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Titre : La Presse

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1903-07-10

Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication

Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 124274

Description : 10 juillet 1903

Description : 1903/07/10 (Numéro 4058).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5506596

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 09/07/2008

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LA MALADIE D~ ..UN Il LES DÉP~CHES. LE TOOR DE FRANC~: R~NTRÉ~ D~ PR~SID~NT

~e~ière Heu~ LAMÂLADiEpU PAPE

On nous mande de RopM, 4j&<ures

~L'amélioration constatée par les médeEths, ce matin, continue.

Le Pape s'est entretenu longuement avec le cardinal Rampolla.

Il s'est informé des anaires importantes et a exprimé sa satisfaction de l'intérêt que plusieurs souverains et hauts personnages/que les cardinaux et que là ville de Rome ont pris à sa santé.

Au physique, il y a du mieux, mais un tnieux a peine sensible malhëùreusëinent, le malade lutte avec des enorts visibles contre une complète prostration intellectuelle.

Le Pape s'est ënergiquement refusé à une consultation de médecins. « Inutile')) a-t-il dit au cardinal RampoIIa. .11 reçoit .ce soir à six heures tous les cardinaux présents à Rome.

Le neveu du pape

Un rédacteur.du yemps a vu le neveu du pape, CamiUe Pecçi celui-ci a dit a notre confrère que le pape a la conscience très uettedeson état. Une se fait aucune i!Iujsion il a garde une lucidité d'esprit extraordinaire. L'impression à, Rome

La quasi résurrection de Léon XIII a produit I'eS'et d'un coup de théâtre.

La;coïncidence du mieux subit avec la mort également aubite.de~Mgr Volpini et l'entrée en agonie du cardinal.Moceenni, qui était tout a fait l'homme de conBancé, le jfactotum du Pontife; a donné carrière à toutes les imagination?. "_H'"

Les uns, qui croient au rétablissement i possible du Pape..disent que le sacnnce de <ieux intimés amis en échange de la -vie du Saint-Père a été agréé et~quéVolpini etMoccenni sont des victimes expiatoires acceptëës par le Très-haut.

D'autres rappeIJent que Jes LPap.es ne s'en vont jamais seuls. Ils sont précédés toujours par des cardinaux ou par des serviteurs'de 'prédilection. .¡.

~sj~

L'AFFAtRE HUMBERTT

Le bruit court avec persistance, au Palais, gué M~ président Bonnet viendrait deuxer IMatedes.débata du procès Humbert., L'àËTaire commencerait samedis août. <3ette première, audience serait consacrée MX préliminaires du procès, dont Jes interrogatoires ne commenceraient en réalité que tehtndilOaoût.

LA COMM!SStOM DU BUDGET La commission du budget s'est réunie, cet après-midi, au Palais-Bourbon, sous ta présidence de M. D6umcr,Ei!e à étudié aujourd'hui les budgets du commerce et desBeaux-

.Ms.

–s~

LES VACANCES

La fête nationale tombant, cette année, un mardi, les élevés des lycées et collèges espéf<nent que ja journée du lundi-Ieur'sorait accordée II n'en est de rien. Le Conseil académique a décidé que, le f3 juillet, oh travaillerait comme d'habitude. Seul, le ministre -de l'instruction publique pourrait réformer cette décision. On assure qu'il ne le Touctra pas. VC/~ ~!7X/ P~ICB

Le Retour <tuPrés!dent<

Le Tour de France.

t.eCarnetdes He«t-es,par Martin Gâte. Toute un~~ La mort imminente du Pape, le voyage de M. Loubet à Londres, rajournement probable de la visite en francedti roi d'Italie, tous ces événements qui ne sont pas dénués, on en~ conviendra,- de quelque importance, s'efïacent, dans les journaux du b!oc, devant riacartade du jeune tissier. Nous avions autrefois un Dauphin de France, un seul! La République nous a donné des Dauphins par douzaines. Et chacun d'eux, sous un régime qui s'afnrme démocratique, prétend jouir de tous les privilèges réservés jadis au seul n!s du prince.

Le petit Tissier était évidemment à bo~ne école pour s'inspirerde cesprinc~s. On le voit trës bien. externe au !yese BuSon, rentrant déjeuner chez soa père. L'~Z~~o de Gamine Pel!éta~ se frotte les mains «Ça va bien, nous sommes en train dé !es mater, ces satanés amiraux N « Qu'est-ce que tu leur fais, papa? u demande !e gamin. « Je viens.de mettre mon poing ~uf la ngure de l'amira! Geryais. Ça va lui apprendre à vivre! » Rentré en classe, l'ecolier, avec cet esprit d'imitation si particulier aux enfants, prétend apprendre à vivre )). ses camarades suivant !a méthode employée par son papa. I! cogne sur ses voisins, montre le poing à ses maîtres, va jusqu'à injurier la mère de ses condisciples. Et puis, quand,. le..scandale étant trop nagrànt, le conseil académique décide de mettre à la porte le pugiliste, toute la presse du bloc se donne le'Biot pour transformer cet incident en ïm~anaire d'Etat. On dénonce !e miBistre Chaumié,!econsei! académi- ` que, !e proYiseur, on dénonce le quar" ~er~ tes ~tèves, tes pareota qui ~ont

~auf~x ~âcuonRair~ TissiM,

M/û/- n'est plus qu'un mpffensif écpHer, doux comme un agneau, et qui a été victime d'une persécution cléricale. On exige sa réintégration..

JJe !e demande aux hommes de bon sens Quelle' est ta version la- .plus vraisemblable? A qui~fera-t-on croireque la famille Tissier ne donne plus. que des exemples d'e mansuétude? D'ailleurs, les faits sont là. Quand le père Tissier a prétendu réintégrer son nls au lycée, en l'y faisant reconduire d'abord par un mathurin du ministère, en le ramenant ensuite luimême, il donnait l'exemple du mépris des règlements. On retrouve là le même procédé dont il usait, d'autre part, via-à-vis d'un vieux savant à qui il mterdisait l'accès de la Bibliothèque de la marine, simplement parce qu'i! n'a pas les marnes admirations que lui Tissier pour. le bloc. et ses prophètes. L'incident Tissier ,absurdement grossi, servira néanmoins à prendre sur le fait ëes-prétendus républicains, ces faux démocrates, qui veulent pour eux faveurs et privilèges, et ne s'avisent de reconnaître la Loi que si, par hasard, elle peut servir leurs petits desseins.

LÉON BAILBY.

NOS PUPILLES

Nous faisons en Ce moment des enquêtes sur les demandes déjà reçues des petits candidats qui désirent pronter des vacances de;la Presse..

Le beau succès de notre représentation àl'Dpéra-Comique nous ayant donné de nouvelles l'essources, nous pouvons enregistrer les noms de nouveaux candidats; Nous rappelons-que nous n'acceptons que les enfants, garçons ou filles,

âges de )teu~ à" douze ans.

Les maîtres et maîtresses d'écoles peuvent nous soumettre des propositions. Présentées par eux elles seront suivies avec attention..

Le premier départ aura lieu le 1" août. Il faut donc se hâter. Nos listes d'inscription.scro~tc!oses!e20~M~et.

LES ATTACHES MENACÉS A la commission du budget. Faisons des économies.

La commission du budget qui se réunit tous les deux jours au Palais-Bourbon, vient de prendre une décision qui fera quelque bruit dans le monde gouvernemental. AËn de réaliser des économies, la commission a décidé de supprimer aux ministres les trois quarts de leurs attachés.

Les attachés de nos ministres sont de deux sortes ils sont payés ou gratuits.

Payés, ils grèvent le budget .sans rendre de bien grands services.

Gratuits, ils se font octroyer dés .irais spéciaux pour déplacements ou travaux particuliers, ils se font. décorer,, et enNn, ils réussissent a se faire caser dans tel ou tel poste auquelleursaptitudesnepouvaientjusqu'alors les désigner.

'De toutes façons, ces attachés, peu détachés des biens de ce .mondé, sont coûteux.' -Et quant aux services qu'ils rendent, on sait combien ils sont'insigninants.

A peine servent-ils de danseurs dans les bals officiels.

La commission du budget a réduit des trois quarts dos postes d'attachés.- °

Cela va faire crier nos ministres, qui s'attachent si facilement leurs parents ~voir: M. Combes, son fils; M. Chaumié, son (ils M.Mougeot, sonnis; M.Trouillot, son gendre) et qui s'attachent les fils, gendres, neveux de leurs amis de leurs grands élec-

teurs.

BOURSE DES VALEUR~ L'unff!cat)'on oMomaoe. Rente Franpa/se /)esttanfe.

H était tout naturel que l'on s'occupât surtout, aujourd'hui; de la Turquie. Tout d'abord on a. ëtë heureux d'apprendre que les bruits propages hier avaient été exagères, a ce point que le Sultan a ordonné de rappeler une partie des forces militaires massées :'t iafrontiere de Bulgarie, et que, do son cote, le gouvernement de Sofia a arrête la concentration de ses troupes. Enfin, du côte financier, il s'est produit quoique chose d'intéressant que certaines personnes, informées bien avant tout le monde, ont du'hier interpréter comme' il no convenait pas. Le comité des porteurs anglais de Fonds turcs devait se reunir le 8.juillet. La reunion a euiieù. A l'unanimité, cc comité a déclaré <t qu'il n'était pas préparé à recommandcraux porteurs do valeurs ottomanes l'acceptation du projet d'unification)'dont on a tant partë'daus ces derniers temps, eti] a demande quefquespetites modifications. H est certain que la divergence d'idées repose sur peu. En tous cas, i6 comité anglais–qui ne représente, qu'une minorité du reste–ne s'oppose pas a l'unification. C'est ce que ie marché a bien compris, et c'est. pourquoi on a vu ia série C ottomane remonter'a 34 52, âpres même 34 55 et ia série'D a 3'~ 30, après mémo 32 40. En'dépit do tout, ia Rente 3 0/0 française a une aHure hésitante.Au début, eUe a cote 97 67, et el!e clôture a 97 65,'après 9777 au plus haut. Les Caisses ont acheté aujourd'hui 25,000 francs de rente au comptant, mais elles ont été facilement servies. Italien, 10217; Extérieure Espagnole,. 8927, après 8940. On assure que le ministre de Ja marine,.très attaqué, a manifesté la volonté de démissionner, mais on ajoute que la rentrée au

pouvoir do M. Viiiavcrdo n'aura pas lieu avant le

mois d'octobre. Brésil 40/01889, 77 45: Serbe

40/OUniné,.7GCO.'

Les Sociétés de crédit restent soutenucs.LaBanquo..de. Parjs clôturé a 1,090,' et le Crédit Lyonnais u 1:117; Comptoir National d'Escompte, 598; Crédit Foncier, 680. Chemins Français, calmes.

Le Lyon est a l,427,le;Nord à 1,830, l'Orléans a

],500. Chemins csp'agT~s, plus mous, par suite d'une nouvelle.dépréciation du change. L.Q Suez. se rotjQUV.Q.à3,860.cohtre -3,875; Thomson-Houston, 620, Tramwavs-Sud, l'?8; Est-Parisien, 60. Le -Rio-Tihto est plus mou & t,tT7. Sosnowice,'t;675. ,,>

La De Beersfin:t ~509, et!es.M:nes d'orscd-

~as-~EsnaBMS,' ~Mcare 6W 'ta

'iLa.m.nn-d'oeuv~ j, la

]LA JOURNÉE AU VATICAN

L~ Xni lu~te~ l~a ~l~ort Nos dépêches de Rome. Ce que dit te doctëuF Lapponi. –Un tétégramme du cafdtha! Rampotta. Mort d'un cardinat. Un cardinat mourant. Les « Papabiti M.

La vitalité du souverain pontife est vraiment extraordinaire; après une agoni e.qui faisait prévoir une mort imminente, Lëon XIII est tout a coup revenu 'à un état de santé moins alarmant; est-ce la guërison? Et les fidèles qui encombrent les églises, pour demander au Ciel la guérison du Pape, vont-ils pouvoir crier au miracle ? '?

Ou bien, le mieux qui s'est manifeste dans l'état de santé du Pape nfest-il que le précurseur de la mort, et Léon XIII .s'ëteindra-t-il au moment précis tous .le croiront sauvé'?

Le docteur Lapponi déclare que l'amélioration <le l'état du Pape ne doit pas, être considérée comme un signe.~6 gufrison la mort est toujours à craindre. Le Pape lutte désespérément avec la mort, x aurait dit quelqu'un de son entourage.

Et, durant que Léon XIII lutte ainsi contre la mort, sous lès yeux du monde anxieux, un cardinal, frappé d'apoplexie, descend dans le tombeau, et un autre cardinal, tout à coup paralyse, se meurt.

Lueur d'espoir. Amélioration légère Le Pape a dormi –Les médecins craignent toujours

la nn prochaine

De Rome par-télégraphe- On recommence a espérer; le buHëtiu de la santé du Pape, public ce matin à neuf heures,trente, est ainsi conçu: 't Le Pape a été trauquine, l'auguste ma-

lade a reposé. L'an'ecHoa pheumdnique est

lade repose. pneuiiionique est

eu pleine resolution pour Ia_partie du poumon que ne recouvre pas le peu de liquide existant encore dans ia cavité pleurétique. C'est le soulagement qui continue à être la condition générale du malade. Sjgné: LAFPOXI, MAZZONI. ? n

Ce bulletin, des qu'il a été publié dans Rome, a donne une lueur d'espoir aux fidèles, qui attribuent à leurs prières l'amélioration miraculeuse de LépuXIH. Le Mes.sa~et'o, dans son numéro de ce matin, dit que le pape a reposé tranquillement jusqu'à deux heures de la nuit; il a pris deux fois du bouillon et un peu de digitale; l'oxygène n'a pas été employé; cependant l'anurie s'est accentuée, faisant craindre de graves complications du coté des reins.

