ce soir à l'Hôtel-deVille

Les invités sont au nombre de six cents

Ministres, préfet de la Seine et préfet de police, directeurs de l'Exposition, ingénieurs, architectes, principaux chefs des divers services; puis des représentants des grands corps de l'Etat, des hommes politiques, les directeurs d'un certain nombra de grands établissements linanciers et industriels, etc., seront au nombre des convives.

Le repas sera servi dans la salle des Fêtes, à l'Hôtel de Ville.

Les tables sont disposées sur quatre rangs se détachant de la table d'honneur placée en travers, à l'extrémité de la salle. On s'est servi pour cela du matériel qui fut employé au Champ dû. Mars pour le fameux banquet des maires.

Le service sera fait par quatre-vingts maîtres-d'hôtels aidés d'un personnel secondaire composé d'une quarantaine de personnes.

On avait pensé à servir le café dans les grands sa- lons de réception mais ce projet a été abandonné Pour le maintien du bon ordre, en raison du grand nombre d'invités, chacun gardera sa place jusqu'à la fin du repas.

Il est entendu que les discours qui pourront être prononcés devront être très courts. «•»-.̃ Le festin municipal aura lieu aux sons de la musi- que de la garde républicaine.

UN ACCID:NT

On lit dans le XIXe Siècle Rn grave accident est arrivé hier soir à l'Exposition, au moment de la fermeture des portes. ">•̃Un sergent de ville, attaché spécialement au service de 1 taïKisition, procédait hier soir, vers onze heures et quart, il la fermeture de la grande grille roulante de la porte Bapp, située juste en face du palais des beaux-arts, lorsqu'on la tirant à lui, un peu brusquement sans doute, les gonds qui étaient mal assujettis, cédèrent.

La grille, qui est tout en fer forgé, tomba lourdement sur le malheureux sergent de ville.

\u bruit rausé. par la chute de la grille, on accfluruJ.

et on s'empressa de retirer le malheureux, agent, éva* noùi, & moitié -écrasé. • ïranspjpié dans une pharmacie voisine, il finit par .eweiw 4 la»,- mais son état ne laisse pas que d'inspirffirâte:i*WBJ inquiétudes.

LA VIE SPORTIVE

FRANCE

PARIS, le 9 mai Grand a été notre ennui de n'avoir pas pu -parler* dimanche dernier de la journée des Poules et de la brillante réunion de Longchamp. Aussi nous n'hésitons pas à revenir sur le résultat des deux Poules pour dire avec quelle vive satisfaction tous les sportsmen ont accueilli la victoire de May Polo; au baron de Soubeyran, dans l'épreuve réservée aux femelles, et celle dePhlegethon,dans la Poule des Poulains. Il semblerait que le Derby se dessine rudement en faveur de la casaque noire, et ma foi, si notre doyen des éleveurs doit ajouter ce nouveau trophée à toutes ses belles victoires, tant mieux Le nouveau succès d'Aérolithe de ce jour, dans le Triennal, confirme l'excellence des deux poulains de M. Lupin et comme nous le disait tantôt un très compétent entratneur, tout entouré du respect de ceux qui le connaissent et qui possède parmi ses pensionnaires, cependant, un vrai crack celui qui battra l'écurie Lupin gagnera le Derby I

Ce n'est pas sans un certain soulagement pour un bon nombre de sportsmen qu'on a enfin vu May Pôle remporter un prix important pour l'écurie de Soubeyran, C'était vraiment trop de guigne et on ne peut guère s'habituer dans le public à voir des journées entières courir à Longchamp sans que la casaque blanche y soit représentée et utilement.

G'estsT vrai que, dès la troisième journée, plusieurs correspondants nous ont écrit .pour nous informer que tel jour aucun représentant de l'écurie de Soubeyran ne paraîtrait sur le turf.

Souhaitons que ce succès de May Pole soit l'arc-enciel, le symbole de paix entre la déveine et l'écurie d'Avermes.

Aujourd'hui, la journée a été très honnête, même au pari mutuel, puisqu'il n'y a pas eu de scandale ù enregistrer, fait assez rare, n'est-ce pas?

Il y avait assez de monde dans l'enceinte réservée mais depuis longtemps nous n'avions pas vu la pelouse aussi désertée.

.Envoyant ces plaques énormes de terrain sans herbe, on pensait malgré soi à la limonade boueuse que doit faire ce terrain lorsqu'il se délaye sous l'action de la pluie, et on s'étonne à juste titre que déjà depuis longtemps tout l'emplacement où se tiennent les bookmakers ne soit point bitumé que de fluxions de poitrine seraient ainsi évitées

Le sport a été d'un intérêt très convenable.

Le prix à réclamer est resté à Ma-Mie 14/1, à M. G.-D. Colman, montée par Maiden. Ce propriétaire avait réclamé Mi-Moza avant la course, et M. Robinson, bookmaker. lui a enlevé Ma-Mie après la course. Au milieu do ce chassé-croisé de réclamations, Tontonnette ii/\ a M. Achille Fould, a pris la seconde place, Néro A Ai. Houze (Buck), la troisième, etBellevue, Pleurnicheuse Sévère et Targette los casquettes.

Frisco, la dernière acquisition du comte Le Maroi s, parti à 4/1 et fort bien montépar Madge, est venu enlever le Prix d'Avril, 5,000 francs, mètres, que Flatteur, 4/1, à M. H. Gibson (IIoran), semblait tenir à sa merci au tournant. Il est vrai qu'il y a encore loin du tournant au but, d'autant que Mob, 2/1, au ba- ron de Soubeyran (Bridgeland), au tournant égale- ment, semblait joliment désireux aussi de croquer les marrons,

Friseo a soutenu tous les chocs et a gagné par une longueur et demie. Flatteur second, Mob troisième.. Nulle part Retardataire, Le Prélat, Bleuette, Désir, Hamlet.Raby et La Gazza.

Dans le Prix Fould 10,000 francs, 2,500 mètres, Prophète à M. J. Prat, montb par Georges Bartholomew était favori au départ en payant 1/2. Voilà que, contrairement aux habitudes prises avec le poulain et pour voir sans doute si le procédé est meilleur, liartholomew tient son cheval en queue au lieu de le laisser aller de l'avant. Prix-Fixe 6/1, à M. Pierre Donon, dérobe et enlralne Prophète. Quel désappointement et quel changement de course Modèle 6/1. au baron de Rothschild (llartley) n'a plus à battre que Kazan 8/1, à M. Michel Ephrussi (Kearney) et Modestie 35/1, à M Maurcce Lphrussi (Bridgelanu). Il n'est pas besoin de demander s'il s'acquitta de sa mission avec facilité et toute la famille Rothschild réunic applaudit au beau vainqueur.

Décidément, Bridgeland n'était pas en inspiration dans le Prix des Pavillons, francs, 2,OUO métres, il se trouvait en selle sur Vice-Roi au baron de Soubeyran. Entre les tournants il paraissait maître de la situation, mais voilà que, vigoureusement attaqué par Korrigane 5/2, à M. Pierre Donon (A. Cook), il a l'air (le fléchir lursquo.Korriganc dérobe: maladroitement, Bridgeland la suit avec Vice-Roi et laisse le chemin le long de la corde ouvert, ce qui permet à Honklirs d'ÿ amener le poulain de M. SchickJer, Salvanos il,), qui bat.Vice-Roi d'une longueur. La cofde fermée adieu là course pour Salvanôsl 1 Korrigane est placée troisième devant Fourchainbàult, La Valrov, Olympe et Santoin «

Nous arrivons ensuite au Triennal, 30,000 francs 2.20U métres.

Vesoul 20/1, à M. Jean Joubert (Madge), mène à grande allure Entre les tournants, Victoria-Regia au baron de Schickler (Hopkins) et Serapis 12/1, à m' Delamarre (Rolfc) sont en tête du peloton à rentrée de la ligne droite, Achille 4/L au duc de Feltre, monté par l'artiste anglais, se présente tout frais, son opposant Aérolithe 5/4, à M. Lupin, est, au contraire, sollicité par son jockey Storr. On peut déjà croire à la victoire du po.uiain du duc de Feltre mais Aërolithe so réveille et en grand cheval qu'il est, avec quelques Joulées, il a rejoint son adversaire, il le tient à la Jutte, et malgré la. terrible résistance de F. VVebb il le bat d'une bonne encolure et facilement des acclamations générales saluent le cheval et l'homme à la rentrée au pesage ils ont bien fait leur devoir l'un et l'autre.

Victoria-Régia.arréWe passe le poteau troisième, Vesoul Fontanas, Cantonac et Serapis complètent le champ.

Le père Jennings est allé planter ses choux à New- market, mais lebonhomme a la nostalgiede la France; on ne peut pas lui en vouloir. Il lui reste cinq ou siv chevaux à l'entraînement; il en a gardé un avec lui pour faire joujou, et les autres sont à la Croix-SaintOuen et à la Morlaye. 11 les fait travailler par ni spécial I Bercy, un de ceux qui sont chez Flatmàn a la Croix- Saint-Ouen, a cueilli sans douleur le Handicap final; J,OCO francs, 3, 000 mètres. Dimanche, Bercy avait fait une course remarquée. Rien d'étonnant à ce qu'il ait gagné auj ourd'hui; le drôle, c'est qu'il appartienne au vieil entraîneur qui a quitté la France. Frondeuse 4/1, 1 Et M. C.-J. Lefèvre (Kearney), a pris la seconde place, 3t Chlamyde 3/1, à M. Delamarre (Childs), la troisième, widgeon, dont on parlait beaucoup, n'a pas figuré, *•̃ pas plus que Faust, Rêve et Police.

Demain, belle réunion à Maisons-Laffitte. Il y aura certainement beaucoup de chevaux.

ANGLETERRE

(PAR FIL SPÉCIAL)

Londres, le 10 mai 1889. La réunion de Kempton ?ark commence demain, et le programme du premier our comprend le Jrbidee Stakes.

Cette grande éprouve de 78,750 fr. se dispute sur ,000 mètres.

Goldseeker Calder

The Rejected Rickaby Réve-d'Or T. Cannon j' Orbit G. Barrelt Love In Idlencss M. Ca'nnon Bullion T. Loates Martley Wall

Theophilus G.Woodburn Amphion Bradbury Arundel Criffiths Linkboy Mullen

True BJue-II :G. Chaloner » Powder Pull Blake.

Screecli Owl Peake

WilIiHiri ThnRilnnt A

La course sera courue à3 h.

Notre correspondant croit il: la victofre de LOVE IN IDLENESS

}^.ve D'un placé.

Dernier betting.

9/2 Goldseeker, pris; 100/ 15 True Blue II, pris; 100/12 The Rejected, pris et oû'ert; 10/1 Orbit, pris; 13/1 Amphion, pris; 100/8 Love In Idleness, offert 110/7 Bu!non, pris et offert; 100/6 Screeoh Owl, pris; 28/1 Wil- liam the Silent, pris et demandé; S8/1 Martley, pris et offert; 33/1 Theophilus, offert; 40/1 Lenk Boy, pris et Offert; 40/1 Lisbon, pris et offert; 50/1 Powder Puff pris et offert; 50/1 Rôve d'Or, pris et offert.

RÉSULTATS du 9 mai.

CHESTER

(Troisième journée.)

Après une pluie torrentielle dans les premières heures de la matinée, l'eau a cessé de tomber à l'heure de la réunion, mais le ciel était resté sombre et menaçant il avait malgré cela beaucoup de monde. Voici les résultats

Dee Stakes. 10,000 francs. 2,400 mètres. Davenport, à lord Bradfort (G. Barrett) 1 Boudage r, à lord Durham (Rickabv) 2 The Turcophone, au duc de Portland..(F. Barrett) 3 Non placés Devil's Dance (J. Watts), Duncraggan (T. Loates). oo Betting 5/2 Davenport; 3/1 Tlie Turcophone, û/1 Bondager, 100/14 Devil Daace, 6/1 Duncraggan. Gagné par trois longueurs une tête du second au 3.6S fc. 1 2(}()mètres.' Duart sir R. Jardine: .¡. '(1'. Loates) 1 • CamballinriOO/15, à M. Fawcet.. (W. Robinson) 2 Bowcb.urçh à lord Edward Somerset Non placés Gi6fy Smitten 7/4 (Fagan), Pn^de Delilah 100/12 (E. Martin).

Dead heat pour la première place. A l'epreuxe décisive, Duart a gagné d'une longueur. ̃^i 1 myè year0}d Selding Stakes. francs, Trésoriére, 11/2, à M. Charltoa,r; (S. Loates) 1 3

Walter (Caleei-), Silver Belle (Liddiàrd* Southnoït iPia* Jay), Pche de Glentafby (T. Loates). g par trois longueurs quatre longueurs du1' fia» coud au troisième. t ̃ <- Ormpnde two year Old Plate. 7,500 francs. mètres, Alauda, à lord Lpndonderry (F. Barrett) 1 Bert, a M. W. Gardner (J. Wats) 'Â Erin go Bragh, au duc de Westminster(S. Loates) Non placés Pn de Limelight (Rickaby), Pn de Fortuna(G. Barrett), Pu de Princess Katinka Loates). Cheap Valour (E. Martin), Lifeguard (Caider). Dernier betting 3/1 Lifeguard, 7/2 .Bert. 4/1 Pn da &?8*^pVàouar.da Princes!\ Katinka, 7" *•*̃*«. Gagné par une longueur et demie; mauvais troi- sième.

Greal Cheshire Hancilcap Slahes. 10,000 francs 2,000 mètres.

Apcrse, à NI. Vyner (G. Barrett) 1 Warlaby, a M. P. Fings (E. Marti n) <8 Théodore, a M. Sassoon. (F. Barrett) 3 Non.placés Tommy Tittlemousc (Reeve), Theosophist (Liddiard), Derwentwater (Fagan), Horton(ChanBetting 7/3 Aperse. 4/1 Theodore, Warlaby, 6/1 Tommy TittJemouse, 100/15 Theosophist, 10/1 rforton. 10/1 Derwentwater.

