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Titre : Le Matin : derniers télégrammes de la nuit

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1885-04-21

Contributeur : Edwards, Alfred (1856-1914). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328123058

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb328123058/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 21 avril 1885

Description : 1885/04/21 (Numéro 421).

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k552243w

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 26/03/2008

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LE SECRET PROFESSIONNEL Les Mémoires d'un ancien préfet de poliee, publiés au jour le jour par mon collègue M. Andrieux, ont jeté dans la discussion publique une question nouvelle, qui rarement avait eu jusqu'à présent l'occasion d'être examinée la question du SECRET PRCFESSIONNEL.

Le secret professionnel existe-t-il, et dans quelle mesure?

Evidemment, il existe pour tous ceux qui reçoivent le dépôt moral de ce qui ne leur apparlient pas personnellement.

Le prêtre qui a la confession de l'âme, le méûecin qui a la confession du corps, l'avocat qui a la confession des intérêts, doivent incontestablement ne pas livrer ce qui leur a été confié sous le bénéfice rigoureux de leurs fonctions.

Agir autrement, c'est encourir la forfaiture et se déshonorer.

Mais les Mémoires d'un ancien préfet de po!ice nous appellent sur un autre terrain, le terrain politique.

Et s'il est vrai que le gouvernement dépose outre les mains de ses fonctionnaires un certain nombre de faits, de renseignements, d'apprécialion, il est hors de doute que le secret professionnel est d'autant moins rigoureux pour eux, que leur situation sous ce gouvernement est moins considérée et moins stable.

Sous un gouvernement sérieux, respectable, où régnent des traditions, où fleurit une dignité naturelle, la conscience exerce des droits sévèces et impose des devoirs individuels auxquels personne ne cherche à se soustraire.

On se trouve encadré dans un ensemble régulier et correct qui ne donnerait pas à un préfet dé police, par exemple, l'idée d'écrire ses Mémoires, comme le fait M. Andrieux, et qui soulèverait dans l'opinion publique une véritable indignation, si l'idée lui en venait.

Mais, sous la République, une tenue irréprochable n'est pas de rigueur, et les fonctionnaires nommés et révoqués à plaisir considèrent leur passage aux affaires comme un simple voyage d'agrément dont ils peuvent raconter les incidents plus ou moins joyeux.

La solidarité générale n'existant pas, n'enchaînant personne, chacun ouvre son agenda et publie ses notes.

Et quelques mois passés à la préfecture de police deviennent l'équivalent d'une promenade dans les catacombes ou d'un petit tour dans.les ôgouts de Paris.

̃̃ A ce point de vue, le Guide Joanne et le Guide Conty ont trouvé leur digne pendant, le pendant logique, dans le Guide Andrieux.

Et par ce temps de démoralisation générale, les Mémoires de L'ancien préfet de police ne font guère hurler que ceux qui s'y trouvent écorchés par une plume étonnamment acérée pour un debutant.

Les autres rient.

N'est-ce pas bien fait d'ailleurs que cette peine du talion qui nous venge et punit les républicains par là même où toujours ils ont péché ?

Ils n'ont jamais, en effet, invoqué le secret professionnel que lorsqu'il leur était utile, le négligeant parfaitement lorsqu'il pouvait les gêner.

Sous Louis XVI, la première République éventra la fameuse armoire de fer et en publia cyniquement le contenu.

La deuxième république ne fut pas plus discrète à l'endroit de ce qu'elle trouva dans les Tuileries mises à sac et la troisième république, suivant les exemples de ses devancières, non seulement jeta les papiers secrets en pâture au public, mais encore prit le soin peu délicat de les tronquer et de les falsifier.

Je ne citerai qu'un exemple qui ma touche de Mon père avait touché plusieurs sommes au cabinet de l'empereur pour les remettre à une tierce personne et avait ainsi libellé ses reçus Reçu du trésorier particulier de l'Empereur la somme de. pour REMETTRE a. m.

Et les chacals de lettres qui fouillèrent dans les papiers intimes du Château, publièrent les reçus dans cette forme intentionnellement abrégée Reçu du trésorier particulier de VEmpe~reur la somme de. Signé A. Crranier de Cassagnac.

On avait simplement enlevé pour être remise M. ce qui faisait que mon père était censé avoir mis dans sa poche ce qu'il s'était borné à porter dans la poche d'un autre. Et de simple commissionnaire, il devenait débiteur.

L'exemple ne manque pas d'une certaine canaillerie, et il n'est pas le seul.

D'ailleurs, cela rentrait dans le système gouvernemental pratiqué par M.Gambetta, qui était, on s'en souvient, tout particulièrement l'homme %uœ petits papiers.

Eh bien, quand un gouvernement se respecte assez peu pour ne pas respecter la solidarité qui doit unir sur beaucoup de points, les différents gouvernements qui se succèdent dans l'honneur de représenter la France, il est tout simple que ses amis d'un jour le traitent en enn emi du lendemain.

Et M. Andrieux ne fait pas contre la République des opportunistes, autre chose que ce que cette République fit toujours contre ses devanciers.

Jadis un fonctionnaire mettait vingt, trente ans à parvenir aux plus hauts grades, et il avait la vénération de sa carrière. C'était comme une grande famille dont on devenait le père après en avoir été l'enfant.

Et personne, personne n'eut osé commettre le crime d'en dévoiler les mystères.

Mais aujourd'hui, je le répète, toute administration est une auberge où l'on descend, où l'on mange, où l'on boit, où l'on dort et d'où l'on s'en va comme on y est entré, en étranger.

Rien n'y est fermé, rien n'y est caché, et la clef avec le bougeoir, des afiaires étrangères, de la justice, des finances, restent pendus chez le concierge. Les prend qui veut et monte regarder dans les armoires qui veut encore!

D'autant que, sous un régime qui se dit républicain, il y aurait mauvaise grâce à se réclamer des habitudes, des traditions de discrétion, de correction, qui sont le propre des gouvernements monarchiques.

Yoyez Metternich¡ qui ne fait publier ses ltfé-

moires que cinquante ans après sa mort; voyez Talleyrand, dont les Mémoires ne sont pas encore imprimés; voyez Chateaubriand, qui n'a voulu parler que d'outre-tombe; voyez M. de Vitrolles, dont les confidences politiques ne voient le jour qu'à cette heure tardive.

M. de Maupas lui-même ne livre ses confidences sur le coup d'Etat qu'en 1884.

Tous ces hommes quï ont vu plus ou moins de choses, ont attendu le moment psychologique où le secret professionnel disparaît pour faire place à l'histoire.

La République impose, elle, moins de retenue. On a vu Louis Blanc se gêner peu, Glais-Bizoin se gêner encore moins, et les généraux Trochu, Wimpffen, Ducrot et Lebrun, apporter à leurs contemporains des récits contradictoires, qui peut-être auraient dû patienter jusqu'à l'arrivée de générations moins tiraillées par les passions toutes fraîches encore et loin d'être apaisées. Dernièrement même, le chef de la sûreté luimême, M. Macé, donnait l'exemple de la divulgation des secrets du métier.

Je ne parle pas des Mémoires attribués à M. Claude. qui sont faux et inventés par une bande de souteneurs littéraires.

Et c'est tout naturel. La République a tellement fulminé contre les cabinets noirs de toute espèce qui, d'après elle, faisaient de la monarchie une espèce de caverne, qu'elle n'a pas le droit d'avoir rien de caché.

Sa maison doit être la maison de verre, et les passants peuvent y jeter un regard qui ne saurait dans aucun cas être indiscret.

Vous vous prétendez le peuple, excellents républicains, vous vous en dites l'émanation vivante, la délégation directe, et vous auriez des secrets

Fi donc! c'était bon pour nous autres, les partisans de l'obscurantisme, et non pas pour vous, les travailleurs au grand jour

D'après vos théories, d'après vos principes, il faut que tout se passe en plein Forum.

Et pourquoi de la diplomatie secrète, pourquoi des fonds secrets, vertueux représentants de la France, si vous avez la prétention d'être un gou- vernement d'opinion publique?

Si vous dissimulez quelque chose, c'est que ce quelque chose doit être bien malpropre.

Et le secret professionnel ne saurait être invoqué par vous, qui l'avez toujours viol9 suivant vos intérêts, que s'il est, comme nous le croyons, le lien secret qui fait à la fois la garantie et la solidarité de toutes les bandes de voleurs.

Vous le comprenez comme Gamahut, et pas autrement aussi ne vous, étonnez, pas que bien des gens cherchent à s'en dégager, M. Andrieux et d'autres.

Et méditez cet axiome inventé par un des vôtres sous la première Révolution, axiome qui semble avoir été spécialement formulé pour les républicains « Il n'y a que les fripons pour redouter les réverbères! »

PAUL de CASSAGNAC.

Ls MATIN publiera, demain, un article de M. JULES SIMON.

CHINE ET TONKIN

Dépêches officielles Les négociations à Tien-Tsin..

Le ministre de la marine et des colonies a reçu une dépêche de service dans laquelle l'amiral Courbet l'avise de l'arrivée à Hong-Kong du Roland, de la Comète et du Primauguet. Le général Gampenon a également reçu du général Brière de l'Isle une dépêche de service. Elle ne contient rien de particulier concernant la suspension des hostilités.

Une troisième dépêche, reçue ce matin au quai d'Orsay, informe le ministre des affaires étrangères que M. Patenôtre, ministre de France àShanghaï, est parti aujourd'hui pour Tien-Tsin, à la nouvelle que les plénipotentiaires chinois avaient reçu l'ordre de s'y rendre pour entamer ies négociations en vue de la conclusion d'un traité de paix définitif.

La Chine et le Japon.

(par FIL spécial)

Londres, 20 avril. Des dépêches de TienTsin et de Shanghaï confirment la nouvelle d'une entente entre la Chine et le Japon au sujet des affaires de la Corée. Par un traité signé le 18, la Chine s'engage à rappeler ses troupes do la Ccrée, où l'on organisera un corps de gendarmerie commandé par des officiers étrangers.

Nouveaux combats au Tonkin.

(FAn nn, SPÉCIAL'

LONDRES, 20 avril.- D'après des avis de HongKong, télégraphiés au Standard, à la date du 19 avril, de nouvelles rencontres auraient eu lieu à l'ouest du Tonkin. Les Chinois prétendent avoir obtenu l'avantage. Ils avouent toutefois des pertes considérables.

Nominations dans l'intendance.

Sont désignés pour servir au Tonkin

MM. Aymard, sons-intendant à Nîmes-: Domenech-Cellès. adjoint à l'intendance en Tunisie; Defait, adjoint à l'intendance à Marseille, et Aubry, officier d'administration, adjoint de 2e classe dans la division d'Oran.

LES COLLABORATEURS DES MINISTRES Chefs de cabinets et secrétaires particuliers Travaux publics Postes et télégraphes.

M. Bousigues, ingénieur ordinaire des ponts et chaussées, est nommé chef du cabinet du ministre des travaux publics.

M. Brunot, ancien chef au cabinet du sous-secrétaire d'Etat au ministère de l'intérieur, est nommé chef du cabinet du ministre des postes et des télégraphes.

M. André de Joly, sous-chef du cabinet du ministre des postes et des télégraphes, est maintenu dans ses fonctions.

M. A. Morain, ancien attaché au cabinet du ministre du commerce, a été nommé secrétaire particulier du ministre des postes et des télégraohes.

A L'OPERA

LE DÉFICIT DE LA CAISSE DES RETRAITES.

-Quatre cent mille. francs de déficit L'organisation de 1856 Le décret de 1866 M. Vaucorbeil On

ne sait que faire.

A plusieurs reprises les critiques, se faisant l'écho des justes réclamations du public, ont reproché à la direction de l'Opéra de faire paraitre sur la scène des choristes hors d'âges, et des danseuses dont les jambes ont perdu toute élasticité depuis bien longtemps. Nous avons voulu nous rendre compte des raisons de cet état de choses, et vraiment elles sont assez curieuses.

La direction de l'Opéra conserve tous ces Bélisaires de la rampe, parce qu'elle n'a pas le droit de les renvoyer. Tous ces vieillards, et ces vieilles femmes ont versé, depuis un certain nombre d'années, à la caisse des retraites; on ne peut les remercier sans liquider leurs 'pensions. et les fonds manquent pour le faire.

Mais pour bien comprendre cette situation, il est nécessaire d'expliquer d'abord ce qu'est la caisse des retraites de l'Opéra. La caisse des retraites.

Le i4 mai 1856, un décret impérial créa une caisse des retraites pour le personnel de l'Académie nationale de musique. Pendant dix ans elle fonctionna régulièrement. La liste civile régissant alors l'Opéra, parfaisait toujours les sommes qui pouvaient manquer. Mais en 1866 un autre décret, rendant l'exploitation de l'Opéra à une entreprise privée, ne laissa subsister la caisse des retraites que pour les employés ayant déjà versé des sommes et devant conserver tous leurs droits. Depuis lors jusqu'au moment où M. Vaucorbeil prit l'Opéra, le personnel se partagea en deux catégories, l'une ayant droit h la pension et continuant à verser la caisse des retraites, l'autre n'y ayant aucun droit et ne versant pas.

Mais M. Vaucorbeil, en arrivant à l'Opéra, voulut améliorer la situation du personnel, il réorganisa la caisse des retraites et décida, de concert avec M. Turquet. alors sous-secrétaire d'Etat aux beaux-arts, que la retenue de il 0/0 serait obligatoire pour tous les artistes ayant un traitement n'excédant pas 12,000 francs par an.

Mais on comptait que les artistes les plus payés consentiraient, eux aussi, à cette retenue. 11 n'en fut rien, et bientôt la caisse des retraites, mal gérée, mal administrée, se trouva dans une situation lamentable.

La situation actuelle.

Quand MM. Ritt et Gailhard ont pris l'Opéra, ils se sont aperçus aussitôt de l'état de la caisse des retraites.

Mais tout d'abord, on ne crut pas le mal aussi grand qu'il l'est réellement. On crut un instant que le déficit n'était que de 80,000 francs. Mais bientôt il fallut se rendre l'évidence il manque dans la caisse des retraites 400,000 francs.

