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Titre : Les systèmes socialistes : cours professé à l'université de Lausanne. Tome 1 / par Vilfredo Pareto

Auteur : Pareto, Vilfredo (1848-1923). Auteur du texte

Éditeur : V. Giard & E. Brière (Paris)

Date d'édition : 1902-1903

Sujet : Socialisme

Sujet : Sociologie économique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb390520484

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. (406, 492 p.) ; in-8

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Description : Collection : Bibliothèque internationale d'économie politique ; XII-XIII

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Description : Collection numérique : PHILHERIT

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : PHILR003

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : PHILR004

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5525301r

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-R-15759 (12)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 28/04/2009

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34 INTRODUCTION

taircs » du môme genre, le spiritisme, etc., en ont eu presque tout lo bénéfice.

' FriendUender a vu l'analogie de ces mouvements avec ceux qui marquèrent l'avènement du christianisme; il dit : « De môme que le flux des tendances antichrétiennes du siècle dernier baissa rapidement, après avoir atteint son maximum d'élévation, et fut suivi d'un puissant reflux, qui entraîna, irrésistiblement aussi, une grande partie do la société instruite, do même nous voyons, dans le monde gréco-romain, après les tendances qui avaient prédominé du premier siècle, uno forte réaction vers la foi positive prendre le dessus et s'emparer, là aussi, des mêmes cercles (1) ».

Le mouvement de circulation, qui porte les élites, néesdes couches inférieures, au sommet, et qui fait descendre et disparaître les élites au pouvoir, est lo plus souvent voilé par plusieurs faits. D'abord, comme il est en général assez lent, ce n'est qu'en étudiant l'histoire d'une longue période do temps, do plusieurs siècles, par exemple, qu'on peut percevoir le sens général cl les grandes lignes de cemouvement. L'observateur contemporain, celui qui «neporlo ses regards que sur une courte période de temps, n'aperçoit que les circonstances accidentelles. H voit des rivalités do castes, l'oppression d'un tyran, des soulèvements populaires, des rovondicalipns libérales, des aristocraties, des théocraties, des ochlocraties ; mais le phénomèno général, dont ce ne sont là que des aspects particuliers, lui échappe souvent entièrement.

Parmi les illusions qui se produisent ainsi, il en est quolques-uucs qui, étant particulièrement fréquentes, méritent d'être notées.

Pour éviter quo l'influence du sentiment, à laquelle ïl

( 1 ) Civilisation et moeurs romaines, trad. de Ch. Vogel, IV> p. 107.