Gagné par une longueur et dpmie; même distança du second au troisième.

WynnSeliing Wel/er Handicap Plate. 2t625?fp.1 Pa d'Etheldra (égalité), au colonel Forester.» Judith à M. W.-G. Stevens. (G?BotM I Glendalough il M. T.-A.-J.- Evans Non placés (Lidiltard) 3 QJSeS?(£/Ï2YFpnIaTr BObinSOa)'

Gagné d'une longueur; deux longueurs du second au troisième.

Wilton, Handicap. fr. 1,600 mètres. Siour and Avon, s/5, à lord E. Somerset Sey Fellow, 2/1, à M. T. Leader.(1', Loates) 1 Throne, 5/2, à M. C. Joussiffe.. fdbbett) 3 Dead heat pour la première place.

A l'épreuve décisive, Stour and Avon a gagné de "dix ongueurs.

LE MONDE FINANCIER BOURSE du 9 mai ,1839. La rente française arrive il 87 92. Les primes pour fin courant se traitent à'SMO dont 2o et 20 dont 50. On entrevoit de très 'hauts cours, et cette prévision peut très bien devenir une réalite avant le 14 mai, jour de la rentrée des Chambres.

Et que feront donc les Chambres, une fois réunies il est peu probable qu'elles se livrent à des discussions stériles. Flles voteront, en hâte, le budget de 1890 afin .donc pas tenir le pays dans l'anxiété. Ce n'est pas quand les étrangers' arrivent, en foule à Paris, .pour constater un triomphe industriel sans exemple, que les discussions parlementaires affaibliront inutile- inentlo prestige de la patrie française.

Voilà pourquoi la hausse est dans l'esprit de tous les spéculateurs et capitalistes qui analysent notre situation politique et tinancière.

Et commotout s'enchaîne, les Fonds étrangers, le» valeurs de crédit et les valeurs industrielles soat aà* pelés à progresser encore.

En ce qui concerne les Fonds étrangers, il y a eer« tainement à compter avec les marchés extérieurs, Mais il faut bien comprendre que le gros paquet de l'Extérieure espagnole est maintenant en France, et que la France commence à devenir aussi le principat créancier de la Russie.

Paris est aujourd'hui le régulateur des cours pout les Fonds espagnols et russes, comme il l'est d:ailleurs aussi pour les Fonds italiens, mais. de ce côté, il manifeste une méOance qui grandit chaque jour. Le Comptoir d'escompte de Paris fait place au Comptoir national d'escompte. La reprise du titra adopté en 1818, lorsque la ville de Paris et l'Etat s'unirent pour venir au secours du commerce, dit assez que la nouvelle Société veut s'en tenir à l'ancien pro» gramme dont l'exécution avait placé le Comptoir d'Escompte au second rang, après la Banque de Franco Redevenu national, le Comptoir d'escompte ne s'écartera plus de sa Jiguc de conduite. li sera l'auxiliaire du commerce parisien.

Les actionnaires du Comptoir d'escompte de Paris ont un droit de souscription par privilège, a raison d'une action nouvelle pour deux actions anciennes. La souscription sera close le 15 mai, délai de rigueur. informations"finangiere3

Nous rappelons que la souscription aux obligation' du chemin de fer de Saragosse la Méditerranée sera close 10 mai, au soir. aux guichets de. la Bauque d'escompte et la Société de Dépôts et de comptes courants.. Kccellesdu transit du canal du Suez?

Dû -1« mai; .230.00».. iâToia i>ii 2 130.03a loj.ooa Du 3 G0.009- *70.00t> Du -1 1S0. 000 DuO Du 7 210.00(1 Du 210.000 170 COUP Du I"ou7mai 1. 300.000 1.800.000 CERNIERS COURS D£ LA BOURSE

0/0 87 95 .IRusse urc. 17 G7 1/2 Rio-Tinto gypte 470 Extérieure 77 5/ 16

MARCHE DE LONDRE3

(PAR FIL SPJÊCUl.)

rondres, 9 mai. La somme de 211,000 livres sterling en or a été versée aujourd'hui a la Banque d'Angleterre. La pléthore d'argent continue sur le mircné libre. Au Stock Exchauge, la hausse des fonds internationaux s'ac. cen tue davantage tous les jours.

Les demandes en Extérieure espagnole ont encore été trèï actives aujourd'hui.

Les Mines de cuivre et les valeurs américaines ont et4 calmes.

Les Consolidés anglais clôturent Il 99 sans change- ment. En fonds d'Etats étrangers, l'Egypte unifiée gagne 1/Sa l'Extérieure espagnole 5/8 h 77 i/ltf, le Hongrois 1/2 Il 53 l'Italien 1/1 a 07 3/S, le Turc 1/1G a 17 3/S. La Banque ottomane est lourde

Rio Tintoll. Lombards

Arqent en barres

Le bilan de la Banque d'Angleterre, publié celle nprês-mUH, présenle l'encaisse une diminution de liures sterling, et de 70,120 livres sterling Il la circulation. La proportion des réserves aux engagements, qui était de la 'Semaine dernière, s'est élevée 11 ,la 7/8 0/0.. Il a été retiré O8S,177 livres sterling du compte du Trésor et 1,36S,29S par les comptes courants particuliers.

Le ï'oi-teleuille est en diminution de 1,869,597 livres stei1-- ling.-

DERNIERS COURS ETRANGERS

(PAR CABLE AU « MATIR

MARCHÉ FINANCIER Change sur Paris. 517 Change sur 95 il'. 55 1/4 New-Jersey central actions 353/4 Cbicago et North Western act. ordinaires 107 3/S Western préfères. Delaware et actions. i38 actions 6S3/8 87. 37. Erie 2' obligation hypothécaire. central actions. i07. 26 Northern Pacifie préférées et Western (actions préférées). 523/4 et San Francisco act. communes St-Louis et San Francisco act. préférées. Union Pacitic actions. actions préférées 27 3/4 MARCHÉ COMMERCIAL

à livrer 3 mois. 10 83 10 67 à livrer à mots. 10 22 i0 06 Pétrole. Brut disponible. United Pipe Line 82 I/S 82 7/8 685 Western Steam 7 Farine. 325 3 20 451/2 45. Froment. 861/8 si 1 853/4 97. Fair Rio type no 7 sur prochain. id 57 72 sur trois mois.. Sucres. Raffine 61/4 2. Grains pour Coton pour 9 mai. Pétrole. On cote Standard W6it( disponible, () 75.

jVOMS acceptons pour les lundis, et exclus** tement pour, les catégories qui suivent, des annonces économiques a raison de Q-fc* &Q f# ligne de trente-neu f lettres: Objets perdus ou trouvés.

Tableau des valeurs non cotées*

Chevaux et voihires.

Location d'immeubles.

institutions. cours et leçons.

Offres et demandes d'emplois.

Ces annonces doivent être remises au plui tard au bureau du journal, 25, rue d'Arçen


JOURNAL 6BSt3LUHEH.T INDÉPENDANT

PARIS. VENDREDI 10 MAI 1889 PRÏ& îX)UIl 1 mois 3 mois 6 mois un an Paris. 4 fr. lOfir." mois 40fr. Départements 10 > 20 » 40 lex afceimenieiUs parlent du l" et du 1G de chaque mois. tes Annonces sont remues chez MM. Lagranse, Cerf c6 Cîe, O et 8, place de la Bourse et aux Bureaux <lu Journal.

Es FiiANCE, on est unanimQ à déplorer le sort des veuves et des orphelins des officiers déeiï- service-, soit avec une minMne pensio'u àv, î-etr.aitCi Chacun, et :l'Etat tout le premicÎYi'ecormaït que ce sont là, des situations fort mléJessaQtes; mais personne n'a jamais, rien tente de sérieux pour y porter remède. Nous ne GotwpWôs; en'efïëlV que pour peu de chose les efforts tentés isolément par les-petites société qui se sont constituées dans cebut.

Au contraire, les Américains, gens pratiques et qui n'abusent pas du sentimentalisme, ont déjà orgauisô une grande société d'assurance mutàelîe il: l'effet de subvenir aux besoins et de sauvegarder la dignité de ces familles respectables entre toutes.

Le&statuts de leur association sont calqués sur ceux des autres compagnies d'assurances sur fa. vie, de façon à permettre aux veuves et héritiers des officiers morts de percevoir un secours relativement considérable, dèsles premiers. jours qui suivent le décès, c'est-à-dire lorsque y. a le plus urgence.

Le-goavernement qui, cependant, d'ordinaire, n'intervient jamais dans les affaires particulières dieseitoyens de l'Union, a si bien reconnu ratilrté de cette institution, qu'il lui accorde non seulem-eiit son appui moral, mais une aide efsuffit' que les officiers versent une prime. annuelle,: variant, selon l'âge du sociétaire, dç 10 francs A 30 francs, pour que sa faaprès sa mort et sans retardjjouir des avantages de l'assurance.

La Société obtenu d'excellents résultats, par la seule, initiative des officiers inscrits ils .sont à peine au.nombre de mille.

Ne serait-il pas possible d'instituer quelque chose' èe- semblable dans notre pays, en prenant modèle sur ce qu'ont fait les Américains N'est-il pas un peu humilisnt pour nous, qui sommes censés lormer une nation guerrière, d'être: dépassés, sous le rapport de la prévoyance en faveur des veuves et orphelins des officiels,, par un peuple exclusivement civil comme sont les Etats-Unis?

L'abondance des matières nous oblige de reaieiW â de.main la suite do notre intéressaut feuilleton « MAM'ZELLE QUINQUÏMA », par M. FRANÇOIS GSW ALIX

(ROSES ET GENS

L'ouvertupe de l'Exposition des œuvres de Barye est renvoyée au,20 mai.

M. Naquet a quitté Paris hier matin, pour se rendre à Londres, où il-- a été mandé par télégramme. MM. Jules Ferry, denuté, Lenoiil, Bardoux et Léon ëiiy, sénateurs, ont accepté de faire partie du coaïité de la statue Tiers. •,̃̃• ̃ ̃ Le-aniaistre du commerce et du rindOStfl.e vient NI. Gustave Qllcn'deriï'. pour le .représenter ;t l'inauguration cfes- cours- de la ••Société radustriclle d'Auiiens. '̃ -̃ Le président de la République a' reçu', hier matin, le O.i.,£ d'Aumale, qui lui il présente ses félicitalion il l'ocGusioii de l'insuccès de l'attentat de dimanche dernier.

On annonce la mort, à l'âge de quatre-vingt-quatre ans, do M. ¡'ahbé Rouquette. curé de Saint-François, Xavier, chanoine de Notre-Dame depuis et l'un des doyens du clergé de Paris.

Samedi prochaine, à uue heure et demie, aura lieu, rue de Richelieu, 87, l'assemblée générale annuelle *d« la Société de secours aux familles des marins français naufragés, sous la présidence de M. Eugèito Pereire.

Le lecd-maire de Londres a visité hier l'ExposiIl y a été reçu par sir Polydore de Keyser, président de la commission anglaise, et par M. Georges Berger, directeur de l'exploitation, qui lui oui. t'ait les honneurs du Champ-de-Mars, Il. Ilyacmllie fera dimanche prochain, 12 mai, quatre heures du soir, une conférence surle Centenaire de ia Révolution française. Ce dlscaurs doit être le prélude d'une série de conférences qui .n'aurout aucun caractère religieux. Le JùiiTiiti l'officiel a publié hier une nouvelle lisle d'efliciers (l'Académie -nommés à l'occasion de 'l'Exposition universelle. Nous y trouvons les noms de MW;. tteorges Blavec, André Saglio, Durand et Paul au commissariat des BeauxArts.

Quelques journaux, ont publié le programme du voyage que doit faire prochainement M. le président de la République dans le département du Pasde-Calais. Le programme de ce voyfane n'est pas encore arrêté, et, par suite, les renseignements donnés sont inexacts.

Hier a eu lieu, dans les salons de l'hôtel Continental, le banquet annuel des chambres syndicales de la céramique et de la verrerie. Cent cinquante convives,, parmi lesquels on remarquait MM. Prevet et Gastillier, députés: Thierry, président du syndicat de la céramique et de la verrerie, Kourry, Champigneulle, Lœbni-tz père et fils.

Pour subvenir aux couvres nombreuses qu'elle a créées, une des sociétés de bienfaisance les plus actives de notre époque, la Société philanthropique, vient d'ouvrir une vente de charité. Ceux de nos lecteurs qui désirent s'associer à celte bonne ouvre, sont conviés il apporter leur obole, avant la un de la semaine, au bazar de la Charité, 18, place VendôDe.

Apres ..les grands centenaires, les petits. Les Sociétés' d'horticulture de France se proposent de fcter presque toutes, dans quetques mois, le centeaaire de l'introduction, en Jiur.ope du chrysan- thème'de Chine et du Japon; C'est un- voyageur marseillais, M. Biaachâfd, qui, en l'année 1789, rapporta, pour la première fois, cette fleur, et l'acclimata dans notre pays.

Par une décision récente, le ministre de l'instruction publique vient de créer, dans les Facultés des sciences et des lettres, des bourses d'études desti- nées à favoriser les recherches libres et désintéressëes. Les conditions pour obtenir ces bourses, qui sont de francs, sont des plus larges aucun-grade n'est requis; il suffit d'avoir fait preuve d'aptttudo dans une branche quelconque de la science..

La vente des tableaux, dessins, études de FeyenPèrrm a eu lieu, hier, il. l'hôtel Drouot. Elle n'a pas donné les résultats qu'on en attendait. L'enchère la plus élevée a été atteinte par l'Enfance du mou.sse; 980 francs. Viennent ensuite Une Nyn2plie endormie, 750 fr.; une Pêcheuse de crevettes et une Pêcheuse, 650 fr. chacune; la Pêche, cancalaise,W£> fr. Les autres toiles n'ont pas- dépassé 300 Plusieurs lots, coinposés de trois ou quatre études, n'ont pas été poussés juscpi'à 100 fè.