Il piano même encore un certain mystère sur les causes -de ce gros déficit, mystère que l'on n'a pas encore pu approfondir.

Mais que faire? On ne peut demander à MM. Ritt et Gailhard de sortir 400.00J francs de leur poche pour combler le trou laissé par; la direction précédente. D'unautre côté, le ministère n'a pas d'argent.

Cependant, en dehors de tous les employés qu'on peut mettre d'office à la retraite, il y a vingt-six choristes qui ont depuis longtemps dépassé toute limite d'àge. On n'a pu liquider la retraite que de huit. Des Compagnie d'assurances viennent d'étudier la question; un inspecteur d'assurances, M. Louis Helbronner, a fait un travail qui est entre les mains de M. des Chapelles, directeur du service des théâtres, aux beaux-arts.

Mais nous croyons savoir qu'il conclut à l'impossibilité de changer efficacement le fonctionnement de la caisse des retraites, tant que le règlement n'aura pas été très modifié. On espère cependant que M. Turquet consentira à des modifications.

Fonctionnaires.

En attendant, l'Opéra souffre beaucoup de cet état de choses. M. Ritt, qu'un rédacteur du Matin est allé voir hier, racontait que la direction de notre première scène musicale est maintenant pleine de petites difficultés insurmontables. Le dernier des employés, avec cette caisse des retraites, est devenu fonctionnaire et il faut un arrêté ministériel pour le congédier. Dernièrement, un balayeur se grisant abominablement tous les soirs, finit par rouler ivre sur le théâtre. Il fallut aller demander au ministre sa signature pour le congédier. MM. Ritt et Gailhard ne sont venus à bout des choristes qu'après avoir obtenu du ministre un arrêté les révoquant tous.

Enfin, il y a quelque temps, on renvoya des buralistes accusées do favoriser les marchands de billets. Elles vont en appeler devant le conseil d'Etat

LE VOYAGE DU PRINCE DE- GALLES Départ de Killarney Manifestations national-istes.

(PAR Fil. SPÉCIAL)

Londuks, 20 avril. Le prince de Galles, accompagné de sa famille, a quitté ce matin Killarney. retournant à Dublin.

Quelques démonstrations hostiles se sont produites pendant le trajet.

A Abbeyfeale, les nationalistes ont déployé le drapeu noir; la musique jouait le God save Ireland. A Ncwcastle-Wcst, une foule considérable a sifflé et hué pendant les quelques minutes que le train estresté en gare.

Quelques personnes portaient un drapeau sur lequel se trouvait le porterait de Parnell.

[/accueil qui a été fait au prince à Limerick a été généralement très enthousiaste.

A Tralce, plusieurs adresses loyalistes ont été présentées au prince et la princesse.

Leurs altesses ont été vivement acclamées, mais beaucoup de personnes sifflaient et huaient. LA SAISIE DU « BOSPHORE

La réponse de l'Egypte Interprétation des capitulations.

(PAR tlU SPÉCIAL)

Londres, 20 avril. D'après une dépêche du Caire, I Nubar-Pacha, répondant aux demandes de la France sur la question du Bosphore égyptien, aurait dit que, puisque les capitulations ont été conclues d'accord avec la Porte, le gouvernement égyptien ne pouvait pas donner une réponse définitive avant d'avoir consulté le gouvernement ottoman sur la façon dont il interprétait les capitulations et sur la forme que devait donner à sa réponse le gouvernement égyptien. La responsabilité de l'Angleterre.

(PAR FIL SPÉCIAL)

Londres. 20 avrîl. A la Chambre des Communes, M. Glnastône, répondant à sir Stafford Noetbcote, dit Que le gouvernement français a adressé certaines réclamations au gouvernement égyptien, relativement à la suppression du Bosphore égyptien.

Une correspondance ce sujet se continue entre le

gouvernement anglais et les gouvernements français et égyptien.

• Notre seul désir, ajoute .le premier ministre, est que le gouvernement égyptien ait agi conformément aux lois. Peut-êtrey a-t-il ici une question de droit des gens. Nous n'avons aucune raison de supposer que le gouvernement égyptien ait eu d'autre vue que celle d'agir selon la loi. »

Répondant il lord Churchill, M. Gladstone dit qu'il. ne peut pas déclarer que le gouvernement égyptiehait agi seul dans cette affaire. Il ajoute « Je ne suis pas en position de désavouer notre responsabilité. Nubar-Pacha consulte la Porte.

fPAR SERVICE SPÉCIKLI

LE CAtRE, 20 avril. La France a accordé à NubarPacha un délai pour consulter la Turquie dans l'affaire du Bosphore' égyptien.

AU VATICAN

Les Romains fidèles au pape Adresse et réponse.

(PAR SERVICE SPÉCIAL)

HOME, 20 avril. Le pape a reçu ce matin les membres du cercle de Saint-Pierre, tous Homains, qui sont venus protester de leur (dévouement au Saint- Siège, il la suite des récentes offenses faites à la religion catholique à Itome.

Le pape leur a adressé une allocution de circonsMort d'un car dinal.

(PAR SERVICE SPÉCIAL ;•-

ROME, 20 avril. Le cardinal Lassagni est mort. Il était le petit-fils du célèbre jurisconsulte Barthélemy Lassagni, que Napoléon I°r avait nommé premier président de la cour de cassation et grand-croix de la légion d'honneur.

Nouvelles diverses.

Le pape a reçu aujourd'hui le nouveau nonce de Bruxelles et le nouvel évoque de Bavonne.

Vers la fin du mois, les evèques irlandais seront tous arrivés. Ils commenceront alors à se réunir et traiteront de différents points de discipline ecclésiastique, notamment de l'instruction de la jeunesse, de la presse catholique et d'autres questions non politiques. L'Osservatore romano dit que le nonce de Paris a dû. renouveler sa protestation contre l'affichage des Amours secrètes de Pi IX, vu l'insuccès de sa première démarche.

UN CONGRÈS ANTICLÉRICAL

Hommage à Voltaire et à Garibaldi Les délégués français.

(par skuvice SPÉCIAL)

Romiî, 20 avril. Le Bersagliere prétend que nota aurons à.Rome, un congrès international anticlérical, pour célébrer le centenaire de la mort de Voltaire, qui t.ombele 30 mai. Le, congrès serait prorogé jusqu'au 3 juin, pour concorder avec l'anniversaire de la mort de Garibaldi.

Lé comte Pianciani présiderait le congrès auquel prendraient part le comte de Dôuvillc-Maillefeu, M. Yves Guyot et deux cents autres représentants dj la France.

Je vous donne cette nouvelle sous toutes réserves, Cette tentative oc congrès ayant avorté déjà deux fois par suite de l'opposition du 'gouvernement italien. UNE GRAVE MANIFESTATION

Un hôtel de ville incendié Comment les Italiens protestent contre une taxe impopulaire.

(d'un correspondant)

ROME, 20 avril. Une grande démonstration a eu lieu aujourd'hui à Ortona, à l'occasion de la taxe de famille (impôt mis sur chaque foyer).

L'hôtel de ville a été incendié et les archives ont été détruites.

Le sous préfet s'est rendu sur les lieux avec le procureur du roi, le juge d'instruction et le capitaine de gendarmerie.

Les troupes ont rétabli l'ordre.. »

VIVE LE MAHDI

Une manifestation dans les rues de Cork Soldats sifflés.

(par fil spécial)

LONDRES, 20 avril. Quelques soldats ont été accueillis hier soir dans Patrick street, à Cork, par des sifflets et des huées. La foule les bouscula en poussant des cris de Vive le Mahdi Une rixe s'ensuivit, qui dégénéra bientôt en une mêlée générale, que la gendarmerie parvint à réprimer.

Deux des agresseurs, jugés dans la matinée, ont été condamnés chacun deux mois de prison.

LES INSPECTIONS MILITAIRES

La cavalerie Les généraux désignés. Les officiers généraux désignés ci-après procéderont, en à l'inspection générale de la cavalerie

Les généraux de division Cramezel de Kerhrué, comte Priant, Lardeur, de Viol d'Espeuilles, Carrelet, Lhotle, de Galliffet, de Boerio, de Gressot, Charrevron, Robillot, Thornston et le général de brigade Bignon. AU REICHSTAG

Elévation des droits de douane Les bestiaux.

(D'UN CORRESPONDANT!

Berlin, 20 avril. Le Reichstag a voté l'élévation des droits d'entrée sur le bétail. Les chevaux paieront désormais 20 marks- les taureaux et les vaches, 9 marks; les bœufs, 30 marks; les génisses, 6-marks; les veaux au-dessous de six semaines, 3 marks, OBSÈQUES DE GÉNÉRAL GUYON-VERNIER (PAR SERVICE SPÉCIAL.)

Marseille, 20 avril. Les obsèques du général Guyon-Vernier ont eu lieu ce matin. Deux bataillons de ligne, quatre escadrons du {or hussards, deux batteries de huit pièces du 19<> d'artillerie rendaient les honneurs militaires.

Trois pOêles précédaient le char. Les cordons étaient tenus entre autres par le préfet, le maire et le général commandant le génie.

Le deuil était conduit par le major Labonne, gendre du défunt, et le général de Collomb.

M. Levié, médecin inspecteur du 150 corps et ami du défunt, a retracé la carrière militaire du général Guyon-Vernier.

DIPLOMATIE AMÉRICAINE

(PAR CABLE AU MATIN

Washington, 20 avril. M. Baylis-Hanna a été no rime ministre des Etats-Unis en Perse.

M. Walker Fearn a été nommé ministre des Etats Unis auprès des gouvernements de Roumanie, de Serbicot de Grèce.

QUESTION AFGHANE LA, SITUATION PARAIT MOINS RASSURANTE

L'opinion à Londres Bruits inquiétant! On attend de nouvelles déclarations du gouvernement- Une conférence

à la salle des Capucines.

(par FIL spécial) o

LONDRES, 20 avril. Les impressions dans les cer.cles bien informés sont aujourd'hui moins favorables. Le gouvernement anglais aurait voulu que la Rus.sie, comme preuve de bonne volonté en même temps que comme satisfaction donnée à l'amour-propre des Anglais, fit reculer quelque peu ses troupes les plus avancées.

La Russie aurait répondu en déclarant qu'elle avait déjà montré sa modération en n'occupant pas Penjdeh, mais qu'il lui était impossible de faire reculer ses troupes en présence de l'agitation et de l'anarchie qui régnent parmi les populations limitrophes.

Les déclarations attendues du gouvernement anglais, ce soir ou demain, au Parlement, à propos de l'appel des réserves, jetteront probablement quelque clarté sur la situation.

Rectifications officielles.

(par FIL spécial)

LONDRES, 20 avril. A la Chambre des Commu.nos,' lord Fitz^Maurice, répondant à M. Bartlétt, dit qu'il n'a pas été informé.: 1<> que les Afghans aient évacué Bala-Mourghab et Kushk; 2<> que le général Komaroff ait établi un gouvernement provisoire jusque dans les montagnes du Paropamisus; 3o que les Russes aient répandu dans l'Afghanistan une proclamation invitant les habitants à rester en bonne amitié avec la Russie. Renvoi à demain.

M. Gladstone, répondant à sir Stafford Northcote, dit qu'en présentant demain la demande de crédit, il se bornera à faire une courte déclaration ayant pour but de faire bien comprendre la demande de crédit. Il ajoute que la dépêche du général Lumsden, reçue vendredi, n'est pas la réponseà la dépêche que legouvernement lui a envoyée le 10 avril.

t Il est certain, continue M. Gladstone, que l'émir a fait des représentations à lord Dufferin au sujet de la frontière de l'Afghaanistan. Dès lors, il était du devoir du vice-roi de l'Inde d'échanger ses idées avec l'émir sur ce su jet, et lorsque j'ai dit, l'autre jour, que les pourparlers entre lord Dufferin et l'émir avaienl été des plus satisfaisants, cette observùtion se rapportait à ce fait-là. »

Les contradictions persistent.

(PAR FIL SPÉCIAL)

LONDRES, 20 avril. A la Chambre des lords, lord .Granville, répondant à lord qu'il fera demain sa déclaration relative aux affaires de i'Afghanistan, en même temps que M. Gladstone fera la sienne aux Communes en déposant .la demande da crédit.

Je dois cependant dire, ajoute lord Grnnville, que ta dépêche du général Lumsden reçue vendredi dePenjdeh, et contredit par conséauent celui du général Komaroff; mais nous attendons d'autres détails da général Lumsden à ce sujet.

Optimisme russophile.

(PAR FIL SPÉCIAL)

LONDRES, 20 avril. La Pall Mail Gazette dit que. malgré les bruits alarmistes qui ont couru aujourd'hui elle est en mesure de déclarer que le conflit anglorusse est en bonne voie vers' nue solution satisfaisante.

Avenir inquiétant.

M. Henri Deloncle a fait, hier soir, une conférence, au boulevard des Capucines, sur le conflit anglo-russe. Il a spécialement insisté sur la situation faite à i'Angleterre par l'attitude des représentants les plus auto.risés de l'Inde; la presse de ce pays a pris parti pour la guerre immédiate, mais sous réserve de certaines conditions; elle veut que l'armée hindoue ne soit plus composée de mercenaires et qu'une conscription soit ordonnée, de façon à recruter les défenseurs de l'Inde parmi toutes les classes de la population.

Il est incontestable que si l'entente s'établissait sur ces termes, le gouvernement anglais entrerait dans une voie de réformes libérales où l'Inde puiserait une nouvelle vie.

Mais ce n'est point là, aux yeux du conférencier, la seule raison qui ordonne aux Anglais une réserve absolue dans les circonstances actuelles. L'attitude de l'émir de Caboul est plus que douteuse; on doit penser qu'il ne résisterait point au choc des Russes; les peuplades qu'il commande et sur lesquelles son autorité s'exerce si difficilement ont, avecles armées del'avauigarde russe, des affinités de race et d'instincts, dont l'effet serait irrésistible; les Afghans ont toujours été les instigateurs et les agents des invasions menées contre l'Inde; les Gasnévides, les Gourides, les Lo,ly, Nadir-Chah, étaient des Afghans, et c'est par eux que l'Inde a subi ses plus dures défaites

Il est donc certain que jamais l'Afghanistan ne sera pour l'Inde un rempart, mais que toujours il consli- tuera pour ses ennemis un front d'attaque.

