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Titre : Les Tablettes coloniales : organe des possessions françaises d'Outre-mer

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1888-12-19

Contributeur : Trouillet, Jean-Paul (1855-1919). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328754761

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb328754761/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 19 décembre 1888

Description : 1888/12/19 (A1,N45).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5512296p

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-90462

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/01/2011

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Ire Année — ^°.#5'- Directëurr^èdaçtèur en ^^{^^.TR(^lLÀ^E/t\^: ^Mercredi 19 Décembre 1888. ' ;'

( . LE ÇHEÎVHN DE EER

Tousceux-gj^sHntefè^SgïïÉ- >|i ,développenièrit-de-flotrë influence civilisatrice en IndorCkinë ont compris depuis longtemps là nécessite de:créer de nombreuses voies de commiinicà-. .tipn.^d^s^éçjs-/.à'Vserw/le8!V;iriiérêts; ^poMtiqù^.eJtmili|ég.ires;.dgJa;Fr^çièy:' en:même;temps;que ses projets éco-* nomiqûes et industriels.

: Le f'éseM ' complet; des cliemins. de. fërfduTonkiiiest&%s â'présént arrêté enjprincipeymâis uneoeuvre.'de cette importance ■.'-ne>': demande, pàs-s.eule;' ment une "étude-approfondie; 'elle; lieéès'sitê "encore :ûne^ dépëiisé.. consi-. dërablë, ''...-, ...... ■•'.'- _.:•'-;. ■;'■ - .; -...J

' : Jl importe ^d'examiner; actuellement quels sont ceux de^ ces travaux qui doivent passer en première ligne. £e chemin -de .fer : de Phu-Lang-: Thuôngi^à?' Ëang-Soii:'; semble présenter,à cet égara', urrïncontestaMe - caractère d'urgence. "' ■ .... ';,

-Far^suitëHe la difficulté des transports par la route mandarine, des énormes dépenses qui en résultent, et de la lenteur extrême des communications, notre situation ■-à Lang- . Son est dans un état^'d'infériorité regrettable, par rapport aux autres points occupés du Tonkin, tous desservis plus ou moins bien par lés > voies flmdaîes. La'construction d'une 1 ' ligne reliant Lang-Son au point le plus: voisin; du réseau fluvial serait; donc essentiellement utiley. et ferait ; faire un grand pas à l'oeuvre de paeificatipn, en âssui-ântdéfinitivéraent" la; sécuritéides pays traversés. Elle ( serait .en même temps très profitable 1 aux intérêts commerciaux, sans 'en- -J traîner d'ailleurs, pourrie protec-" s tprat, des .chargés financières supé- ( rieures à celles que lui occasionne en ce moment : le service du ravitail- 1 lemënt dans cette région. :i

";Lë projet.dressé par le service dés [i . travaux publics évalué le prix du ; <■ kilomètre à 84,00Q fr. environ, ce qui c donne comme dépense totale de la 1 ligné8,500,000 fr.: "': -;; '■ ^

La ligne pourrait ; être, concédée, i par: voie d'adjudication, à une Gom- c pagnie qui devrait fournir le capital t de construction et assurer l'éxploi- s tâtion pendant quatre-vingt-dix-rietif ; c ans, moyennant la garantie d'un re- t venu annuel égal à 6 0/0 du. capital à de premier établissement. c

Qomme. nous venons de/le. dire, d l'ouverture de la voie ferrée dé Lang- t; Son répond à d'impérieux besoins. '■ r Indépendamment de; l'intérêt .strate- c. gique qu'elle présente et dés sommes n importantes qu'elle permettra d'éco- u

; nômiser sur le; coût dtï ravitaillement: •■

;"; j dés postes de Lang-Son jet: .de -Gap- • !

' j Bàng, elle deviendra .unelgrandevoie.- :

1.;. : commerciale 4 travers ce pays,- de: i production. Elle'desservira, en effets :.; ■.: ' des terrains immensément riches,.dé- .)î sertés aujourd'hui, mais.sur lesquels,; a les Chinois et les Tonkinoisserépan-. a dront rapidement lorsqu'ils seront ■: 3 assurés de récolter le fruit de leur « • travail et d'en trouver l'écoulements .< Les Éurop.éens pourront aussi, :■( '_'. s'installer dans ces terres très fertiles,-: ;] 1 .«y-cultiver le café, le thé, le pavot ici ; (opium), ;le quinquina, la badiane, le ; ; s cunao, la .soie,' y fabriquer, les li-; :s ',■■■ queurs, les parftuns,: les produits mp^. jl dicinaux; s'y livrer à l'élevage, dtr if '■ bétail, etc. ; 1

; Il convient de tenir compte également: des, exploitations-: forestières et •• - des richesses minières encore impars faitement connues mais qui existent; I très certainement, dans ces parages, dans d'excellentes conditions. Les . reconnaissances faites par nosingéV ^nieurs et nos officiers ont permis de : 'retrouver:lés traeës- d'ancieiiher éi-"- ^ ploitations de plomb et d'étam que les : Chinois n'ont abandonnées qu'a cause. ; de la guerre ou du manque dé matériel d'épuisement indispensable.

