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Titre : Des démences vésaniques / rapport présenté par le Dr G. Deny,... ; Congrès des médecins aliénistes et neurologistes de France et des pays de langue française. XIVe session, Pau, 1er-7 août 1904, psychiatrie

Auteur : Deny, Gaston (1847-1923). Auteur du texte

Éditeur : impr. de Garet (Pau)

Date d'édition : 1904

Contributeur : Congrès de psychiatrie et de neurologie de langue française. Session (014 ; 1904 ; Paris). Éditeur scientifique

Sujet : Maladies mentales

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30325353x

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (80 p.) ; in-8

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Description : Collection numérique : Fonds régional : Aquitaine

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k55166739

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, 8-TD86-850

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 11/05/2009

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Doit-on se ronger à l'opinion de Séglas et de Sérieux, ou adopter celle de Kroepelin qui soutient que toutes les variétés hallucinatoires de la paranoïa, y compris le délire chronique de Magnan, doivent ôtro considérés, nu moins à titre provisoire, comme apportenont à la démence précoce?

En ce qui nous concerne, nous nous sommes déjà expliqué ailleurs sur cette question, nous n'y insisterons donc pas. Voici cependant quelques-uns des arguments qui peuvent, ôtre invoqués on faveur de la théorie de Kroepelin.

Pour juger du niveau intellectuel des malades atteinte de délires systématisés chroniques, il faut étudier le contenu de ces délires qui, comme on lésait, est presque toujours hbased'idées hgpochondriaques, de persécution ou de grandeur.

Or, de l'avis de tous les auteurs, de semblables idées ne peuvent se développer qu'à la faveur d'.un affaiblissement congénital ou acquis, temporaire ou permanent, des facultés ; leur fréquence, en dehors do la folie systématisée, chez les imbéciles, les débiles et les déments de toutes espèces, le prouve suffisamment, pour que nous n'ayons pas besoin de nous arrêter sur ce point. Il est vrai quo les mômes auteurs insistent à l'envi sur les caractères différents que présentent ces idées, dans les affections que nous venons do citer (imbécillité, débilité mentale, paralysie générale, etc.) et dans la paianoïn.

Pour démontrer la conservation relative do l'activité intellectuelle chez les paranoïaques, on invoque surtout la systématisation do leur délire ; leurs conceptions fausses, dit-on, s'enchaînent et se relient les unes aux autres; seul, le point de déport de ces conceptions repose sur une fiction, mais celles-ci sont logiquement déduites les unes des autres, et on en conclut à l'intégrité des facultés syllogistiqucs de ces malades.

En réalité, la systématisation des idées chez ces sujets est loin d'ôtre aussi inattaquable qu'on l'admet généralement (je rappelle qu'il ne s'agit ici que des variétés'hallucinatoires de ta paranoïa), l'échafaudage en est le plus souvent fragile et chancelant ; mais, en admettant môme le parfait agencement de ces échafaudages délirants, il est bien évident qu'ils ne peuvent s'édifier qu'à In faveur d'une crédulité et d'une perte complète de la faculté auto-critique, qui sont les témoins irrécusables d'un affaiblissement préalable des facultés.