D'autre part. nous apprenons que le pape a bien reposé; il s'est endormi pendant quelque temps; il a quitté le lit a cinq heures trente du matin.

i Mgr Maxzolini a célëbréla messe dans la chambre du pape et lui a donné. la communion. Son valet de cérémonies, Centra, lui a fait la barbe le pape a pris ensuite un peu de bouillon..

Le docteurMazzoni est arrivé au Vatican à huit heures trente il en est ressorti à neuf heures trente-cinq. La température du pape varie de 3G",2 à 36°, G. Le pouls est un peu faible; la cyanose des mains tend a diminuer. Sauf le cas d'imprévu, le docteur Mazzoni ne retournera au Vatican qu'à sept heures du soir.

Les fonctions du rein's'améliorent.

La consultation que l'on avait annoncée n'aura pas lieu maintenant; le bruit a couru que les professeurs Marchiafava et Rossini étaient allés voir le pape cette nuit. Ce bruit est sans fondement. A dix heures, on dit que l'état de santé du pape continue à s'améliorer~

Mais, peu après, on apprend que cette amélioration est toute relative; les médecins ne se feraient aucune illusion; ils redouteraient toujours la fin prochaine du Saint-Père.

Mort de Mgr Volpini

Mgr Volpini, secrétaire de la Congrégation consistoriale, et qui devait assumer ics fonctions de secrétaire d'Etat pendant le Conclave, est mort des suites de l'attaque d'apoplexie dont il a été frappé hier. Le Pape ignore cette mort.

Comme le cardinal était chanoine de SaintPierre de Rome/on eût dû sonner le glas dans cette église; maison a interdit au sonneur d'accomplir cette formalité, car on a craint que le Pape ne fut trop ému, en entendant les sons funèbres du glas.

Un cardinal mourant

Chose extraordinaire, au moment précis où le monde entier s'occupe de la santé du Pape, on apprend, d'une part, la mort de Mgr Vol-. pini, et d'autre part, l'état désespéré de Mgr Mocceni. Ce dernier cardinat,qutfutPapabi!e pendant longtemps, avait été frappé de paralysie, il y a quelques mois; lise pourrait que la nouvelle do l'état désespéré du Pape l'eût vivement frappé. Toujours est-il qu'il aeuunc nouvelle attaque ce matin, et que son état inspire les plus vives inquiétudes à son entourage. Encore un malade

L'ambassadeur d'Autriche près le Vatican, le comte Szecsen, est tombé malade; M. de Szecsen est atteint de la ûèvre scarlatine. La presse italienne

Le.GtornaXe d'7<aKa dit que tout indice denéphrite est écarté. Le docteur Mazzom a déclaré qu'il était impossible de faire aucune prévision sûre. Dans le cas où le Pape guérirait, il resterait aSfaibli par cette maladie qui laisse des traces même chez les jeunes gens. Ainsi, même dans ce cas, les appréhensions ne cesseraient pas.

Le Gt'o'~a~e d'7<aKa raconte que le Pape a recuce matin ses médecins en souriant. L'amélioration continue, mais l'état est toujours grave.

La.Mbuna dit qu'à c!nq heures du matin tes'fenêtres de la chambre du Pape cet été ouyertes un instant ann de renouveler l'air. Les personnes nui portent du VattçaB d~

hent des nouvel!ea raturantes. Toutefois,

]Mgt MM~Uai~ qui ~t <~K~ mes~

à l'église des sœurs de la Charité, dit qu'aucune illusion n'est .possible. Le Pape lutte désespérémént.contrelamort.'

La Tt'tbMna dit que l'état du cardinal Mbcenni s'est aggravé depuis hier.

Le Pape s'informe

Le Pape a fait appeler à dix heures le cardinal RampbIIà, avec qui il s'est entretenu longuement. II s'est informé des araires importantes/et a exprimé sa satisfaction de l'intérêt que-plusieurs ~souverains et hauts personnages, que les cardinaux et que la ville de Home oatpris a sa santé.

La, reine Marguerite `

En présence des graves nouvelles parvenues du Vatican sur la santé du Pape, la reine-mère Marguerite avait fait'célébrer dans sa chapelle privée une messe t pro infirmo PohtiSce )). La reitM-mère adressa ensuite au Saint-Père un télégramme conçu dans les termes de la plus haute vénération pour s'informer do la santé du malade. Léon XHI, à qui on montra le télégramme, aurait répondu: « Je ne connais pas cette .dame f.

On croit que Léon XIII a eu, à ce moment, une absence, et qu'il faut attribuer aucun autre s&hs à ses paroles. ?

HorsduVa.tica.n

La place Saint-Pierre offre un curieux spectacle. La foule y a stationné toute journée pour attendre les bulletins des docteùrs'etpour voir passer les voitures des prélats ou dés ambassadeurs se rendant au Vatican par'Ië chevet de Ïa'sacrist'ie.

Les journalistes, ont établi un véritable campement sous-la colonnade du Bernin, du côté de'la porte de Bronze, et où les suisses ''de garde montent, impassibles, leur monotone faction. Les services d'agents de la Sûreté publique ont été renforcés; ils sont nombreux sur la place à l'extérieur de la porte de Bronze.

M. Zauardelli a étudie les mesures qui avaient été prises par le gouvernement à la mort de Pie IX, en 1878, pour maintenir l'ordre autour dû-Vatican, empêcher, toute manifestation séditieuse et assurer la régula.rité des cérémonies qui devront suivre la mortduPape.

Les casernes du Borgo, quartier où se trouvent le palais apostolique et la basilique de Saint-Pierre, ont reçu des troupes supplémentaires. II y a service de jour et de nuit au commissariat de police du quartier. Un plan détaillé du Vatican a été distribué. aux agents, ainsi qu'une notice spéciale sur les chapelles de Saint-Pierre, où auront lieu les cérémonies et où les services d'ordre seront requis.

Comme en 1878, la plus grande liberté sera -garantie aux cardinaux et aux ofnciers pontiScaux, avant et pendant le Conclave. Le veto de l'Autriche

Le Nenes Wt'ener T~e~a~ se fait l'écho d'un bruit, qui court dans les milieux politiques de Vienne et d'après lequel l'Autriche- Hongrie userait de son droit de veto dans le cas où le cardinal RampoIIa serait nommé successeur de Léon XML

Avant 6e Cone!ave

Les titres des candidats à la. tiare. Un Pape de France. Un Pape marseillais.

Les hauts personnages de l'Eglise sont gens discrets, et souvent invisibles; quand ils consentent à vous parler, ils vous supplient de ne pas publier leur nom.

C'est ainsi que j'ai vu, ce matin, un dignitaire de l'Eglise qui a bien voulu me donner des renseignements sur les titres des divers candidats a la tiare; mais en même {temps, mon interviewé m'a instamment prié de ne pas le nommer.

Trop heureux d'avoir obtenu des renseignements que je 'ne pouvais aller chercher a Rome même, jedéfëre donc à ce désir. Chose curieuse, le candidat a la tiare qui a le plus de chance d'être élu est ne, tout comme M. Edmond Rostand, à Marseille il n'est pas Français cependant. La Cannebiore toutefois, serait ravie d'avoir vu naître un futur pape.

Un candidat marseillais

Alfonso Capecelatro, de la congrégation de l'Oratoire de Naples, est né à Marseille le 5 février 1824; nommé so.us-bibliothécaire de la sainte Eglise, élu le 20 août 1880 archevêque de Capoue, créé le 27 juillet 1885 cardinal-prêtre du titre des saints Nérée et Achillée, opte le -15 janvier 1886 pour le titre do Sainte-Marie deIPopolo..

Mgr Capecelatro est archevêque de Capoue, bibliothécaire de la sainte Eglise; il tait partie des congrégations de l'Index, des Indulgences et Reliques, dos Etudes historiques. Le cardinal Capecelatro appartient a la famille nobIedeCastropagano; il est confes-, seur privé de la reine douairière d'Italie,

'Marguerite.

Mgr di Pietro

Angcio di Pietro, est né a Vivaro, diocèse de Tivoli, le 26 mai 1828; élu le 25 juin 1866, évoque, titulaire do.Nysse, envoyé en '1877 r délégué pontiScal près la République Argentine, et promu archevêque de Naziance, internonce en 1879, au Brésil, puis nonce a Munich~.nonce à Madrid en 1887.. Créé le i6 janvier 1893, cardinal prêtre, du titre des Saints Boniface etAlexis.

Préfet de la congrégation des évêques et réguliers et de la discipline régulière (29 juillet 1902) Mgr di Pietro fait partie des Congrégations du Saint-Ofnce.des évoques et réguliers, des anaires ecclésiastiques extraordinaires, et de la commission cardinalice pour l'élection des évêques italiena. Mgr Ra.mpoHa,

Le cardinal Rampolla, directeur des an'alros politiques au Vatican, est neàPolezzi, lei7avriH843. '.1

Auditeur de la nonciatur6enEspag!ie,pu!a

M~taiM PMpMaade, MnM à Ma~, )

archevêque d'Héradéc, Mgr RampoUa fut crée le 14 mars 1887, cardinal prôtre du titre .de.sainte Cécile grand prieur; commandàtaire' de l'ordre souverain de Malte, président de la commission.'cardinalice qui administre les biens de Saint-Pierre le cardinal Rampollà est p.ersoHa~)'a<a auprès de la: plupart des gouvernements étrangers avec lesquels il a été, de par sa 'fonction, en relations, constantes. 11~ est. de'tradition quedirecteur des affairés politiques du Vatican, ne devient jamais pape; mais il était de tradition, avant Léon XIII, que le camerlingue ne devenait jamais pape. Cette tradition a été rotnpue avec Léon XIIÏ.. Mgr Gotti

Mgr. Gotti, dont nous avons esquissé ces jours-ci la physionomie/esta Gênes, le 29 mars 1834 ;'il est carme déchaussée ilfut créé cardinal eu 18.95.

C'est le Pape désigne par Léon XIM. MgrOregHa,

De Mgr Oreglia, camerlingue et ;,doyen du Sacré .Collège, nous avons aussi tracé le portrait ce prince de l'Eglise a,quatre-vingts ans;,il.fut créé .cardinal par Pie IX et vota contre Léon XlIL. Mgr Va,nmitelH

De MgrVauhutelIi, grand pénitencier, nous avons aussi parlé et nous avons dit que ce cardinal, né en 183~, reçut le chapeau en 1887 nous avons ajouté que c'était un diplômatedesplusavisés.

Mgr AgHardi

Antonio Agiiardi est né à Cologne, al Séria, prës.de 'Bérgamc, en 1832 il fut élu en 1884. 'Archevêque-titulaire .do Césarée et envoyé aux Indes, secrétaire de ia Congrépation des affaires ecclésiastiques extraordinaires, nonce a Munich, puis à Vienne..Cr.éé cardinal en .1896. Evêque suburbicaire d'AIbano, soussecrétaire des aQ~àire.s politiques.. ` En 1896, Mgr Agtiardi représenta le SaintSiège a Moscou, au couronnement de l'empereur Nicolas. MgrFerrata.

Ancien nonce à Paris, Mgr Ferrata est né~ à Gradoli en 1847 il débuta en 1879 comme auditeur a la nonciature de Paris il fut

nonce en Belgique en 1885,'arcRcvcquede.

Théhalonique, puis'no6cë a Paris en 1891 il ~estcardinala Paris depuis 189(), préfet de la Congrégation des rites, président de l'Académie des nobles ecclésiastiques depuis l&M. LuigiMa.cchi

.Né à Viterbe le 3 mars 1832, Macchi fut maître de chambre sous Pie IX et sous Léon XIII; il fut majordome dessalais apos"-toliques; il est cardinal depuis 1889, secrétaire des Brefs, grand-chancelier des ordres équestres pontificaux.. Et maintenant, esquissons quelques physionomies de Gonclavistes et notamment

celle de

celle de Mgr Gibbons

Le cardinal américain Gibbons, qui assistera au Conclave est le premier cardinal américain qui prendra part a l'élection d'un pape; il y a dix ans, on lança sa candidature au trône de Saint-Pierre, et M. J. Cornély parla de cette candidature avec quelque emphase. Jacques Gibbons, est né à Baltimore, le 23 juillet 1834; élu le 3 mars 1868 évêque titulaire d'Adrampte, et vicaire apostolique pour la Caroline du Nord, transféré le 30 juin 1872. l'éyeché de Richmpud, le 25 mai 1877 à Tévëché titulaire de Jonopolis, et cbadjuteur de l'archevcque de Baltimore. lui succède 3 octobre 1877.

.Créé le 7 juin 1886, cardinal-prêtre du titre de Sainte-Marie in. Trastevere, archevêque de Baltimore, membre des Congrégations de la Propagande des Indulgences, dey Etudes. Mgr Mathieu

L'un/des cardinaux français, Mgr Mathieu, aura une grande influence sur le Conclave, et l'on dit même que.ce cardinal réunira de nombreux suffrages.

François-Désiré Mathieu est né à Eiavile, diocèse de Nancy, le 28 mai 1839; il fut d'abord professeur à Pont-à-Mousson, puis curé de cette paroisse; élu le 28 mai 1893, évêque d'Angers, et le 25 juin 189F. passa à l'arche:vcohé de Toulouse créé le 17 juin 1899, cardinal-prêtre du titre de Sainte-Sabine-; se démetalors do l'archevêché de Toulouse et varésiderà:Rome..

Mgr Mathieu, est membre des Congrégations des Evoques et Réguliers, du Concile, de la Propagande, des Rites, des Indulgences et des Etudes.