Tout en estimant que les circonstances, en Europe comme en Asie, sont favorables à une transaction, M. Henri Deloncle pense que le conflit anglo-russe ira s'aggravant, et qu'au jour fatal de la déclaration de guerre, l'Inde fera un suprême effort pour ressaisir sa liberté et pour l'assurer sous la sauvegarde des puissances européennes.

Il a insisté sur les avantages que présente daaa l'Inde notre système de colonisation, associant les natifs au gouvernement de leurs intérêts et au souci de notre gloire, et termine en citant plusieurs des articles enthousiastes que les journaux de l'Inde pu blièrent lors de nos succès au Tonkin.

L'ÉGLISE GRECQUE

Le millénaire de saint Cyrille et de saie. Méthode Fêtes à Sofia.

(D'UN CORRESPONDANT)

Sofia, 20 avril. A l'occasion du millénaire di saint Cyrille et de saint Méthode, la ville a été illuminée pendant trois nuits.

Samedi, une messe solennelle a été célébrée. Il y n eu une procession imposante et un Te Deum.

Le corps diplomatique a assisté au banquet offert par la municipalité; de nombreuses députations étaient, venues de toutes les contrées habitées par les Bulgares. Les discours et les toasts ont conservé un carae-' tère religieux et national et n'ont pas touché à la politique. Le discours et le toast du prince régnant ont été chaleureusement applaudis.

Dimanche a eu lieu un concert brillant donné par dcs amateurs. Aujourd'hui, le prince, suivi de son état-major est des membres des corps diplomatique et militaires, a passé les troupes en revue. Le temps était très beau,


'àîbaïe considérable. La-tenue et le dénié des troupes {' été admirables.

LE CASINO DE BOULOGNE

L,a nouvelle direction La prochaine saison.

(D'UN COWJBSPONnANTl

BOULOGNE, 19 avril. J'arrive de Londres après une traversée magnifique de i heure i5 minutes de Folkestone à Roulogne-sur-Mer par une véritable température d'été.

Me conformant a vos instructions je m'arrête- à Boulogne, et mon premier soin est de me rendre aux ,grands établissements du Casino et des Bains afin d'y prendre les informations dont vous avez bien voulu me charger.

Au Cîreino, je suisreçu par le nouveau directeur. J'ai à peine fait passer ma carte de correspondant du Matin, qu'il se met à ma disposition non seulement pour me fournir tous les renseignements que je lui demanderais, mais encore pour me faire visiter dans tous leurs détails ses immenses et magnifiques établissements.

Il y avait plusieurs années que je ne m'étais arrêté dans cette ville, je dois vous avouer que j'ai été émerveillé par les changements qui y ont été apportés depuis la saison dernière, parait-il.

La grande salle de bal que tous les habitués du Casino connaissaient si bien, n'est plus reconnaissable. Au fond, du côté de la mer, une très jolie scène machif née comme celles de nos principaux théâtres de Paris y a été construite, et pour la saison prochaine, des artistes tels que Mme Duquesne, du Grand Théâtre de Rouen; MM. Guibertaux, Conte et autres, recrutés dans les théâtres de Paris, y sont engagés pour y don- ner le grand opéra et l'opéra-comique,

La salle contient, au rez-de-chaussée, 400 fauteuils aussi confortables que ceux de l'Opéra, et cela sans qu'une seule colonne n'obstrue la vue. C'est vous dire combien cette salle est vaste.

v Au fond et faisant face à la ecène un immense foyer vient d'être ouvert; il n'est relié à la salle de spectacle que par des doubles portières d'une richesse vraiment princière, Au premier, une galerie de loges des plus confortables a également été construite. Cette galerie, qui contient environ deux cents places, a aussi un foyer qui mérite une légère description.

Ce foyer, qui ne mesure pas moins de quarante métrés de longueur, est tout construit en glaces; un côté, c'est-à-dire, celui sur lequel s'ouvrent les' loges est complètement garni de glaces étamées et le côté donnant sur la mer est garni de glaces sans tain. L'effet de cette salle est vraiment merveilleux, carde quelque côté que vous vous tourniez, vous apercevez l'immensité.

L'aménagement de toutes les parties de l'établissement est des plus artistiques et d'une grande richesse; outre la salle despectacle; son foyer et le foyer du premier, que l'on appelle la galerie des glaces, tout n'est qu'or et glaces. La nouvelle salle du café-restaurant, qui a coûté plus de huit cent mille francs de construction, est une merveille; et, après la salle du Zodiaque du Grand-Hôtel à Paris, ou celle de l'hôtel Continental, aucune salle en France ne peut lui être comparée; avec cette différence cependant, au profit de la salle à manger du restaurant du Casino, que de cette dernière, la vue ne se porte que sur la mer et les immenses jardins qui s'étendent de la jetée aubâtiment delà chambre de commerce.

Les autres parties des établissements ne sont pas organisées dans des conditions moindres que celles ,que je viens de vous décrire. C'est ainsi que vous trouvez, an rez-de-chaussée, le Cercle des bains, dont le comité est composé des hommes les plus honorables tle Paris.Ce cercle est des mieux tenus.Personne ne peut y être admis sans avoir été présent é par deux membres et agréé par le comité.

Dans les dépendances des établissements, tout est prévu, tout est riche, tout est confortable. Vous y trouvez un service de bains et d'hydrothérapie de premier ordre.

Salon de lecture et de correspondance, bureau de poste et de télégraphe, poste téléphonique, salles d'armesetde tir pour tous les baigneurs, une magnifique salle d'armes spécialement réservée aux membres du cercle, un gymnase complet, un manège pour la location de chevaux, ânes ou poneys et voitures, une salle de danse où des cours sont organisés sous l'habile direction -de Soria de l'Opéra, qui, pendant le dernier carnaval, a tant fait parler de lui à Paris par les bals d'enfants qu'il a organisés à l'Opéra; en un mot, malades ou bien portants se trouveront dans l'impossibilité absolue de s'ennuyer une minute dans cet Eden. I'éclairage doit être féerique pendant la" saison, car le nombre des becs de gaz s'élève à environ c'nq mille.

Mais ma lettre est déjà trop longue et à mon grand regret, je suis forcé de m'arrêter sans vous donner tous les détails que j'aurais désiré vous transmettre sur la prochaine saison. Ce sera pour une autre fois, si cela peut, comme je le crois, intéresser vos nombreux lecteurs. •

LE MOUVEMENT PRÉFECTORAL

Le conseil d'aujourd'hui Préfets à la retraite Le refus de M. Demangeat. C'est aujourd'hui, en conseil des ministres, que M, Allain-Targé, soumettra à ses collègues le mouvement préfectoral que nous avons annoncé.

Ce mouvement comporte le remplacement des préfets du Gard, du Doubs et de Meurlhe:et-Moselle, appelés tous trois à des directions au ministère de l'intérieur il pourvoit, en outre, au remplacement des préfets du Morbihan et de la Vendée, qui doivent cesser de faire partie de l'administration préfectorale.Enfin, deux ou trois préfets, parmi lesquels celui d'Indreet-Loire, seront admis à la retraite.

On assure que le mouvement, ainsi que nous le faisions pressentir, sera assez étendu et portera sur une trentaine"de préfectures, parmi lesquelles plusieurs de première classe.

M. Grimanelli, préfet de la Haute-Savoie, serait nommé préfet dù.|Gard, en remplacement de M. de Girardin, nommé directeur du personnel à l'intérieur. M. Jabouille, préfet de Maine-et-Loire, serait nommé pré- fet du Doubs, en remplacement de M. Le Vaillant, appelé à la direction de la sûreté générale.

Plusieurs secrétaires généraux, notamment M. Drouin, secrétaire général du Rhône, seraient appelés à des postes de préfet.

M. Démangeât, qui avait été désigné pour la préfecture du Morbihan, a, parait-il, refusé ce poste pour des raisons personnelles.

Si le mouvement est ratifié par le conseil, il paraitra après-demain au Journal officiel.

CHOSES D'ESPAGNE

fils tèlègraphiques coupés Tout va bien (d'un correspondant)

MADrID, 20 avril. El Diario de Avisos de Saragosse, dit qu'hier, à une heure du matin, les fils de quelques poteaux du télégraphe ont été coupés entre les'kilomôtres et 242 du chemin de fer de Madrid à Saragpssc, près de Calatayne (Aragon). Les trains ont continué leur service. Le télégraphe a été rétabli ensuite.

Une tranquillité complète règne dans toute l'Espagne,

Assassinat et vol.

Un receveur de la Banque de Barcelone, portant des valeurs pour la somme de 40,000 francs, a été trouvé assassiné chez un négociant en porcelaine de rené ville. Les autorités ont constaté la disparition des vn'onrs et :a ruiie de l'assassin présumé.

ÉTUDES _COLO;dIALES "t

56;i=co mensuelle de la Société Présidence de l'amiral Cloué.

Le séance publique mensuelle des Etudescoloniales a été particulièrement intéressante hier soir En l'absence de 'l'amiral Thomasset, M. Albert Gro"ïlet, sous-directeur des colonies, a présidé la réunion qui était nombreuse et choisie.

Il a-ouvert la séance par une allocution très applaudie et, en termes heureux, a invité l'amiral Cloué ministre de la marine, à occuper le fauteuil présidenDans une conférence pleine d'intérêt, d'entrain et de renseignements exact8> M Petil, ancien officier de marine,, a fait un exposé très complet de-la politique ttv«&7llX îles Fidji.'Ila montrél'état de civilisation axaacee.da cette récente possession dej'Aneleterre qui,

annexée depuis dix.ana, fait <léjà: usage <le citée possède un habile système de douanes et d'impôts, ainsi qu'une dette flottante de plusieurs millions. DERNIERE HEUBE LE CONFLIT ANGLO-RUSSE Toujours les mêmes contradictions- Les conseils de cabinet.

(par FIL SPBCIAL)

LONDRES, avril. Impossible de savoir exactement, où en sont les négociations entre Londres et Saint-Pétepsbourg, car les partisans de la paix sont aussi positifs dans leurs affirmations que ceux qui croient à la guerre.,

Toujours est-il que le cabinet tient tous les jours de longues séances, qu'il a reçues de nouvelles dépêches de sir E. Thornlon, et de sir P. Lumsden, qu'il se réunit encore aujourd'hui, et que siles choses marchaient aussi bien qu'on le disait il y a quelques jours, les ministres ne tiendraient pas si bien le secret de leurs délibérations.

Les journaux anglais de ce matin. (PAn FIL SPÉCIAL)

LONDRES, 2i avril. Les journaux de ce matin sont très belliqueux.

Le Tintes dit qu'il a toujours été certain qu'aussitôt que les Russes arriveraient à quelques jours de marche de Hérat, l'Angleterre serait forcée de prendre des mesures pour protéger cette ville.

La réserve du ministère et les négociations laborieuses en cours n'ont pas réussi, jusqu'ici, à dissiper les appréhensions du pays.

Le Morning Post demande que l'on voté tous les crédits que le gouvernement proposera, mais à la condition qu'ils ne servent pas à payer de nouvelles humiliations.

M. JULES FERRY INTERVIEWÉ

Le Yoltaire de ce matin publie le récit d'une conversation d'un de ses rédacteurs avec l'ancien président du conseil. En voici le passage principal

On me prête beaucoup d'intentions, a dit M. Ferry, mais la vérité, la voici Je ne pouvais pas ne point parler à Epinal. Je devais parler, entendez-vous. Actuellement, j'ai dit tout ce que j'avais à dire, et j e n'ai nullement l'intention d'aller discourir il droite et à gauche. En d'autres termes, je ne me propose pas de voyager en France. Je vais aller prendre quelques somaines de repos en Italie, voilà tout,

LE SOUS-SECRÉTARIAT DES COLONIES On lit dans le Rappel de ce matin

Les députés ét sénateurs des colonies présents il, Paris se sont réunis hier et ont décidé de faire une démarche auprès des membres du gouvernement pour essayer d'obtenir Je maintien d'un sous-secrétaire d'Etat au ministàrc de la marine.

DANS LAJVIER ROUGE

Une mission italienne dans le Choa Mauvais vouloir du négus.

(PAU SERVICE SPÉCIAL)

RoME; 20 avril. La Tribuna dit que la société africaine de Naples a reçu des lettres de Massouah affirmant que le docteur Travers!, en voyage dans le Choa, aurait été renvoyé à Massouah par ordre du Négus.

Ces lettres ajoutent qu'il faut que les italiens marchent sur Kerem,si on ne veut pas que la ville tombe aux mains des rebelles que la garnison égyptienne va abandonner. Déjà le 10 courant il était arrivé à Massouah une caravane de mille chameaux chargés de soldats, de femmes d'enfants et d'objets mobiliers provenant de Kerem. Une autre caravane de même force est attendue ces jours-ci.

LA GUERRE AU SOUDAN

Berber se révolte contre le Mahdi. (PAIi SERVICE SPÉCIAL}

LE CAinr.. 20 avril. Les rebelles ont quitté Bcrli et Sam pour Barber. dont la population s'est révoltée eonfre le Mahdi.

Les Arabes du Nil Blanc, au de!à de Khartoum, abandonnent le Mahdi. Celui-ci pille tout sur son passage.

Les Italiens marchent sur Kassaîa. (par. SERVICE spécial)

Dokgola, 20 avril. Des bruits de source indigne disent que les Italiens avancent depuis Massouah dans la direction deltassala.

A LA VILLA MÉDICIS

L'exposition des élèves de l'école, de Rome Les œuvres remarquées.

(PAR SERVICE SPÉCIAL)

Rome, 20 avril. A l'exposition de la Villa Médicis, on a retnarqué un tableau de l3achet, représentant la « Jeunesse ». Fournier a exposé un « Martyre de saintGeorges Doucet, un « Intérieur de harem ». En sculpture on signale de Ferrari, un « Mercure » de Labattut, un buste; de Peynot, un groupe,intitulé « la Proie ».

Comme d'habitude, les travaux d'architecture sont extrêmement remarquables.

