CHAI». VI, — LES SYSTÈMES THÉORIQUES 381
tendons nullement quo los auteurs qui se livront à cetto opération aient lo dossoin do tromper ; lo plus souvent, commo nous l'avons oxpliqué dans l'Introduction, ils so trompent oux-mômes.
Naturellement, Proudhon ne s'oxprimo pas comme s'il définissait uno cerlaino ontité dont il a besoin dans son étudo; il cherche, ainsi que los autros auteurs, ce quo c'est quo lo capital. « Ce n'est pas simplement uno accumulation do produits, commo dit Say : — co n'est pas mémo oncoro uno accumulation de produits faito en vuo d'uno reproduction ultérieure commo lo veut Itossi : tout cela no répond- point à la notion du capital. Pour quo lo capital existe, il faut que lo produit ait été, si j'oso ainsi dire, authentiqué par l'échango(l). » Cela est expliqué par un exemple : « Ainsi le cuir, sortant de la boucherie, est le produit du boucher : quand vous on empliriez uno halle* ce no sorait jamais quo du cuir, ce ne serait point une valeur, je veux diro uno valeur faite ; co no serait point capital, co serait toujours produit. Ce cuir est-il acheté par lo tanneur, aussitôt celui-ci le porte, ou, pour parler plus exactement, en porte la valeur à son fonds d'exploitation, dans son avance, conséquomment la réputo capitale Par lo travail du tanneur, ce capital redevient produit; lequel produit, acquis à son tour, à prix convenu par lo bottier, passe do nouveau à l'état do capital, pour redevenir encore, par lo travail du bottier, produit » (p. 2-i-t).
Co capital P diffère donc du X, qui représente une catégorie objective. Proudhon s'explique clairement : « S'il n'existait au monde qu'un seul homme, un travailleur uniquo, produisant tout pour lui seul, les produits
(l) Lettre de Proudhon à Dastiat, OEuvres comp. de Bastiat, V, p. 241-215.