'1 A!a Monctature

Une dépêche ofRcîeIIe. Nouvelles plus rassurantes

A la Nonciature, Mgr LorenzeIIi nous a communiqué la dépêche suivante qu'il venait de recevoir:

Nouvelles d'aujourd'hui plus réconfortantes ayons connance dans l'ef~cacitë des prières persévérantes. RÀMPOLLA. Sur le registre déposé dans le salon.de réception, nous avons relevé les noms sui-

vants

Mg'r Fouché,évoque d'Orléans le général de la Bëgassiero; M. et Mme.Malivoire deButet M. JeanCasati; M. Dèlavaûd, ministreplénipoten~iaire; marquis et marquise deRamburer comte et comtesse de Rasty et le vicomte Jean. de Rasty duc et duchesse de Mouchy prince et princesse Murât duc et duchesse Féryd'Esc)ands; duc etduch'osse de Chartres; princesse de Bourbon; comtesse de Bari;-marquise de Gimodeau; général de Gallia'et, le chargé d'aSaipes de Cuba, M. .Ferrer la supérieure générale des sœurs, de Sahit-Josephde Cluny; G.deRaym&nd, secrétaire de la légation de Belgique Charles de Royer, de la légation de.Belgique; comte et comtesse Standisch; Mlle de Montes-~quio.u, etc., etc..

Dans le courant do la journée,le nonce a reçu communication de la dépêche privée que voici

Rome.–BullettRce matin confirmant. celui Mer soir; craintes vives, conçues hier matin dissipées; le pouls a cesse de ncchir cœur a repris mouvement normal fonctions reins qui s'étaient-interrompues ont recommence fac-on rassurante danger intoxication qui en résultait est écarte. Ce;matin Pape s'est lève, ~st~ raser. Lapponi, très réservé jus-

qu'ici, M cach~peiEt Sa satiafactioR.'Les

espërasces der~bUsse~Bt son~ m~B-

tten~Bt~ad~

Viendra-t- ? H!V<rAaEDETICMB-Bt:KÀNUEL-

Al'ambassade. La/question n'est

`. pas traiïtcheë; Jb'dpinio& de"

M. Ràqueni. Le i4

.;r' etrYe-.i~ Depuis que la maladie du Soùyerain-Poa" tife a pns le caractère 'alarmant que l'on sait, les télégrammes de Rome ont annonce que la roi Victor-Emmamtel serait disposé à remettre a une date mdétermmee' le voyage qu'H devait faire à Paris le 16 juillet .prochain. Jusqu'à présent, cependant, aucune dépêche officielle n'est venue conSrmer cette nouvelle et, à -l'ambassade d'Italie; on déclarer que la question n'est, pas encore 'tranchée à Rome. Il'serait cependant utiÏe'd'êtré nxé 'sur Ie< intentions du roi d'Italie. Six jours' à. pe~pe, en eSët, nous séparent de la datë-fixé& pour le voyage-et les pTéparatifs faits à l'oecastôa de fa visite du souverain,' restent eu-~uapens. ]Nousavons eu,, cet après-midi, l'ocoasioB. de nous entretenir avec M.. Raqueru, secrétaire général de la ligae franco-italienne et membre du comité dee fêtes organisées e& l'honneur de Victor-Emmanuei..

Chez M. Ra,queni

M. Raquéni, qui-est en communicatioa constante avec les cercles officiels françaia et.italiens et qui reçoit de ces sources qua!i< nées do nombi-ensas communications intéressantes,.était bien: placé -pour nous renseigner: Votts.pensez .bien, nous .a dit~M. Raque)! que no.us Mous préoccupons, très activement ea: 'ce moment du voyage du roi 'Victor-Emmahu~].Les nouveHes tendancieuses envoyées de Rome '.paries agences et les correspondants de .jour:naux et a.nnqnçant que le Souverain avait t'in- tention_de~rec~itei' au- mois de'septembre pro– ~chain ia visite qu'i) doit faire au Pt'esidRnt de If 'République, étaient peu. faites pou:'nous satisfaire: aussi nous sommHs.nous inquiète d'avoir des indications précises.

..Voici ce que nous avons appris et que je puis vous dire sans:crainte.d& démenti H es~ exact que to roi Victor E'mmannël ait en- visage ]a nécessite: il-pourrait se trôuveF place,par suitëde !a mortdu.pape,'dc recu'erde quelques semaines son voyaoe en France et, depuis trois jours exactement,'de nombreuses com-. mùnications sont échangées entre ie quai d'Orsay et Monte Ci.ttorio. Jusqu'à prësent,.jë puis vous l'affirmer, aucune décision n'a été prise et il ne pouvait en être aut'rementpuisquo le Président de.'la. Republique ~et M. Delcassê sont absents 'tous tes daux. C'est. 'seulement, a leur retour, c'est-dirc donMn ma.~tin que !a question sera définitivement, tranches. '–Votre opinion personnelle, que}!oest-e]!e? Je crois; ainsi que/le dit.it; Seco~ ce .matin,' que Sa Ms.jesté effectuera )o voyage annonce. La .présence du Roi a Rome,en ce moment n'est pas'

.absolument indispensabto et ]e gouvernement

.italien, qui siège en permanence; sera suffisant-~ment qùaiiiië pour prendre toutes les mesures nécessitées p:u'I.'t. mort du Pape.. Déplus, il a a autre chose encore. Supposez,' ce qui n'a rien d'impossible, que le SouverainPontife ne meurt r'as.immédiatement et que s~ robuste constitution résiste .longuement encore n ]amatadie: supposer quei'etat dn pape soit la. même daus trois, quatre cinq jours; Que fera !o roi? Dans cinq jours, par exemple, il sera trop tard pour décommander ]e voyage, et ic souverain se rendra certairtoment a Paris.

Ce que l'on pourra faire, a mon avis, en cas da: mort do Léon Xin, sera de modifier Je pro'grammo précédemment arrêté .et..de supprimef' 'notamment legnfa.. 'C'est sûr ce point que se fera. vraisembia-. biement l'entente entre. les deux gouverne-'

mcnts.

Çhe2; les conlm,erea,nts 1

En quittant M. Raqueni., .nous sommes-ailé'"oir plusieurs .commeTcants dit-quartier de l'Opéra qui avaient adhéré au comité forme pour décorer somptueusement l'avenue qui ~va de l'Académie .nationale de musique.à !a place du Théâtre-Français, enThonneur dtt roi Victor-Emmanuel.

Tous !es préparatifs sont.suspehdus pour lia. moment, nous ont-iis dit, mais nous voudrions bien être fixés. Le roi viendra-t-ii à !a' date arrêtée ?

-La question'pour nous a son importance et nous voudrions bien savoir à quoi nous ea lénifie plus rapidement possible. Ce .n'est pa~ seulement le comité (.iel'ave-' nue de l'Opéraque la question intéresse. Un peu partout on 's'inquiète aussi de sa voir si la-visite du souverain aura lieu: La plupart, dos comités formés a roccasioa du' 14 Juillet ont du reste pris une déienni-. nation. Ils ne se préoccupent pas du voyaga du roi Victor-Emmanuel et organisent les réjouissances qui auront lieu comme les années précédentes les 13; -14 et t;') juillet. A BeIIeyiIIe, aux Buttes-Chaumont, dans le faubourg et dans la rue'Saint-Denis, notamment, on a commencé la décoration dos rues; les mats'sont 'déjà piantés et on s'occupe déjà de la posedes oriflamme?, et des dra'.

péaux.

LE. ~LS~À~~APA~

La, presse ministérieUe et le jeune Tissier. Un. tyranneau. La, famille Pilou prise ai parti.

Les journaux ministériels.racontent n !euf façon' Fincident tragico-burJesque provoqué par la conduite du jeune Tissier, cet e!evn da Bun'onquisemMe Échappe de.son jHM<on-e ~a~ure~e. .Une enquête, nous Je savons.actumcnea .& mauvaise'nn dans; ce bpt pa: M. Aibers Bayët,n!g du directeur do ~l'cnsei~noincni;' secondaire, gendre du pt'ùfcsseur d'aUtuisma 'Aulard et "copain)) de M. Auguste Tcry ()ui lançait récemment à un .prédicateur de Ko- ` tre-Dame-de-Lorette .cette -interruption ua' peufami!ier6:«Taistag.9. II est tout naturel que cesuiiivcrsit&it'o~ de la nouvelle ecoÏo prennent .rait e't cauaa pour le rejeton QU sous-cacimtot de la ruo Royale en travestiss~atrt 'I'uu'e"odieusc faços~. une aveLturo qui montre'sous leur; vrai jouf les tyracuoaux de !a« Défense~ Le récit des ministériels

D'après eux, le joun&~Tiss'cr était oi.Rui aux poursuites d'un camarade, «Os d'un chet de rayon d'un graud magasin de !a rive. gauche et dont la mère, présente au lycée a-cKa- que reNtrëe et à' chaque'sortic quotidrenNe, excitait les Tàncunes ~.toujours, d'aprëa I~a organes en~questiot),' << une odieuse pet'secKûon sëvitcontre iè'jeune Tissier qu'on m':m<t a\c!adefnièreYio}ieBce~ t~~Uae ttsaier qui-Mt vH et ~telHgest


-E1- S. C O U R E

SA!NT-OUEM

COMPTE RENDU

Le temps, pluvieux dans ta matinée, s'est

Main'cnusMs~pluio durant l'après-midi.

La température était néanmoins très lourde.

t~~g~rt, de san c&td, était un peu-pauvre; cependant les courses ont été bien disputées et l'assistance était comme toujours à

Saio.t-Oucn, asaezjMmbccuse.

Pr'cht Marne.Quatre partants seuleaient dans cette épreuve, parmi lesquels Souxou.mal parM~ab~ndonnaIt au bout de cent

Mètres.

Hernaniamene jusqu'au socondtour,Biti Garrett est passe en tctc pour gagner dansuncantor. Vieille Moule enlevait non moins facilement la deuxième place à HerBani;

Prix de Reïz. Au départ, Bâbord tombait &)~ sutte d'mM bousculade, et le favori Cast&t!i restaitaupateàu. Tremplin n'a plus eu ators aucune peine à gagner cette éprouve. Il a suivi Dienay, quimenaitjusqu'en face, il ie dépassait, p~ar remporter très faci!emont. Dionay, second devant les autres, qui jtt'oait.-ja~na:sr6tédaagece.ux, Pptx de t'Anj'OM. –AtHhuayen a mené ticvajf~t Jaaq~as Bout, tandis~ que boustic suivait dans le pelota, peinant légèrement sur ~gr<~ obstacles. L'ordre ~e suMasatt pas de changement ~squ'audernier touFttaut.aù Loustic venaitse

ulacer second. Dans la ligne droite, le cheval

ae M. F. Gardaer rejoignait AUihaayea et le ÏMtttait aettûment après ta dernière halo; Jnsqu'au Bout.qui Snjssatt troisième.est ran-

tF~boitOUX.

P)'i'xds !aMat/<?tme.–FIaFIa s'est dérobe êaasie~canteret.a cuDmté après avoir enfonce ïa grHIe du pesage. Ramené au départ, le pM.tiain du'baronFinot s'élançait entête de~Mt Folkestone et menait ainsi jusqu'au château, Folkestono rejoignaH' Fia Fia.' Ap.Fès dernière hâte: le débutant dff baron t~6onino prenait sottement le meilleur. Une réclamation déposée par te second contre le

gag'aaatn'~ pas été admise.

Pf~x d~ !a Brefag' ~c. IHummc alaissé Ves* ter. Argument et Fraisier mener tour a tour. jusqu'au deuxième tour en face, pu le cheval du comte de Cherisez a pris la teie pour gagner facilem&nt deyaatyéster.lyressse s'est

placée troisième a la C~i devant Argument.

Le favori Le Pore Simon a'~ jamais quitté te~dernie-rs rangs,

pj-v de Sat'~te. Fiche, Limoselle etMespicdc ont mené devant la favorite Etoile II. Devant les tribunes.Etoite II venait t)u instant en tête. Ea face. Fiche avàit-de Mouveau le commaBdement, suivie de près par Etoik'n. Dans !a ligne droite, Etoile JI prenait .aisément l'avantage sur le leader..Atgrette H. qui.s'était rapprochée durant tout. i9 second tour, ealëvait la- troisième place a;

Mesp.!<;d&

TL~m~ .Y~L~ES' LibraifieMetzet

'Bourses de-~ot/a~c, par Jules Verne.–A quo! Hent !e sueoës-persis.tant et uuntcrrompu.de JuJes Verne ? .A ceci tout simploincii.t q~t est origut&I, aïr)LU:a<Htt-c~.mstructi.f. 11 n'est po.s .un fie sesi'.vres.et Us sont, comme on sait,'nombreux.–qui ne soit in avec fruit, et doni ia 'eçture ne sc'it reprise, même piusieurs fuis, InterrQ~'ez Jesjeunes geas devenus pins âges, ïisn'y'eut'.h-edu'&Yit pa~et. seva~te'om même .(t'aUar chercher, sur. un ra.yc.n de feur i)ib[i{)thoque, quelque œuvre dejuies Verne au mo- tBM't même on se realis.ent SM prcdtçti.jR~Bçiea~ t!t!cfues. Ajoutez M ceta une invent!on !ncpuisab!p, !;t ~e~eaee de ic:ur toujours ses iecteurs en tuteme, un savoir géographique .impcccabie qui se rnanitestc supérieurement dans son œuvre nouvoUe, dîgnp de ec!!e qui )'a précédée JLes /)'<'res R'!p,' et'vQus aurez tes multiptos raisons d'une vogue. justement méritée. Bom-ses de ~0)/af;e., dont te premier volume pMait aujourd'hui :t [a libr&irio, J.Hetze!, est tMtpour confirmer ce. que nous: venons de dire et au detà. Librairie rj)atntmar!on

Vient-de pa''aitre, 'de MHe Renée AUMd: Le Jf0!'t<a~t ~'tfne ~'t'ou!)tc:a~e, chez Fiammarion, <tM:s ta coUeatiOt~ des auteurs cetÈbres a CO centimes.' C'est un pcUt livre que devraienHire toutes îes partes fities tourmentées jiitr t'idue de théâtre.: Libi'a!rie Stock