LA DÉMISSION DE M. DE GIERS

Le bruit a couru hier à la Bourse que M. de Giers, ministre des affaires étrangères en Russie, avait donné sa démission.

Aucune confirmation de cette rumeur n'a été reçue dans la soirée.

CORRESPONDANCE

Les chemins de fer portatifs sont français. La Gazette de Bruxelles vient de recevoir la lettre suivante

Monsieur le directeur. Je viens de lire l'article que vous consacrez à l'Exposition d'Anvers, dans votre numéro du 15 avril, et dans lequel vous dites « Un bon point pour la France, dont la vaste instal» lation est la plus avancée de toutes de ce côté. Les » marins travaillent à l'installation, avec de petits rails » mobiles et des wagonnets qui facilitent infiniment » le placement. On en voit parfois un ou deux pousser » très facilement un gros colis, pendant qu'à quelques » pas de là nos pauvres troupiers se mettent sept ou « huit et suent sang et eau pour transporter à bras, » un paquet deux fois moins lourd. Le plus curieux, » c'est que les rails portatifs et les wagonnets son » fabriqués par un industriel belge.

Permettez-moi de protester contre le dernier paragraphe de votre article. Les rails portatifs que vous avez vus sont des chemins de fer Decauville construits dans mes ateliers de Petit-Bourg, près Paris, et je ne suis pas Belge.

Ces chemins de ter portatifs sont ceux que j'expose dans la section française, et j'en ai mis gratuitement un kilomètre à la disposition de la commission française pour placer ses colis, en l'autorisant, du reste, à les prêter a la section belge quand elle le pourrait. Ce qui a motivé votre erreur, c'est que les chemins de fer Decauville sont employés dans beaucoup d'endroits en Belgique et y sont devenus très populairesmais ils n'en sont pas moins bien français et sont expédiés de mes ateliers de Petit-Bourg aussi bien lorsqu'ils vont en Belgique que lorsqu'ils sont demandés pour l'Angleterre, l'Afghanistan, l'Egypte, le Tonkin, Panama, etc. Je vous serai très obligé si vous voulez bien faire paraître cette rectification dans votre prochain numéro, à la même place où a paru l'article contre lequel je protester.

Agréez, etc.

DECAUVILLE aîné.

PROPRIÉTÉ LITTÉRAIRE ET ARTISTIQUE Le Journal officiel doit publier demain un décret du ministre de l'intérieur, relatif à la convention conclue le 9 juillet 1884 entre la France et l'Italie pour la garantie réciproque de la propriété des œuvres de littérature, de science et d'art.

Les constatations légales La foule Marchandon et Jeanne Blain, rue de Sèze Photographes et serruriers La complice imaginaire de l'assas-

sin– Aveux_de Marchandon.

Les constatations légales de l'assassinat de Mme Cornet ont encore continué pendant toute la journée d'hier. A huit heures et demie du il.latin, Marchandon était de nouveau extrait du Dépôt de la préfecture et conduit rue de Sèze. Quelques instants après la fille Jeanne Blain était également amenée dans la maison du crime.

Les deux fiacres qui ont conduit Marchandon et sa maîtresse entrèrent dans la cour de l'immeuble, et aussitôt les deux battants de la porte cochère étaient fermées, afin d'éviter autant que possible, les rassemblements de curieux. Peine inutile; toute la matinée un grand nombre de personnes ont stationné devant la maison où se déroula le terrible drame qui a émotionné tout Paris.

Un service d'ordre spécial avait dû être organisé sous les ordres de M. Honnorat, inspecteur divisionnaire, qui fit barrer les deux extrémités de la rue de Sèze, et repousser les badauds sur le boulevard de la Madeleine et dans les rues avoisinantes.

Au moment. où Marchandon, conduit par l'agent Gaillarde, qui procéda à son arrestation, arriva rue de Sèze, MM. Guillot, juge d'instruction; Kuehn, chef de la sûreté, et Taylor, commissaire de police, étaient déjà dans l'appartement de Mme Cornet.

Un quart d'heure plus tard arrivaient MM. Bouchez, procureur de la République, et Caubet, chef de la police municipale.

Interrogatoires et confrontations.

Tout d'abord on plaça Marchandon dans la cuisine, pièce attenante à la chambre où le crime a été commis, tandis que la fille Biain était gardée à vue dans la salle à manger.

Lorqu'il fallait les interroger et les confronter avec des témoins, confrontations et interrogatoires avaient lieu dans la salle à manger.

Le matin, le concierge de la maison et la cuisinière de la victime ont seuls été questionnés par M. Guillot, en présence des autres magistrats et de l'assassin.

Cet interrogatoire n'a rien produit de nouveau. Pendant ce temps, on procédait à de nouvelles constatations.

M. Duval, architecte, levait le plan de l'appartement. Il. Fichet, serrurier, vérifiait les serrures, et le photographe de la préfecture de police prenait des vues de la chambre de Mme Cornet.

A midi et demi, les magistrats quittaient l'appartement de la rue de Sèze.

Marchandon et sa maîtresse, toujours placés dans deux pièces différentes, prirent leur repas, et à deux heures, les constatations et les interrogatoires recommençaient. Les témoins.

Les témoins qui ont été appelés dans la salle à manger de Mme Cornet etquestionnés en présence de Marchandon sont

D'abord, M. Josselin, ancien capitaine de cuirassiers, journaliste à Compiègne. Il a été reconnu que M. Josselin avait reçu de Marchandon, en cadeau, une montre magnifique que ce dernier, avait volée, rue Bonaparte, à M. le docteur Ladreit de Lacharrière. Puis, MM. de la Rochette père et fils ont été mis en présence de l'assassin.

Marchandon a avoué s'être présenté à Versailles, chez M. de la Rochette fils, en demandant à l'ordonnance de cet officier une capote qu'il était chargé de prendre de la part d'un tailleur pour y faire des répaPendant que l'ordonnance, qui également a été confronté avec lui, allait chercher cette capote, Marchandon fouillait tous les tiroirs des meubles, mais sans rien y trouver qui, pour lui, mérifât d'être emporté. Ce qui ne l'a pas empêché d'offrir un copieux déjeuner à l'ordonnance.

Marchandon a eu l'audace de dire, hier, qu'il était un enfant déshérité; il a même ajouté qu'il croyait être le fils naturel de M. de la Rochette, et pendant'ce temps, sa pauvre mère, qui avait été amenée rue de Sexe et qui n'a pu fournir aux magistrats instructeurs aucun renseignement, se désolait dans une pièce voisine et s'écriait

Est-il la? s'il est là, je ne veux pas le coir Le mystérieux Anatole.

Le misérable a encore continué hier à nier de la fa-yon la plus énergique être l'auteur de l'assassinat. Il prétend loujours que c'est un nommé Anatole qui a commis l'assassinat.

Je le fréauente depuis six ans a-t il-dit, mais je n'ai jamais connu son domicile j'ai voyagé avec lui en Belgique, en Espagne, en Angleterre; nous avions même dévalisé dans ce dernier pays, en chemin de fer, un voyageur auquel nous avons soustrait francs, mais nous ne l'avons pas tué.

» Quand nous sommes sortis de chez Mme Cornet, nous avons ouvert la porte d'entrée, sans demander le cordon, en tournant l'espagnolette. Anatole avait son couteau à la main, et il me disait N'aie pas peur, si le concierge se présente, je vais le larder en face de sa loge.

On a remarqué que devant les magistrats Marchandon baissait légèrement les yeux, mais que lorsqu'il se retrouvait avec les agents, il reprenait tout son aplomb, se vantant même d'être l'auteur de bien d'autres méfaits importants.

Cependant, par moments, il était abattu et une fois il a dit Je voudrais mourir, donnez-moi de l'arsenic et je me tue, mais pas de couteau surtout, je les ai eu horreur. »

Le produit du vol.

Marchandon a déclaré à M.Guillot que le vol avait produit 9,800 francs en argent, valeurs ou bijoux, sur lesquels il n'aurait touché qu'une somme de 1,800 francs. Le reste aurait été gardé par Anatole.

La fille Blain n'a subi qu'un interrogatoire de peu d'importance.

Elle a continué à répondre aux magistrats qu'elle avait toujours cru que son amant était un fils de famille et qu'elle était persuadée que l'argent qu'il lui apportait lui était donné par ses parents.

Elle a reconnu avoir habilé avec Marchandon deux appartements meublés, rue Roquépine, et rue du Cirque.

Des employés d'une importante maison de serrurerie de Paris ont été appelés à constater les traces d'effraction sur les malles et à donner leur opinion sur la manière dont les effractions ont été pratiquées. &&& Vers six heures, quand les voitures reconduisant les prisonniers au Dépôt sont sorties de la cour de la maison de la rue de Sèze, la foule était encore considérable, et très difficile à contenir. Plusieurs cris A mort » ont, retenti, et ainsi que samedi dernier, on essaya d'arrêter le fiacre dans lequel Marchandon avait pris place.

Un gardien de- la paix était sur le siège, à côté du cocher, et six agents se tenaient autour de la voiture, s'interposant énergiquement afin de pouvoir fendre la foule.

A sept heures seulement les magistrats quittaient les lieux, et M. Kuehn se rendait chez le préfet de police pour lui remettre son rapport.

A Fontainebleau.

Marchandon a également habité en, garni, avec la fille Blain, à Fontainebleau; il avait loué dans cette localité un appartement situé rue des Orties, qu'il payait 300 francs par mois.

C'est là qu'il a connu M. de la Rochette, chez lequel il est entré comme domestique, dans l'intention de le dévaliser.

Nous pouvons ajouter qu'à Compiègne, dans la petite maison de campagne, on a retrouvé la clef ouvrant la porte de la cuisine de Mme Cornet, cuisine communiquant avec la chambre où l'assassinat a été commis.

Un détail encore: lorsqu'il était à Poissy, dans la maison de détention où il purgeait sa première condamnation, Marchandon avait pris le métier de cordonnier il était finissenr de chaussures et gagnait quatorze francs par semaine, travaillant pour une maison de la rue du Faubourg-Montmartre qui, à sa sortie de prison, lui offrit six francs par jour.

Naturellement, Marchandon refusa; ce métier n'était pas assez lucratif.

Constatations médicales.

M. Brouardel, chargé des recherches médico légales, a remis hier matin son rapport à M. le juge d'instruction.

Nous croyons savoié qu'il établit qu'il n'y a pas eu lutte entre la victime et «m assassin; .Elle a été, sur-

prise dans l'engourdi -ssement d'un brusque réveil et comme foudroyée par les coups qui lui ont été portés à la gorgc.

La confrontation de l'assassin avec le cadavre de Mme Cornet n'aura pas lieu à la Morgue.

Le corps de la victime a été enfermé dans un double cercueil scellé, puis envoyé à la Madeleine.. Il est devenu dès ce moment la propriété de la famille, et pour qu'une nouvelle opération judiciaire puisse avoir lieu, son consentement serait nécessaire. D'ailleurs, les parents de Mme Cornet sont désireux que cette confrontation n'ait pas lieu.

Ils avaient déjà demandé et obtenu qu'après l'autopsie le corps de Mme Cornet fût dirigé sur la Madeleine, non dans le fourgon de la Morgue mais dans celui des pompes funèbres.

Les obsèques de Mme Cornet.

Les obsèques de Mme Cornet auront lieu ce matin, à dix heures.

La lettre de part est faite aux noms de M.Gustave Cornet, son mari; de M. Louis Cornet, de M. Ernest Cornet, de M. Emile Cornet, ses fils et petits-fils. Après le service religieux, le corps de Mme Cornet sera conduit, avec celui de Mlle Claire Cornet, sa fille, au cimetière de Passy, où les inhumations auront lieu dans le caveau de famille.

PAYEZ S'IL VOUS PLAIT 1

Les indemnités d'Alexandrie– Réclamation de la commission internationale.

(D'UN correspondant)

Alexandrie, 20 avril.-La commission internationale des indemnités a décidé aujourd'hui d'adresser une pétition à lord Granville, pour lui demander d'examiner les moyens les plus propres à amener le paiement immédiat des indemnités.

On assure que, par suite du décret du khédive, qui établit l'impôt sur les coupons, les tribunaux internationaux se trouvent compétents pour prononcer dans le procès intenté contre le gouvernement égyptien au sujet du paiement immédiat des indemnités.

LA VIE SPORTIVE

FRANCE

RÉSULTATS du 20 aurid

VINCENNES

Prix de Fontenay. francs. 1,000 mètres. Alcali, 60 kil. à M. Richard Carter. (Flint) 1 Thémis, 58 kil. 1/2 à M. Durosoir.. (Whittaker) 2 Néva, 52 kil. 1/2 à M. J. Prat. (Woodland) 3 Bett ing: 12 Alcali, 5 Thémis, 14 Néva.

Non placés Sfax, Coq de Jonville, Thétis, Salvala, Bourges, Vaurien.

Gagné de trois quarts de longueur.

Marsh a réclamé le gagnant pour 4,5'o8 fr. 55. Prix d'Ivry. 3,000 francs, 2,100 mètres.

Tardif, 48 kil. 1/2, au comte de Juigné.(Hartley) 1 Richelieu, 62 kil., à M. Mièhel Ephrussi. (Carlyle) 2 Romulus, 48 kil. 1/2, au baron de Rothschild. (Crickmere) 3

Belting Richelieu, 16 Tardif, 8 Romulus. Non placés: Loretto, Cintra, Ontario, Emile, Riante, Anatole (dérobé), Saphir (dérobé).

Gagné de deux longueurs.

Prix de Longchamps. 4,000 francs. 2,500 mètres. Arabella, 49 kil. 1/2, à M. Lupin (A. Wood) 1 Le Vigneau, 5I kil., à M. A. Fould (Newby) 2 Bosco, 54 kil., au comte de Juigné. (Hartley) 3 BetGing 8 Arabella, 8 Le Vigneau, 4/6 Bosco. Non placées La Boule, Charolaise.

Gagné d'une tôngueur, aisément.