On fait de grandes réparations au ministère de l'intérieur, notamment dans les salons rouge et bleu ,du rez-de-chaussée et dans les jardins, pour uné série de grandes fêtes offertes par M. Cbnstahs pendant la période de l'Exposition. M. de Freyeimot, ministre..de. la guerre, ouvrira les sa-. Ions de ia rue Saint-Dominique a la fin du: mois. M. Magma, gouverneur de la Banque de France, recevra, le 20 mai, tout le haut commerce de Paris et les présidents des expositions étrangères. Cette réception sera suivie de deux autres. M. Tirard. président-dû conseil, et M.YvesGuyot, ministre des travaux publics, ont visité hier, deux heures et demie, le panorama de MM. Stevens et Gervex l'Histoire d'un siècle. Ils ont longuement examiné «ette iûtér^ssaate

historique, et ont adresséaux deux artistes les plus ̃ flatteuses- félicitations. Puis ils se sont complaisainment prêtés au. désir exprimé par,MM. Stevens et Gorvex fleTetoucher d'après nature leurs deux portraits déjà tracés sur la toile. On sait, en effet, que ce panorama doit-contonir les silhouettes des principaux personnages qui ont joué un rôle dans l'histoire politique, littéraire ou artistique de notre pays. Tousdes, portraits qui y sont, contenus sont d'une exactitude rigoureuse et d'une saisissante ressemblance. Aussi peut-on prévoir, dès présent, que V Histoire d'un siècle sera une des plus curieuses attractions de l'Exposition qui vient de Le grand consent de Lucerne, dans une lettre adresséo au cardinal Lavigerie, vient de donner son agrément à la réunion du coagrès antiesclavagiste, convoqué avec l'encouragement du pape, par la primat d'Afrique. Ce conseil met à la disposition du congrès la grande salle où se réunissent les assemblées législatives du canton. D'autre part; Mgr de Lausanne et Genève, repondant à l'invitation du;eaidinal Lavigerie, a accepté de prononcer, dans la grande église collégiale de Saint-Jean, le discours d'ouverturé à la cérémonie solennelle -dn Vent Creator, qui aura lieu le 3 août, l?!usieurs- orateurs des diverses contrées de l'Europe sont invités à parler dans 'les réunions publiques. Les discours seront prononcés en français, .on italien et en .allemand, Lucerne, se trouvant au point d'intersection où se parlent ces trois langues. Contrairement à ce que cértains Journaux ont annoncé, il est inexact que le pape ait nommé un représentant pour diriger le congrès. C'est ce congrès lui-même, ainsi que le déclare le cardinal dans sa lettre de convocation, qui nommera son président dans sa première réunion. 'Les gourmets éclectiques savant que grâce à l'Exposition, chacun va pouvoir, sans quitter l'Esplanade des Invalides, goûter à la cuisine des plus lointains pays, depuis celle de l'Annam jusqu'à èelle.du Gabon. D'autre part, deux Orientaux entreprenants, ayant réuni toutes leurs petites ressources, ont eu l'idée de recruter sur les rives du Bosphore tout un personnel de choix, et de venir installer à Paris un restaurant turc. Ils ont dressé leur tente en plein centre, 18, chaussée d'Antin, et, depuis quelques jours, on n'a qu'à franchir leur seuil pour se faire servir tous les plats, toutes les boissons et les innombrables entremets sucrés, confitures, douceurs, dont la cuisine orientale est particulièrement riche. L'installation, pleine de couleur locale, n'a rien de somptueux mais tout est excellent, et, détail qui a son importance, les prix sont des plus modérés. Pour ceux qui préfèrent savourer ces plats sans quitter leur propre table,, un service spécial envoie-a domicile. L'ambassadeur de client de la première beure, a témoigné sa satisfaction en continuant ses visites et ses commandos jusqu'à soa récent départ. Ce n'est 'que justice, envers. deux braves garçons, plus riches d'espérances que d'écus, et dont l'initiative mérite d'itre encouragée, que de signaler leur établissement original, aux amateurs de cuisine étrangère.- Ils pourront; ën y dinant de la sorte. la turque, se croire invités à la table de Sa ToutePuissance le Sultan en personne.

LA VIE JONDAINE

Dans les cercles Une matinée musicale. Hier, grand diner suivi d'une réceptiun, chez la baronne Adolphe de Rothschild, au.parc Monceau. Ont été reçus au Cercle agricole

M. de Saint-Victor: parrains, le marquis de Lévis et le comte de Murard.

Le duc des Cars; .parrains, le .vicomte. d'Ilunolstein et le marquis de la Ferronays.

Lecomte de Vcrnon-Boneuil: parrains; le m arquis de liamburô el le général baron de Cools.

La matinée du Cercle de l'Union artistique a tenu presque toutes les promesses alléchantes du programme que nous avons publié. Je aïs presque toutes, M. do Itcszké, qui devait chanter un très joli morceau du prince TrouDetzkoï, ayant été forcé de s'excuser pour cause de maladie et ayant été remplacé fort ha- iloment d'ailleurs par Mlle Deschamps. On a également regretté l'absen;e de l'éminent baryton Lassalle,' souffrant lui aussi.

•A, part ces deux lacunes, toula marché sans anicroGrand.succès pour l'ouverture, au Diable ci de' M.' de.Gesslcr, inspiration' d'une mélodie charmante; pour \'H yintU! ci Snrdanapale., de M. Duvernoy: pour les très belles inspirations de MM. Massenet, Victor Chaumet, A. Catien, J. Colien.

Le prince de Polignac avait donné un morceau fort original dans le goûtwagnérien.

Mite Telssandier s'est lait particulièrement applaudir .en disant les Elfes, do Leconte de l'Isle, sur une musique de M. Grisart, accompagnant très heureusement les vers du poète.

L'orchestre était dirigbpar les auteurs, ce qui dnnnait un agrément de plus a la réunion.

Le comte de Bellevue. ffui. fut longtemps le représentant du comte de Chambord dans l'Hérault, vient de s'éteindre Montpellier, a l'âge de quatre-vingts ans. L'Œuvre de Saint-Casimir (maison de refuge pour les vieillards et orphelins polonais) donnera, le jeudi mai, à Il salle Brad, une grande soirée musicale. sous le haut patronage de S. A. lîoyale la princesse Marguerite d'Orléans, princesse Czarioriska. Les artistes di primo cavlello qui prêteront leur gracieux concours à ce concert, l'un des plus beaux de la saison, sont Mlles Eames et Litvinne, MM. Jean et Edouard de lîeszlcé, Mierzwinski, Brandoukolï et Padercwski.

On peut dès à présent se procurer des billets chez la princesse Dominique Hadziwill. présidente de l'œuvre, 3, avenue Velasquez; il. l'hôtel Lambert, rue Saint-Louis-en-Plsle; chez M, Zietowiecki. secrétaire de l'œuvre. 26, avenue cliez. les dames patronesses duchesse de Doudeauville, duchesse dû Mou- ely, princesse.de Léon, comtesse .TyBzkiewicz, corn* j lessc *ie Montessuy, M-inc.de lîeszké, comtesse Char- les Zamoyska, etc., et chez tous les principaux éditeur de musique..

La princesse Yoarewski vient de rentrer il Paris. ÈH(v avait passé l'hiver dans le Midi, et s'est réinstallée dans son hdicl de la rue Las Cases. Ses réception voat bientôt recommencer.

k TRAVERS PARIS

Le feu à l'Exposition.

Hier matin, un ouvrier peintre qui travaillait au premier étage du pavillon principal do la République de San-Salvador, au Champ-de-Mars, après avoir allumé une cigarette, jeta imprudemment son allumette encore enflammée dans un vasëconfenant de l'essence de térébenthine.

En quelques instants. le feu se communiqua à des tentures placées. à proximité de l'essence enflammée.

Le gardien Davarez s'étant aussitôt aperçu de l'incendie, arracha, non sans se brûler grièvement les mains, les tentures en feu, les piétina et arrêta ainsi de-suite les progrès de l'incendie.

Les dégâts sont peu importants Quelques feuilles du parquet ont été détériorées, et la peinture des murs a été endommagée en quelques'endroits. Le pavillon était assuré pour une somme de cent mille francs.

Une chanteuse volèe.

Mlle Emma Galvé, la jeune chanteuse des Italiens, vient d'être victime d'un vol, important. Descendue dans une pension de famille de la rue Matignon, Mlle Calvé s'absentait, hier, de son appartement, en laissant sur la table du salon une superbe bague en brillants et un portefeuille contenant trois mille cinq cents francs en billets de banque à son retour, le tout avait disparu, Le -personnel de l'hôtel a naturellement protesté de son innocence, et Mlle Calvé a porté plainte au commissariat de la rue d'Aslorg:

M. Goron a été également prévenu; le chef de la sûreté a immédiatement lancé deux de ses mei l- leurs agents à la recherche des voleurs il est très probable qu'on mettra la main dessus rapidement, et que Mlle Calvé rentrera bientôt en possession de ses bijoux et de son argent.

Chien enragé.

M. Houx:, glacier, rue Grange-Batelière, avait un petit chien qu'il adorait et qui était choyé par toute la famille.

Il y a environ huit jours, le caractère de l'animal changea subitement il se jetait sur tous les chiens qui- passaientpour les mordre. Enfin-, hier, il mor^ dit un des. fils.de, -un enfant -de-qûa-;tre ans. ̃-•••"̃•̃•̃ Le chiens, examiné, .par un vétérinaire, fut re- Le fils de 111.. Roux a été mis en traitement à 1'Institut Pasteur.

M. Mouquîa, commissaire de police du quartier, a fait abattre tous les chiens qui lui ont été signalés comme ayant été mordus par ranimai enragé. "'̃ On a la certitude que, dans la journée de dimanche dernier, le chien. de. M. Roux a mordu, rue Droaot, devant le magasin des, Quatre-Saisons, un autre petit chien saiffoa, appartenant à un mon-

steur vêtu en- deuil, qui passait, conduisant petits enfants.

v Croyante une simple' bataille 'entre ïei deux pè- tits chiens, le pauvre père s'était contenté de laver la plaie de l'animal mordu et l'avait emmené avec ses enfants.».

On ne connaît ni son nom ni son adresse, et l'on ne sait comment le prévenir du danger qui le m enace, lui et les siens.

Suicides.

L'inspecteur André,* attaché au commissariat du quartier, du Père-Laehaise et du lac Saint-Uargeau (vingtième arrondissement) en pénétrant hier matin dans le bureau, aperçut un individu baignant dans le sang, étendu sur le dos, près de la banguette-où s'asseoient les inculpés. Un revolver était à côté de lui.

L'inspecteur s'approcha et il poussa 'aussitôt un cri de stupéfaction en reconnaissant l,e cadavre, pour être celui du garçon de bureau du commis-; soriat, un nommé François Violaté, âgé de 37 ans, né à Baalou (Meuse).

Le malheureux s'était, logé une balle dans. le coeur. La mort avait été foudroyante.

François s'adonrait à.la boisson; et M., de Chau-. vigny, commissaire da police, avait .été, obligé, différentes reprises, de lui faire des observation à ce sujet et. l'avait même menace de refaire révoquer. ̃, Néanmoins, en raison de ses excellents antécédents et dé. sés neuf années de service dans, l'administration, François n'avait encore été l'objet d'aucune mesure disciplinaire.

Le garçon de bureau avait essayé de se corriger de ses habitudes d'intempérance; maj£, depuis ce jour,' il était devenu sombre et taciturne. Bientôt sa passion favorite reprit le.dessus, et ij: ne dégrisa pas de toute la semaine dernière. Comme sa femme tui faisait des reproches, il lui répondit .•.̃ C'est plus fort que moi; si je ne peux plus plus boire, je me suiciderai. Avant-hier soir, il parut fort préoccupé au sujet d'une note qu'il avait égarée, et il se plaignit à sa femme de prétendues misères qu'on lui faisait au commissariat.

Il passa une nuit fort agitée et se leva à six heures du matin. Il faut que je retrouve cette note, dit-il à sa femme; je vais au bureau. On sait le reste. ¡-Hier matin, vers dix heures, un garde du bois de Vincennes, nommé Ferrand. était prévenu par une dame qu'une détonation d'arme à feu venait d'être entendue par elle dans la direction de la pelouse de Fontepay

Le garde se rendit à cet endroit, et à la bordure d'un massif de sapins,, près de l'avenue, de. laDame- Blanche, il trouva étendu et inanimé le corps d*un nommé Georges G. âgé de~trenie-sept ans, emploiyé, qui portait, à. la, tempe.une blessure produite par la balle d'un revolver. On trouva sur le défunt deux écrits une lettre adressée sa femme et un billet dans lequel. il dëclarait se donner la mortpour échapper ati'déshonneur.

Le sieur G. avait, depuis quelque temps, des' embarras d'argent.

Il était parti le matin à Quatre heures et demie, sous-prétexte dé se rendre'à son travail aux Halles, oÙ il était employé chez un des principaux facteurs.

Son corps a été ramené à son domicile, avenue Bougies translucides JUPITER de toutes couleurs. Dans toutes épiceries.

U Amour conjugal. On peut souscrira à V Amour conjugal, pour acheter l'ouvrage Coin-'plet moyennant 10 francs, ou acheter les séries à 50 centimes, qui sont vendues sous couvertures ( Voir auoj annonces.)

LES ACADEMIES

Académie française Séance du 9 mai 1.889 Présidence de M. le duc d'Aumale. Il est donné lecture d'une lettré par laquelle l'iznonyine du.Wi. avril remercie l'Académie d'avoir accepté là mission qu'il lui a confiée, et lui exprime de nouveau à quel point de vue il s'est placé pour augmenter'cette année l'importance des deux concours 'fondés par M. de Montyon. Sont offerts en hommage à l'Académie Par le docteur Ewald Maufe, demeurant à Méran (Tyrol), un volume en langue allemande intitulé hie naturliche Erziehung Grundzùge des o\>jeetiren Richelie2c et le Poitou, par M. E. Lacroix, à Vannes; .• Sur le Pascalisme, par Jos. Zettel.