A~Ut'i)t~)'t', p~f-f~tMei -Nigo'nd. Puesies. Co.mment.donner idee.de ce ,c!ait' ta!ent, donthi VMiëteei ia.àoup~ssé ëtonnent, en. m&mé 'temps que. !a i'orce de'; tm&ges, les grMdeurs~"des Idées et là-profondeur du~sentiment ? Ces~ poésies, de" Ga.brie! Nig-ond dont !es CN-nfes ~e /a LtmoMSttts ont été si remarques THVe!e~t un artiste, unpoeie der&ce. EUss seront bientôtdans tou-. tes iesm~u'is eUes resteront, C'est.ta en effet,tine œuvre dm'~bte, sans p&rti pris d'école, simpletapnt p6tsai<ttmeeet'beUaI A'fMC[)!c')t!s7f~M qu'eUM Mû!, par-Gaston Lëriche. Unyoiume. L'auteur s'exprirae ainsi sni début de son' ouVfs~e M Ecrit sans prétention !it{ëraire, ce Uvre ne Vt.Sf~tfU'st faire cantraitre; on~ FraBce ce qm se p&ssedans-lescolonie&.francaises.~ LihtaurleArtnahdCoUn

Le.! A/y:'<')))aftons de !a C'ottscmttce .'moderne, par Gabriel Se&ilios. Ujt vo!ume in-)8 Jésus. Ce nouve!-oui'ra.ge de M. G. Séaiites n'est pas' 'tut iivre <te polémique. Laissant i<t tes dt-scussions 'vaines, tes attaques passionnées, la critique purement nég'ative, I'a.uteur s'est efforce de dégager tes affirmations de ta conscience moderne et de précise!' les devoirs nouveaux qu'eties imposent. Ijtbraîrte Simo~ts Emp:a

Voici un Uvre ém&uvant et douloureux, !7)t -AMa~t~ de C~Mf, du je~HG écrivain P:tutAcker, HL qai nous devons déjà fMpeHM t'A<c!e 23, ces ironiques souvenirs militaires que contiai&sent tous les étudiants de nos Unh~rsites; ~MMOM~s c< ~Mwortsfes', ces études si ciaircs et si amusantes, ~t A côte f<o rAmonf. ce conte tour n tour !cger et tendre. Cette fois, c'est un roman amer et triste, pteia de passiez sensueUe et senHmentaie, e<Ktt -vr~~ûnt -po<n' '!e5 ~anes hommes.. La C''fsc de ~fme bMdrai70ti. C'est !a crise htafe tant -de' feMmes s'.fp~rçMvgat s-ubitet~ent qu'eues n'ont' pas v.ecu et où-eHes ~e dcci' dent a vivre, quoi.qu-'tt advienae !a aurie; n aimor surtout'. Car c'est i'amour qui !eur a manqué Eties ie voient bient.. sont forcées d'en convenir J~t, pour retrouver cet amour qu; les {att.cetam&UT tmqaetetlesn'OBtptttS que-quelques années a consa.crer, eUes en arrivent aux actes tes plus e&tra<H'dmaire~ies plus in~astt-

LrêcC. 13,é ,I)ern dcn,Lo~

9 JUIllET 1903 "I~ .,Dltr\ VILEURS Fakukists f:l,l~ D,~rn; l "vuE, URS FSAK,C4iS, ES, -'P;¡~,5;tt1,Deru: '),' VALEU~RS FRAKÇMSES ente « Dern. ~VALEURS FRANÇAISES~. clôtnue. de t r cours. "VÀLEURS tTfON~DS ETOÀN9 Dehi:-jl

'~9'LLET~4m' ""mE~ m~ FM~ m~~c~s mE~n~

~5~0~ roo f. 62!t, ?dicli, OI)LIG. 3-% nouvelles, 4.51 75 4~51 > -Dynainite (Société cent.), ftet. de ~500 61() ?~ 15 31 -.0

s. A %0 E. i lOqS =~ ict-U~O fr. t.p. < < ?'& f ~r:; s~ ston,a.500£.t.p. (~l -4 ~s~ 1893.

9 ~7 N ? 65 ~pte: .? = 0~ ~I"

() mJ1b. ~wjut, Q7 ~7 976~ Banque Transatlantique 500 41, r,¡;10SS.. Obli,. (le 'Àr ù i èrèt 6 fr. p, ~¿~ :75j ob¡¡~ 3 ouvelles ~i65 463 Aciéries de -r' rani~e 500 500 Rus~le 4 189~ Be éniission.. 1 '2°!Jg 5G1

t~S' me' '°' ".9, 797 ,JHQJ noniin ~Iè" rr, '°, t'hb. art. '.r;r., 600 :8, 1 l' 'j j '0 hl. 3 '3 -enb. à 500 1 t~,5~ 15~ Ir) 0 ~argeurs réunis, art.,de,500 '71 1,80 60 ..R" U, 3 Or 1891 )°, "J,'

tMPRUITSDE8VU,LES çJ'q(!!tFOnel~cleFUI,p:ce,nogun. UI' ~W f, ,î8 4~6 50 li5G 75 Duiàl E tabli sseinent~;) J7! "SO.. (Orient). ,87~8.?~.

-foMierest8793% ~ï'D~arte~entauxQMf.p, ;.i- ~75 R~M(AMiMM(Me~ct.de500~ .1080.. Serbe5~Q.r!902Mou.opoIe9temb&5f)0 444.. At2. ~B' =~ ~SS~L- i ,1 oblif no u~ T. à ffl 453 1151 50 iser'. airicole dlexploitat. J.,Jalazobe; t "s, 9 Tvqbie ette convertie), 4 Va série ^D. ~= ~t ?0.~75 .=~r; .Est.~< 'j E ,ulx 'ëi-. géiiér. (¡i do*Y, art. de ~L~S.tTTOMSHBAMEM ,1080 ..B~A~ fk%

a. 1~ 4 OMM wo,i p. lOT JIj 'lOq,a ;fo n,Clcres '~80¡¡ ¡¡e r. 31oof. 1J~ ~DI .g[l eh <lO, <\00 à '1,5.. Il'l~ N' ~1,l.x ,ç~~ gçi~r,' ,,<les:, act.de 25-0 f.159 V.,L"JlRS -ri ,fOIiDS ETBAIII!ERS ,:1 O.bhg. Fr Ivlleg~e e a %UQuane, S t139 ~5j 'i!3 t,

!S -P. 569 &66M -cpmmun~stS~SK SM.. ?9.. ~S~ ~'1. ~f~ .A)ttriche4-%orl876-T7-79-SO-92. M36. Pj5 M375 B~MOttomMeMt.~OO~Of.p~ S90..5M.

tele il <OOOf, P- 1,69 566 5~o communales 1892 3.20 e, fj t~r,5 3J¡;¡nt. .,à-fflf, 4:;7, 4,8 h C:c1"1'aJ:a1.!a!l11-qUI}' 122 ..121 ~tr~cJ;,e 4. 0.. or -77 103 6" 103 Baiique Ottomane act, de;~001. 250f. p 590., 595..

S~ :=~ 4î$ ~82 3-M!3 C, u, n t. l~ IL"kr, i-, f. à ~00 :~l') de Ilai-i~ act. 2~O f. t~ Ê~î~ 102 --102 Andatous (Ch. de-fer), àct. de 500 t', c'~

~;L~ ~= 'a,' ,J S ~=' ~4~~ ~¡:; ,;c. <:0 kt-ït'p.,ala répaftit ~r: 50 .S~

blig,. Tua s enno "nAi 't'p~' '103 m 5 Q3 418 75 codietild el thy la 1 1 u Gctfon:, il. -Vlù ~Z. !Ol 'i~, e" 'act. de j4¡; ":5. 2, 50 He 'cul a Î8m ex«- payé 30 'en.or 10 211 102 4 Saiaggs se (Z~aid. id) act 699 t1178

PRIX:DU MAINE

Course de haias A reclamer 3,000 francs 3,300 mètres environ

Bill Garroit (Copier}. 2. VietHe Moule (H; JIo)t).–3.Hernani(R.Ronan).

NonpJace:Zouzou(G;~ebb).:

15 longueurs, 15 Ionguam.s.

PRIX DE RETZ

Course de haies 5,000 fr. 2,800 mètres env. l.Tremptin (Wright). 2. DiaMy(H.Ho)t). 3. Rohorts (Tamin).

Non piaces Bnbot'd (H. JctuMags), CasteHi (Oh~artUcr),Eu~ot'e(BrQC~ks).'

5 longueurs, 3 longueurs.

PRIX DE L'ANJOU

~SteepIe-chMo Mixte 4,MO franco 3,600 mètres environ.

t. Loustic (CoUier).–2. Attjhuayett (\\Mght). 3. Jusque au Bout (Gh. Baritter).

Non ptaces Bellegarde (F. PfMt), Formatisto .(A.Ffint). r;

] iougueur~, 3 longueurs. PRIX DE LA MAYENNE

.Course de ha~ies 3,000. fr. 3~300 mètres env.

!F.otkMton.e'(W.. Wright), 2. Fia FJa (.G.

Brown).–S.Morges(Ch.Dari!)er). Non'p)aces:'Lang Son (West), ~!e deScutteri(F.HaU)'

itpng'ueur; mauvais S".

'.PRIX DE LA BRETAGNE. 'Steeple-cuase–Handicap –5,000 ft'MC.9 w

''3,400 metresënviron.

~IIftT'nlme~G&Hter). 2. Vester (R.'Ronan).–

'3.:Ivresse(A..Johnson).

'Non ptacës'~Lë'Pèrë'Stmôti (Wright), Gùindat

(Gh; Bariffer), Argument (Smith), 'SaaveRtr Int-~

.periat (EUisson), Fraisier (tÏ..ltott~ 3!<MtgnenM,.AIongueurs._

.pRïX.BE LA SARTHE Course de haies 5,000. H-. 2,800 juMrës :env. ï: Etoile 11 (Ch. BariHef). -.2. -Fiche (11. Mitchei)),Aigrette JI. (A..rohnson). I Non ptact~s Joyeuso (Sa\veant), Mar~it (Delol.mc), Limosette (VaHcrc), Cornatino (A. FUno, Mesp~('e(Wëst),Quia(H.Hott).

1 longueur ~C longueurs.

@': Rapport du par! nmtae!

') "n. tSitu~tPës.fPe).

Courses. ~~°~ I des UniM Unité .j ,B!:SLttE~A!Jx. 5fr.'j5fr.'

ÎBilt Ga~rett,iGa~n_1 12 50' G y~0

'~j'BiUGan-ett.Gaa;ti-!i'!50 6 M

t"c. .PtM.< 13 M G..

'4&M't.tMU-eM&u)o.Phcé.?l-50 'H'

.P)ace.

Tremp!in.Gagn. 5' MM

.2'c. Ptacé. M.. 12 M

6part.iDi6nav.P)Me; 34. i6:-50

6 ). Pince.

'LonsUc.rT7~ G~gn7 "23 ,J M.M

'3''c. PfMë. t5. 8 M

5pttrt.A!tihua.ven.iPtace. i ~rt'r..

5 pàèt. Pl teé. 1,

.jPIaee.).

Foikcstone. RaTn.)' 50 'i3..

4'c: .PiMe. t4.. 750

SpMt.Fia-FIa. P)ncë. H.. ?.. Piacô.

IUumme.Gagn-jJG50 M

-e. Piacc. 1050 S 50

&p.rt.Yeater.P)a.cc. 34.. COI ~&0:

Ivresse.PiMe.2C,. 13.

~Hés. ctpa.rfois; i;'fa.ut Mea!'a\'ûucr, tes p!us f

hdicu!es. cr,1es .TeUe,i'h6rout9deM. -Maurice Beaubourg, dans ]a La Cr~e de jil'ae ~tf('a~o)t. EHo es-.

~Yo do se Ifherer des prejug-es coutumiers de sa I-

petite vUte 6t,,d'aUeindrs a une existence toute.

.dep'oeslectd'idea!.

Rten de ptus comiquement attachant que les &3'6rts'do-Mmc Dudragon pour initier a' cette .poésie et a cet idëat .qu'ctio a cortçus Ht: jeune' .paysan, type- ~chavc du ca'i'pagnard non dé-

grossi.

"D!i.'pt's ` Nous avons sous )cs yeux une brochure de .M, Rect:e-MùrbNt, qu~ hou~recorniHaude ta Li!gno.paf!;iotique des i''ran('u;-es. E!!c s'adrease «Aux Cathotiques)' nuxq'ueis e)!e expose très ciairemertt ]a'situation..religieuse a.ctueiie.tea

remedes qu'on y peut apporter, par.tM.iiG'ucs, ia

.presser les ccretes~ d'étude: tes ret.inio)ls; et surtout tes'manifbsiu.tions. La. conclusion, très ~'taconique, donnç d'aUteurf. uns idL'o du .pru-

gram!nei'ecomn~r;d<3auxU!)e''aux:

'.t<Notreconc!usionsesynt.i:Étiscen.unseut mot AGIR. JEn présence de ia situation actue)!e, ou toutes ie~'forces antireti~'icusea, antisocinics et antipatriotjques.so t'ucntà')'tssaut de j'Egiise,. 'dëia'sbcic.t.6 et deUt'patrie. ii faut q'uc tous tes

:cat!ioiiques.sct'e3i..aisissent.s'unisseHtcu'caHS&i 1

en ua t~oc fcriHKiabte pour t'epoussec ies hordes sans D~euetsans Patrie.')' n

O.n tt'ouA'.eM cette interess'nnte' brochHre au .siège de. Ja. Li~u.c patriotique des Françaises, ,~S,ruc(icYaugirard.

'Viennent de paraHre ]es Lc~i'e~ dtf.D.oc/eu)' bu))etinde'Œ'tt!)'e<.iM'A~ah(fo}i);'i.~crdcs /ncu!'<TO'M:IjC! rëdactcnr, M. Sytvtus-L~bbec, bien coRnu~a.ns'ten'~ndc scientifique et-'iitte-

.raire, assume une tMtM-.qu'U reco)inait iourde.