Prix de Bercy. 2,500 francs. 2,000 mètres. Mondragon, 62 kil. 1/2, à M. de la Charme. (Hunter) 1

Gustave Wasa. 53 kil., à M. J. Hurst (Gray) 2 Microscope, 53 kil., à L. Delàtre. (Carratt) 3 Belting: 4 Mondrngon, 8 Gustave Wasa, 10 Microscope, 5/2 Finesse II.

Non placés Finesse II, Combattant (dérobé), Evaporée, Bellae (dérobé), Pominet, La Finance. Gagné d'une demi-longueur.

Mondragon a été acheté pour 7777 fr. 75 par M. Du Bos. et le duc de, Gramont a réclamé son cheval Combattant pour plus le prix.

Prix due Joinville. 3,000 francs. mètres. Sapristi, à M. Th. Cunnington. (Hartley) 1 Baccarat, 53 k., à M. Clr. L'IIoste (Bundy) 2 Lansquenet, 45k_. à M. T. Jenniiigs (Childs) 3 Belting 16 Sapristi. 8 Baccarat, 7 Lansquenet. Non placés Dur-a-Cuire, Musard, Cascabel,Martha, Don Gigadas, Artisan, Kiva, Duchesse, Chasseur, Lavandière, Keraaagc, Macreuse.

Gagné d'une longueur.

TRIBUNAUX

M. Paul de Cassagnac avocat.

C'est un préjugé répandu dans le public que pour avoir le droit de plaider il faut être inscrit au stage. Il se rencontre des cas, assez rares il est vrai, où un client n'a pas contiance dans le membre du barreau qu'il connait ou qu'il ne connaît pas et préfère charger un particulier de sa défense. Les tribunaux ne voient même pas généralement de mauvais œil la présence à leur barre de personnages étrangers aux mœurs judiciaires. Cela les change. Les avocats, du reste, accueillent non moins gracieusement ces confrères improvises. La courtoisie est de règle au barreau. Nous croyons que les avocats de Toulouse, toutes opinions politiques mises à part, se presseront avec curiosité à l'audience du tribunal correctionnel deleur" ville, si la nouvelle que voici, et que transmet l'agence Havas, est exacte

Des poursuites sont annoncées contre l'abbé de Villiers de l'Isle-Adam, qui a prêché le carême de Saint-Fulcran. Un certain nombre de citations ont déjà été lancées; il' parait même que les membres du clergé seront appelés en témoignage, ainsi que plusieurs officiers de la garnison. On dit que M. de Villiers, qui est un ami particulier de M. Paul de Cassagnac, doit confier sa défense au député du Gers.

Les poursuites ont lieu pour critiques et censures des actes du gouvernement dans un sermon public. D'après nos renseignements. M. Paul de Cassagnac n'a pas encore fait connaitre sa réponse.

TABLETTES THÊATRALES

Le troisième concert d'orgue et orchestre donné, par M. Alexandre Guilmanl, au Trocadéro aura lieu le jeudi 30 avril et sera consacré à célébrer le bi centenaire de Ilamdcl.

Lundi prochain, le théâtre des galerie; Saint-Ilubert de Bruxelles, donnera la première représentation du Noutie de Samt-Guignolet, opérette en trois actes, de M. F. Toulmouche, lo frère du peintre bien connu.

Le théâtre des Nations a commencé les répétitions de Champforl, le drame de MM. Catelaiu et Cour 'aux, qui succédera au Médezin des enfants.

Les deux principaux rôles seront joués par MM. Taillade et Lacressonniéro.

Mlle Jane Caylus, dont les débuts à la Renaissance furent très remarqués et qui doubla plusieurs fois Mme Granier est en ce moment il Buenos-Ayrcs.

On nous écrit qu'elle vient de débuter brillamment dans le Petit Duc et qu'on l'a fêtée comme une étoile parisienne en tournée.

Mlle Dufrane vient de renouveler pour trois ans son engagement avec l'Opéra.

Il faut en féliciter et l'artiste et ses directeurs, car Mlle Dufrane est une chanteuse de grande valeur; son succès dans Valentine, des Augucuots, et surtout sa création dans Tatarin faisaient un devoir aux directeurs de l'Opéra de renouveler le traité de Mlle Dufrane.

L'audition des deux partitions du Pramélhèe enchaîné, de MM. Lucien Lambert et Georges Mathias, a eu lieu, comme nous l'avions annoncé, dans la salle des concerts du Conservatoire, en présence des membres de l'dcadémie des beaux-arts.

La partition de M. Lambert a paru l'emporte!' sur c-llc de M. Mathias, qui ne manque pas de qualités, mais la première a pour elle une franchise d'allures et, disons le mot, une originalité qui la distingue de celle de son concurrelit.

MM. Lassalle, Giraudet. et Mme Brunet, pour M, Mathias, et MM. Ibos, Bérenger et Mlle Ibos pour M. Lambert, ont bien plaidé.les causes qui leur étaient confiées. LE MONDE Bourse du 20 avril 1885. On a beaucoup parlé d'un emprunt depuis quelques jours; le comptant s'estil rangb à l'opinion des gens qui en regardent l'émission à bref délai comme indispensable? Toujours est-Hqu'il était moins bon aujourd'hui. Ce ralentissement des de-

mandes de l'épargne coïncidant avec des, cotes lour- 'des sur' lés diverses places" européennes à «tt pour conséquence un retour en arrière..

Sous l'impression d'un nouvel escompte de 78,000 francs de 3 0/0 les premiers cours ont été bons, .on serait même tenté de dire trop bons. Les ordres de venta sont arrivés immédiatement, et il a fallu battre en re. traite.

On n'assignait aucune cause spéciale à ce retour de faiblesse; il n'est rien survenu qui pût diminuer la croyance à une entente entre l'Angleterre et ta Russie et les choses continuent à marcher à souhait du côté de la Chine.

L'Extérieure espagnole a été particulièrement atteinte on a bien démenti le bruit de soulèvements sut divers points de l'Espagne, mais d'une manière vague, et 1 absence remarquée de dépêches ôtait toute force il ces démentis.

Les obligations égyptiennes, au contraire, étaient relativement fermes.

La spéculation commence à se préoccuper de la li.quidation de fin de mois. Comment se nassera-t-elle? On espère que la liste des insolvabilités ne sera pae grossie, mais avant d'être fixé sur ce point si grave, on ne veut pas augmenter ses positions, et dès que la nuance paraît moins bonne, on réalise.

INFORMATIONS FINANCIERS^

Nous avons publié hier une information faisant ressortir l'imminence de 1 émission d'un emprunt, De nouveau» renseignements nous permettent aujourd'hui plus de préci L'emprunt serait émis d'ici au 15 mai, en rente 3 0/t Quant il la fixation du prix d'émission, elle serait naturel- lement subordonnée il celui du cours de compensation li le sensiblement dc 75 a 75

Les recettes de la Société italienne des chemins de fer m endionaux pendant les quatorze premières semaines de l'année en cours se sont élevées il la somme de 10 460 O.fi7 francs, contre 9,844, 81G francs pendant la période correspondante de l'année dernière.

Les recettes du Trésor italien, pendant le mois de mars, ont été de 102,715,718 francs contre francs pendant Io mois correspondant de i'année dernière. Les payements se sont élevés il la somme do francs; ils avaient été de 116,600,020 francs en mars 1884.

La Compagnie générale du Gaz pour la France et l'élran ger annonce le paiement, a partir du 8 mai prochain d'un acompte sur le dividende de l'exercice de francs par action, sous déduction des impôts.

Les recettes delà Compagnie générale dos Voilures, du 1" au 15 avril ont été de 842,819 francs,ce qui porte francs les recettes réalisées depuis le commencement du Tannée.

Le Journal officiel d'hier a promulgué ta loi ayant pouf objet la déclaration d'utilité publique' du chemin de for do Mostaganem à Tiaret, ainsi que l'approbation de la convention passée entre le ministre(les travaux publics et laCom- pagnie franco-algérienne.

PETITE 80UR3S OJ SOIR

Cours de dis

3 7790, 80,

3 0/0 amortissable

1/2

Extérieur espagnol.. â6 13/16, 7/8. 13/16 Lots Turcs »»

Banque ottomans, S47 5'0,.W oO. 543 Egyptien 315 62, 313 75, 314 37 Hongrois

luoTinto »»»

LE MARCHÉ DE LONDRES

ftUH FIL SPÉCIAL)

Loxdiiej, 20 avril. La demande d'ai-Ronl, a été fnibk aujourdhui sur le marché libre et les prêts courts ont ôtà cotes do

Lo taux de l'escompte a été de 2 3/8 0/0.

La Banque a reçu aujourd'hui 21,000 livres en or

Le Stock Markel n'a présenté aucun incident important au début de la journée, mais ve rs la clôture, les nouvelles do Hussio cl les bruits fâcheux conSniunt la marche dos négociations ont, provoque des ventes assez actives et m'i'< baisse important ̃

Les Consolidés ont baissé do prés de i 0 0, niais ont on. suite regagné J/i 0/0 avant la clôture.

Les autres valeurs et Jfcs chemins de fer indiens ont élii également mous.

Les chemins de fer anglais ont baissé considérable ment,

Les fonds ¡-[rangers ont été. également peu demandés n cause des nouvelles politiques et aussi à- cause do la fai- blesse des Bourses coiUiueiiltile/i et de la baisse dtvs em. prunts ûgyplicus et russes. Le Busse a baissé do i a 1 1/2 0/0.

Les fonds espagnols, qui étaient déprimés la semaine (ior. mère a la suite de grosses veilles, out regagné un peu du terrain perdu. DERNIERS COURS FRANÇAIS

Marseille, 20 avril.

(PAR SlîiU'IGG SPÉtHAU

Blés. Marché calme, prix fermes. v Ventes du jour quintaux disponibles.

Importations 3.363 rniinhinï.

Ghirka-Derdianska, I-ii l-'i kilos, 30 francs

Graines oléagineuses..Viaiies calmes, prix faibles

Veilles du jour: IT.UOJ livrer.

DERNIERS COURS ETRANGERS'

NEW- YORK

(PAR CABLE AU « MATTN »)

MARCHÉ FINaNCIER îsTv.r" TT\^7 Change sur Londres à 00 jours de vue. i S'i j ;Il Câble Transfers 58 hjj Change sur Paris -j 3ù 7/j j Change sur Berlin 04 S OÏ.Tj 4 0/0 Fundcd Loan 1J1 7}s nI 7'/ij Western Union Tolegraph aclions. ii7 5, ;*j t"s Missouri Kansas et Texas actions JS Erié Railroad action 42 \'i}t p j' Erié, deuxième obligation hypothécaire. al ]/j g^ fi Ohio Mississipv.actions Il 1/2 j., ,[ Wasbash et Saint-Louis préférées 9 ,/# g y Philudeiphictet Readinn actions 15 i/o 15 j'è Union Pacific actions 47 iy§ /,s f Ii Central Pacifie actions 31 obligations Hi 3/4 il 2' New-York Central actions SI). 7/3 Illinois Kailrond actions 133 \j\ Lako Shore Railroad actions. 53 7/3 59 j/3 Pennsylvanianctious 51 il' •;(^ Chicago et North Wcslovn actions ordin. CG ï'i Louisville ct Mashville allions 30 l/J '$i Chicago et Mihvunkee et Jaint-Paul. 70 !>/s 70 hrk '"Wasbâsh Sl-Lonis et Pacific communes. a New-York Ontario et Western 7 1 i'% Denvers actions il 3 0 S/ Denvcrs actions hypoth. consolidées.. il,2 a Korlhcrn Paciiic communes 17 i '4 17 '>'••« préférées J3 ï'/i Canadian Pacific actions. 3o i ;a Michigan Central actions ">4 1 Chicago et Norlh Western oblig. prêt' lui i'â MARCHÉ COMMERCIAL

Colons. Middliug Uplaud Il U f livret- juillet. il 13" jj yl- Pétrole. Brut disponible août.. il 7 J'J 7 7 il United fille 73 4 73 jVj Standard whito disponible. 8 8 r Saindoux. Marque Wilcox disponible.. -7 7 \a' à liv. proch. 7 o,i •; to Faii'bank disponible. 740 Rohc disponible. 7 43 j Farrine Extra state shipping bratids.. 3 G0 3 7.3 Maïs.. Western mélangé :ii £>ii/i Froment. Koux d'hiver disponible. i)S 1/2 à livrer courant du mois prochain suivant 39 1/2 '0 Do prios>RB$£ n" 2 Dû 97 j/ï Café. Fair Rio (plus hauts cours) S ;i5* g ,-̃> Good Rio (plus hauts cours) 3 J,'o Fair Rio n- 7 sur mai 705 0 qS surjuillct 7 o0 Sucre. Raffiné Moscovade à 5/2 4 j2~(/} Suif. Prime City ̃} G Lard 6 3/t Frets. Grains pour Liverpool. h 1/2 pour Londres a 1/i il i CkiSoii pour Liverpool J/S

Philadelphie, 20 avriL •– Pôtrolj. Wiiit». disponible?

Ncw-Ofiéati»! 20 avril. Catoa. &lidd.Uas Uckai


LE MATIN JOURNAL ABSOLUMENT INDÉPENDANT

PARIS, MARDI 21 AVRIL

PRIX .D'ABONNEMENT

PRIX POUR 1 mois mois 6 mois Un An Paris. 4fr. 10 fa 20 fr. 40 fr. Déportements. 4 » 10 20 » 40 » lies abonnements partent du 1" et du 46 de chaque mois.

te Bureau du MATIN à Londres est a Fleet street, E. C.

tes Annonces sont reçues chez MM. Lagrange, Ceri et Cie, 6 et 8, place de la Bourse, et aux

Bureaux du Journal.

L'OPINION pbbmque à Paris s'est beaucoup émue des Ittentats contre les personnes, qui paraissent vouloir se multiplier et s'aggraver dans des proportions inquiétantes.

Non seulement les attaques nocturnes dans les rues détendent à tous les quartiers, même ceux du centre ie la capitale, mais encore les assassins et les voleurs e travaillent » en plein jour et presque ouvertement, pt enfin les appartements les mieux clos ne met tent pas leurs habitants à l'abri du poignard ou du revolver des assassins.

Paris devient un coupe-gorge et déjà la contagion gagne la orovince.

