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Titre : Les Murailles politiques françaises...

Éditeur : imp. de Barthier (Paris)

Date d'édition : 1875

Sujet : France (1870-1940, 3e République)

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb340323523

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : In-4°

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5535056z

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 4-LB57-84 (A)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/04/2010

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— 485 —

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

N° 305 LIBERTE — EGALITE — FRANTERNITE N° 305

COMMUNE DE PARIS

COMITÉ DE SALUT PUBLIC

AU PEUPLE DE PARIS

CITOYENS,

La Commune et la République viennent d'échapper à un péril mortel.

La trahison s'était glissée dans nos rangs.

Désespérant de vaincre Paris par les armes, la réaction avait tenté de désorganiser ses forces par la corruption. Son or, jeté à pleines mains, avait trouvé jusque parmi nous des consciences à acheter.

L'abandon du fort d'Issy, annoncé dans une affiche impie par le misérable qui l'a livré, n'était que le premier acte du drame : une insurrection monarchique à l'intérieur, coïncidant avec la livraison d'une de nos portes, devait le suivre et nous plonger au fond de l'abîme.

Mais, cette fois encore, la victoire reste au droit.

Tous les fils de la trame ténébreuse dans laquelle la Révolution devait se trouver prise sont, à l'heure présente, entre nos mains.

La plupart des coupables sont arrêtés. Si leur crime est effroyable, leur châtiment sera exemplaire. La Cour martiale siége en permanence; justice sera faite.

CITOYENS,

La Révolution ne peut pas être vaincue. Elle ne le sera pas.

Mais s'il faut montrer au monarchisme que la Commune est prête atout, plutôt que de voir le drapeau rouge brisé entre ses mains, il faut que le Peuple sache bien aussi que de lui, de lui seul et de sa vigilance, de son énergie, de son union, dépend le succès définitif.

Ce que la réaction n'a pu faire hier, demain elle va le tenter encore.

Que tons les yeux soient ouverts sur ses agissements; que tous les bras soient prêts à frapper impitoyablement les traîtres; que toutes les forces vives de la dévolution se groupent pour l'effort suprême, et alors, alors seulement, le triomphe est assuré !

A l'Hotol-de-Villc, 12 mai 1871.

Le Comité de Salut publie,

ANT. ARNAUD, EUDES, GAMBON, G. RANVIER.

2 IMPRIMERIE NATIONALE. —Mai 1871.