.nonne, chance pu lutteur humamtaire, et bonne

l3ônpc ~} ar- .it I ito.ur lidt ta it'M et et Lotmc

cji'ancc aHX 'majades chroniques qur ne dnivcnt

pius<.s';thandû'nneraienr'sGrtd'incuraijtes )'.

.:P!aisGaux:p))i)aiUhj'opË5.tdress!'rieurssym.patiues au fondateur de cette œuvre,- dc'ntie ~siÈg'ee8t-ù.Pan.tois&CHEMt\SDF.rE~ùijNOnft tJnjouratamep j'

Tous. !es dimanches jusqu'à nouvel avis, .atnsi que le mardrU juiHet et le samedi 15 août (jour de 1'Assomption), trains de p'aisir à marche rapide à prix très réduits en 2<= pt .3° classes (àHer et retour dansIamËmo.jour~ée). Pa't'îs et Samt-DetiM au Tt-ëpo~'t-M~ra et j aux stations balnéaires de Woincourt et Eu. Départs de-Paris à '1 h. et n 5~h. 3.5 du ma- j tm et de Saiut-Denis à n. li et a 5 li. '15.– j -ArrivëBSauTM;port-Mers a 5 h. 45'et a ~!t. i 1 34 m. du matm.–Départ du-Trépori.Mors à 8.h..35du-soir,Arrh'ees n Saint-DejHS. !ït!amt.48e.taParisMtDiHu't!8..

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DE L'ABBAYE DES VAUX-DE-CERNAY -Course ~leJtaios –.Handicap ~2,0<M francs 2,800 mètres enyirott

'A. Huet.4 Eric. 73 H. Andrews. 4 Naùghty Girt. G7~ H. Goodacre. C Trésor II. 6G., BaM.4LcDante.65 Gouttenoire de Toury.. 4 Ch&ma.rou. 64 G. K.ing.5 Décembre.(i3 R. de Champrei. 4 Ka.rnM. 61~ A. Marii'ne.tSi!)My. 61 l 'CteCtermont~Tonnerre 4 Moretos. 60 E.JBoachy.4 Gotcoude. 60

Une paraît tr&g cnargc dans .cette épreuve,. car ses dernières performances Kontpïutôt médiocres. Naughty Gipi vient d~ remporter deux petites courses en province elle ne battait'pas grand c}iose.. TrosbrII a hattu aisément Sombrun et Uuited Lan~IaagteàSaint-Ouen; il.esttom~é lors dp sa suivante sortie. Le Diasteestmédioppë; il compté deux victoires sans import&iaee~Q province. CHa&arouTëtroùverapeut-être.un peu de sa qualité surias haies it était second hier en steeple. SiHery vie nt de fourni ru'ne ~xeeii:ente co urse dè'rn oro Hob.Roy et TrencsiB. Le vieux acheva! de H.' Martinie porta un poid~favotabte. Morclos et~C!6icond&. après avoir tigure au début delà saison, oatma! couru depuis; Nous désignons

SiUery et ChamayoM.

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L ccuneLieux.est, bien placée ici avec Daliia et Manille-. Ces deux pou.iiches .ont déjà battu facitoment a Houcn AUège qu'elles retrouvent ici. Toutefois, si Herengcr II se présente ici, iL sera rcdout.abie pour l'ëcuris !icux;. il vient en eilet de se ptacor socond dercicre Melinite et devant Vodka, .n Ami'ens. Parmi'tes autres,IamoiHeure doitêtroHupée, qui vio!Lt. de fournir une bomie course contro Potnpûnius. HeuzeviHcttc s'est ptacéo detas toutes ses sorties, mais dspsdc.s..lots .très .médiocres. Nous desi~no~s

Jt!ércn~eriietËcMi!citicnx. 'PRIX. DE MAINTENON Course da haies –4,000 f: 2.530 mëtrës environ

A.-E. Dodge. 3 Grand OM'Mau. 65

:A.Huet.3 Atibi. G5

I,lfeïmtifidwge~ 3 Târo 65

HeimMdmgec.3 l<'a:'o.65

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Baron Finot. ~tf!is. G5

C.Ku)g. H jL'a)ma,II. m

Grand OldMan a fait d'excellents débuts derrière FIeurus IV; depuis, il a été non placé a Auteuil, mais il a l'excuse d'une grosse faute en face. Jadia était seconde hier derFièf&Hakodatô. Alibi a mie ptace de quatrième à son actif sans importance et Faro est tombé pour son unique exhibition. TalmaH débute. Nous'désigno'ns"' Grand Otd Man et Jad:s.

PRIX l 'rT

'PE LA SOCIETE D'EN~SOURAGEMENT 3,000 francs 3.000 mètres environ

CteCtermont-Tonnorre. 4 Feu de PaiUe. G2 A. Fat.~uiÈre.3 Bara. 55 Ba.roKJ''oy. ;}PRarna.ce. 55 VH'omtod'Harcaurt. 3 Berenget'11. 53 Vicomte d'Harcourt. 3 Hipparque. 55 P. Veron.3 j~teUor. 55 .A.-Carter.3 Orphan.55.. ,<

'C.Ring. 3Be!I:tsizc.53~'

Champion. 3 SomiramisII. 53~ L. Çottin. 3 Dame de Francu. 53~ J. Rieux: 3 Sœur Louise. 53}4 Lieux. 3 ManUte 53 S J. Lieux.3 Datiia. 53~ Cte Ciet'mQttt-Tonnerrs. 3 GlianteIIe 53K

'Nous retrouvons dans cette épreuve les représentants d'Harcourt-et Lieux, qui sont aussi engagés dans le Prix d~Apprentis. Les .représentants. Lieux .trpuyeront-tci la classe un peu'releveo; Berenger JI, au contraire, posséderait; s~il se présentait, ti ne première 'Ghanco.- Pharhaco v:ent d'échouer derrière Minerve et GIoxinia, a Compiegno, .sur une distance trop c'ourte poLfr iui. Il convient de ne pas oublier sa bonne uourse de Chantilly çpntrsApanage etTyphon. Orphaan~apas été piacé !or$ de sa dernière course à Amicits,. et Dame de France se c.ontontQ,toujours de }a place. On peut encore citer Feu dc'PaiUc, qui a figuré dans quelques handicaps au début de la, saison. Nous désignons Pharnuce et Bêrca~cr H

.JPRIX DE G'LAI'RËFONTAÏNE

SteepJë~chaso Hc.cks et hunt.nrs A'rcchtmer

Gmt.iemchTidei's–2.'5UO~ –3.4(X)mëh'es~.

H.~uss!q'ny.â'ScotchHa.wk.T8'

&.Desqui)bc!4 Vinaigrette.72. R. de Gh.nnipr.cL.4 Mtte.Li~cux. 72 A.Mm'tihie.5\c)asco.CS. Bastide'.)uLude.<!Katmià. 64 ~t 'H. Butech.& B~b:):C4 Lazies.5 J3ùUm!!o. C~ Lazies. 4Bet'sc''ettë. 6~

Scotch Hawk a remporte cette saison trois victoiresen province; il est bien ch'ai'gé ici. Vinaigrette,, seconde pour ses débuts eu haies~ derrière Carrare, débute en'stëepte. Béthuiie, qui 'viéNt de se' ptaccr-seconde entre Trinqueur et Esplandian, devrait gagHor avec son

poids-.leger..

'Vclasco.et Mademoiselle de Lisiouxont couru do hombrousos'fois cette' année sans jamais rion faire. Nous désignons Bétirniicetyinatgt'&tte.

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~t ~C ?!? M~WWM t K ~B~P (télHph..43S-G2)

&LÏa&Nv~!jiÂRSM~ rac de SteinkoMuc.– Ba.ts (ga.s; merçr&dt~ sa.m&d~.dtmatiche et Mtes. Ma-tmëes~' 2 h..î/2' lïour Eiffe). Ouverfe de {& 'h. du. mati'H 11 h. du sûîr. GM~d rostaura.nt, ~u )"étaLgel -BaHct pendan.t te tUncr'A.'Jt! TiMiàh'o' Le .Conirô){inr des Wa~ç'is-Hts.– T(%:s.te,4. jours :t 3 h. 1/2, matitiëo aux Foiios-GdiMat't, Spectac]eYa:'ie. Jardin d'Acclimatation. Ouvor~ tous tM `. jours. Goneert jaudis, dima.Nchss st~ fâte'9. Cirque Mëdrano (rue das MMtyrs), (.ci. 2M-& 8 h. 1/2. MaximHiM et ses Etc~'i~its. .Matm89;i: jeudis, dintanches et Mtes. Théâtre Srévin. –-Tous ies jours, matméa.at.i i 3 heures. Soirée ~9 heures. –H5.r'ePtg~'e.. .Musëe'Gt'évin. Entrée, t fr~nc. Dewet, Deiarey. Léon. XUI e6 le CarLs~ ,M!it'n<!a.t. Eonapa.rte n M~ma.tsou. Jourua.i Lumineux.. CHEMIN"bE.FËKDCN&RD

QUATHE JOURS A BRUXELLES .T'raMt de p!ats~' a nta<'ch<' 't'ap~de et a p}'t'.< ` <ë.s~'edi'.ï<s de ~'a?'ï's a f~'UA'e~cg ct.f'etM<r Aller. Deparf, de Paris-Nord'daus la aun: du H au 12 juillet t3!)3 à minuit 10; a:'ri.6o BruxeUes-MidUe'ISaCh.P.Odumutiu. Retour. Départ, do Brnxc.licB-MMi !ai' 15 juiHet à 9 h. ,56 du soir; -arrivocn P.arijt: lel6à5h.dumatin.' 'Prix des billets taUer et retcu!

2''cla.sse,18fr. 35~° classe, tiï:

A~o<a. –II ne serapas adnns.dc b~ag~ .renreg'i.sti'.enient.. .) CHE.MtNSDEFERDEL'ES.T

AViS. -'La Conipag'B!G des cherrnns da.. fer de l'Est rappelle.au public q~'i'. i'.ocea.siou .de la Fête Nationale du ~4 JuiUet, les cou- pcns de retour, des billets d'a)Ior f~t retour~ délivres; a .partir' du mardi 7. iuil!e(;. seront 4 valables, pouc le .retour, jusqu'au dernier 'train dulundi20juinet.. Cette proloncatioc do validité s'appliquer également aux~billots 'd'aller et retour àctuet.. ) lement délivrés entre los.gareg de l'Est d'un.t);: part et certaines gares du Nord &t de P.-L~M, .d'autr'epart.


~e défend comaM bien <Ht pense. Ennn quant 51'incidcntcausede l'esclandre, voici comment le racoHtent les scribes de la rue

Royale.

« Le petit Tissier, après !a classe, attendait sur le boulevard Pasteur la sortie de ses camarades. Soudain apparaît/une mégère de ia~e peM commune et de pomg !es~e. Elle quitte son uls, traverse la chaussée, se jette sur Tissier, saisit l'enfant qui se débat, le traîne vers les marches de l'établissement et enlace de la loge du concierge, lui tord les poignets et lui administre une violente cor-

fection: x

Ainsi disent les scribes et Tissier d'applaudir. Or, voici le véritable portrait du jeune Tissier et le récit exact des faits. La,~érité

Le jeune Tissier, nous a dit un personnage qui le connaît parfaitement mais que 'Mus ne pouvons 'désigner davantage, est, suivant l'expression familière de l'argot des potaches,'un petttfossafd, inintelligent, paresseux, indiscipliné, grossier. II semble. porter les stigmates héréditaires de cette épilepsië alcoolique que connaissent bien les chefs de bureaux de la rue Royale et même ceatains amiraux. Les propos ordinaires du jeune .Tissier à l'adresse de ses professeurs

étaient.

–Je met. de. vous!

–Je.~vous-em. `

Si vous m'embêtez, je vous ferai tous MUter~fc~ Cet atNourjd'enfant était 'ia terreur de ses camarades et de ses maîtres.. Mais sa bête noire se trouvait être précisément celui de ses jeunes condisciples qui lui 'aisait le plus honte par son travail assidu, '3&n intelligence et sa bohnëconduite~ '\Le jeune Pilon qui est en effet le'nis d'un des chefs de rayon d'un grand magasin de la rive gauche fait partie de la classe 6<= classique. II remporte chaque année tous les 'prix. II était eh but aux "violences répétées de l'élève Tissier qui eut la màlechancëde 't'assaillir sur les marches du lycée au moment Mme Pilon arrivait chercher son Sis. GeIIë-ci essaya d'arrêter le jeune énérgumène qui après l'avoir insultée de la façon iaplùs ord~rièrc se précipita sur elleà coups

~e poing.

~Tel est, nous le maintenons, le récit véri.dique de cet incident à propos duquel tout ttnë famille d'honnêtes gens, un proviseur et 'plusieurs maîtres sont traînés chaque .matin dans la boue par des feuilles qui prennent leur mot d'ordre chez ce boxeur « aminche,x de Camille. C'est intolérable. STJCK.

nERNIËMS NOUVELLES RÉUMtOND'EVÉQUES

La commission permanente des évêques prqtecteur~ de l'Institut catholiqu&.dé Paris 's'est réunie, ce matin, sous la. présidence du jardina! Richard, au palais archiépiscopal, ruedeGreneIle: Elle s'est préoccupée du cas de l'abbé Bul!iot, professeur a l'Institut, qui vient d'être condamnépai' le tribuna! correctionnel delà Seine-a nn.nxMS-de prison.pour avoic brisé & deux reprises les scellés apposés sur la shapeHe du collège des Pètes- maristes,-ru'e deVaugirard.-

Les membres de la commission ont quitte ~'archevêché a deux~ heures et demie, ayant été retenus a déjeuner par le cardinai. Us ont refusé de donaerjJe moindre renseignement sur les ~ecisioas prises, par la commis-

sion.