On demande partout à grands cris que le gouvernement intervienne, et cela le plus tbt et le plus énergiquement possible.

Une des mesures que réclame l'opinion publique est fa promulgation et la mise en application prochaine de la loi sur les récidivistes, déjà passée en seconde lecture devant les deux Chambres.

Il est notoire et indéniable que sur dix crimes, huit sont commis par des malfaiteurs ayant subi des condamnations antérieures. Ce résultat, qui n'est aojourd'liui contesté par personne, fait une obligation au législateur d'enlever à tous les coquins chevronnés la tentation et surtout les moyens de renouveler leurs exploits.

Toute atténuation à la loi nouvelle serait considérée comme funeste et froisserait le sentiment de la masse des honnêtes gens. Car si punir est bien, prévenir ou empêcher vaut encore mieux.

Puisque le nouveau président du conseil est en même temps ministre de la justice, il voudra marquer ta prise de possession des affaires en poussant cette question devant les Chambres, c3est-à-dire par un acte qui, en assurant la tranquillité de toutes les familles, lui apportera l'estime du pays entier.

Ce sera un don de joyeux avènement bien reçu de 'tout le monde, et la meilleure des réclames électorales Jour M. Brisson.

(ROSES ET GENS

Mgr Hasley, le nouvel archevêque de Cambrai, prendra solennellement possession de son poste le 15 avril.

Le président de la République a reçu hier M. Godetroy Cavaignac, nommé sous-secrétaire d'Etat au ministère de la guerre.

M. Emile Deschanel rouvrira son cours de littéralure française moderne au Collège de France demain, mercredi, à deux heures précises.

Nous apprenons le mariage de 5!. Jules Worms, trtiste peintre, avec Mllc Ida "Wollï, également arliste peintre. La cérémonie aura lieu très prochainement.

M. Remy, républicain, a été élu, dimanche, conseil;ergénérat du canton de Villemer, dans la Haute-Garonne. Le même jour avait lieu, à Chartres, un scrutin de ballottage pour l'élection d'un conseiller général. Jü. de Tellier, monarchiste, a été élu.

M. Caro a rouvert son cours hier à la Sorbonne, non plus dans l'amphithéâtre Gerson, mais dans la salle de la Faculté des lettres. Ses auditeurs étaient peu nombreux et aucun incident ne s'est produit. Le Professeur, en prenant la parole, n'a fait qu'une légère allusion aux affaires d'antan qui avaient amené la fermeture du cours, puis il a continué sa conférence. Le ministère de l'intérieur, qui n'est actuellement représenté au conseil d'Etat que par un conseiller en service extraordinaire, le directeur des affaires déparlementales et communales, aura très prochainement iin second représentant dans cette assemblée. Le ministre de l'intérieur se propose de faire donner les fonctions de conseiller d'Etat en service extraordi(¡aire au directeur du service pénitentiaire.

Aujourd'hui auront lieu, à l'église Saint-Augustin, les obsèques du général comte Pajol, décédé dimanche soir à l'àgo de soixante-huit ans. Le prince Yictur-Napoléon est allé dans la journée d'hier présenter ses compliments de condoléance à la famille du défunt. après la cérémonie religieuse, le cercueil sera déposé provisoirement dans les caveaux de l'église, pour être transporté ultérieurement en Normandie, où l'inhumation aura lieu.

"M. Henri Brisson, président d'u conseil, a reçu hier matin à la chancellerie tout le personnel qui dépend du

FEUILLETON DU « MATIN

DU 21 AVRIL 1885

PREMIÈRE PARTIE

La frayeur de Marthe, son cri '3e terreur, étaient réellement bien justifiés.

Dans la pièce où elle venait d'entrer, la jeune femme, on le sait, s'attendait à rencontrer son mari.

Et, à sa place, elle se trouvait en présence d'un être affreux, horrible, dont la laideur lui Inspirait, au premier aspect, une invincible répulsion.

« Votre monstre », avait dit Marthe à Stéphen lorsque celui-ci, lui parlant de son grand ami, lui avouait que le baron d'Heyrback était totalement dépourvu d'avantages physiques.

C'était un monstre, en effet, un monstre dont la face hideuse semblait appartenir à une créaturo fantastique due à une aberration, à un affolement de la nature.

On eût dit de l'un de ces mauvais génies, un vampire des damnés, une do ces striges infernales qui se rencontrent à tout instant sous le ,crayon de Gustave Doré, aussi bien dans les illustrations de la Bible et du Dante que dans celles des Contes Drolatiques ou de Perrault, le terrible touche de si près au grotesque.

Ce que tout d'abord on apercevait, c'était une face de gargouille, pareille à celles si cruellement convulsées de Notre-Dame ou de Cluny. Paris, nous parlons du Paris élégant et viveur, du Paris qui existe aussi bien aux Champs-Elysées qu'à Nice, au boulevard des Italiens qu'à Monaco ou à Bade, le Paris de toutes tes fêtes et de toutes les joies, des théâtres, des soupers et des courses, ce Paris là, a bien souvenance de cette épouvantable tête que l'on ne faisait que vaguement entrevoir et comme dans un affreux cauchemar, derrière un écran, p agnoire, ou à travers les glaces d'un brougham enlevé aux grandes allures de deux steppers enragés.

-(]ne tête énorme, irrégulière et boursoufflée, .recouverte en partie par une tacite sombre, tour a tour violacée et vineuse. Des topes flasques,

ministère de in justice. L'administration "centrale été présentée d'abord par M. Jacquin, directeur des affaires criminelles et des grâces. Le garde des sceaux a été ensuite harangué successivement par M. Merville, viceprésident, au nom du tribunal des conflits^ par M. Barbier, premier président au nom de la cour de cassation par M. Périvier, premier président, au nom de la cour de Paris; par M. Aubépin, président, au nom du tribunal de la Seine. M. Brisson a répondu par quelques mots à chacune des allocutions qui étaient prononcées. Le garde des sceaux a reçu ensuite le tribunal de commerce, les juges de paix de Paris, les notaires, avoués, huissiers, commissaires-priseurs et référendaires au sceau de France.

A huit heures du matin, hier, la section de peinture et le bureau de l'Académie des beaux-arts ont donné, aux dix concurrents admis en loge pour le grand prix de Rome, le programme du concours définitif. Le sujet suivant, qui a été tiré au sort, est de M. Bougue reau Thémistocle au foyer d'Admète. Les concurrents doivent avoir terminé le concours dans soixante-douze jours à partir de la dictée du programme. Le jugement définitif sera rendu par l'Académie des beaux-arts, dans sa séance du mercredi 22 juillet prochain. Les dix logistes ont les avantages suivaats Io On leur a distribué hier matin, la somme de 3,9o0 francs, provenant des revenus de la fondation Dubosc; En sortant de loge, le ministère des beaux-arts accorde à chacun 300 francs, pour frais de concours une autre somme de 2,100 francs est encore répartie entre eux, par égales parts, suivant les termes de la fondation de Mme veuve Laboulbéne.

A TRAVERS PARIS

A qui le collier?

Un de nos lecteurs nous informe qu'il a trouvé hier, il .une heure de l'après-midi, rue Trnnchet, un petit collier d'enfant, composé de grains en ivoire, auquel étaient fixées deux médailles de piété dont l'une pouvant être précieuse comme souvenir et aussi comme métal.

Ce collier a été déposé au commissariat de la rue d'Astorg par M. Caillat, qui l'a trouvé, et qui nous en a informé pour le cas où ce serait une de nos lectrices qui l'aurait égare.

Coups de couteau.

La nuit dernière, vers minuit, à la sortie du bal Tourleau, rue Mercœur, une rixe sanglante s'est élevée entre plusieurs individus, au cours de laquelle un jeune homme de dix-sept ans, nommé Chanet, a été frappé de deux coups de couteau par un nommé Gallio, sujet italien.

Le meurtrier a été immédiatement désarmé et arrèté; sa victime,après avoir reçu les soins nécessaires, a été reconduite à son domicile, rue de la Folie-Regbault, 58.

M. Baron, commissaire de police, a envoyé Gallio au Dépôt. :/• Arrestation importante.

Puisque les malfaiteurs français se réfugient en Belgique, il est bien naturel que les belges viennent en France.

Le parquet de Mon.s avait informé la préfecture de police, que l'un des auteurs de l'assassinat commis en février dernier, sur M. Norbert Duquesne, éche vin à W.iheries, devait s'être réfugié en France.

Le service de sûreté avait été chargé de rechercher cet individu, et hier, des agents de ce service ont été assez heureux pour arrêter le criminel sur le boulevard de Mônilmontant.

C'est un nommé Falce (Victor-Dominique), âgé de trente ans, né à Stornu (Belgique), menuisier-ébéniste. Cet individu, repris de justice, a été écroué au Dépôt, il sera extradé très promptement.

Entre amoureux.

Mlle Marie Legoff, servante de brasserie, avait vécu quelque temps avec un jeune ouvrier sertisseur âgé de dix-neuf ans, nommé Genest. Mais, il y a un mois environ, hllle Legoff se sépara de son amant, et malgré toutes les supplications decc dernier, elle ne voulut pas renouer les relations interrompues. Hier soir, Genesi, fou de désespoir, vlnt chez son ancienne maîtresse, rue Caran, 17, et une dernière fois essaya de la fléchir. N'ayant pu y parvenir, il tira de sa poche un poinçon en fer et un coup de poing américain avec lesquels il frappa la malheureuse fille à la tête et à la poitrine.

Genest s'est constitué prisonnier.

Sa victime, après avoir reçu les premiers soins dans une pharmacie voisine, fut, sur sa demande, recon- duite chez elle, où elle est soignée. Ses blessures sont assez graves.

Vente de charité.

Le fer mai, à la salle Albert-le-Grand, 222, Faubourg-Saint-Honoré, ouverture d'un grand bazar de la charité au profit des couvres suivantes les Amis de l'Enfance, les Ateliers d'aveugles, les Ecoles catholiques, les Frères des écoles chrétiennes, œuvre des Faubourgs, Petites-Sœurs garde-malades des pauvres, Hospitalité de nuit, Hospitalité du travail, Cercles ca- thol iques.

Ce bazar, où toutes espèces d marchandises seront vendues au méme prix que dans les magasins, restera ouvert durant tout le mois de mai et sera tenu par des femmes du monde, qui veulent bien, pendant un mois, devenir de vraies marchandes.

On outre de la vente, il y aura quatre grands concerts, plus une matinée enfantine avec musique et pièces de comédie jouées exclusivement par des enfants.

Arrestation de Galopin.

On se souvient d'une tentative d'assassinat commis dans la soirée du Il mars dernier, par trois malfai-

tombantes, que surmontaient des paupières Jour- des, trop longues, voilant à demi des yeux jauncs, des yeux de chèvre, impassibles, des yeux que l'on pouvait croire endormis ou éteints sous cette hideur titanesque. Les cheveux embroussaillés de Quasimodo couraient tout autour de cette tête d'hydrocéphale, cachant parfois le front et une partie des joues dans leurs mouvements désordonnés.

Eloquent et frappant contraste Une lèvre irrégulière et épaisse s'ouvrait en se tordant sur des dents éblouissantes, d'une nacre superbe, enchâssées dans des alvéoles de porphyre. Des dent à màcher du plomb et à tordre du. fer. Et sur cet ivoire sans pair, tranchait la marge d'une lèvre inférieure, rouge comme du sang, régulièrement ourlée, à la fois gourmande et sensuelle.

La taille, un peu au-dessus de la moyennE; la corpulence, celle d'un homme enclin à ^embonpoint et touchant à la cinquantaine.

Assls devant un bureau, lisant un journal, ou inspectant des papiers d'affaires, en tout cas, paraissant très occupé, il s'était levé en sursaut à la brusque irruption do la jeune femme. Et tous les deux, ils demeuraient en face l'un de l'autre, elle, pâlie, suffoquée par l'effroi; lui, la tête basse, rentrée dans les épaules, se courbant sous le poids de laterreur qu'il inspirait,la croix portée toute sa vie.

Si violente qu'elle fut, avec des nerfs qui n'étaient point ceux d'une petite-maitresse, la terreur de Marthe ne pouvait être de longue durée.

L'éducation première a ceci de parfait qu'elle offre des ressources infiniespour sortir au plus tôt des situations tendues.

Promptement, la jeune femme se remit. Le jour se fit aussitôt dans son esprit.

C'est évidemment le baron d'Heyrback, se dit-elle, le « montre »

Elle se souvenait de la conversation, plusieurs fois renouvelée, qu'elle avait eue en Norvège avec son mari.

Mais, tandis qu'elle s'inclinait en saluant d<î. son mieux, elle continuait son muet soxildAu moins on prévient, on vous, évite un désagrément pareil. Je ne cro^afe pas Stêpnen capable dq me jouer un auast vilain tour. Ce fu| le. baron iî'.HêyrbaeJi qui, le premier, v rompit ce silence embarrassant..

teurs inconnus, sur la personne de M. Four, bijoutier, rue Paul-Louis-Courrier, 5.

On sait que ce dernier, malgré son grand -fige, avait réussi à se dégager des mains des misérables et à faire feu sur eux avec un revolver qu'il avait à portée de sa main.

L'un des malfaiteurs, reconnu plus tard pour un repris de justice du nom de Mitaine, reçut une balle dans la poitrine et expira. le lendemain à l'hôpital de la Charité.

Les deux autres, dont l'un avait aussi reçu une balle, prirent la fuite.

Trois jours après, l'un d'eux fut arrêté par les agents de la sûreté, et reconnu pour être un repris de justice nommé Briant (Emile), âgé de vingt-neuf ans. Le troisième, celui qui avait été blessé, avait jnsqu'ici échappé à toutes les recherches.

Toutefois, à force d'investigations, le service de sûreté réussit à connaître son identité.

C'était un nommé Galopin (Jean-François).

Les recherches faites sur tout le territoire français pour découvrir cet individu étaient restée s vaines. On supposa alors qu'il s'était réfugié à l'étranger, probablement en Belgique.

Le i8 du courant, le brigadier Jaunie, de la sûreté, est parti pour Bruxelles, où il arrivait à cinq heures et demie. Il était bientôt sur la trace de l'insaisissable Galopin.