UN NOUVEAU ROMAN

La Duchesse -d' Alvarès, tel est le titre du nou- veau roman que 1\'1. ,Pierre Zaccone, l'auteur de tant, de récits populaires, vient de publier chez les.éditeurs Marpon et Flammarion. C'est un roman essentiellement moderne, où sont dévoilés certains côtés mystérieux et inexplorés de lavie parisienne. L'action saisissante et rapide s'y développe à travers les péripéties les plus dramatiques, et jamais l'auteur n'avait encore atteint une pareille puissance d'intérêt. Nous ne croyons pas nous tromper en. prédisant à ,ce nouvel ouvrage un succès exceiitionnel. TABLETTES THEATRALES

Les Annamites venus à.' Paris poiir l'Exposition assistccont domain samedi il la représentation de 1'Hippodrome.

IL l'Eden-Théâtre. M. Renard vient d'engager cent cinquante danseuses italiennes, en vue d'ICcvccls ior, dont il prépare une brillaute reprise.

Au conseil des ministres tenu hier il l'Elysée,' il a été décidé que l'Etat ferait :.a concession du terrain de l'Opéra-Comique pour l'établissement d'un concert. juin prochain, expirera le 1er. novembre.

Les Folies-Bergcre viennent de recevoir deux lions et deux lionnes qui ontété domptés par le célèbre colonels américain Daniel Boone.

Avis aux amateurs de spectacles émouvants qui vont pouvoir apprécier les exercices surprenants que le colonel Boone fait exécuter à ses fauves. L'annonce du bal des artistes dramatiques a produit, comme tous les ans, un effet des plus sympatiques.

Tout Paris voudra assister a cette fête de bienfaisance qui aura lieu le samedi 11 mai prochain, dans ta mervcilleuse salle de l'Académie nationale de musique. On a dit que M. Audrn',r~èC(H!'ait .la musique de -la pièce qui servira de ronlri't» Mme Granier, aux Variétés. Ajoutons: que cette W'-1'?- ost un grand, vaudeville-opérette de MM. Ghivot ot.Duru.

Mlle Grenier jau-era un -rûlft tiroirs dans lequel elle prendra de nombreux travestissements féminines et masculins.. Mlle Reichenberg va jouoTrie Dépit amoureux et le' .Baiser, au Grand-Théâtre de Nantes.

C'est une bonne fortune pour les Nantais, mais n'est-ce pas à rapprocher des instructions qui avaient été donnée, le mois dernier, par l'administrateur de la Comédie-Française, instructions interdisant à tous les artistes du théâtre, de jouer hors Paris pendant toute, la durée de l'JExpoaitionî

On continua à s'occuper très activement du Prince Soleil, au Chatelet, ou la reprise projetée d3 Michel Slrogoff n'est que pour donnera MM. Clèves etFloury le temps de réaliser les merveilles qu'ils rêvent pour leur nouvelle féerie.

Les princi paux rôles eiu Pi<înce Soleil seront joués par Mines Mary- Aga, Lanlelme MM. Francès, Lévy, Lérantl, Ghameroy, Fraizier et Giro'n, sans compter toute la troupe de's Laurl-Lauris.

M. Maugé quitte définitivement les Bouffes- Parisiens;: ce départ va retarder un peu la réouverture du théâtre avec la reprise du Droit du Seigneur, dont voici la distribution définitive

Le baron im-m.. iMonirou^e Berzelius Jeamn Liicinctte •' M£ies Théo ̃••̃•

Catinou- Saint-T.aurcat, La baronne Lomounier

Le Tiica'.re-LyriijUB uu uimicau-a Jiuu vu ruiiuiuu, dans- une (jainzai.ncda jours, sous la direction de MM.

M. Milliaud a dé'-â lait uas tentative d'opéra populaire, rue de Wa!U-, en XBt'û, eu remontant la l'eiile Fadeile.

La réouvej-turc du théâtre- se fera probablement avec un opéra de Vet-di. inconnu û -Paris,. Fatria, traduction de M. îjauncfi Drack. On r.îpronjlrà ensuite Joçol;/n,aïïe l'acte tl'J la liovoîutiou, qui avait été supprimé ù Paris

L'Orchestra du nouveau ihéûfrc sara composé en eéande cartie de dames; tes pupitres des violons, des.

altos et des violoQcelies seront coa&és à des lauréates du Conservatoire.

Petit courrier. Ce. soir à l'Eldorado, soirée classique des succès populaires; 'il l'Eden-Concert, soirée classique de vieilles chansons; il la Cigale, première représentation des Finceav-oo d'Héloïse, de M. Henri Rocttefort; à la salle-Erard, concert donné par Mlle Joséphine Martin.. Le cirque Fernando prépare un changement de spectacle pour la saison d'été et d'Exposition.

TRIBUNAUX

Cour d'assises de Seine-et-Oise Le orime d'Oçgeval Première audience

Interrogatoire et dépositions.

(PAR EEÉVICB BPÉCTAÎiî:

¡ • Versailles, 9 mai. -Aujourd'hui ont commence dõ' vant la cour d'assises les débats de l'affaire Lecomte, fermier à Orgeval, qui tenta d'assassiner sa femme.

L'aecusé écoute impassible la lecture de l'acte d'accusation.

Après une suspension, l'audience est reprise pour l'addition de la femme Lecomte et des témoins. La viqtime ne semble pas se ressentir des tentatives dont elle a.été l'objet elle'parait, au: contraire, jouir d'une robuste santé. Elle porte au front une cicatrice profonde, ot assure. qu'elle souffre encore de sa blessure il la.. poitrine. Ella raconte long;ue-ir.ent,-claîrement et sans émotion toute la'scène du crime.. Questionnée sur la raison pour laquelle 'elle avait gardé le silence sur les tentatives criminelles de son mari, elle répond que c'est il cause de leur enfant. L'accusé nie tout ce dont on l'accuse; tentatives d'empoisonnement comme tentatives d'assassinat. Au sujet des premières, deux bonnes sont entendues. L'une d'elle fait une déposition accablante pour l'accusé, qui continue nicr énergiquement..

Le docteur Yot, médecin, de Versailles, et M. GastineRenette déclarent que les coups ont été tirés it bout portant, Le docteur-Martin, qui a donné ses soins la femme Lecomte, est de la même opinion que le docteur Yot.

Le pharmacien Rabot, expert, qui a.trouvé du poison dans les déjections de la fe.mme Lecomte, est ensuite entendu.

La sœur de la femme Lecomte dépose qu'elle a en-. tendu l'accusé faire des aveux au brigadier de gendarmerie. Celui-ci confirme le fait.

Lecomte nie avoir fait ces aveux et déclare aVoir tiré sur sa femme par jalousie. • A quatre heures et demie, tousles témoins ayant été entendus, l'audience est renvoyée vl demain. LES AFFAIRES

BOURSE DU 9 MAI 18S9 COTÉ DO « MA.TÏN»

W divers PrrD^3 FONDS D'ÉTAT FR-ANÇAIS

Si) 50 3 0/Q Araortissablp cpt 8J 50 89 70 89 sa terme 89 yi s» 05 1QB22 terme *0ù 30 VALEURS FRANÇAISES

Hancjue d'Escompte de Pai'is .cpt âtO Comptoir d'Escompte cpi 105 Compagnie Foncière dte France cpt ̃ 3G5 i35ô Crédit Foncier cpt 1J55 1WS 50 r,on Crédit Industriel et Commercial cpt 5S2 50 irtl 25 Crédit mobilier cpt 50 Dépôts et Comptes courants cpt ̃« 1810 Nord cpt 1S15 S38 75 Est CP{ S35" 831 25 1107 en I<yon (Paris à) et Méditerranée. cpt 1400.. ldO7 50 M'idi °Vt 12S2 l')75 Orléans ept 1378 75 1335,. Ouest cpt U60S5 G75 Allumettes .̃ cpt Gaz parisien cpt 1375.. Omnibus cpt 1310.. 1310.. FONDS D'ÉTATS ÉTRANGERS

4Sfi Dette Tunisienne 18S-1 cpt 4SS <86 80 Consolidés Anglais cpt •̃ Autrichien 4 ON or cpt Hongrois 4 (or) 18S4 cpt 89.. ,la 90 .Espagne, Ex.téi:ieuT.e-4.0/Q ,cpt< 77 50 ^97i(>0 5 0/0 Italien cpt U7 tO 9S20 •'•<••• terme 98 10 y8 10 4i9 Dette Egyptienne Unifiée. cpt 409 50 470 t27î50 oblig. privilég. cpt J25 ;oi 85 Busse 1SS9 t 0/0 or, cpt SI .75 95.. Dette ottomane (série D) cpt 1760 VALEURS DIVERSES

ËfâOi.. Canal maritime de Suez cpt Canal interocéanique. "cpt •• 50 Canal maritime de Corintlie .cpt 180.. f ••• VALEURS SE NEGOClANT A TROIS MOIS CHANGES I PAWEI! LONG PAPlEK COUnT Amsterdam £07 3/f u 20* 1/f et 4 0/0 Allemagne. 122 7/S 123 121 7/s et 0/0 5 0/0 Viennc-Trieste, 200 1/2 2ÇS 1/2 UOJ 1/2 et 4 0/0 5 5 0/0: Barcelone 479 1/2 4W 1/2 4<0 1/2 et 4 0/0 6 0 0/0 St-Pétersbourg 2ô3 et 4 0/0 Stockholm 1133. 139 13S 2(\;) .1. et 1. 0/0 ? VALEURS SE NEGOCIANT A VUE CHANGES PAPIER LONG PAPIER COURT ̃ 21/2.Londres 25 25 Il.25 2û Chèque.. 25 22 ./• 25 23 .l.'fC 22 f. 2r> 2J 31/2 New-York 515 BtS 515. 51S 3 o/0j Belgique 1/8 ,le Pair l'air i/spie 5 0/0 Italie kair 1/1 p!e ï/Spte 3/8 pte 3 0/OiSuisso .i 1/Spie 1/4 Pte 1/2 Pte 5/8ptt>

MATIERES D'OR ET D'ARGENT

Or en barres 1 1/2 à 2 1/2 Souverains anglais 25 2! Argent en barres 2!J7 Banknotes 25 13 Quadruples espagnols. ». si Aigles des Etats-Unis. 25 85 -colombiens etmexic. si Guillaume (20 marks). Zi Os l'iaslres mexicaines. 3 60. Impériales russes 2070 DÉPÊCHES FINANCIERES '̃.«“ CLÔTURE DES BOURSES EUROPÉENÎtES:

roiulres, maL

Consolidés Il ternie.. Italien 07 Brésiliens 101 Péruvien 0 0/0 17 5/8. Consolidés au coiupt. «S 15/1G. Péruvien Banque de Roumaaie Suez il;; 3/1. Turc 17 3/3. Extérieure 4 0/0 77l/lti.. Otloman in groupe.. 29 Lombards Ottoman Si 1 '2. Rio Il Turc Défense.. 101 1/2.. Tharsis 3 3/i. Banque ottomane. 12 Russe Egypte 92 7/S. Hongrois Chemins égyptiens.. 101 i/i.. Portugais 6M/i. Daïra 87 .Argent en barres. 42 1/4. Domaniale Egypte- 101 3/.J.. Change sur Paris. 25 41 l/i Egypte nouveau Escompte hors banq. 1 a/ Français 4 1/20/0 10J 3/4.. Prêts h courts jours. 1 •/ Français S7 1/4. musse 1S75 .•• 6erlin. 9 mai.

Consolidéspruss. -îO/0 103 90 Russe 1873 103 60. Autriche or Russe 1SS0 r 95 10. Crédit inob. autrich.. 260 Russe 18S1 Autrichiens actions.. 103 Billet banq. russe ept 21S70. Disconto command.. Billet b. russe fin et. 21S5). Lombards actions M 10. CU. Londres il 3- mois. 20 3 < Chemins russes 00. Ch. Paris à 8 jours. Si 05. Italien fin courant. 9? 7o.1rCh. Vienne 11 '2 mois. 171 IS. Turc 17 Ch. Amsterdam 2 ni.. 9 Chemins ottomans. si 9o.lch. Pétersbourga m. Extérieure .jEscompte horsbanq. Hongrois SS 60 I Russe nouveau V5 Egypte 60/0 91 70. 'Russe Francfort. 9 mat.

Consolidéspi'uss.40/0 105 95.Turc 7 17. Crédit mob.autrich.. 3/8. Coupon florin, 16 l/i. Autriche actions 1)2.. Change sur Paris Si 20. Autriche or 91 90 'Ch. sur Vieune court 172 15. Lombards 92 5/8. Clu sur Vienne loûg-- Extérieure. 7G 80. Change sur Londres. 20 47. Egypte ;̃ tO.Ch, sur Amsterdam.. Portugais. ,1 Escompte hors banq. 15/8. Hongrois. ,1 58 60 IDouanes 77 OOi. Francfort (Petite Bonrse), 9 mai.

Crédit rnob.aut.ncii.. 257 J. Hongrois 4 0/0 88 60. Autriche actions Egypte60/0 O-iSO. Lombardsactions. 3/r. oBligat. domaniales Actions gallicienues 'Obligat. hongroises lien te Autriche or. iDisconto Vienne. 9 mai

Crédit mob. autrioll.. Alpines 73 CO. Crédit fonc.d'Autrich. Piece de 20 francs. Autrichiens Change s/Paris a rue. 47 12 Lombards 109 DO. Change s Paris 3 m.. 47 Autriche or 110 20 Ch s/Londres à vue Actions de la Banque 503 Ch. s/Londres a 3 m. .Hongrois 4 102 90, Ch s/ Amsterdam vua 9S50. Chemins ottomans. 37 90. Ch. s/Berlin a vue 58 02. Landerbank 237 50.Tabacs lit 5O.M Kouie, 9 mai.