``_ ` ` ~r.M.

LES LOTERIES

M. cteVaUes, juge d'instruction, s'est occupé de la lotene austro-hongroise, en pré'scnce de M<! Destrez; il a entendu plusieurs

té.moin.s.

-r.srrrv

L'AFFAIRE EU.!NA

Lundi prochain, devant laiie chambre correctionne]!e, présidée par M. Morise, Ettina etM. Dupoyron comparaîtront, inculpés ttefauxartistiques.

Ils seront défendus par M<" Destrez.

a f. ` `

M &OH!ER ET L < ACT!ON » M. Urbain Gohier vient d'assigner MM. Charbonne! et Henry Bérenger, du journal rj4ch'o?t, em'ésiliation de son contrat, et ce pour ne pas avoir inséré deux articles, Fun sur le jury contre les théories de M. Combes, ~'autresurIesiRcidëntsde Serbie.

Les intérêts de M. Urbmn Gohier seront goutenùs par Me Philippe.

-rf ¡,

U~ ENPA~ PAR L~PEMETR~ Ce matin, vers dix heures, la concierge du n°2 de !a rue;Vicg-d'Âxir, se présentait au commissairiat. de police .du quartier, de SaintLouis et lui déclarait qu''un enfant Yenaittomber dans la cour de l'immeuMe. M.Guilhaine procéda à.une enquête qui établit que l'enfant appartenait à une dame 'Sélecque, âgée de vingt et un ans, qui, dans .m accès de ûèvre chaude occasionné par un .'écent accouchement, avait elle-même jeté ton nls Robert, âgé de. sept jours, par la i'e..tetre. Mme Selecque pouvant répondre aux questions du. magistrat et qui est dans un :tat grave, a été~ransportée a Saint-Louis. L'enfant était mort sur le coup.

BULLETIN_GOMMERCIAL

MARCHÉ DE PARIS

Mois -Etes Fana. Lin~ Colza Alcool Sucr.o

Courant. 25.. 3310 5i 50'5123 4ti.. 25'5

Août. ?45 ?85 51 50 5'50 -H.. 25375

Août 23 45 32 85 51 I 4i 50 25 6:5

Septemb. 4150 25625

Sept.Oc. 2245~3). 2,5, 6~5

Sept. Oc. 22 45, 31 15~ i~-

tdern. N35 3075 5025 5325 38.

Hd'octob. 3'375 à.

4d'octob. 28025

~.denov. 2235 3035 ~prem. 5025 25 53'50 3(i;. 2725 4dfi'Mar's 2775

LE HAVRE NEW YORK

Moi. Café CoLôu Laine! Cafu Coton Blés Juillet. oO 76 50 tCi 50 3 70 H 4~' gtg/A AoKt: 3025 7487 if;2.. 3SO iiM

&eptemb. 3025: 7387. J63.. 390. J0..4.4. 815/8

~ctobre 2.5 70 "jo C3 3 95 -19 5/8

Octobre. 3025 MM 16350 395 "9m

Kovomb. 3050 65-23 f6.t. 405 9.64 · ·:

Deccmb. 3075 6375 )St50 430 9 C2

Jbriv~er 33 63 fù4 50 440 g ~8

Jan\'iei-.3t.. (;3)2 JS450 440'95S 8

Février. 3125 ti3.]65à0 445 .955

Février, 31 50 1;2 87 iG, 60 ` v 5p g aa

Mars. 3150 U2S7 16550 4M 0 955

ATri! 3t75 ï5 62S7 i6(i.. 4M Mai.32.. -6250 ttiC.. · 4M

tum.[

Cafés. –'Eh sympathie avec les marches brêBiiiens, New-York est plus soutenu, grâce a une demande assez active' du découvert. Clôture en syance de 5 points.

.Le Havre est egaiement bien tenu, mais sans changement dans les prix.

Cotons. Le marche de New-York est p!us soutenu sur les avis simUairos do Liverpoo!. Peu itprès. oh Bëchit quelque peu sur des résiliations des haussiers. Clôture a nouveau soutenue. Le Havre est ptus catme sur des résiliations des haussiers et des avis plus- fa.YoraMés sur la fëcolte.

'Laines.Marchë~sscz actif, cours en baisse e <te 50 centimes sur q-ueiquesonros.' Sucres;– Le marche a. débuté soutenu en sympathie avec !es avis fermes de l'étranger. ..Apres un moment d'aeca)mie,]es. acheteurs sont devenus ptus nombj'eux et'i'on clôture aux pteins prix ~n <i<6bnt.. BMs et fariner. –Apres avoir débute soutenu, ]e marche cs{ devenu sensiblement pius tatmesurdssoS'MS nombreuses de rapproche.

CietMe<aiBMM jMttM<(të Met<navtM~

LfBeNrtPresi~ LONDRES A PARtS

A la. ga.re de Victoria. L'embarquement & Douvres. lies cérémonies àrCa.lais.–En route

pour l'Elysée.

M: Loubet arrive au terme de son voyage circulaire Paris-Londres-Paria. Il regagne,' a l'heure où nous mettons sous presse, à travers sa bonne ville de Paris, le palais de l'Elysée. Le programme de cette dernière journée n'était pas le moins chargé. Voici les détails. qui nous ont été télégraphiés sur les céré" montes accomplies en cours de route. Le départ de Londres

Dès sept heures.co matin/la gare de Victoria, à Londres, présentait un aspect des

plus animés..

A sept heures etdemie, le train présiden- tiel vient se ranger le long du quai. Il est composé de six voitures peintes en rouge sombre, rehaussé de: vieil or.. Le wagon-salon, où prendra place M. Loubet, ne diH'èrë pas, comme aspect extérieur, des autres wagons à l'intérieur, la décora- tion est extt'êmement simple.. Vers huit heures; les~personnagesoMcieIs .1

commencent à arriver.

On apporte de magnifiques gerbes de rosés ;Fraacsdans'le~Salou présidentiel.

Quelques minutes avant huit heures et demie, le bruit du commandement de: «Présentez armes )) arrive sur le. quai .et.à huit 'heures et'demie précises le cortège apparaît le Roi d'abord, en uniforme de feld-maré'chal, ayant à sa droite le Président Loubet; il est suivi <!u prince'dë Galles, en costume d'amiral, puis du duc de Connaùght, de M. Cambon, de lord Roberts, etc.

Le Roi se tourne vers M. Loubet, lui prend .la main qu'il tient serrée entre les siennes pendant quelques minutes. M. Loubet serre .ensuite la main du prince de Galles, du duc .de Connaùght, de lord Roberts et des autres .personnages présents. C'est maintenant lo tour de M. Delcassé. Le Roi lui prend également la main qu'ilserre avec force. M. Delcassé se dérobant pour monter dans le wagon présidentiel, le Roi .lui reprend la main et la serre de nouveau a plusieurs reprises, semblant ne pas vouloir le laisser partir. Les membres de la .suite du Président prennent ensuite congé duRoi.

Le train va partir le roi, qui se trouvait à quelque distance du wagon présidentiel, s'en approche et adresse quelques paroles a M. Loubet « Vous aurez une bonne traver-

sées.

M. Loubet se penche a la portière, remercie etsoupit. M. Loubet reste penché à la portière, pendant que le train s'éloigne, et le Roi continue

àjsalùer.

Le cortège royal quitte .ensuite la gare. La musique, massée dans la cour, joue la Ma?' se:~atseetIeGodsaue<he.Kmg. 1

Le landau royal regagne Buokingham Palace, suivi des hourrahs de la foule. A Douvres

A Douvres, la jetée l'Amirauté est pleine d'une foule impatiente qui attend le train présidentiel: De nombreux détache.ments .de troupes bordent la jetée, 'Une .mu- sique et la .garde, d'honneur se .tiennent au pointoù attend le remorqueur du port pour conduire le Président à bord du Gmchen. A dix heures dix, les musiques jouent la Marset!!aïse; le train présidentiel arrive en gare. Lorsqu'il quitte le salon du train, le Président Loubet est salué par les autorités militaires etnavales. Les canons du Château et de la nptte font résonner l'air de leurs salves au moment M. Loubet monte sur le remorqueur exactement à dix heures quinze. Oh entend des cris de ,<' Vive Loubet! Au revoir Monsieur le Président! ') Après avoir passé en revue la garde d'honneur, M. Loubet s'est entretenu avec les autorités navales et militaires, et.,a serré cordialement la main aux personnes qui prenaient congé de lui. II a ensuite salué la foule et le remorqueur s'est dirigéimmédiatementversIeGutcheTT.. Lorsque M. Loubet est monté à bord du Gutchen.on a arboré le pavillon présidentiel les équipages des navires anglais ont garni les haubans et ont crié «Vive Loubet! Vive la République! x

Le .Gut'chcT: a ensuite manœuvré et a passé entre les navires anglais, qui tiraient des salves, ainsi que le château de Douvres. La-gratitude du Président

En quittant Douvres, M. Loubet a adressé le télégramme suivant au Roi d'Angleterre: .Au moment de quitter la. terre anglaise, j'ai a,' cœur d'adresser' a Votre Majesté l'expression 'de ma,' plus yive gratitude pour l'accueil chaleureux que Votre Majesté, Sa Majesté.la Reine., la famine royale'et la nation britannique ont réserve au représentant de la, France amie de

l'Angleterre.

M. Cambon, ambassadeur de France, et 16s autres membres'de l'ambassa'de sont revenus a terre sur le remorqueur avec M. Gauthier, consul de France.

Apres avoir pris congé du général Rund!o,ils ont quitté Douvres pour retourner à Londres. Les gares do la banlieue de Londres et des environs, au moment le train présidentiel les a traversées, étaient remplies par une foulequi se rendait à ses occupations quotidiennes.

Les personnes qui garnissaient les quais se sont découvertes et lesfemmesont agité leur mb.uchoir.

Le Président, au moment do quitter l'Angleterre, paraît avoir'gagné toute l'amitié et toutes les sympathies de la nation anglaise. A Calais

A Calais, dès le matin, les préparatifs en vue de la réception du Président sont poussés activement. Une coquette construction a ét& élevée sur le terre-plein'ouest eu doit accoster le chef de l'Etat.

~A onze heures trente, les tro.upes prennent position sur le terre-plein ouest le 8~ de ligne, ayçc. drapeau et musique, se masse sur le quai tandis que le 21c dragons se poste sur le. boulevard Maritime, que 'doit suivre le cortège pour se;rendre à la gare.

La population, qui n'a pas accès sur le tei're-plein,se'dirige vers les jetées et la plage, qui bientôt présentent une très vive animation.

A midi moins cinq, des salves d'artillerie retent-issent c'est le Guîc~e~ qui passe devant les jetées, escorté par le HarpOK et l'Escope~e.. il entre l'a-

Cinq minutes plus tard, il entre dans l'a-

yant-port.

Le Gutche~ continue sa marche et vient accoster au terre-plein. La manoeuvre, qui est des plus hardies, s'exécute d'une façon admirable et provoque l'enthousiasme gé-

néral.

Les clairons sonnent et les tambours battent'aux champs. Puis la musique joue la

Afarset~atse..

Le Président delà République setient.gur la passerelle du commandant, ayant à ses côtés MM. Delcassé, ministre des affaires étrangères Abel Combarieu et le général Dubois, secrétaires généraux de la présidence Hém'y Poulet, Mbllard, directeur du protocole et Paul Loubet. A midi vingt, le chef de l'Etat met le pied sur la terre française, salué par de nouvelles ëtunanimes accIamattOM/

~ae d~ de e~Mai~M~ ~f~ \tM

gerte de Seursau chef de l'Etat à qui le maire de Calais souhaite la bienvenue. Après avoir complimente le capitaine de vaisseau Boehme, commandant du Gittc~e~, pour la façon brillante dont il a conduit son bâtiment, M. Loubët procède à la remise des décorations militaires.

Il monte ensuite en voiture avec le maire et les généraux Jannerod et Dubois. Le ministre des araires étrangères avec le préfet du Pas-de-Calais; M. Muguet, sénateur, etM. MoIIard, directeur du protocole.

Les réceptions ont Reù place de l'Egalité du une tente a été dressée.

En présentant le conseil municipal, M. Basset, maire de Calais, dit qu'il ne fait que traduire le sentiment unanime de ses concitoyens en remerciant respectueusement le *e Président de la République d'avoir: bien voulu s'arrêter à Calais.

Après le maire, M. Huguet, sénateur du Pas-de-Calais, prononce une allocution, et à leur tour, MM. Hénon, président de la Chambre de Commerce, et Boucher-Cadart, président du Conseil général, remercient M. Loubët d'avoir bien voulu en'ectuer par Calais le retour.

La. première pierre du théâtre. Les réceptions terminées, le chef de l'Etat prend place dans un landau, escorté par des cavaliers du 21" régiment de dragons venus dé Sàint-Omer; le cortège se met en route vers la place de l'Egalité où le Président "de -la République doit procéder à la cérémonie de la pose de la:premièré pierre du nouveau

théâtre municipal.

M. Loubët fait le simulacre de la pose de la première pierre, laquelle porte cette ins-

cription

Le neuvième jour de juillet

Do l'an mU neuf cent trois

Monsieur. Emile Loubët,

Président

DeiaRëpubHqueft'anga.ise,

A pose

Cette première pierre.

Le Président, à l'aide d'une truelle en argent prend un peu de mortier qu'il dépose dansunaugetd'ébène.

'Des discours sont prononcés.

Lecortège retourne a la gare dcCalaisville. Après une visite au sanatorium de SaintPol, le cortège présidentiel se réforme, et, a quatre heures, le train présidentiel quitte Calais.

A la, gare du Nord

C'est a sept heures et demie qu'est Bxée l'arrivée du train présidentiel; mais, bien avant ce moment, des mesures avaient été prises pour éviter l'encombrement du puMic. La-gare a re~u une décoration.particulièrement brillante. Les bâtiments extérieurs sont décorés de trophées de drapeaux tricolores et devant la façade monumentale un sa)on de réception est installé,, traversant la salie des pas-perdus et reliant le quai d'arrivée aux portes de sortie.