Pénétrant avec un commissaire de police belge, dans un établissement où ce malfaiteur se trouvait, l'agent français l'appela par son nom.

En s'entendant nommer, Galopin a essayé de prendre la fuite, mais les précautions étaient bien prises et il n'a pu s'échapper.

Se voyant pris, il a prétendu qu'il se nommait Adrien Ponte et non Galopin.

Ponte ou Galopin, venez toujours au bureau de police, lui dit l'agent.

Au poste, on l'a déshabillé et on a trouvé à l'épaule droite la cicatrice de la blessure faite par la balle qu'il avait reçue de M. Four.

De plus, à son domicile on a saisi un paletot et un gilet porlant la trace de la même balle.

Galopin est resté atterré, mais a néanmoins continué à nier.

Il a été écroué à la prison de la ville, en attendant l'accomplissement des formalités d'extradition. Cette arrestation nous a été annoncée hier par déL'art à l'Hôtel Drouot.

Si nous voulions rendse compte en détails de toutes les adjudications intéressantes qui ont eu lieu hier à l'Hôtel des ventes, toutes les colonnes du journal ne nous suffiraient pas.

A la salle 1, une vente intéressante de tableaux anciens.

Ala salle 3, une remarquable collection de livres anciens.

A la salle 4, la vente des estampes de l'Ecole française du dix.huitième siècle, formant la collection de feu M. le comte Hocquart de Turtot. Dans cette adjudication, qui a produit 31,283 francs, nous avons remarqué

Deux magnifiques épreuves: Escalade ou les adieux du matin et Heur et malheur ou la cruche cassée » (1787), de Dulincourt, ont été payées 1,030 francs.

Du même l'rpmenade de la galerie du PalaisRoyal », en couleurs, 1,000 francs.

Deux pièees gravées par Dequevauviller, d'après Lawcince Assemblée au concert», Il Assemblée au Salon francs.

Deux autres épreuves, d'après le même le « Déjeuner en tête à tête D, l' « Ouvrière en dentelle », ont été vendues 1,600 francs.

Une suite de quatre pièces en couleurs, gravées par Descoui'lis, d'après Taunay « Foire de village « Noce de village a, la « Rixe D, le « Tambourin ». Ces quatre pièces de la plus grande rareté ont été adjugées 3,100 francs.

A la salle J>, mystère et brocante

Enfin, salles 8 et avait lieu la vente des œuvres du sculpteur d'Epinay.

Parmi les enchères de la première vacation, signalons les numéros

1. Un très beau groupe allégorique Les Trois heures de la vie ». Co magnifique marbre, pour lequel l'expert demandait 40,000 francs, a été adjugé 20,000 francs à M. Nouette-Dolorme.

2. « Bonne renommée statue en marbre pour laquelle on demandait 20,000 francs, a été vendue 9,400 francs.

4. -Une autre statue en marbre, le « Réveil », a été payée francs.

En marbre également

5. « David lançant sa fronde », 2,650 francs au comte 1\faingard.

6. « Thaïs la conrtisane », 2,160 francs, à M. Malinet.

8. -Un groupe « A la mer », adjugé 5,800 francs. 10. « Callixène », statue acquise par Me Pages, avoué, au prix de 5,700 francs.

12. Buste de jeune femme (style Louis XVI), 2,100 francs.

Le « Sommeil », 2,700 francs.

̃ 15. Le « Croquet », 2,750 francs.

16. Un groupe unique en rouge antique a Centaure embrassant une bacchante », 4,960 francs. 19. Une paire detrès jolis vases porphyre oriental, francs.

No 238. Une remarquable vasque en faïence d'Urbino, faite en l'honneur de Sixte-Quint, offerte par la ville d'Uibino, adjugée 8,800 fr.

Le peintre Ollivier de Penne, dont on doit vendre quatre-vingt-dix aquarelles, demain à la salle 1, et dont la santé ne laissait pas que d'inquiéter ses nombreux amis, est depuis hier soir dans un état désespéré. Et dire que ce pauvre artiste se faisait une joie

Et Marthe éprouva une surprise qui, pour ne ressembler en rien à celle qu'elle venait de subir, n'en fut pas moins violente. La voix qu'elle entendait ne semblait point devoir appartenir à ce type do laideur, tant à la fois elle était sonore et douce, bien posée et vibrante, une voix sympathique et intelligente.Tout au plus si elle ne se crut point le jouet d'une illusion ou d'une méprise.

Mais non. C'était bien lui 1 Tout en parlant, il s'inclinait à son tour.

Je suis au désespoir, madame, commençat-il, de vous avoir causé une frayeur aussi violente.

Et il ajouta avec un triste sourire

Oh ne vous excusez point. C'est inutile. C'est un tribut constant que j'ai l'habitude de payer à ceux qui ne me connaissent point. La faute en est à Stéphen.Je veux dire à monsieur Valières. C'estlüi, madame, qui devait, en prenant toutes les précautions nécessaires pour dompter votre horreur, me présenter à vous, comme son plus vieil ami, le meilleur peut être, mais à coup sûr le plus malheureux.

Rarement il est fait appel à la pitié d'une femme, sans qu'aussitôt elle ne réponde et que ce sentiment n'éveille en elle des charités infinies.

A l'instant même, le coeur de Marthe lui fournit une réplique.

Elle eut conscience des tortures constantes que devait endurer l'homme qu'elle avait devant elle. En termes, la fois adroits et simples, elle s'excusa.

Elle n'avait pas vu. La présence d'un inconnu lui avait seule arraché un cri de surprise. Elle s'attendait tant à rencontrer son mari. Et comme il se nommait Certainement, elle avait entendu parler du baron d'Heyrback, le plus vieil ami, le frère aîné de si bon, si aSmant. Combien elle avait regretté qu'il n'assistât point à son mariage, surtout depuis qu'elle connaissait les liens qui unissaient M. Valières à lui. Ce petit discours était débité d'un ton aimable, gracieux et sincène.

Seulement, tout en le prononçant, elle détournait les yeux, abaissant l'ombre de ses cils, ne pouvant tout à fait les fermer, Elle sentait que si ses regards avaient rencontré ceux du mcwstre, sa voix se serait arrêtée, glacée dans sa. gorge. Le baron finit par. âo^urira. découvrant sea dents ..blanche*

d'assister à l'exposition de ses couvres, la première qu'il ait jamais faite 1

L'annonce du tirage définitif de la Loterie des Artistes musiciens, fixé au 30 juillet, a fait parvenir à la direction des demandes en nombre tel qu'on peut espérer que cette daté sera avancée. On sait que cette Loterie est une des rares qui payent tousleurslots en argent et que les 250,000 francs sont depuis longtemps déjà déposés à la Banque de France. VIOLET Ffea, à THUIR(Pvrén. Orient'03) EU F PARD ESSUS Mode 8Sf On parle beaucoup de Solange deCi'oix Sainttiuc, roman sensation d'Albert Delpit, dont dix éditions ont été vendues en deux jours. (Voir aux awj nonces.)

LES AFFAIRES

COURS DE LA BOURSE COTE DU « MATIN »

TONDS D'ETAT FRANC AU ls AVm AvnlI> «o/n compta»! 8 CO terme n 77 78 35 rb/Ôaiâôrtissàbla" eomptaul 80 60 80 terme 80 oj terme 1('° 9U *"S 60

VALEURS FRANÇA1SE3

Banane < Franco 5H.5 5H0 Crédit Fonciel de France UtO.. 5c Est fc,00 7U5 ^(Paris^tHéditerraaéa. 1285 1278 Nord l;32 50 Î62S73 Allumettes ,???•• M% Gaz Parisien; *4°* -• Omnibus 1!50.. 114a.. FONDS D'ÉTAT ÉTRANGERS

Consolidés anglais 98 1/i. 98 1/2 Autrichiens 4 0/0(or) 85 Egypte Unifiée 388.. 320.. Privilégiées Espagne 40/0 Extérieure. 57 40 57 Hongrois 4 0/0 (or). 7H 85 Italien 5 0/0 8i 35 KiiBsel87750/0 0(i 75 !)G Tunisienne, 4S5 50 4SI 50 Turc 5 0/0 Obligations privilégiées, VALEURS OIVERSES

suez (Actions) Délégations îuo 1110 Panama 4SÏ 75 50 Valeurs se négociant à trois mois.

CHAKCIt PA1VKR LONG PAprKR MITST Vienno.i20 il 202 20:2 .eti 0/0 ( Madrid. 4S8 /-àa'JO./ |4sô etiO/Cl 60/0, Lisbonne. iôiô l/2à l/2|5i7 D4S .eti O/il 60/0 1 St-Pétcra. 1240 .i2'i2 SiG .eti 0/4 LE COMMERCE

Marché de Paris (ô ir. 1/2 SOIR)

farines 9 marquai Blés.

Courant 47 à 22 85 Il. Mai à Il 4 de mai 49 75 4 ÎJ 53 à Juillet-août Su 35 à 2J 85 à Seigle!. Avoines.

Courant iS90.ï 20.. a. Mai 17 a 17 2S à de mai j7 50 à 17 7S 50 il. 2(} Ta Juillct-aoùt 18 i Huila de oolzs. Huiiodolia.

Disponible Courant 75 55 à Mai. 6i a o"> 50 à loemai 64 754 fia.. 5175455.. derniers 67 25 Il 67 50 54 SO ù Spiritueux. Sucrai.

Disponible i'j 4 Courant \~ih 75 il 12 a ii 25 Mai il 50 h 44 25 il. idemai 4 derniers Il à id'octobre 4. t5 à 45 25 Sucres roux degrés 36 25 à 3G 50; dite 99 degrés 4i les 400 kilos.

Sucres raffines 96 50 a 97 50.

Observations. Farines de consommation Les prix

Vous êtes bonne, dit-il d'une voie émue et se faisant humble. Oui, vous êtes bonne Déjà je le savais, vous venez de m'en donner la preuve. Vous avez trouvé, sans effort apparent, des paroles parfaites pour panser une plaie toujours ouverte. Bénie soyez-vous pour cette bonne action.

Avec un embarras qui reprenait toute sa violence, elle essaya de nier encore, trouvant ellemême la force de rire, de plaisanter, car elle se sentait brûlée par ce regard jaune qui s'appesantissait sur elle et ne la quittait pas.

Un thème tout naturel lui vint en aide. Ne devait-elle pas des remerciements infinis au baron, qui, si complaisamment, s'était chargé, non seulement <lu choix de la demeure, mais encore de toute cette installation mise au point avec un tact et un goût parfaits.

D'abord, et tout particulièrement, elle insista sur l'ordonnance de la chambre à coucher. Je savais que vous étiez brune, Stéphen avait eu l'obligeance de m'envoyer votre photographie.

Marthe, cette fois, éprouva un mouvement de recul. L'arc de ses sourcils se rapprocha, tandis que toutes ses susceptibilités intimes lui faisaient subir une crispation intérieure. Et tout droit elle en voulut à son mari d'avoir ainsi, sans le lui dire, expédié son portrait. Le baron l'avait certainement encore; peut-être le portait-il sur lui Le mouvement de contrariété et de colère semblait passer inaperçu. Comme si de rien n'était, M. d'Heyrback continuait la conversation, parlant du petit hôtel, de ses aménagements et de l'installation dans tous ses détails.

Rien que la pièce dans laquelle ils se trouvaient, le cabinet de travail de Stéphen, prouvait du soin minutieux apporté à toute cette oeuvre. Le cabinet était tendu en cuir gaufré sombre, qu'accompagnait un meuble en ébène, sobrement relevé aux endroits voulus de chiffres en argent. Quelques cartons sur lesquels s'étalaient les différents titres de l'administration et de la direction des chemins de fer Mingréliens. A côté de la cheminée,une chaise longue pour s'étendre, faire au besoin un bout de sieste et se reposer des travaux ardus et pénibles.

Le baron faisaittout remarquer, sans avoir l'air d'y attacher la moindre importance. Néanmoins, il n'omettait rien. Le salon n'est pas terminé, dit-il en 6nissant ce véritable inventaire, il n'x a crue la mai-

sont en baisse -de /r. par sac; marque de Gorbell, 59 d\ Farines neuf marques Tendance ferme à ta riéunioa du Louvre et prix en hausse de 25 à 50 centimes, 'v Ce soir les affaires sont calmes et les prix plus faibles. Blés soutenus, peu d'affaires.

Huile de colza calme; 4 derniers faits S 67 23, restent duemandés à ce prix avec vendeurs à fi'/

Spiritueux lourds, baisse de 25 cent. sur le rapproché. Sucres calmes aux cours de samedi.

Marché de La Villetta.

