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Titre : Cris d'amour et d'orgueil / Hippolyte Buffenoir

Auteur : Buffenoir, Hippolyte (1847-1928). Auteur du texte

Éditeur : Messageries de la Presse (Bruxelles)

Éditeur : Librairie universelle (Paris)

Date d'édition : 1888

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31887892x

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 8 p. ; 19 cm

Format : Nombre total de vues : 8

Description : Collection : Anthologie contemporaine des écrivains français et belges ; série 3, vol. 32, n°8

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5528922x

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Z-11501 (32)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 04/05/2009

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HIPPOLYTE BUFFENOIR

Cris-d'Amour et d'Orgueil

| ■ ' ■ : EÀ CHANSON DU RETOUR

A Diane de...

/ ÎÎYUANn exPn"ent 'es jours, les longs jours de l'absence, J\|J Quand l'amant désiré peut enfin revenir, '=i^y Quelle joie en son coeur, et quelle renaissance ! Quels beaux défis jetés à l'obscur avenir !

Comme les maux passés, les tourments et les craintes

S'évaporent soudain au soleil du retour !

Comme la volupté des nouvelles étreintes

Dissipe l'ombre épaisse où tremblait notre amour !

Tout murmure, et tout dit : Victoire à l'espérance ! Le courage abattu reprend un air altier, Grandit, absorbe l'être en son exubérance, Et fait que les amants bravent le monde entier.

Ah ! retrouver, revoir la femme idolâtrée Dont le cher souvenir ne fut jamais lointain. Dont la possession et l'image adorée Sont un trésor discret, vivant et clandestin ! .

La revoir ! Lui parler ! Rencontrer son sourire,

Ses grands yeux ! L'enlacer ! Soudain prendre sa main !

Lui conter la douceur du retour, et décrire

Les jours bons et mauvais, en suivant le chemin !

Amis, rappelez-vous la voix des amoureuses, Leurs gestes, leurs transports, leur fièvre du plaisir ; Rappelez-vous ces nuits, ces heures bienheureuses Où la possession comblait votre désir !

Plus l'angoisse fut grande, et plus notre allégresse A de force et d'ardeur ; plus long fut le tourment, Et plus âpre est la joie, et plus douce est l'ivresse De l'amante qui vient au devant de l'amant !

Loi terribla et cruelle ! Etranges destinées ! 11 faut avoir souffert, pleuré, longtemps gémi ; 11 faut avoir connu les pesantes journées, Avec la mort dans l'âme il faut s'être endormi,

ANTHOLOGIE CONTEMPORAINE. VOL. 32. SÉRIE III (N° 8 ).