Sur le trottoir, avançant sur le boulevarddé Benain, une marquise~est drapée de velours rouge frangé d'or.

A six heures et demie, MM. Touny, directeur de la police municipale, é.t Jean, ofûcier de paix .du 10'' arrondissement, commencent à installer le service d'ordre, fait parles gardiens du dixième et les gardes municipaux à pied.- Les curieux, attirés par ce déploiement de force, deviennent plus nombreux et se massentsur les trottoirs de la rue de Dunkerque et du boulevard Dënain. Les personnages of6ciels commencent à arriver. On ne\siguate= aucun rètàrd"dans' la marche du train présidentiel.

NOS M!N!STRE$

Nous avons annonce avant le départ du Président qu'a son retour les ministres se réuniront en conseil, II est probable.que cette réunion aura lieu demain à l'Elysée sous la présidence de M. Loubet.

Au cours do ce consei!, le ministre de la guerre, fera signer la promotion militaire du 14 juillet et la promotion du ministère de la guerre dans l'ordre de la Légion d'honneur. Ces deux promotions paraîtront au Jour)T.a~ o/~cte! sôitsamedi, soit dimanche matin.

LA PORTE ET LES PUtSS&NCES

j

On mande de Constantinople

La Porte a transmis aux ambassadeurs de =' Russie et d'Autricho-Hongrie le rapport de l'inspecteur g&néraIHusseiu-Hmii.Pachà; ce- lui-ci a constaté, durant les enquêtes qu'il ? a dirigées en Macédoine et le long des frontières bulgare-macédoniennes, que les in- surgés trouvent en Bulgarie, non seulement des munitions de guerre et des provisions -1 débouche, mais, même deSr recrues. En transmettant ce rapport, la Porte prie les ambassades d'user de toute leur influence sur la Bulgarie pour faire cesser ces faits, qui vont à rencontre des liens qui attachent la puissance vassale à son suzerain.

Les ~i-ilb~nL~~x J/aiTaîre Fotissîer

C'est samedi que vient, devant la neuvième chambre, l'aSaireForissior. Le préfet de police est actionnë-comme civilement responsable des actes de ses agents.

M~ René Renoult se présentera pour la famille Forissier.

M~ Doumerc défendra les agents,

La passerelle de lExpositionLa t~ chambre du tribunal civil de la Seine vient de rendre son jugement dans le procès en dommages-intérêts intenté par les enfants de M.' et Mme Samuel, qui ont trouvé la mort dans l'accident de la passerelle de l'avenue de Suffren.

Le tribunal retient une. responsabilité soli.daire de tous les défendeurs, y compris la Ville de Paris, sauf de M. Matrait, qui avait été acquitté p'ar la chambre des appels correctionnels. ÎI alloue une somme de 2,500 fr. a chacun des enfants ~.tajeurs et une rente viagère do 600 fr. pour chacun des enfants mineurs jusqu'à leur majorité.

Dans son jugement, le tribunal se montre très sévère pour la Ville de Paris, qui n'a pas veillé à l'exécution des travaux et n'a a pas exigé la production.d'un plan détaillé. MM. Galeron, Teduca, la Société du Ciment armé, le syndic de faillite du Globe Céleste et la Ville de Paris sont condamnés selidairemenl..

AUGONSEILMUNICIP~; ` L.eMetropblita.in

I.,c conseil, municipal a tenu, cet aprèsmidi, une séance supplémentaire ann de discuter les différents projets de variantes de la ligne Métropolitaine transversale nord-sud. Parmiles divers projets, la commission a choisi la variante suivante rue Baltard, rue des Halles, place du Chatelet, passage des deux bras de la Seine en amont du Pont-auChauge.etdu pont Saint-Miche!, rue Danton, boulevard Saint-Germain, place Saint-Germain-dcs-Prës.

La ligne souterraine suivra ensuite le tracé primitif en prenant la rue de Rennes. Dans l'île de tacite, elle-passera sous les casernes et sous la préfecture dé.police.

Mais de longues formalités retarderont encore, pendant ua certain temps, l'exécution dec<tt<Yariantet.

La V!e Sports LETOU~DF~RANCE Troisième étape. Marseille-Toulon (423kil.)–L'arrivée.–Le

vainqueur.

Voir, dans notre Rubrique Sportive )), la liste des concurrents partis, hier soir, de Marseille et leur passage aux premiers contrôles.

Voici lès dépêches que nous recevons de nos correspondants

Nîmes (120 kil.)

Une foule énorme, maigre l'heure matinale, stationne au-contrôle. Le jour commence à peine a poindre lorsque Samson arrive premier, a 3 h. 15 m., suivi de Garin, 3 h. 16 m. 12 s.; MuIIer, 3 h. 16 m. 15 s.; Pothier, 3 h. 16 m. 15 s. A 3 h. 17 m., arrivent frange, KerB'.Geor. gct, Pasquier, Dargassies; Salais, Laeser, Bëaugen'dre, Augereau, Catteau.

A3 h, 30 m., Joseph Fischér. A3 h. 52 m., Aucouturier, qui, parti de Marseille une heure après le premier groupe, a rattrapé 24 minutes.

Pagie arrive ensuite et abandonne.

A 4 h. 48 m., trente-trois coureurs étaient arrivés.

La course est contrariée par un mistral violent. Il n'y,a pa eu.d'accidents.. Montpellier (169 kil)

Le mistral retarde fortement les coureurs qu'on attendait à 4 h. 45 m. C'est seulement à5h. 14 qu'arrive le peloton de tête, composé de .Georget, Brange, Samson, MuIIer, JBeaugendre, Kerfr, Pothier et Garin. A 5 h. 27 m., Laeser, Augereau etJaeck passentensemble à5h. 36 m., arrivent Lechartier, Dargassies; à 5 h. 37 m., Fischër; à 5 h. 46 m. arrive Aucouturier dont le temps 'est à.une minute près exactement le même que celui des coureurs du premier groupe ~Pasquier et Payan passent à 5 h. 47 m. Sontcontrôlésensuite:

Salais à 5 h. 54 m., Girbe et Borot à 5 h. 55, de Balade à 5 h. 58, Habets a G h. 7 m., Fourreau à G h. 40 m.,Mouachona 7 h. 10m., Desvages-et Moulins. a 7 h. 12 m., Remette, Guillarme et Fischér a 7 h. 18 m., Millochau ~7h.27m.,PiYina7h. 28m.

Beziers (240 kil.)

'.Des cinq heures ce matin, des milliers de ~curieux étaient échelonnés le long de la route de Pézénas,où était installé, au Café Bagès, le contrôle composé de MM. Lautrec, Gaurel. Vie, Pons, Hostins, Earthez: A 8 h. 3 m., arrive a toute allure le premier peloton composé de Brange, Garin, Samson, Pothier, Beaugendre, Kern'. Ce dernier, très énervé, repart sans avoir

signé:

Cattëau et~MuIIer passent à 8 h. 5m.; leur vitesse moyenne a été de 25 à l'heure. Viennent ensuite Jean Fischér, Augereau à 8 h. 30 m. Aucouturier arrive à 8 h. 33 m. et est très acclame. II est très frais. II a regagné sur Garin trente minutes..

Passent ensuite Laeser à h.44 m.,Pasquier. à 9 h.23, GirN blessé aux mains a 9 h;30, Bo)-rot 9 h. 3G, do Balade 9 h. 41, Barroy, qui s'est trompé de route, 9 h. 58, Payen 10 h.'03, Salais 10 h. 42, Foureaux,- Proin, .Joseph Fischér, Millochau, Monachoh, Guillarme,

11 h. 18; Remette 11 h. 35, Desvages 11 h. 36,

Moulin midi 12, h. 3à,' Dë:gva.-e~ Valpic, qui a son pneu crevé, abandonue. Lechartier, qui a fait une chute à Nîmes et s'est blessé légèrement, ne continue pas. Laeser passe à 8 h. 44 m.

Na.rbonne(268kiï.)

Un nombreux public attend au contrôle le passage des concurrents. Le vent s'est apaisé et l'on espère que les coureurs ne seront pas trop en retard sur l'horaire établi. A neuf heures juste, M. Garin, très frais, passe premier, suivi de Brange et Samson, à 9 h. 2 m.; Georget, Beaugendre,à9 h. 40 m.; Pothier et Catteau, à 9 h. 45 m.; Laeser, Augereau et Aucouturier, à 9 h. 45 m. Carcassonne(329kil.).

Un violent vent du Nord soufne et doit gèner considérablement les concurrents. Une foule énorme Stationnedepuis plusieurs heures au contrôle. Elle est difncile–ment maintenue par un service d'ordre rudimentaipe.

A midi, plusieurs automobiles, passent signalant la venue prochaine des premiers, et a midi 19 m., Garin arrive premier. Passent ensuite Brange, midi 19 m. 35 s., Pothier, midi 19 m. 36 s., Samsou, midi 19 m. 37 s. La foule fait une ovation énorme aux coureurs. Kern'passe a. midi 50, Beaugendre 1 heure, Fischér et Aucouturier à 1 heure 05. Ce dernier est donc, pour le moment, en tête du classement de la troisième étape. Passent ensuite Georget 1 heure 30, Dargassies 1 heure 50.- Castelnaudary(365kil.)

Garin. Samson, Brange et Pothier passent ensemble à 2 h. 11 m. L'arrivée a Toulouse (423 kiL) Un public énorme, enthousiaste, a envahi le vélodrome du Bazacle où les concurrents de la troisième étape auront un kilomètre à couvrir.

LES PmspNM!ERS MACÉDONIENS On mande de Constantînople

Alasuitedes arrestations en masse opérées à KourchoumIi-Khan un grand nombre de prisonniers ont été amenés ici. Plusieurs sont morts pendant le trajet par suite de la rigueur du traitement qui leur a été innigé. Les morts sont nombreuses chaque jour également dans les prisons d'Uskub.

LEREGME DE PIERRE

On mande de Belgrade alaPre~e-Assoctee: Pierre I< lutte, péniblement pour éviter une'crise ministérielle, mais il semble que tous ses efforts doivent être inutiles. Le mécontentement est général.

Les élections restent toujours Ëxees au 20 septembre et la Skoùpchtina est convoquée pourle'14octobre.<;

-rN.n,

UME ~ÂUGURATiON L'hôtel des Examens. Vi~te de M. Chaumié. 'x-

Ce matin a été inauguré par le conseil gé-néral et sous la présidence d'honneur de M. Chaumié, ministre de l'instruction publique et des beaux-arts, l'hôtel édiné, rue Mabillon, pour servir désormais de salles d'examens aux élèves de la Ville de Paris. A dix heures, M. Chaumié, accompagné de son Bis, fait son entrée aux accents de la Marseillaise et prend place au fauteuil présidentiel. A ses côtés, se trouvent MM. de Selves, préfet de la Seine Deville, président du conseil général; le président de la. commission il des examens.

Sur l'estrade, ou remarque: MM. Benoist, député Roussel, Duval-Arnould, conseillers municipaux; Orgias, président de l'Association des Innstitute.urs de la Seine Fourteau, ancien proviseur au lycée Janson. de SaiIIy,et un grand nombre de conseillers généraux

etmunicipaux.~

M. de Seh'ës, préfet de la Seine, prend le premier la parole pour remercier le ministre

de rinstructi<m pudique eUe WM~i~a~

rai a qu! revient l'honneur de ~construction de l'hôte) des Examens.

.Apres lui, M. Révise, président du conseil général, et le président do la commission des examens prononcent des allocutions très applaudies.

Le~ministre de l'instruction publique prend ensuite la parole pour dire combien il se préoccupe de tout ce qui a trait aux améliorations apportées dans le service do l'instruction, et il termine lui aussi en remerciant le conseil généra!.

SmCtDE D UN SOUS-OFFtC!ER Onmande de Dreux:

L'adjudant Thoroa, du ICI*' de ligne,-s'est tire un coup de revolver dans ~a tempe droite. La LaIIe est sortie au sommet de Ja tête. L'adjudant Thoron savait revêtu sa grande tenue.

GOURBIS !NCENDtÉS

Onma.ndedeTunis:

Un grand incendie, active par un vent très violent, a détruit Une agglomération de gourbis arabes, près de Bizerte. Les malheureux indigènes sont complètement ruinés.

1~ OS. E~m'<

'LE j~ONDE

Ungrandmariage.:

Le mariage de MUed'Harcourt, niie du marquis et de ia marquise d'Harcourt, avec le prince Albert de Brdgiie, fils du prince et de la princesse Amedee de Brog!ie, née Say, sera. assurément la cérémonie nuptiale ia plus imposante de cette arrière saison.

Elle a eu lieu hier, a midi, en !a basilique Sainte-Clotilde, qui, pour. la circonstance, 'avait reçu une décoration norate vraiment artistique partout; sous !e portai), dans la nef, dans'!e chœur, ce n'étaient qu'hortensias, rosés do toutes teintes,marguerites,pahmers,etc.

La bénédiction nuptiale a été donnée, par l'abbe Gardey, cure de ia paroisse, qui a prononcé une forté!oqùenteaIJocution.

Le duc de.Luynes, représentant. le duc d'Orléans, avait pris p!acp au premier rang de l'assistance avec le duc et la duchesse~'de Chartres, le comte et la comtesse d'Eu. Les témoins du.marié étaicnt-!o due deBrog]ie et ie duc de Brissac; la mariéeétait assistée du duc de Chartres et du prince Charles de Ligne. La quête a été faite par doux charmantes jeunes uUës, Mlles Amélie et May d'Hareourt, toutes deux eh mousseline de soie rosé; cites étaient accompagnées de MM. Guillaume et Amédëe de Broglie.