Boeufs. 2.8i9 1.921 1 flÔ" 1 26 1 16 H 1 60 Vaches. 6H 542 152 1 Si 1 14 1 08 Taureaux. 231 1 34 112 1 OS 1 B8 Veaux S9S 8 1 M 140 1 30 ait Moutons 17.349 16.S3S 192 172 1 S3 144 196: Porcs gras. 1.970 140 136 130 120 la .maigres Peaux de moutons en laine, 2 50 à 6 75 -J rases. à

` Observations, Porcs, vanta lente. Gros bétail et veatix\ ventes très mauvaises. Moutons, vente ordinaire. DEPECHES FINANCIÈRES CLOTURE DES BOURSES EUROPÉENNES

Londres, 23 avril, Consolidé.s anglais terme S6 5 Turc, 10 4 /S.. Oltomano 1SG5, 30 ISI?, 1S 1872, la' 7,'8; 1873, Turc Ûéia use, 73 3/4 Egyptiens 0/0, 62 Chemins Egyptiens, Daira Sanieh. 57 1/4 Domaniales Egypte, 79 Français, 3 0/0 Français à termo, 7 .i Italien. 92 1 /S. 6 0/0 Péruvien, 10 S 0/0 Péruvien '.arma 7 3 0/0 Espag. ester,, 56 Espagnol extir. nouv., 46 Lombardsact., 11 3/S.. Suez, 7!)'l/4 Hio-Tinto, obi. Rio ïinto act., 5 0/0 Russe 1870, Si Russe 1873, 87 5 0/0 Russe 1875, il) .1 Banque Ottomane, Il 0/0 Hongrois 1877, Î7 Ar- gent, 49 1/4. Prêta a courts jours, Esc iinplj [tors Banque, Change sur l'axis 3 mois. 25 60 Berlin. 20 avril. •- Consolidés Prussiens On. :j0. i 1/20/0 Prussien compt.. 103 50. Rente Autricho iviniar, Argent, Or fin courant, îj6 Or comptant, 86 60. Crédit Mobilior Autr. fin cour., 464 âO. Autrichiens actions.4';3 Oblig· anc. compt., 395 KO; Oblig. non?. .0 Obîig. série A., 386 Lombards act. fin courant, 0, Obli«. anc compt.. 303 40 Oblig. nouv.. S-13 bb> Nord-Ouest Autr. act. Actions Galiciennes fin cour., 105 70. S0/0 Italien, 93 S 0/0 Italien coTacUnt, 93 5 0/0 Turc tin courant, 16 5 Turc comptant, r^i Chemins Ottom. fin cour., 10. 5 0/0 Russ8l870, i 0/0 Russe 1S75, Itusse 1877. S4 70 Billet do Banque Russecompt.. 35 Fincourant. or lion, sur Londres à 3 mois.20 Change sur Paris à 10 jours; 80 70. Change sur Vienne Sp mois. Od. Change sur Amsterdam à 2 mois, 15\1 Change sur Saiut-Pétersbourg 3 mois. 90. EscomaU hors Banque, il 8/4. oblig. Méridionales, 60 60. OW. Xraii» 29 <i;0i 0/0 Hong.. i7 .̃ Francfort, 20 avril. Crftdit Mobilier Autr., 231 3/4ï Autrichiens actions, J., Oblifr. anc, Oblig. nonv., 77 //S Oblige série A. ?6 S/8. Lombards actions, 107 Oblig. anc, 61 Oblig. nouv Rent» Aulr. papier, Argent, 06 5/S; Or, Emprunt Aulr. «SfiO, lid o/S Kspagne ester., 57 Russa 4870,9'J 0/0 Rusa a 1875. a 0/0 Rucsa 1877,j 91 Rente Hong. or 77 3/8. Coup. Florin argents 81 1/4. Pièce de 20 lr., Change sur l'aris 8 jour»., 80 77. Change sur Londras 8 jours, 46 Change sur Vienne â vue, 163 50; à 3 mois, J 63 Change sur Àmstap» dam 3 mois, 97 Escompta hors Banque, -4 Oblige! Méridionale, 3/4. Consolidés Prussiens 4 0/0, 103 ]/8*i l'urc 1G 1/3 Chemins Ottomans. Il Egypta 63 Tendance- faible.

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tresse de la maison qui puisse y donner la der- nièremain.

A mesure qu'il parlait, un autre sentiment, dé.truisant tous les autres, se faisait jour dans le cœur de Marthe. Et bien qu'elle se le reprochât, elle ne parvenait point à s'en débarrasser. Cet inconnu tenait trop de place dans sa vie. Elle ne pouvait admettre qu'il eût ainsi pénétré,' avant elle dans toutes les intimités du home. Et elle s'accusa d'autant plus d'un manque de cœur.; lorsqu'il ajouta à mi-voix, ces mots dont elle comprit aussitôt toute la valeur

C'est moi qui ai fait prévenir Josine.

Elle allait lui adresser encore un nouveau re.merciement, lorsque le timbre retentit, la grilla d'entrée tourna sur ses gonds et un coupé cor. rectement attelé pénétra dans la petite cour. Stéphen en descendit lestement, et poussant les portes, il se montra, les deux mains tendues, parlant et riant avec grand bruit.

Ah! ah 1 fit-il, la présentation a eu lieu> J'aime autant ne pas m'êtro trouvé là. Les introductions, comme disent les Anglais, par un tiers, c'est toujours bète. La glace est rompue OU! mieux, fondue. Maintenant, vous vous connaissez, depuis des années, n'est-ce pas? Néanmoins, jo vous dois toutes mes excuses, pour ne point être demeuré à mon poste. Mais j'avais tant de cour-1 ses à faire, un lendemain d'arrivée à Paris. Mais! me voici, et nous allons réparer le temps perdu.- Moi, j'ai une faim de dogue, et vous baron? M. d'Heyrback ne répondit point, entre ses"! paupières abaissées il suivait Stéphen du regard.-? Celui-ci ne s'en occupait guère. Il paraissaittout' enchanté de son sort, de la vie. Il venait, dansl tous les sens, de courir à travers Paris, sa bonne; ville, et c'était avec un sentiment de parfait hjen>| être qu'il avait aspiré à pleins poumons l'air dest Champs-Elysées, celui du boulevard des Italiens^ voire les senteurs non parfumées, toujours les*! mêmes depuis Mme de Stael, du ruisseau de lai rue du Bac.

Et pourquoi donc cette joie bruyante glaçait elle le cœur de Marthe

Pourquoi devinait-elle que ce ïi'était pas l'amie tié qui unissait ces deux hommes?

Non, l'un pour l'autre ils n'éprouvaient pas d'affection.

Il suffisait même d'un choc léger, elle en avait( la perception certaine, pour faire éclater entra eux deux une effroyable haine.

ÇffîORES PRADEL,


Francfort, 20 avril. (Petite Bourse, 7 b. 15 soir). Crédit Mobilier Autr., 231 Atrtrich. act., 246 Lom. bards act, iOo 3;B. Actions Gallicieanes 210 .Egypte 6 0/0, Oblig. Domaniales, .104 Oblig. Hongroises, 99 3/8.

Tendance faible_

Vienne, 20 avril. Autrichiens comptant, 308 70. Lombards. 70. Crédit Mobilier, 283 80. Anglo bank, S9 Autr. Rentepapier, Si ;Argent, 81 50, Or, 105 25 Rente or hongr. 1877, Nord.Ouest Autr. anc., 169 50 Actions de la Banque, 858 Emprunt 1860, 179 1864, Oblig. Domaniales. la 50. Chemin* Ottom. eompt, Pièces de 20 Ir., 9 88 Change sur Paris à vue, 49 42 à 3 mois, 49 37. Change sur Londres à vue, 5 50 & 3 mois, Change sur Amsterdam à 3 mois. 163 45, Changesur Berlin à 3 mois. 61 sa. Wiener-Bankveraincompt. 101 Argent, 100 Foncier d'Autriche, 231 lion@ groisnouv. 95 .Laenderbank. 99 70. Alpines 41 Tendance lourde

Home, 20 avril, 3 b. 40. Rente 95 675 Rente 3 0/0, Banq. nat. Italien Crédit Mob. Italien, Banaue Générale calhol., 9i j5. Chemins Romains (ord.), Chemins Méridionaux, Navigation Génér. Blount, 94 50 Bons Méridionaux. SS3 Obliâations Méridionales, 305 Ville de Rome 4 0/0, 475 Change sur France à vue, 100 Chango sur Londres à 3 mois, 25 36. Change sur l'Allemagne à 3 mois, g E. Romain,

Gène! avril. 5 0/0 Italien fin courant, 95 'Change sur Paris chèque, 100 82. Change sur Londres 3 mois, Change sur Berlin Cham. Mérid.. 691 BrnxcHes, 20 avril. 4 0/0 Belge. 102 70. 4 Espagne ext., 56 5/8 Métalliques papier. 6S Métallique argent, 68 Méridionales "Oblig., 301 Vieille Monta- gne act., Change surParis vue. 16013.

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CRÉDIT FONCIER' DE FRANCE Souscription publique du 9 avril AVIS DE ÎÉPARTITION

La souscription publique ouverte 10 9 avril 1885, à l.OOO.OOOd'obligations foncières de 500 fr. 30/0, aven lots, a donné les résultats suivants 538,199 sonscripteurs

obligations domandées.

Il est attribué

Aux souscripteurs de 1 et 2 oblig. 1 obligat. de 3 2 obligat. de 11 15 3

do 16 21 4

de 22 26 5

de 27 31 6

do 32 36 7

de 37 42 8

de 43 47 9

de 48 52 10 ? de 53 11 i de 58 63 i- de 68 13 i de 69 73 de 74 78 15 de 79 84 16

de 85 89 17

de 90 94 18

de 95 100 19

et ainsi de suite, à rai son de 00/0 et d'une obligation en plus pour toute fraction.

Paris, le Si avril 1885.

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Change sur Londres, 18 1/2.

MOUVEMENTS MARITIMES

New-York, 19 avril; soir. La Normandie arrive, venant du Havre direct.

Vera^Cruz, 18 avril. Le Lafayette par pour Saint-Nâzaire et escales.

Ténériffe, 20 avril. Le steamer Uruguay (Chargeurs-Réunis) est parti d'ici aujourd'hui pour Dunkerque.

Brindisi, 18 avril. Le steamer Lambardy est arrivé à quatre heures trente minutes, avec les malles des Indes, de la Chine et de l'Australie pour Londres.

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Suez, 17 avril. Le steamer Peïho (Messageriesmaritimes) a quitté Port-Saïd' pour Naples et Marseille avec les malles du Japon, de la Chine, Batavia, Singapore, Calcutta, Colombo, etc.

H arrivera à Marseille le 26 avril, où sa cargaison sera transbordée sur I'Istdus (même Compagnie) qui arrivera à Londres vers le 9 mai.

Gibraltar, 18 avril. Ont passé à dix heures cinq matin les steamers

Glenearn et Caprï.

Le steamer Maanelzclre a passé à dix heures cinquante matin.

Gravesend, i8 avril. Sont arrivés les steamers

Condor, venant de la Charente.

Et Gange, venant de Marseille.

Le Havre, 20 avril. Sont arrivés

Le steamer Amérique, venant de New-York, avec 180 balles coton.

Le navire autrichien Dora, venant de New-Orléans, avec 3,920 balles coton et douvelles.

Le steamer français Clapeyron, venant de NewOrléans, avec 3,247 balles de coton, 16,000 bushels de maïs en grenier, 237 sacs de cornes, et 1,200 Nouvelles.

Le steamer allemand Teulonia, venant de SaintThomas le 2 avril, pour le Havre et Hambourg. Le navire anglais Koh-i-Noor, venant de la Martinique, avec 751 barriques, 75 tierçuns et 26 quarts tafia, 13 quarts sucre brut, 1 fût mélasse, 1 quart caté, 40 quarts cacao, et peaux salées.

Le navire français Faust, venant de la Martinique le Le steamer français Comte-d'Eu, venant de Rio-Janeiro le 21 mars, le 29 mars de Pernambuco, et le 8 avril de Saint-Vincent.

Et le Lame, venant des Antilles.

Le Antoine-Dor est parti pour le Cap-Haïtien. Queenstown, 20 avril. Sont arrivés les steamers

Umbria (Cunard-Line).

Republie (White-Star).

Et Illinois (American-Line)

Crookhaven, 20 avril. Le steamer City-of-Chicago (Inman-Line) est arrivé.

Plymouth, 20 avril. Le steamer Flautanonia (Hainbourg-American-Line) est arrivé.

New-York, 20 avril. Sont partis les steamers

Egypt (National-Line), venant de Liverpool. Cellic (Whitc-Slar), venant de Liverpool.

Towerhill (Twin-Scrcw-Line), venant de Londres. Ems (North-German-Lloyd), venant de Southampton.

Et Adriatic (White-Star)a venant de Liverpool.

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Adresser toutes communications à M. LA FARE, 5, rue Lécluse. Paris.

Boston, 20 avril. Lesteame;1 Céphalonia (CuuardLïne) est arrivé.. Halifax, 20 avril. Sont arrivés les steamers Olympia (Anchor-Line)

Et Sardinian (AIlan-Line).

Alger, 19 avril. Le Vinh-Long est arrivé ce matin de Toulon, et est reparti ce soir à trois heures pour Philippeville, après avoir embarqué le 4° bataillon de la légion étrangère.

Port-Saïd, 19 avril. La France et le Nanles-leHavre, revenant du Tonki», arrivent,

Tout va bien à bord de ces deux bâtiments.

Brest, 20 avril. La corvette-école des élèves de marine, la Résolue, a quitté ce matin à six heures pour faire une tournée d'instruction pratique.

SPECTACLES DU MARDI 21 AVRIL

Opéra. » h. Relâche.

Théâtre-Français.- 8 1). L'Ami Frilz.

Opera-Comique. 8 h. Le Chevalier Jean.

Odéon. 8 h. Les Folios amoureuses. L« Divorc-D de Sarah Moore.

Gymnase.- 1 h. 1/2. Le prince Zilah.

Vaudeville. 7 h, 1/4: Clara Soleil.

Variétés. 8 h. Tout pour les Dames. la Vfc pa risiemio.

Palais-Royal. 7h. 1/2 Le Train de plaisir. Porte-Saint-Martin. 7 h. 3/4.– Thèodora.

Gaite. 8 h. 1/2. Myrtille.

Châtelet. 8 h. Le Mariage au tambour.

Bouffes. 8 j. Pervenche.

Nouveautés. 8 b. Ségovie. La Cantiniere. Théâtre des Nations. 8 h.– Le Médecin des enFants. Ambigu-Comique. 8 h. La Clôserie des genêts. Château-d'Eau. 8 h. Les Français au Tonkin. Renaissance.- 8 h. 1/4. Avoué et Ténor. LequeH Folie s- Dramatiques. 8 h. Les Petits Mousrraa- taircs.

Cluny. 8 h. 1/2. Trois femmes pour ua mari. Menus-Plaisirs. 7 h. 1/2. Au clair de la lune. Dèjazet. 8 h. d/4. La première visite.-Le Coucou., Beaumarchais. 8 h. 1/4. -Les célèbres fantoches do John Ilolden.

Eden-Théâtre.- 9. Messalina.

Folies-Bergère. h. 1/2.– Spect. varié, bail., j>antem. Cirque d'Été.- 8 h. 1/2. Exercices équestres Alcazar d'Hiver. 8 h.- Tous les soirs, Tliêrèsa.Paulùs, Eldorado. 7 h. 1/2. Spectacle-concert.

Hippodrome. Tous les soirs à 8 h. 1/2. Dimanches, jeudis et fêtes, matinées à trois heures.

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