Rente 50/0. 93 32 1/2 Méridionaux 775. llente-3 0/0. Ch. s/France a vue.. 100 22. Banque nationale. 2060 Change sur Londres. 25 Il ,1. Crédit mob. italien.. 750 Méditerranée 621 Société immobilière. Change s/ Allemagne. 123 05. Gênes, 9 tnai.

Ilalien 35.Change sur Paris. Crédit mob.. italien. 722 Change sur Berlin 12335. Méridionaux 779 50. Ich. s/Londres à 3 m.̃>« Anvers, mal.

Turc 17 Change sur Berlin 12315. Portugais OU Change sur Londres- Egypte .470. Uusse 1875 40/0 m.

Tous ceux de nos lecteurs qui ont bu le vin de Ai. Vincent Ardura, viticulteur, domaine Chapelle Frédignaç, par Blaye-Bordeaux, y sont revenus. C'est le meilleur éloge qu'on puisse faire de ce bordeaux, naturel, directement expédié au conont le producteur envoie f« une bouteille écho». Récoltes 1886 et 1885ài30 et 150 fr. les 225 lit. fo toutes gares ot 19£ fr.

Beige i o/o l62 03.i,|Nordde4'Espas;né. Espagne ester. 4 0/0..77 VieiUe Montagim 3S.1 50. Comptoir ̃Changes/Paris à vue 100 021/S Saragosse. 310 Turc 17 -h. Pays-Bas -2. 1/2 0/0- 78 1/2. Péruvien 6 0/0 3/1. Espagne ester. 4 0/0. 72 1/2.. Change sur Paris. *7 75 ̃ 'J-'wc 3/3. Change sur Berlin. 58 40 Portugais Change sur Londres. Egypte6p/0 9S Chemins otttomans

LE COMMERCE

Marché de Paris (6 heuiies 15 soir>

Farines 12 marques les 159 kil. Blés. les Courant; 53 10 a .Courant 3u"jT • Prochain 5375 .Prochain Juillet-août. 51 20 .Juillet-août 4 derniers.. 53 10 derniers 2330 Seigles. leslOOkU. Avoines leslOOkil. Courant. 15 a Courant 18 a 19.. Prochain 15 Prochain 1S 75 ̃ .TuiUei-aoùt 1175 15 ..Juillet-août 1S50 1 derniers. 14 75 derniers 17 ,J 17 25 Huile de colza I«slûOk.log Huile délia • lesi00k.log. ̃" BispoWWe..è.» 53 25 â" ». Disponible 48 75^49 ••'•, Courant..i. -53 25 .Courant 49.. ̃ Prochain; 53 50 Prochain 4S 75 .Juifle't-aout 51 E0 Juillet-août.. 49 .<• 4 derniers 50 ..14 derniers».» ,'49 .« Spirituepï. 1'hectolitre.,4 Sucres leElOOkil- Disponible 41 75 Vil • ̃ disponible .̃ 53 75 à 51 ». -Courant 4175 42. 'Courant Prochain 25 50 Prochain 51 Juillet^août. 'Uuillct-aoât 5475 4 derniers. 42.. 4 derniers. 4 d'octobre .4 d'octobre. 40 50

sucres bruts 88 aegi'és net, 50 ..a .<̃; duo 8S degrés ao quitté. 102 50 il Sucres i-aflinés, 125 il 126 Observations. Farines i2 marques, fermes, hausse de Si centimes sur le rapproché et'de cçnliinds sur le livrable. Blés fermes, hausse de 10 k 15 centimes.

Seigles soutenus.

Avoines fermes.

Huile de colza ferme aux prix de la veille.

Spiritueux fermes, hausse do 75 centimes sur le rapprochi et de 50 centimes sur les 4 derniers..

Sucres très fermes au Çarcle, hausse. de 2 francs environ, Le .soir, en Bourse, la tendance r es'e très férme et les pris sont en forte hausse. On finit la journée -eu hausse de 3 fr. 5: 4 4 francs sur le rapproché et de a 75 centimes sur lei 4 d'octobre..

Marché aux bestiaux de la Villette.

ESPÈCES Amené. en nI; wlrtmea, Iteufs. 2.126 341 '136 Tl 16 0M1HI Viches.. 512 3:0 1M i 12 090 DO 0 1 M Taureaux 201 395 112 102 0 S0 0 Si Veaux. 1.618 1 S3 1 G8 2 08 Moutons. ls,f60 1.V.500 1 80 1S6 1 03 Pores. i;659- 82 110

Peaux de moutons en lame. 4,£0 11 5 lo.

vante mauvaise sur le, gros bétail, slîr les porcs, sur .les '«eaux et sur les moutons. DÉPÊCHES COMMERCIALES' i SERVICES SPÉCIAUX DK NOS CORUESPOXDAN'Ti Booiios-Ajtcs, 8 mai. Or

Lonllrcs, 9 mai. Maïs. On a vendu 2.300 T. j;mu« Plata par steamer juin-juillet, à sli. 13.3 pour llouau, et 7 il y00 T, par voilier mai-juin, à sh. lî.9.

Havre. 9 mai. Cotons a terme (clôtura dn marché)Tendance ferme. Ventes delà jouraëe, 1,200 balles. On cota u es ordinaire Louisiane:

Mai. .Septembre.. 0'CO Janvier 65 1C Juin 00 :o Octobro. 50 l'évrier O"v«o Juillet OU 50 Novembre.. (iû 10 Jlnrs. 65 1C Août. GJ 50 Décembre.. &"> 23 Avril C5 Il Saindoux à terme. Tendance calme. Ventes nulles. On cote marque Wilcox

Blat 49 :.O Août Novembre. ^uin 4975 Septembre.. Décembre. Juillet. Octobre 49 75 Janvier. Cafés 11 terme, Tendance faible. Ventes du jôur, .20,0M ou cote Santos goodaveraaa:

Mai 105.. Septembre. 107.. Janvier 1S8 25 Juin. Octobre. 10725 Février l0tâi Juillet Novembre. 107 î Mars. 103 7c Août Décembre.. 10S Au'il. Indigos a terme; Tendance câline. Ventes nulles. On cote la demi-lcilo Mai Septembre. 6 G0 Janvier 6 75 Juin Octobre. GG0 Février; Juillet. Novembre. G 05 Mars- Août 655 ̃ Décembre. Ü 70 Avril. LnineSi .1 Wiffls. Tendance soutenue. Ventes de ia.-Jonrnée, .,250ball. Ou cotemarque Biienos-Ayres en suint las îpakUas Mai.> 172. Septembre. 174 .v Janvier. juillet 17350 -Novembre. 173.. Mars.

Laines disponibles calmes sans affaires.. Cuirs firmes. veadu 7,500 Salés verts, Montevideo saladeros bœufs livrable à Ed 50 les 50 kilos

Marseille, 9 mai. Blés. Affaires calmes, prix soutenus. Ventes connues du jour, 0,200 quintaux dont 1,700 livrer. Importations. 7,039 quintaux. On, a fait des tendre Azoif a 1S; ghirka Odessa, poids garanti iU kilos, embarquement mai, 13 iO; dur Yeski, 12? kilos, sur échantillon, arrivée juin, la 73; gltirlca Mariitnopoli, 121 kilos, arrivée 20 ulai, lî Graines oléagineuses calmes, Ventes connues de la journée, 60,000 quintaux disponibles. Ou a fait des coprahs Siugapora à 32; dito Pacifique, 32 £0.

Cafés faciles.

Sucres haussants,

Cotons fermes.

Les derniers avis des Dardanelles. signalent le passage de 5 naviues et de t2 steamers chargés do froment il destination LES DEttTS DESCRIPTION DES DENTIERS ARTIFICIELS, LESSEULS

OOflT LE SUCCÈS A ÉTÉ CONSACRÉ PAR UNE MENTION HONORABLE

Dr M. ADLER, 4, RUE MEYERBEE8. POUDRE DE RIZ AU BISMUTH

18'jlilrl 11 S. r"e de la laix Et chez t, les coimeurset parfumeurs

UNE IDÉE NEUVE

< Monsieur Maurice, du Toilat-CluB. 5, rue SaintDsnis, prévient messieurs res voyageurs qui ar- rivent par les premiers trains, que son établis»sement de Coiffure-Toilette ouvre a six heures du matin pour leur permettre de se refaire des fatigues d'un voyage de nuit. Mature cette heure matinale, le service est assuré. Toilette, 20 cent. Barbe, 25 cent. Cirage des' chaussures, 20 cent. Demain soir, le Toilet-Club restera ouvert jusqu'à minuit, à l'occasion do la fête de l'Hôtelde-Ville.

InsensibiEisatrice Dueliesno enlève la dou. leur de dent it la minute. Prix: 3f.,r.LafayeUc, 45. IBIS AMBRE

CURAÇAO, ANISETTE, CHERRY BRANDY.etc.

Dêp6t unique 2, Rue Auber, PARIS

ILLUSTRE

ÉDITION SPÉGIAXE DU «MATIN» »

Journal en trois langues française, anglaise* Sommaire du cinquième numéro.

Exposition universelle.de Section des colonies, Palais de la Cochinchine, Palais des Machines, bascôtés (suite); Exposition forestière La Section de la Viticulture La Section espagnole. Expositions diverses Le Musée historique de la Révolution. Exposition de joaillerie à Vienne. Nos illustrations Les Annamites à l'Exposition; Le Shah de Perse i Paris; Un Sujet de Pendule; En Classe (tableau de M. Geoffroy). Notices biographiques 'NI, Chevreul. NOS ILLUSTRATIONS

Exposition universelle de 18S9 Le Palais do Mo- naco; Les Annamites; Section coloniale, le Palais de la Cochinchine; Un Village cochinchinois; L'Espagne découvrant les Merveilles de l'Exposition universelle de 1889 (dessinallégorique de M. Sniargiassi). Ecole française En Classe (tableau de M. Geoffroy). Les futurs Visiteurs de l'Exposition: S. M. le' Shah de Perse. Célébrités contemporaines Henri Chevreul; La Maison de M. Chevreul au Jardin des Plantes. Ua Sujet de Fendule, envoyé d'Allemagne.

L' « Armoriai de l'Industrie »

ËUPM.2O1E.NT

AmouHeptent artistique Meuble style Renaissance, de M1. Govanni-D.omenico. Bullatin linancier.– Terre cuite ai la maison Ajraghi de Milan; Lampe de la maisoi Pandiani. –Pianos de MM. Brinsmead Cou tôlerie et Orfèvrerie de MM. Mappin et Webb, d9 Londres..

Le numéro Paris, 0 fr. 00. Départements,; o fr. i5.

L'abonnement du l«f avril au novembre, corn. preqant trente livraisons de vingt-quatre pages au minimum, est fixé à 18 francs pour toute la France et34 francs pour l'Union postale.

Adresser mandat-poste à l'administration c1 U>ut- pille Mqtm, 35, rue d'Aj-aeateuiL


Grèce. ̃ ̃

• ils, signalent, •* --outre,' le passage d'un navire chargé de

Berlin. Alliai- 5 ra. 8, Juitt-juiltet iî au;' 1J; sepîemaiie-octobre m. 6. Tendance calme.

Seigle- On cote: lUai-juta-H-iHTS, .juin-juilieS m. 0, s«ptembte-oclobre H m. 7. Tendance eilrne-

Huile Ue colza. On cote disponible 51 m. main m. ferme.

Spiritueux. On "Cote T disponible 35 m. 3d, mai-juin 3d ra- août-septembre 35 m. Tendance ualuie.

Celopne, 9 mai. Froment. on cote indigène disponible tu- in- étranger 20 m. 70, mai 19 m. 10, juillet W in. 80. Tendance terne.

Seigfc. Oivcwstodigene disponible t$ m. étranger 15 m. mai 11 m. -10, juillet 11 m. 70. Tendance cduie.

Colza. On cote disponible OS ni. mai 58 m. 60, octobre 52 nr. 00 Tendauce tenue.

Magdctiourg;, 9 mai. Sucres de betteraves. On cote A.Uei»imd S8 degrés courant 20 m. prochain 21 m..•• Tendance feciue.

Brème, 9 mai. Pétrole raffiui disponible 6 m. 30. ïeiMJance calme. naïiibo-tr?. 9 mai. Spirituels. On cote disponible ̃82 m. 70, juin-juillet 2J m. 20, aoùt-sep"tsmbre 21 m. 20. Tendance soutenue.

̃ Huife décotes. On eot«dispoiitbla.51tn. 50. Tendance calme. Londres, mai, Cargaisons flottantes. Frosn^uts. Marclié tivs calma s\its acheteurs.

CarKalsc'Jis arrivées S, h venclrç M.

caUlieS, soutenus. Sttcres da beKe.-aw.i lourds; on cote Allemand.5 83 degrés dismeuible 20 sli. 1 deit. If2: Sacres ra'flùés c-.ilme3, baisse de G et. pour M semaine. Sucras en pains tourds; on cote marque -Sa sh. .marque- Le'wiûy: -sh. -à" des. Sucres jBiiÊiallisès ̃= ,calmes.

îttiile de 'colza,' Ou cote: disponible 21 H»..5' sli. Il., liv. sli. Il tiv. sh., juin-août 23 liv. sh.a liv. sh. derniers 22 liv. 10 sii.& liv. sli.

