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Titre : Comment fut déclarée la Guerre de 1914 / Raymond Poincaré,...

Auteur : Poincaré, Raymond (1860-1934). Auteur du texte

Éditeur : Flammarion (Paris)

Date d'édition : 1939

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32536889c

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (160 p.) : pl., portr. hors texte, couv. ill. ; in-16

Format : Nombre total de vues : 172

Description : Collection : Toute l'histoire ; 8

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5525426x

Source : Bibliothèque nationale de France, département Collections numérisées, 2008-259498

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 29/06/2009

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CHAPITRE II

DÉPART DÉ DUNKERQUE. EN MER. LE CONSEIL AUSTRO-HONGROIS DU

19 JUILLET. EN RADE DE CRONSTADT. — DINER A PETERHOF. CONVERSATIONS AVEC L'EMPEREUR. VISITE A SAINT-PÉTERSBOURG.

RÉCEPTIONS DES CORPS DIPLOMATIQUES. A LA DOUMA MUNICIPALE.

L'IMPÉRATRICE ET SES ENFANTS. A KRASNOIÉ-SÉLO. DINER A BORD

DE LA « FRANCE ».

Nous arriverons à Dunkerque avant cinq heures du matin. MM. Trépont, préfet du Nord, Delavey, sous-préfet, Terquem, maire, Defossé, député, Vancauvenberghe, président du Conseil général, viennent me saluer dans mon wagon et presque aussitôt le train se dirige par le port jusqu'à l'écluse Trystram. Là, je mets pied à terre et monte sur un remorqueur de la compagnie locale. Malgré l'heure matinale, un certain nombre d'habitants se sont groupés sur les quais. Le remorqueur nous conduit en rade jusque sur le front des deux cuirassés qui nous attendent, France et Jean-Bart. Tous deux tirent les salves réglementaires. Les équipages, alignés sur le pont, immobiles, face à l'extérieur, poussent les cris de « Vive la République ! ».

Nous appareillons et nous gagnons la mer du Nord, « en ligne de file », par un temps d'abord frais et brumeux, qui peu à peu se dégage et se réchauffe. Voici donc que je reprends cette route marine, que j'ai suivie il y a deux ans, et dont le souvenir s'associe en moi à des images de larges horizons et à la sensation d'un doux farniente, bercé par le roulis.

La France, qui nous emmène vers le Nord et que le Jean-Bart suit fidèlement à distance respectueuse, vient à peine d'achever ses essais. Elle donne un peu l'impression d'une maison neuve, encore incomplètement aménagée. Les peintures sont fraîches. La cuirasse n'a reçu qu'une