Le départ de la ligné de Lang-Son ; serait pour le moment à Phu-Lang-, L< Thuong, sur, la rive gauche du SongThuong, point convenablement des^ servi par ce cours d'eau jusqu'au DE Thaï-Binh aux Sept-Pagodës, centre de la navigation fluviale. Toutes les ; dispositions sont. prises pour... pror Pl longer facilement cette ligne jusqu'à ; Phii-Tu-Son et Hanoï, partie pour ;■ laquelle les études ; sont déjà faites. pn

.tin point intéressant, à signaler, ;• c'est la 'facilité offerte aux eonstrucr . teurs en ce qui -concerne les terrains. SA: à traverser, en vertu des conditipns : •'. "spéciales qui régissent la propriété '■. dans le protectorat.

L'Annamite iie possède pas le ter- ''•-" rain: il en est conditionnellemênt n J l'usufruitier. Le seul propriétaire, lé „:nJ ,'roi; d'Annam, ne peut-aliéner ses ~ s droits qu'à titre temporaire ;■ la côii^ RA. cession qu'il fait à ses sujets implique, en même temps qu'une rede^ ■ vancesotis forme d'impôts,- Tobliga^ , VIL tio.n^d.ë cultiver convenablement et i de . faire produire la propriété. La ; terrè.appartient à l'Etat, lés .produits seuls-; appartiennent à -celui qui les.. ,- : cultive. Le sol est grevé de servi- ■ ' -ii tudes et doit subir les travaux publics CRAd'intérêt général, routes, canaux, chemins de fer, - etc.., sans donner droit à aucune indemnité d'expropriation. Toutefois, il est d'usage, en pareille circonstance, dé procéder par compensation, et il suffira, quand PBA nous prendrons du terrain concédé à ..-:., un Annamite, de l'indemniser^ s'il y \

: à lieu, pour laperteide sa i?écolteet le ! travail supplémentaire occasionné •par la substitution d3unterràiii in; culte à; celui qu'il avait mis en bon ; :état dé production. i En résumé'^ la ligne de Phti^-LangiiThuohg à Lang-Son présente d'imÎ jnenses avantages, tant au point de vue politique qu'au point de vue commercial et économique, et il est désirable que toutes facilités soient :'données au goùveiliement général de •T'Indo-Chihe pour mettre à exécuittiôn, sans plus tarder, un projet très ; sérieusement étudié, «tdontla réalisation tendrait à développer dans une i large mesure notre influence' bieni faisante dans le protectorat de l'Annam et du Tonkin.

HOTATIONS, N0MINATI0K8, ETC.

i ■■■ "- ": "•. .' 7INDO-CHINE

7INDO-CHINE

s : JIM. .--i --; ' ■'•■-- .•■ ;

i.- BBOU,-inspecteur des postes étvdes-t«I&rkplies, a été désigné pour remplir les fonctions !■ de directeur des postes; et des télégraphes

télégraphes Ànnam et âù Tonkin. ; FABEI, licencié en droit, a été nommé attaché au parquet du procureur général près la . cour d'appel de-Saigon, par arrêté du sous-secrétaire d'État en date du : 13 décembre 1888;" LOUBME, inspecteur des postes et des télégraphes, a été'désigné polir remplir les fonc'"' tions de directeur des postés et des télégraphes en Gochinchine et au Cambodge. DE JUAISOKBIANCHE, commis de 2° classe à la trésorerie de Gochinchine, .â-; été ■•réintégré.-dans 'les cadres de la trésorerie 'd'Afrique,' à' compter du 1er décembre 1888/ ■••■•'■'•

; PELTIÈBJ commis de 3° classe de .la trésorerie de '. Gochinchine, a été réintégré dans les' ca:

ca: ' dres de la trésorerie d'AfriqûeJ àcpihpter

''■■- du 1» décembre 1888. PICOT, payeur adjoint de 1« classe au Tonkin, a obtenu une prolongation de congé de convalescence d'un mois, valable du 11 décembre 1887 au 10 janvier 1889 inclus. SANIAL,procureur delaEépubîiqtie à Haïphong, ,, rejoindra son poste par le transport de : ''"•''' l'Etat partant de Toulom. le 10 janvier . prochain. -1 " • ■ -'

" SÉNÉGAL

MM.;'" ■" ;-p- # ; .';

COMPÈBE, brigadier des douanes au Sénégal, dé.•:e;,i.:.harqu.é à Bordeaux lé, 16 novembre 1888, ;. a été remis sur sa demandeà la disposi'' ' tîon de la.direction générale des douanes. RAILHAC, conducteur de 3e classé des ponts et I chaussées au Sénégal, a reçu l'ordre de rejoindre son poste par le paquebot par-': tant de Bordeaux le 20 décembre 1888. VILABEM, commis des postes et des télégraphes an Sénégal, a reçu l'ordre de rejoindre ' ' son poste par le paquebot partant de Bordeaux le 20 décembre 1888...