;'̃; BANQUE

DE

2 RAPPORT

Présente par le Cmiseil [d'administration

du 3 iiai 1889

"• ÎVîcsstBuas, /GonfcB'inôtnottt aux articles et 36 des Statuts, nous vous avons réunis en. Assemblée ̃ordinaire pour vous exposer la* situation de jaolrc-Société etvôus^en soumettre les comptes au 31 décembre dernier.

iHô- favorable au dcvelpp.'peip'ent de .résultats que noâs vous présentons nccusent des auginenta-tiens fl-owiMes dans toutes les branches de nos op-^cftttoas.-

Dans le premier semestre, nous avons donné notre Cjncourspourl'intrcKiuctïori en France de •l'Emprunt G 0/0 de lu Iiénublique de l'Uruguay, prôsehtii- au public anglais par MM. Baring frères et Cie. Nous avons pris paît successivomonl" plusieurs 'opérations financières il l'EtranfJw,- notamment au placement de diverses valeurs brésiliennes et argentines, ù !a convorsioàdetaDeUenorvégieanc, etc. Ces participations sont soldées avec un résultat satisfaisant.. AH mois d'août, nous avons émis Paris, ainsi f[HC dans nos trois succursales en Keîgioue, en Suisse et en Hollande, 112,000 obligations- ï» 0/0 de la Compagnie française des iCheovino de fer Argentins. 1/ émission a eu un sucri'.s -complet; 14,000 souscripteurs ont deman.lô.jiHis de un million de titras, et la valeur n|a cessé d'être appréciée sur le marclié. Cette affaire a contribué, pour une bonne part, aux rés..uUats favorables dont nous vous rendons compte. 'La Compagnie des Chemins de fer Argentins a traité Il forfait avec la Compagnie de Fives-Lille pour la construction do son reseau et ta 'fouraKareda tout lé matériel roulant. C'est la première ligne, dans: la HOnubUque Ap^antine. dont la construction soit -confiée il. des entrepreneurs français..Nous avons été heureux d'aider, notre industrie à s'établir dans urt pays où tant de travaux spat encore à exécuter.

Le faitle plus impartant de l'Exercice est ta conclusiotidesnégociatioHsquc nous avions, dos le mois d'octobre, engagées dire^tsinoatavec le d'ua/E«îpmntiO/Oaucapitalnominaldà500mil-

CM I "C* M I IV LI S\ fàfi irtitS S"(f* S ri°l 1^1 Traité de l'épuisement nerveux, suite des excès do la jeunesse. Guérison des dartres, de la syphilis, sans mercure, et des maladies opiniâtres de tous los organes. par un traitement dépuratif, antinervoux fia El &" U B™ I" 11 fl trh et fortifiant. Des compensations d'une faible constitution et des espérances de longévité qu'a'H peut oïrlr, par le Docteur BELLIOL, rue Bons-Enfants, 30, il Paris. 1 vol., 11* édit on prix, 7 fr., et AUX HOMMES 8 fr. 50 par la poste. Ch ,z Dentu, libraire, S,-place de Valois, Palais-Royal, et cjoz l'auteur. Traitement par ç.orre.s.poiid»n.C3, (AlTra.ncliir.)

SPECTACLES OU VENDREDI 10 Wftl OPERA» 8 fa. Rom ôojîtj uliette. Maître ;fi Guéri n. ̃

Roi d'Ys. ODEON. 8 ti. Les Préc'.euses ridicules. VAévoitée.

ïiYMNASÊ.– 8. h. 1/4. Le Chateau-Yquom. W Ueile-Mamàn. RENAISSANCE. -~S fa. 1/3. -Giroflé-Girona. nnHEAXIîE D'APPLICA-XION, 18, rue Saint- 8 Lazare. (Les mercredis et vendredis). 8 U. 1/2: La Fausse Agnfcs. Les Forfaits. Viuccncttc JL'Autographe..

serie'dcs Genêts.

n femmes. hommes,

vaiuetes.. eOTar^Tëpa. OPKItA-lTALIEN"(Gaité): «""h^ IlelftChe. de pain. BALAIS-ROYAL; 8 IL 'I/O. Un.Duel en chanrbre. Durand et Durand.

ÏÛÏÂTICLET. 8 h. Le Tour du monde en 80 jours.

170 LIES-DRAMATIQUES. 8 h. 1/4.– IUcjuet il. la. Houppe.

BOUFFES-PARISIËNST- » h. Relâche. n. 1/4. Blackboulé. Les Pommes du: .voisin.

MENUS-PLAISinsT- 7 h. 1/4. Les Maris sans femmes.

|ïOUFKÈS-DÛ-~NO;RD. Sh. L'Homme au masque de fer.

ÈATlUNOLUîS.– 8h. 1/2.– Tri coche et Cacolot MONTMARTRE. S h. Les "Chevaliers du .VOLT AI RE. '̃^S."hT7riVu7'Blâsr: ïIIPPOISIiOSIEf Tous les soirs a 8 h. 1/2. LA CHASSE nOBERT-HOUDIN.– 8h.l/4.– Presttdigitalibn; il physique amusante, par MM. Jacob et Raỹnaly. EDKN-TMEATRÊ. 8 h. Orphée aux Enfers.

nnllEATRE DICKSONN (passage de l'Opéra.).fl 8 h. 1/4. S'pectacfc varie. Sorcellerie russe.

moto's:– « Joujouxf VlilCO iîMIÎIÏiîili .mat.rés.auxfamill. (1 CALA. 7 h. MM. Liber t, Ouvrard. Cloviâ. Reval, Caudicux, Bravo; Paula Bré}non, J'.Btocb.– « L'Enfer des Revues. pLDOKADO. Il. -.Spectacle-concert: li Bruet-Kivière Bonnàïre, Anna Thibaud, Mélr, NoClly, etc. Bourges, Sulbac, Gardel. Marius Richard,' PKbins. etc.- Le « Gros Motes vendredis, soirée des succès populaires.– Dimanches et tètes, matinées à '& heures,

251 rue Saint- Honoré, 251 tous LES eoms 8 n. 1/3'

EXERCICES EfiticSTRES ET HAOTiOOES

.JLV'FOlftET DE' SE'V-iLL'É"1' ̃pantamiuia.

Jeudis.' dimanches et fêtes, nttHHnâe* â S h. llï> /II UQUSf'. D'ETE. iëuiS. les soirs, 8 h=. 1(2.– i La troupe Moserev. Miss Oapitaiae. fèt-es, -à SU. 1/2.

ïiv. ,s«u. 19 liv.sh.,couranî 19 Hv ,0 sh. tt liv. st..juin-août Ï9 liv. la Teadauee Kausse. IIiil!. 0 mai. Huile de lia. On cote disponible 1S liv. 4 derniers lS Hv. 15 sh. tir. sh. Tendance soutenue. Livorpool. 9 mai. Cotons (ctûture du marché). Ventes du jour, 10.00!» Balles dont 1,000 pourra spéculation et rexportation et .9.039^ pour la consommation. Importitious du jour, 13,090 tiatles. Pris imeuiè-tenus. Inctiecs k- peine soutenu». Sacres calmes. On cote Peniaiubuco a» 9, tSsb.. 3 âeà. Vfeuue,. 9 mai. lroomenls. On cote blé Sur automne 7 fl. 50.

Pesth, 9 mai. Froments. On cote blé- sur automne 7 fl. 20.

Prague, mai. Sucres SS degrés. On cote sur automne' rendu a Aussig, 17 Il. 10. Marché calme.

A «vers, mai. Pétrole. On cote: disponible 15 courant i& prochain ta juillet 13 i derniers 17 V'S- Tendance calme.

Sucres. On coe: disponible 3 d'octobre 34 Tendance soutenue.

Cafés. Ventes h terme, 3.T50 sacs. Tendance faible. Froment calme.-

Seigtes calmes, prix sans changement.

MOUVEMENT MARITIME

ARRIVAGES Anvers. 8 mai. Ariosto, de Buenos-Ayiies.

Atcra, C mai. Ernx Woarmanit, pour JCTSurope. Bo;:il>ny, 8 mai. 6'arl ofCliesth; d'Ibraïl, blés. SEurntislaud; O.mai.- (Borde*), de NgHcaslle,-remorcjué; se complète en charbous pqur Buenos-Ayres. ftinenos-Aj-rcs. 2Savril. Voilier Finn, d'Anvere. Ca<liï, 8 mai, 10 h. inaiiti. CiudaU de CadU (Lopez),.du Mexique et La Havane.. 7 mal. midi. Atf&nso XW/ (topez), de Barcelone. Constantinople, 8 mai. Isbeiyues (Kprbiguy), Char

lions destiné principalement il rembourser les titres d'une dette de û 0/0 contract(e en 1877. Nous avons signé le contrat à Saint-Pétersbourg, le 17 novembre, conjointement avec les principaux Etablissements de crédit français et tes plus importantes maisons des Titaces étrangeres. La souscription publique a été ouverte, le 10 décembrc, en France, en Russie, en Angleterre et en Hollande.

L'épargne qui n'avait pal été appelée depuis nombre d'années à s'intéresser aux valeurs russes, a manifesté sa confiance et ses sympathises en faisant un accueil presque sans précédent au nouvel emprunt, qui a pris sa place dans tous les portefeuilles, même les plus modestes. Sur un million de titresdontse composait l'emprunt, les porteurs de la Dette 50/0 1877, qui avaient un droit de préférence, ont '-absorbé obligations. Les souscriptions contre espèces, en Itussie, en Hollande et en Angleterre, se sont élevées il. obligations, tandis qu'en France les clémaodes, centraliséos aux guichets des principales Sociétés dc crédit, .atteignaient le cliilïle de 9,OC?t,OÛ0 titres. La répartition, à raison- de 22 1/3 0/0, a attribué aux souscripteurs .hors de France G0, 000 titres, et aux souscripteurs en France C0:>,000 titres qui'ont été divisés entre 110,R-M souscripfolirs différents,, soit moins de G obligâtions par souscripteur.;

La Isanque de .Pari et des Paj's-Bas a et j chargée, aux termes du contrat, de correspondre avec le ministère des finances, et de centraliscr toutes les opérations auxquelles a donné lieu l'emprunt, mouvements de fonds et de titres, comptabilité, etc.

Nous n'avons prélevé, au profit de l'Exercice aucune portion des bénéfices réalisés, soit comme commission de placement, soit comme participation, dans l'importante opération de l'emprunt russe. Tous les résultats reviendront l'année en cours.

Nos trois succursales n'ont cessé de mus donner un concours utile pour te classement des valeurs auxquelles nous nous sommes intéressés. Comme opérations spéciales, nous avons effcctué, il Bruxelles, le placement des obligations 3 0/0 delà Compagnie des Chemins de fer Guillaume-Luxembourg. et, à Genève, nous avons fait avec succès, conjointement avec les principales maisons de la Suisse. uns émission d'obliôations du Crédit foncier Franco-Canadien.

Bien que nous n'ayons à vous entretenir ici que des faits se rattachant a l'Exercice 1888, nous croirions ne pas répondre à votrj attente si nous ne vous parlions pas des événements gravies qui sc sont produits sur notre marché pendant le premier trimestre de cette année et des conséquences que ces événements peuvent avoir pour notre Société.

Nous avons, tout d'abord, vous faire connaîtrequo, par un prélèvement sur les bénéfices réa;lisés, nousavoos amorti, fin décembre, cl porté pdurl.fr.. dansnotre inventaire tous les titres et engagements directs que la Banque avait dans Icj valeurs de cuivre. Nous ne sommes plus en-

MUSEE GREVINv– La tour Eiffel (2« Ctagë) Panorama de Paris.- Galerie de la Révolutien.-Auditions téléphoniques.– Magie noire. Concert des Dames hongroises.

DÉCLARATIONS DE FAILLITES

du mai 1889.

Hélic (Henri-Ambroise), épicier, boulevard Beaumarchais,

M. Châle, 7. boulevard Saint-Michel, syndic provisoire.

Plate! (François-Xavier), ayant tenu hôicl muublé û Paris, rue de Rivoli, 44, actuellement rue Dujong^ 58.

M. Pinet, boulevarddic provisoire.

Dame Pascaud (Blanche), avant tenu maison meublée a .Paris, rue Snint-Sauveur, C>'J, puis rue Chateaubriand, J, demeurant actuellement il Sainl-Dizier (Creuse).

M. Beaujeu, 14, rue Chanoinesse, syndic Guillois (Georges), marchand de cuivrerie. boulevard du Temple, 38, actuellement sans domicile connu.

M. Boucher, 1 bis, rue Ilautefeuille, syndic provisoire.

Dalyson, ancien serrurier, impasse du Pressoir, il bis, actuellement sans domicile connu.

M. Chardon, rue Saint-Martin, 11, syndic provisoire. '̃ Legraverand (Charles), bonnetier-mercier. boulevard de Port-Itoyal, 94.

M. Rochette, place Dauphine, 13, syndic provisoire.

Barbot (Eugène, ayant tenu hôtel meublé avenue La Bourdonnais, 71, actuellement rue M. Bonneau, rue de Savoie; 6, syndic proBraquet, fabricant de briquettes ménagères, rue du Commerce, 31.

Si. Pinet. boulevard SauU-Germaïh,-82, syadic provisoire.

Longuet, charron, boule vard. Diderot, 122 bis, acïuellcîment ruu de la Pîaine, 8.

SI. Hêcaen, 14, rue de TAncienne-Comédie, provisoire..

Des sieurs 1° ©uillot, S° Marceau, ayant exercé en commun le commerce d'entrepreneurs de maçonnerie, Levallois-Perret, rue de Marjolin, &4.

M. Chevillot, rue Jean-Lantier, 7, syndic provisoire.

Miehaud, marchand de vins, cours de Yincennes, 3i.

M. Hécaen, 14, rue de l'Ancienne-Comédie, syndic provisoire.

Sosiôté on nom cOllectif" Garcia et Cic, avant pour objet le commerce d'épiceries et siège social rue Saint-Matir, 165.

M. Ozeré, 2, rue Ctiristine, syndic provisoire.

De: 10 la Société en nom collectif et en commandite A. Dervillez et Cie, ayant pour objet l'achat et la vente de l'or et de l'argent et des matières précieuses, dont le siège est rue Saint-Martin. 337. et rue Notre-Dame-deNazarctfr, 78; 2. I)ervillez (André-Jôsepb), négociant en matières d'or et d'argent et matières précieuses, rue Saint-Martin. 337, et rue Notre-Dame-de-Nazareth, 78, actuellement sans domicile eonnu.

