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Titre : Oeuvres de Boileau (Nouvelle édition conforme au texte donné par M. Berriat-Saint-Prix)

Auteur : Boileau, Nicolas (1636-1711). Auteur du texte

Éditeur : Garnier frères (Paris)

Date d'édition : 1860

Contributeur : Sainte-Beuve, Charles-Augustin (1804-1869). Préfacier

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30120643w

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (XX-376-36 p.) ; in-18

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5508611j

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, YE-8677

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 11/05/2009

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SATIRE VI. 49

Si lu veux te couvrir d'un éclat légitime, Va par mille beaux faits mériter son estime ; ' Sers un si noble maître ; et fais voir qu'aujourd'hui Ton prince a des sujets qui sont dignes de lui.

SATIRE Vp.

Qui frappe l'air, bon Dieu ! de ces lugubres cris? Est-ce donc pour veiller qu'on se couche à Paris? Et quel fâcheux démon, durant les nuits entières, Rassemble ici les chats de toutes les gouttières? J'ai beau sauter du lit, plein de trouble et d'effroi, Je pense qu'avec eux tout l'enfer est chez moi : L'un miaule en grondant comme un tigre en furie, L'autre roule sa voix comme un enfant qui crie. Ce n'est pas tout encor : les souris et les rats Semblent, pour m'éveiller, s'entendre avec les chats, Plus importuns pour moi, durant la nuit obscure, Que jamais, en plein jour, ne fut l'abbé De Pure 2. Tout conspire à la fois à troubler mon repos, Et je me plains ici du moindre de mes maux : Car à peine les coqs, commençant leur ramage, Auront de cris aigus frappé le voisinage, Qu'un affreux serrurier, laborieux Vulcain, Qu'éveillera bientôt l'ardente soif du gain, Avec un fer maudit, qu'à grand bruit il apprête, De cent coups de marteau me va fendre la lête. J'entends déjà partout les charrettes courir, Les maçons travailler, les boutiques s'ouvrir : Tandis que dans les airs mille cloches émues, D'un funèbre concert font retentir les nues ; Et, se mêlant au bruit de la grêle et des vents,

' Composée avec la satire I" dont elle faisait d'abord partie Cf. JuVÊSAI., lin de la in' satire, et MARTIAL, I. XII, épigramme LVII. * Ennuyeux célèbre. B.