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Titre : Les systèmes socialistes : cours professé à l'université de Lausanne. Tome 1 / par Vilfredo Pareto

Auteur : Pareto, Vilfredo (1848-1923). Auteur du texte

Éditeur : V. Giard & E. Brière (Paris)

Date d'édition : 1902-1903

Sujet : Socialisme

Sujet : Sociologie économique

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb390520484

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. (406, 492 p.) ; in-8

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Description : Collection : Bibliothèque internationale d'économie politique ; XII-XIII

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Description : Collection numérique : PHILHERIT

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : PHILR003

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : PHILR004

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5525301r

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-R-15759 (12)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 28/04/2009

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CIIAP. V. — LES SYSTÈMES IlELIGIEUX 223

des Sabatiens, des Corybantes et d'autres semblables (l). La confrérie des prêtres de Gybôle présente des ressemblances frappantes avec les Ordres mendiants et les Flagellants au Moyen Age (2).

Les folies religieuses de co temps n'étaient pas nouvelles, seulement elles s'étendaient à toute la population, tandis qu'en Grèce et à Homo elles élaient dcnicu-. rées confinées dans les basses classes et parmi les gens superstitieux. L'Ane de Lucien, les Métamorphoses d'Apulée, nous dépeignent les moeurs des prêtres de la déesse do Syrie sous les mêmes couleurs qu'emploiera plus lard le poète Nigellus, el, plus tard encore, lîoccace, pour décrire les moeurs des moines de leur temps.

Bien quo ne formant pas un ordre religieux, les anciens philosophes grecs et leurs successeurs à Home pré» sentent plus d'un point de ressemblance avec le clergé et les ordres catholiques. Pratiquant au début la morale la plus pure, quelques-uns demeurèrent fidèles à ces principes, mais le plus grand nombre tomba dans la corruption et l'hypocrisie Lucien (3) en parle comme plus tard Erasme et llullcn parleront des moines, et comme à la fin du xvin 0 siècle on parlera des prélats corrompus. A cette dernière époque on avait des « di(1)

di(1) mélragyrte, ou prélre de la (IrandeMère, venu, dit-on, de Phrygie à Athènes, pour initier les femmes aux mystères de Cybèle, fut précipité dans le llarathrc ; mais une poste se déclara, et les Athéniens, pour expier ce meurtre, i ci mirent le culte de Cybèlc. Co culte s'introduisit à Home dans la suite.

(2) LA MOTIIB LE VAYEZ, OEuvres, Paris, 1002; 1er vol., Vertu des Payens, p. 021-023 : Les Stoïciens « ont soutenu qu'on potivoil eslrc heureux au milieu des plus grands tournions..., pourvu qu'on fût vertueux. Et c'est en ceci que la secte slolque a le plus de convenance avec le christianisme... Saint llicrasme (In Isa., cap. 10) dit expressément qu'en beaucoup do choses, la doctrine du Portique s'accorde fort bien avec celle de l'Eglise,.. »

(3) Icaroménippe,