52 PSYCHOLOGIE MORBIDE
s'exerçait sans paix ni trêve sur le règlement des clercs: de là tant de grossières allégories, tant d'indécentes caricatures, tant de sales drôleries, qui se cachent dans les chapiteaux,les frises, les arabesques de l'architecture religieuse... Les laïques, en présence de ces modèles de luxure cléricale, rivalisaient avec les prêtres et les moines. »
Les Conciles et les Synodes, avec leurs sages prescriptions, ne pouvaient imposer un frein aux passions de ces moines, passions d'autant plus irrésistibles qu'elles étaient plus contenues...
Les femmes, môme les religieuses, se livraient entre elles à des orgies où reparaissait le fascinum romain, et où l'art fellatoire n'avait rien oublié des leçons impudiques de l'antiquité. La preuve s'en trouve dans la teneur des pénitentiels : Mulier cum altéra fornico.ns, très annos. Sanciimonialis foemina cum sanciimoniali per machinalum polluta, annos septem. Pénifentiel d'Angers.
Mulier qualicamque molimine aut per ipsam aut cum atlera fornicans. Si quis in os semen misent, septem annos pamileal. Pénitenliel de Fleury (1).
Telles étaient les années de pénitence infligées par les pénitentiels épiscopaux contre la corruption des moeurs, qui prendra des proportions bien aulre(1)
aulre(1) ouv. cit.