M. Ghàkj, 7, boulevard Saint-Miclwl, syndic provisoire. à vendra

4 vendre Terrains àbâtïr,dep.3et51.1em:auliou ild«6et7.-V''ouiJcr.M.Doiorme.r. Cadet, 12, Paris, ouchat.Plaisanica-Perreux(Seinç) jeudis et dim. propr. de rapp.etd'agrém.à vendre à l'amiable, toute saison{poiss.etgiMr-ês.&bon4.yPx75iOûOf. le tiers dosa à 3min-. de.JftgAF.e-. S'a d res s., p1' reffseigneajeatsÀParisciiçaM C-Jibin, r. St-ffenss. R. des ageacos.

rington, do.Nicolaieff h Gibraltar,- 10,500 ^«uarters blés pour compte parisien. Dakar, 9 mai.. Oi'ënoqttç (ifessagerief), du Brésil à Bordeauxs' Falmoutb, € mai. –.Voiliers llalhanna, de Lobes, guano y. compte parisien; Matador, d'Iquique, nitrates.

Gibraltar, 8 mai. Pronietlieus, du Japon; Roican, d'Alicante à Koueu, vim.

4<usi(lcloupc. 6 niai. Kerguelçn (de l'Etat).

Hoiifr-ïîong, 8 mai. Cassandra (Kingsin Linie), de Hambourgr Saiiieilon, d'Algei; Canitfldia, d'Anvers.

Havre, 9 mai, matin. larhi (Ho val .Mail), des Antilles; Natilititie (Bossièrai. de Baltïmora ci Londres.

Oavanc,7mai, S li. soir. Antonio Lopez (Lopez),du Havre et Sautander.

̃ Liverpoo!, 9 mai. Clhj o/ Neiv-Torh (Inman), City o/ Route (Anchor), de New-York le 1er mal:

Marseille, 9 mai, 1 li. malin, Niémen (Messageries), de Syrie; Moeris fMessagerjos;. d- Alexandrie..

0 'mai. Gallia.àa Granil-Popo.

Montevideo. 7 mai. Zaandaut. (Nelherl nd), de Ilnttepdam ï Ijuca (C" Hamboui'geoise), de Hambourg .oftlt Flint, d'Europe,

M a Ue. S mai. Swatnly, de Rangoon, riz.

!\<n>ni"i, l«- mai. Saône (de l'Etat).

Liverpool; trajet de Queenstown, 5 jours 2: heures 7 minutes: verpool.

7 il. matin. Mars (américain), de Bordeaux.

Pointe-à-Pitre, 8 mai, cli. matin. Sainl-Laurenl fC'<* (il. Trans.1. du 101 ¡¡'Ivre il Colon.. Port-SaïÙ, mai. *-̃ Cathcmirc -(C'«- Nationale), dei;Ne\vYork U Bombay, pétrole; Drerilhe (hollandais), de Marséille Padang., 8 -mai. SoeAcla (hollandais), d^Anisterdain kJava.. -Plymontli, 7 mai. Voilier Giovaninna, de Buenos-Avres. yiicenstown, Il mat. il b\ matin. .Germants CWlijte Slar),- ie NëW-York le 1" mai. 9 nui. –Voilier nitrates. itonen, 8 mai. lirazilian, d'Alicante, vins; Forluna (allemand;, de Calmar, orge.. ̃ 0 mai, soir. Vruentia (Cenestal et Delzons], de Kuuii et Smyrue, vins et raisins..

gagés aujourd'hui que comme prêteurs sur varrants decuivre.La totalité de nos avances, dont la plus grande partie date du mois de janvier, ont porté sur 1-2,400 tonnes environ, pour une somme un peu inférieure il 15 millions. La baisse survenue en mars a fait disparaître en quelques jours la marge de 30 il. 35 0/0 qui avait été considérée comme suffisante pour mettre tes prêteurs il. l'abride tout risque. Les cours actuels laisseraient. en cas de réalisation immédiate, une perte de 3 millions environ, perte qui serait atténuée par l'exercice des droits que nous aurions a faire valoir contre tes emprunteurs. Vous verrez plus loin que, pour 19 cas où cette éventualité se produirait, les bénéfices reportés au profit de l'Exercice en cours représentent une somme équivalente.'

Dès les premiers symptômes de l'ébranlement qui se produisit sur notre marché, nous n'avons pas hésité il. intervehirpour empêcher une.catastrophe imminente. Nous nous soin-, mes adressés, au nom de l'intérêt général, à quelques Maisons qui ont largement répondu notre appel, et, en les, soupant autour, de nous et sous. notre nom, nous avons fait, au Comptoir d'escompte, de Paris, pour compté' commun, les avances sur titres .mentionnées dans le Rapport des Administrateurs provisoires de cet Etablissement. L'aide donnée par nous et par nos amis a permis d'attendre les mesures de salut qui ont été prises, le fondemain, sous le haut patronage de la Banquede Franco. Nous nous sommes naturellement associés.avcclcs principales Sociétés et Maisons de la place, a. la combinaison qui a permis d'arrêter la crise et d'en limiter les conséquences. Les conclusions du Rapport des Administrateurs provisoires du Comptoir d'Escompte démontrent que les suites du concours que nous avons cru de notre devoir de donner ne laisseront pas de mécomptes.

Vos commissaires vous fournissent, sur les différents chapitres du Bilan au 31 décembre dernier, des renseignements précis auxquels nous ne voyons rien ù ajouter.

L'augmentation de 133 millions que présente le relevé général des comptes provient principalement du grand mouvement de fonds qu'a entraîné la centralisation entre nos mains de toutes les opérations relatives il l'Emprunt Russe sur les diverses plaças de l'Europe, En abordant l'examen du compte de Profits et Pertes, nous vous signalerons, en premier lieu, la progression constante des résultats obtenus dans les six dernières années. L'Exercice 1883 a laissé.un bénéfice brut de Fr. »

'•. 4- n •̃ 1887 G '623.000 s >- 1888 » .'• Au cnédit, nous trouvons, dans-le Compte Commission, s'éievant à 1,200,000 francs, une augmentation de francs sur ce compte présentait déjà, alors, un accroisse-

fi â J|fl St-Maur. Très belle Prop.de 2,343° env., ï illtuav. des Erables, 8, etbdNational,17.M. à p. G0, 000 f. A adj.s. 1 enc ch. d' not.Pari s,28 mai 89. S'adr. à M« Aron, not., boul. Sébastopol, 58. aux criées delaSeinc, le 1" juin 1889. .1)le SH>AHtô, dite le Val-Fleury.Parc, prairies, 1 IlWI 14h. clos. Rnièrc Yvette. Belle vue. r. Joubert. 39. M. à px 150,000 f. S'ad. à Mt Denormandie, avoué, et Segoad, not., et sur les lieux. îî AIC AVI à Paris, r. de la Sourdière, 19(1" arr). «IflloUiUtev. lG.QôOf, M.àp. 160,0'JOf. Prêts du Gréd.Fonc.Aadj.. m.s.l cnch.,ch.des n.doParis, le 21 mai 89, par M" Hatin, not., 231, r.St-Honoré. Adj. s' 1 ench.. ch. des not. dé Paris, le 21 maiSS). S'adressera Mc 1-latin, not., 231, r. St-Hotioré.' de campagne à Rueil. Route de iîiilMOVli Paris. 186. Ce 7.138-. M. ùn.OO.OOOf. Adj. sr 1 ench., ch. des not. deParis,le4juinl889. S'ad.àMeDauchez,n.ù Paris, S7,a. de la Tournel le.. eaoh.,ch, des not. de Paris, leijuin 89. S'ad. il M° Lanquest, notaire. 92, boul. Haussmann. lU â IC A1W a Paris, passage Ménilmontaut. li. lflAlOUIl Revenu brut 2,890 f. M à px 10,000 f. Aadj.srleach.,ch.dcsnot. deParis, fe 4. juin 89.. S'ad. aux not. M" Godet, Delafon et AumontThiéviile, 10bis,bdBonae-NouveUe,uép.derenc. il. Billancourt,r.du Vieux-Pont-de-Sèvres, 14i. C, M.a pxl2,000f. Adj. srlench.,ch.desn.d3 Etude de M» Bertot, avoué Paras, 20, rue des Petits-Champs.

sur baisse de mise à prix aux criées ffill'l II de la Seine, le 22 mai 1889: M HÔTEL A. PÀSIIS

place des Etats-Unis, n, 10.

Mise à prix baissée francs. S'adresser audit Me Bertot, à MI AumontThiêville, notai re, boulevard Bonne-Nouvelle, 10 bis, et sur les lieux pour visiter.

AP«P ilPIilâ 1 Illll chère du sixième en l'audience dessaisies immobilières du tribunal d; la Seine le jeudi 27 juin 1S83, à 2 heures, d'une GSIAWE PROPRIETE Â ÀRBAL commune de Tartzourah, canton de Ste-Barhe.du-Tlélat, arrondissement d'Oran (Algérie). Maison de maître, vastes bâtiments d'exploit., jardins,amandiers, orangers, citronniers, mfirïers, oliviers, vignes, terres labourables, pâturages, eaux abondantes et barrage. Superficie 2,111 hectares environ. Mise il prix l7i,050fr. S'adresser, pour les renseignements A PARIS à Me» Sa'a's, Langeroa, Bozon et Adam, avoués; à M" Robineau

et Renard, notaires, et à M.

Guyot, rueBoissyd'Anglas, iy9.

l;t à ii' Godillot, notaire à Oran (Algérie). A Louer

Âfouer (Champs-Elysées), r. Marbeuf, 32 (cité Le Page 1), Maison compr. écuries, 14ehev., remise,sellerie,logem.piqueur,ichamb.cût;hers. ̃ Alimenta tï«ïî. IJEURRE fin deNormandiie p'colisp.de2 ki

Rotterdam, S mfii. Florence, de Bënisaf; Edith, de Rencontré 23 mars, par 20 sud 32 ouest, voilier General Picton, d'iguiqûe à Dun1:erque, nitrates.

Kosario, 0 niai. Ifeuïfiatles, de Bordeaux.

SotiOiamptpii, 8-mi<i, soir. Traee fNor'lb German), de New-Yoik le i"; Leibnitz (l.amporl), de La Plata à Anvers. Singapore, 8 mai. Devonshire, de. Marseille-; Perim, Florida, de Hatourrr. pélrole: SMlej (P. et 0.), d'Europe. Suez, S niai, Itigli/ield, du Japott; Qlencalaad Tower, de Bombay. Steftin. niai. Bergliat, de Marseille. '-T~. Tûnêriilc, S mai. Scheide (Walford), de Marseille à La Plata.

Aden, S mai. i- (hollandais), de Java à Marseille.

Anvers, 8 mais Petràrch, pour Buenos-Ayres; Yalerla (Pacifie Lime), pour le Pacitique. ISoi-deaiix, 8 mai. VMe-de-Marszille (Ci. G'« Tfffnâ.), pour le Mexique. Capo Borda, 8 mai. Orotja (Orient), de Londres à Sydney.

Capetown, 7 mai, soir. –Pembroke Castle (Donald Currie), Bunket-<iue. S mai, soir. Quatre-mèts Union (Bordes), p. CurdiïïF et 1\io Janeiro, remorqué.

Kupatorla, 8 mai. En charge Lizzie, p. Gibraltar, 8,500 qimrters blés p. compte parisien.

Gibraltar, S maï: Etsotra (Ktngsin Linie), du Japon au Havre. •

Las Pnlmas, 7 ma),. fr-.Mfftapan fMessagories^de Bordeaux à L« Plata. •̃

mai. •*̃ -A-nlbrosé (Booth), p. Havre et Céara, Itlaitprë, mai.• de Southampton. au CÎ.1 p. ̃:̃'̃ ̃ pour Marseille, 11 mai. (C" G<» Trans.), JSàinsos, avril. Saint-Joseph, .pour Bordeaux, bois. l'eriin, 7 mai. Carlton, de MoUlnlein, riz; PatroCliis, d'Atger à Slianghaïj, Nith, d'Akyab au continent, riz. Poirt-SaMl, 8 mai. Néyàuï (P: et- O.), de Calcutta à Marseille: Kniuht of Saint-John de Bombay h Marseille.. (fweenStovvn, 8 mai. "Voilier llelidnct, de San Francisco il Huli, 1 7,230 quarters blés p. compte parisien.

ment de francs sur Le chiffre de 1,200,000 francs est le chiffre le plus élevé obtenu depuis huit ans.

Les deux Comptes Intérêts et Reports, qui représentent le produit des capitaux dont nous disposons, déduction faite des intérêts payés il des tiers, sontégalementen progrès sur l'année précédente– 4, «51, 000 francs au lieu de3,602,000 francs. Le capital dontdispose le Siège social, y compris les réservés, étantde74 millions environ déduction faite du fonds de roulement affecté aux trois succursales, le bénéfice de 4,25,1,0 J0 francs correspond un intérêt de 5,70 0/0 onviïjn. Le bénéfice du compte Fonds publics, Actions etObligations, malgré un prélèvement de 1,078,000 francs, dont nous allons vous pa'rler, s'élève à 1,094,000 francs, soi tune augmentation de 347,000 francs sur 1887. Le chiffre de l,03i,00a francs est le bénéfice net obtenu en sus de l'intérêt fixe de 50/0, quélnous prélevons sur lecapi tal que représentent les valeurs pqssédées par la Banque: C'est dans ce chapitre des Fonds publics que. se trouve le résultat de notre parti ci pa'lion dans tes diverses lo'péràtionsfinancH'.res auxquelles nous.avons donné notre concours. Vous savez-sur «uelies bases psj. faite, depuis 1'origine denotre Société, l'estîmation/le nos di-. versesvaleurs. No'us avons appliqué ces bases de manière à ne laisser, même après la crise du mois de mars, que des prévisions favorables pour le nouvel Exercice.