GABON

i'HM:--- '■ '■ '

CHAtLAlfSE, sous-brigadier des- douanes au G-a-, bon, a reçu l'ordre de rejoindre son poste '■ "' '' par lé paquebot partant de Bordeaux le ' '• _ 20 décembre 1888.

LE BÀIGUE, sdus^chef de bureau de 1« classe àla direction de l'intérieur du Gràbqn, :a. obtenu une prolongation de congé de con' • valescence de'trois mois, valable jusqu'au .28 février 1889. . . ,

PÉAS, administrateur colonial de' 4e classe au : Gabon, a' obtènu'un' congé' de; convalës-:■'■ cénce de: trois mois, walable jusqu'au 4 mars 1889.

il W-. :.''--!"';'.::Vi-" -.'-'

; I EotatÉi, piqueur dés ponts et èhàussëèB'au Ga|

Ga| bon,,a obtenu un«ông;é4e;epnvalesoenêé

■\'".~'S'jânimojsf k solde entière^^ràdçe, TJtla.

TJtla. iï;iwvembréau 10;:dëc^niDreÏ888,

..' inclus.'•". ' "■' "■."-"' " .'■

SIMON», comptable des travaux publics *u G«-

" ; bon; a obtenu un congé de convalescence

de; trois mois, à demi-solde d'Europe, var

lable du 30 novembre 1888 au 28 février

1889 inclus.

GUÀEÎÈLO^PÊ

| BËBGÈS^ secrétaire général de là direction de l'intérieur de la Guadeloupe, a obtenu lin congé de convalescence de trois mois, valable jusqu'au 1er mars 1889.

: CBOOfttrEi (Louis-François-Bénjaniin-Pontenelle) ; a été provisoirement nemmé notaire à la résidence de la Pointera-Pitre, en rèmpla.: cément de M. Léger ; (Alexis); déeedé: (Arrêté du gouverneur, en, daté du 16 novembre Ï888, pris en conseil privé, sur le rapport du procureur général par intérim.)

EÀLHON ^Pierre-Ettgënë) a été nommé hûissiet près le tribunal de première mstanee dé MarierGaJante, ,en remplacement de M. Maxilois (Aristide), démissionnaire en ■ sa faveur. (Arrêté en date du 16 novembre " 1888, pris également en conseil privé sur le rapport du procureur général par inté,

inté, (> rim;) ,.

: BICHABD, chef du secrétariat et secrétaire-archiviste du gouvernement de là Guadeloupe, a obtenu une prolongation de congé de

: "'"'; cbnyàlëéeënce âe trois mois -pour faire: " ■ ■' ■ usage des eaux d'Amélie-les-Bains, vaïaibiejusqn'au 15 mars 1889. - VALESCE (Emilio) est nommé professeur de gymnastique: au lycée de la Guadeloupe. (Décision du directeur de .l'intérieur en date du 27 du courant.)

GUYANE

M.

LEFEBVBE P'ABOESCÉ, substitut du procureur, de la République à la Guyane, rejdihdra.son poste par le paquebot partant dé SairitNazairé le 10 janvier 1889.

ACTES OFFiCIËLS

Création d'un conseil de défense dons lu colonie du Sénégal.

. {Journal officiel du 14 décembre 1888.)

RAPPORT ..

AU PRÉSIDENT DE LÀ KÉPUBEIQUE ; Paris, le 11 décembre 1888..

Monsieur.lè Présidenti ■•-'•":■■>■.•;.«■

; Les actes organiques; concernant le gouvernement des colonies ont institué dans nos possessions outre-mer un conseil de défense présidé par le gouverneur. Toute r fois, ces dispositions n'ont pas été rendues applicables au Sénégal et dépendances.

II importe de combler une lacune quij à un moment donné, peut être très préjudlI çiable aux intérêts.mUitairesde la colonie, J'ai, en! conséquence,-l'honneur.de yoùs prier, monsieù£; lé Président, de vouloir bien décider qu'un conseil de défense sera créé au Sénégal et qu'il sera composé de la manière suivante.: Le gouverneur civil, président; : Le colonel commandant supérieur des troupes, vice-président ; Le chef du service administfatif, membre ; Le commandant de la marine, membre; Le chef de corps d'infanterie le plus élevé en grade; membre ;': ■••''•'■:■' Le directeur d'artillerie, membre; Le chef. du service; de santé (pour les questions qui intéressent son service), membre; . : r

. Un capitaine serait adjoint au conseil: comme secrétaire. : • •.■;•-■ . Dans la pensée,que. vous accueillerez cette proposition, j'ai l'honneur de soumettre