Lasituationdesvaleurs qui composent lo Pprtefeuillelndustriel continue de s'améliorer la plupart d'untre elfes commencent à entrerdaxis francs a été effectué su rîesbénéfices des Fonds publics pour réduirele Portefeuille Industriel, dont le montant a étôramené à 9,191,000 francs. Le bénéfice netde nos trois Succursales s'élève, y compris l'intérêt à 5 0/0 sur le capital affecté aleurs opérations, àS58,000 francs. C'est une diminution de 507,000 francs sur l'année précédente, diminution qui s'explique par le fait qu'aucune opération exceptionnelle n'a accru le produit des transactions ordinaires. Si nous passons au débit du compte de Profits et Pertes, nous remarquerons que les frais de toute nature sont restés dans les mûmes limites que l'année précédente.

Après payement de toutes les charges, le produit net de l'Exercice est dcFr. 6.35S.4itt 20 En prélevant sur cette somme au

profit de la réserve légale, qui se

trouveraainsi portée âti.250,000fr., soit au dixième du capital social (art. 50 des statuts) il réstedisponible unesomme de G. 213.418 20 qui permet de fixer le dividende fr. par 1,005,115 fr. 29. c, au comptes des' bénéfices reportés à l'Exercice en cours, 'compte qui sera par ee fait porté fr.-49 c.

Les sommes, successivement prélevées s'u les bénéfices anmiels et maintenues à la disposition de.la Banque, réserve légale, fonds de pré« voyance et bénéfices non repartis,– s trouve-

Fonda de commerce et industrie SPLEP1E HOTEL 40 noienlièrement neufs (gare de l'£st),client. rie. do commère. et voyag. Air.40,000 f. Net 12,000. Px 100,000 f. Banque PETIT JEAN, 12,r.Mcntmartre. Après fortune d eau Café-Piestaurant,bion d'gdevilieAubeyietllageneé, mais. entière, petit loyer, s'-location, 1.080 f.. aff. 35,000 f., px20,O90f. S'udross. Banque PETiTJEAN, 12, r.. Montmartre S)i7f 15 Articles de ménage, exceU. maison BAIfA 11 len.H a., sit.de l"ord.s'gd boul. ,a(T. f. bén.net.500/0.Px30,000f.,march.co'rnpr. S'adr. Banque PETITJEAN, 12, rue Montmartre. gnolies), mats. existant depuis 17 ans; tr. bonne situât. Aff. 20,000 f.bûnêl'. net 4,000i.Px 0,003 fr. S'adresser Banque Petitjeaa, W,x.-Moatmartrû. APRÈS FORTUNE

̃ fPAG! Maison existant dep.50 ans, l'en' tenue de père e-nfils, clientèle bourgeoisede 1e-" ordre, vastes magasins. A(T. 100,0001. Rapport bien net 30,000. Prix 00,000 fr. S'adr. Banque PETITJEAN. 13, ri' Montmartre.. Revenu 20.000 fr. Prix fr. MAISON bon quart., superf. 1,200", façad.,loc. prbaux. Gauthier, 2G, boulev. Poissonnière, I5I?Ï ln>n»enl)lc fbg St-Antoine, 2,300» jardin, Illilv propre à l'industrie, gds appartements tr. confortables, porte cachera, a louer 10,000 f.av, bail. On vendrait. Conii>ean,6,citéRougemont. I» Affirif dcnégoc.,sansrestaur.,40ch., gd bd. HlB i BiIiOcc. p'damc seule. Bém.net, livr. en règle, la il f.; 1878 a donne 30,000f. Px cpt 65,000, l/2cpt 70,00'J f. Ecr. direct. au propriétaire, M. Damory, 1, r.Houdon,Paris. Renseignements financier,. CreilillFiMlIlBPïIBIIlI De la. plus grande ntilité pour toute personne opérant à terme. Conseils impartiaux et appréciations puisées aux meilleures sources. Donno los coursda 4 heures. Adressée uratuUemtnt 2 mois, sur demande affr. à M. MABIO, Rédaot, 71, rue S"-Anne, Paris.

COURS OFFICIELS

Paraissant tous les Jours à 4 heures.

Cote Complète (les Valeurs,

Physionomie Raisonnée fie la Séance, Prévisions, Mouvements en Préparation, Conseils sur l'Opération à faire, Numéro Spécimen envoyé tràaoo sur demande. i SS, GEORCES J50D8iCUEfi, BiNettu, 27, Bos!* Poissonnière.

¡ Offres et ,demandes de capitaux Successions, Na Loyers,, Usufruits et ̃ rot Ufawtta.

̃ ̃ Cet ouvrage ne pevi être vendu qu'eti Séries sous ûornertara fermée

DÉPARTS

ront ainsi, si vous voulez bien approuvernos propositions, accrues de J,150,U00 francs, soit francs au lieu de francs. Au cours de l'année 1&S8, la mort nous a enlevé, dans la. personne de M. Duclehc, un collègue profondément dévoué aux intérêts de notre Société, et qui, par l'élévation de son caractère et la sûreté de ses relations, s'était acquis toute notre sympathie. Il était entré à la Banque, en 1876, et l'avait momentanément quitté pour occuper la haute situation de Président dù Conseil des Ministres, mais il était fidèlement revenu parmi nous. M. Ducuisac nous a laiss6 des regrets que vous partagerez certainement.

Par suite de ce vide, le Conseil d'administration ne comptaitpius que sept membres: nous avons pense qu'il ne pouvait que gagner en lumières etenautoritêcn. s'adjoignant trois nouveaux itiembreb. C'est dans cet ordre d'idées, et én cnotis conformant aux dispositions des articles 18 .et 20.des Statuts, que nous avons appelé à siéger provisoirement au Conseil 'W. Charles S.vuttbr, qui. avec le titre d'Adrriinistrateur-Birecteur, conserverait les'forio. tions qu'il'; remplit' .daas la Ba-nque depuis la date (lë.sa.Ioridatioh ̃ M. le comte Adrien de Germiny, Administrateur'du Chemin de fer du Nord', delà BanqueOttomane et de la Compagnie d'assurances Rs'National?, ancien trésorier-payeur il Rouen et Régent de la Banque de France

'M. Charles DkMAcirï, un des chefs de la maison Demachy etF.Sejliière, Administrateur de la Compagnie des Chemins de fer Autrichiens e.t de la Société .des Ghargeurs-Iléunis Vous .connaisscz M. Sauthih comme nous vous savez son' dévouement à vos intérêts et ses efforts incessants pour le développement de la prospérité de la Banque. Nous n'avons donc pas à insister sur les considérations qui ont décidé le Conseil.

La situation qu'occupent dans le monde des affaires M. le comte de Gehminy et M, Demachy est un sûr garant des services qu'ils rendront L la Banque.

C'est donc avec une entière confiance que nous vous demandons aujourd'hui de contirmer nos choix.

MM. H. Bimekhoer et J.Stern, réélus Administrateurs dans l'assemblée générale du 10 mai 1883, arrivent à l'expiration de leur mandat. Conformément a -l'article 20 des Statuts, les Administrateurs sortants sont rééligibles. L'adjonction de trois nouveaux Administrateurs dont pous venons de vous entretenir portait à dix le nombre des membres du Conseil aujourd'hui, ce nomhre-est céduitànçuf. En effet,;dès les premiers jours du mois de mars, M.'ÏIu.s'xsicii nous avait annoncé l'intention. de résigner ses fonctions; nousl'avions alors -engagé à ajourner toute décision. M. ̃Hentsch -nous ayant fait savoir récemment .Que sa résoltitionétaît définitive, nous avons dûacser une collaboration toujours dévouna et qui datait de la fondation même de la Société.

Maisons recommandées

VELOCIPEDES FHANSfilS

Extrait d'une Lettre du

MINISTÈRE delà GUERRE

rN.ANTOINE&'FILSl

DÉPÔT CHEZ TOUS LES PAPETIERS

GRANDS MAGASINS

Eiroli, pa^ss sa C»ie as te ilssii fsst-Kee! et es la Ss» de la Heanait Qeltat: gc o:> veiiibatirsei (ouf article oa conrefian! pu LAWN-TENNIS

avenue de l'Opéra, S8

"Ciest LA LES LIQUEURS IMCaisb». de Eiollaiïd.0

lairet, p. Marseille, 1,800 t. riz.

Saint- Vincent, 5*nai. Laudcrdaie, 'pour Rufisatte e Tarifa. î|mai. Gtwdar ^nornégien), d'Arzew Il La Re Tonsbcrgt 4 mai. Voilier Island, pour Rochefort. Valence, 1er tuai. Arpo, pour BordeajJi.

GHRONIQUE MARITIME

Le steamer neuf le Parisien {Compagnie Parisienne de Navi galion). arrive de Nantes Il Paris aujourd'hui; il va inauguret bientôt le service entre Passages et Paris, avec vins. Le Bercy, encore k Nantes, lui fera suite quinze jours aprèf environ.

La, Ville-de-Marseille (Compagnie Générale Transatlantique) repartie de Bordeaux pour la Havane et le Mexique, a embar- que70 passagers, 700 t.

Le steamer Drttcnlia (Cyprien Fabre) est affrété Il Paris pout un voyage de Rouen il Passages et retour, avec vins. Affrètements.

Thor, du Danube il Baponne, quarters, h sh..3.10 mai, 10 Juin; Jvles-Ghagot, de Bilbao à la Tyne, a 6.6; Henley de Rangoon au Royaume-Uni, continent ou Méditerranée, teck' a CI mai-jum; Sitnnisidc, de Newcaslle Bordeaux, 1,100 t., à Ethiope, de Middlesbrou'gh ù Buénos-Ayres, traverses, à sh. Si, se complétant ù Cardiff i 37.6; Zingalia, de New.castle il Cao», t., à G.6; Rltone, pour Marseille, 1,103 t., à 9.6; Hoiciek, pour Messine, 1,800 t., il iû. 1 1/2; liheubina, de Cardin" a Saint-Nazaire, li fv. o.?,5; Anyeliea, pour Venise, à Tagus, de Swanseaa Oran, briquettes, il fr: 13.50; Dunstanhorovgh, pour Havre, à sh.5; Foulait, de -Marseille à Gorée, Dakar, Rufisqtro, Gambie; Lotit' EtîVe, de Cochin "au Havre.

La Contpagnie Maritime du Pacifique donne ï'i/â D/0 de 'di. • vidende pour son dernier exercice.

La navigation 'est ouver.te il Abo pour les steamers. Les voi liers aurout encore quelques jours a attendre.

Le Gérant H. DALLFT.

Paris.- ImpnmarifrJ. LÙCOTTE, 25, rue d'Argcnteuili" Carcctêres de Warùery frères.– Papier de Firmin-Didot

C'est dans ces mêmes conditions et avec les mêmes regrets que nous avons dû enregistrer la démission de MM. Thomas et BEimniin, censeurs.- Le Comité de censure se trovant tout entier démissionnaire, nous vous invitons il. désigner directement un Censeur qui s'adjoindra, dans les conditions déterminées par Statuts, un ou plusieurs collègues, dont la confirmation sera soumise il. votre prochaine réunion. Nous soumettrons à votre approbation, aprèe la lecture du Rapport de MM. les Comtnissai- res, les résolutions dont le texte vous a été remis à votre entrée dans cette salle.

RÉSOLUTIONS

'rotées par l'Assemblée générale ordinaifi du 3 mai 1889

EXTRAIT DU_PROCÉSM/ERBftL

Après la lecture des rapports qui précédent les propositions qui étaient il l'ordre du joui Première Résolution.

L'Assemblék générale,- à l'unanimité,

Approuve dans t outes leurs parties le Rapport et les Comptes de l'Exercice 18S8, tels qu'ils sont présentés par le Conseil d'administration, et fixe a 40 francs par action le montant du dividende pour cet Exercice.

Un acompte de 20 francs sur le dividende ayant été payé le ls; Janvier dernier, Je solde, suit 20 francs par action, sera payé il partir du X' Janvier 18S9, sous déduction des impôts Ctablis par les lois de finances.

Deuxième Résolution.

L'Assemblée générale réélit, a l'unanimité, M..H. BAstBEBGEit, M. 3. Stbbn, administrateurs. Troisième Résolution.

L'Assemblée générale, il J'unanimité. confirme les nominations faites à titre provisoire par le Conseil (art. 20 des Statuts)

M.'Cii.Sautteh, administrateur pour trois ans, i, en remplacemont de M. E. Duclerc, décédé; M. le comte A. DE Germiny, M. Gu. Desiacuy, administrateurs pour six ans.

Quatrième Résolution.

L'Assshtnr.i:eçéxi:nar.c,it à J'unanimité, nomme! M. Choppin de Jaxviiy, censeur.

Cinquième Résolution.

L'Assemblée générale, al'unanimit 6, nomme: M. E. Leviez et M..1. Salles, commissaires chargés de fai re un Rapport à la prochai ne As- semblée générale ordinaire sur la situation de la Sociéte, sur le Bilan et sur les Comptes présentés par .tes Administrateurs de l'Esorciçe avec faculté, pour chacun des deux Commissaires, d'accomplir seul le mandai cidessus, en cas d'empêchement. de son collègue pour une cause quelconque.

Livres et Publications

LES BUDGETS CONTEMPORAINS Par FÉLIX FAURE, député

OUVRAGE COUnoNKÊ l'Ait L'.I NSÏ ITUT Budgets de la France et de l'étranger par articles de recettes et chapitres do dépenses, depuis vingt ans.

Commerce international.

Effectifs militaires, par année, depuis de la Franco, de l'Allemagne, de l'AuLricUc, da la Russie ct de l'Italie..

Chez C'. M, liiciiclicu 'Pharmacie.

par l'Eau du D'Kala, inulïensivc, elle fortifie, fait repousser k-s cheveux, leurrend nuance naturelle. Une simple application tous les 15 jours suffit. Brun ou eliàtain. 8 f. noirou blond, 10 fr. Pharmacie des Spécialités, 11, bd do Strasbourg, Paris.Expéd.f°cont.inandatou remboursement. Médecine

Hy^îùne

en