Reconnu au hasard tant dansie cortège que' dans l'assistance vicomte et vicomtesse d'Hareourt, prince "Jacques de Brog]ie, Mme Henri Say, comte et comtesse Le Marois, MM. Henry etConstantSay, comte et-comtosso deCasteI!ane, M. et Mme de Benarda.ky, marquis, et marquise do Monthoion, marquis et marquise de tionneva),marquis et marqui.se deBeauvoir.marquis et marouise de Gouy d'Arsy, comte'et comtesse A. d'Hareourt, comte et comtesse d'HaussonYi)Ie, comte, et comtesse François, de Maine, 'comte et corhtesse do Beaumont, marquis et'marquise deBérutIe, duciiesse do Luynes,duc et duchesse d'Uxes.'yicomte do la Rochefoucauld, duc des Cars, comtesse Chandon de Briailles.comiosse do Biron,'comte et comtesse de.;Mun,marqui's et marquise de Brantes, duchesse de Brissaç, comtesse de Chateaubnant, vicomte de Perigny, _cpmte et comtesse~de Gramodo, baron et.b.arouno Louis de Lagrange,' baronne de -Roehetailiëe, marquise de GoureuN, comtesse R. de Fitz James, M', et Mme H. de La. Fauiëtte,' marquis .et marquise Guilhem de Pothuau Mme Roger Raoui Duva!, vicohitess& de 'Bohneva), eom.tesse d'HërouviHo, comtesse'do Lambertye, Mme de Saulty, comtesse du Bourg de Bozas, baron Aiphonse de Rothschild, comte et comtesse do Carteja, marquis et marquise d'Espeuil, vicomtesse de Chabrol, marquis d'Andigné, comte et comtesse d'Andlau, vicomte et vicomtesse Louis d'Andigné, vicomte d'Orfeuil, baron et baronne de Grancoy, comte et comtesse F: d'Hunoistein; comte et comtesse Philippe de Lévis-Mirepoix, marquis et marquise de Rqchechouart, comte et comtesse .Gabriel d'Evry, baronne de Brandois,. etc., etc.

~Tres élégant diner, avant-Mer, chez ie'comte et'Ja comtesse Saba.'dans leur bel appartement de!arùeGiëment-Marpt.

Au nombre des convives comte et comtesse de Grouchy, baron de Grovestins, M-Lel'evrc, baronne Brin, marquise de Valori, comte et comtessedu Chaste),etc.

~LB7LECO!7'r:7Rjr.ERE

II y a à Sag-Harbourg (Long-IsIand) une femme qui ne peut se servir ni de ses bras ni de ses jambes et qui cependant fait merveilleavecson aiguille. Elle se sert de sa bouche pour la tenir. Quand ello-veut l'enfiler, elle. l'enfonce dans le bois de sa table à ouvrage avec sa bouche, puis, coupant avec ses.dents une aiguillée convenable de El ou' de coton, la passe dans l'ouverture de Faiguille, toujours avec sa bouche. Elle fait des nœuds en se servant de sa langue. Comme spécimen de son habileté, on montre un couvre-pieds piqué, contenant plus de trois cents dessins; Elle marne aussi fort bien le pinceau.

LW C'OA'COL~-S D'ODOJMr.

Le vicaire d'une modeste paroisse américaine manquait de crédits pour la construction d'une chapelle. Comment engager les donateurs a marquer plus d'empressement ? Le vicaire eut alors l'ingénieuse idée de convier la population à' une kermesse payante dont l'attrait inédit devait être. un concours d'odorat. La fête a été des plus réussies. Au fond du jardin, on avait disposé plusieurs tables surchargées de bouteilles, aux contenus différents. Chaque visiteur fut prié de s'installer, devant une rangée .pour indiquer, uniquement en les sentant, la nature des diverses boissons que contenaient les bouteilles.

Gageons que les lauréats de ce concours de nez uns se sont un peu n piqué le nez. ;)

INFORMA 7YON.S

Le mitlistre do la guerre estrentrsu. Paris ce matin,yenantdelaCôte-d'Ot'. 1 .1

.M. Gaston Doumcrgue, ministre des colonies, a définitivement arrêté la. liste des promotions et nominations qui doivent avoir iieu dans l'ordre de la Légion d'honneur a l'occasion du 14 iuilict. Les dossiers vienncntd'cire transmis ala Grande Ghancellërië.

Aujourd'hui, a midi, ont été célébrées, en présence d'une tres.nombrouso assistance, les obsèques de l'intendant général Roux de Monttebert, d'u cadre de réserve, commandeur do !a. Légion d'honneur et fondateur de l'œuv're des Petites Mendiantes do Paris. Conformément aux dernières volontés du défunt, lu, cérémonie a été très simple: Le service religieux a été célébré a l'église Saint-Francois-Xavier, dans les cavaux de laquelle, après l'absoute, le'cercueil a été déposé. L'inhumation aura ]ieu a Metz. Nous nous sommes présenté ce matin a l'hôtel de la rue de Berri ponry prendre des nouvelles de la princesse Mathilde.. Les docteurs Berger-.et Dieulafoy venaient d'y adresser !a. dépêche suivante <f Nuit un peu agitée. Etat général se ressent do l'insomnie-~ Le comte Primoli arrivera ce soir à SaintGratieh. On n'annonce pas l'arrivée de l'impératrice Eugénie. Le prince Louis est en route.

H UM PEU PARTOUT

Harz (Allemagne).–Dans une partie des mon. tagnes de Ha,rz se trouvent des rochers déchiquetés, comp!etement inaccessibles et dépourvus de toute végétation; on vient de lancer au moyen d'un canon spécial de nombreuses boites contenant mélangés à un peu de terre des graines de diB'ërehts arbres et plantes de montagne. Lorient. Le ~rolseur-corsaîra Ju)'K')t-c!c'!a~ Gt'autëre, qui devait-quitter'aujourd'hui Lorient pour les Antilles, a re~u contre-ordre ce matin. Son départ a été retardé de quinze jours par or-. dré du ministre de la. marine. L'équipage a ëfê envoyé en permission de six jours. Qett~~ci-

~??~8~

V7j? Q~7 ~A~~B SAMEfSES 8ESSS Par MARTfN GALE

MARDI 7 JUILLET. Elle est A Paris l'âme d'une société très .définia parmi tant de mondes divers, cette princesse Mathilde aimée des artistes, qui prolonge depuis trente ans une sorte da cour autour d'elle. Sa bonté, son esprit, s:t grâce en ont fait le centre d'un groupe qui. a sa puissance occulte; être du salon da i la princesse Mafhilde est un honneur nue beaucoup envièrent et que, relativement peu de gens acquirent. Edmond de Concourt-, en maints pas-" sages de son JoMhta~, cite des mots de la.princesse, note des traits, de son caractère qui montrent .un esprit brave et de-"licat, passionne et curieux de tout ce qùi~ approche l'Art et le Passe.. .Elle aime Paris; l'été elle le quitte pom*' Samt-Grati.en aux vertes pelouses, mats Saint-Gratien, c'est encore Paris, et il y-a. toujours des amis près d'elle.

-~Quahd'Ia: princesse quitte Paris, «il me semble, cohiie-t-êlle un jour a Concourt, qu'il y.a.quélque chose qui së.ferm.c.da.BS = ma tête. C'est comme .un volet qu'on, tirerait. J'ai besoin de Paris, de son.. pavé. Les quais; le ,soir~ a.cc toutes ces lumières.Vous ne croyez pas qu'il y & des jours je. me sens tout heureuse de l'habiter. Qa été si longtemps, mon désir d'y venir. 'Non, quand je ne suis plus en France, il y a un trouble, en moi, j'ai le diable au corps d'y revenir, d'y être. de ma trouver avec des Francais.Et. la première fois que'j'ai mis le pied sur delà. terre française, en août 1811, il stait deux heures du: matin, K'-le premier nantaloo. garance s que j'ai aperçu, ça été'plus fort que moi, je suis descendue de voiture pour l'embrasser. Oui, je'l'ai embrassé a Deuxsouvenirs décès causeries de la' :princesse avec Go-ncourt sont d'une véritable actualité; un jour la princesse dit: '< C'est moi qui n'étais pas heureuse, quand àCompiëgne, on m a donné le lit' du Pape. Un lit d'une grandeur, vous ne pouvez en avoir une idée. Pour n'avoir pas froid, j'étais obligée de mettre toute ma garde-robe sur moi. B

Et sur Edouard VII, alors prince da Galles, ce portrait K II est ouvert, il parle, il dit ce qu'il a sur le cœur il n'est:''pas comme: les autres princes, qui ont toujours l'air d'avoir quelque chose cacher !)) La princesse vient déjeuner chez Gon* .court. Elle lui avait promis de lui laisser; pourtestamentune gérie de dessins de Gavarni. La princesse lui met l'albumsur les genoux « E)é.cidëment,.je me.porte trop bien, je vous ferais trop attendre Be tels traits la font adorer de sa couc d'amis. Alexandre Dumas nls, qu'elle va~ voir mourant, se redresse et lui dit «Ahî vou's êtes d'une famille qui ne craint pas" d'entrer dans la. chambre d'un pcsti-' fëré. )) Pendant un entr'acte de la reprise d'.Hen?'!e«e ~arëcha~, à l'Odëon, comme Edmond de Goncourt s'est refuse à venir la voir dans sa loge, elle se fait conduire au foyer des acteurs. Elle est ravie: C'est superbe, c'est superbe, dit-elle; et elle ajoute Si on s'embrassait ?"

Mais il court dans ses veines du sang des Bonaparte, elle s'emballe parfois. Taine écrit un article sur Napoléon I" il accuse Mme Lœtitia d'avoir été une femme malpropre. Taine était un ami de la princesse. Mais elle est avant tout une Napoléon « Eh bien, je ferai cela. J'ai une visite à rendre à Mme Taine. Je lui mettrai ma carte avec P. P. G. Oui. Ce sera prendre a jamais congé de lui !N » Artiste, elle aime Versailles; elle y oublie le sang dont elle est « A Versailles, je parle bas, comme dans une église. .Car,, on a. beau direy à Ver.sâill.cs.est toutel'histoire de France, »

La princesse ades instants de tristesse; un jour, en visite cnëz'uh' peintre, elle se me.t à' pleurer et 'dit qu'elle ne sait que faire de ses journées, qu'elle veut voir des choses qui la sortent un peu de son chagrin, ajoutant « qu'elle a. besoin que ses amis l'adopte?~-M?!, peu. s. -1

Sa vie est heureuse cependant, heureuse par la volonté qu'elle a mise à l'être, par l'entourage aS'ectueux et supérieur qu'elle s'est crée. Un jour, en promenade àMontmorency, elle l'avoue: « Oui, ce. serait bien dur de m'en aller, je l'avoue," je trouve la vie bonne a

Hier, un de nos peintres les plus justement célèbres, en apprenant que la princesse venait de se casser la jambe, en'ac.aib en se dérobant une larme montée à se< yeux; le grand peintre a soixante-dix ans, c'est un vieil ami: de tel chagrins inconnus sont tout a la louange des princes; ils doivent, par de mystérieux chemins, venir jusqu'à eux et adoucir'ie.urs souf-

frances.

Celles de la princesse Mathilde ont certainement disparu déjà, tant elle a su grouper et conserver autour d'elles de véritables et ardentes an'ections.

K @ ?S

JEUDI 9 JUILLET. Admirons ceMo délicatesse suprême du Pape, qui retardait à mourir pour que M. Loubet:pùt .figurer dans le. quadrille royale au bal de Bue-

Idngham.

Ce n'est,_pas. parce qu'il est~presque centenaire et qu'il aurait-aime ïinif' son siècle, que Léon XIII, si admirablement, se cramponne a. l'existence,, qu'il continue à vivre par un en'ort sublime de volonté si le Pape, « !um.c~ Ù!. cco~o,'), est encore lumière dans sa petite chambre du Vatican, c'était pour que, là-bas, M. Loube! de'Marsanne, ..pût danser,-avec- la. reine Alexandra d'Angleterre, un quadrille, .an

centre de la salle resplendissante de Buc-

kingham Palace..

Il serait bien capable de vivre encore suffisamment de 'j~nn-!?' pour que le roi d'Italie pût venir à Paris à la date iixce~ cet extraordinaire diplomate. On ne sau-<. rait agir avec plus de tact. Jusqu'à s;i. nn Léon XIII" se sera montré l'nomm'! qu'il voulait être..

.M. Loubet est bien aussi celui quo noua préférons qu'il soit. Edouard VIÎ,. souverain d'un peuple protestant, n'a pas~ oublié, malgré les troubles et les.prépa-( ratifs forcés de la visite présidentielle, de,' télégraphier chaque jour pour avoir des~ nouvelles du Pontife. M. Loubet, clief- momentané, il est vrai d'un. Etat ca.i tholique –.catholique quoi que l'on fasse~' M.;LpuBet n'a pas: envoyé un mot, n's~ pas fait un geste ;Lsi, il a, levé le pbihg~ j~ j~. feisej AlexMdr~ j gosa~


~TIE '~c SI~ORTI~TE-

-0 -c.

,o. < ,C'c' '»:' '¡",

,>" _T' 'f i'

ME MMLMmE le Stade du Touqaet. jCyc!c AutcetAtMcttsme. MOBtivilliers, 7 juin. Dans le volumi- Beu~ courrier qui attendait a Moniivillicrs jmo:i retour d'Islande, je trouve une missive <iu baron Pierre do Coubcrtin, ainsi. conçue KMonchcrdoLafreté, K Je désire vivement que le.MotocycIe dub de France, aux destinées duquel vous présidez, organise une excursion vers le 'bosquet. a l'occasion des fctes des 13 et 44 juillet. Cela se peut-il'~ .1

)' J'osuôre que le projet aboutira. Les membres du M. C. F. no le regretteront pas. « Tout votre a

"PierredcCounERTiN.s »

Et H cotte lettre ëtait joint un programme ~ue je résumerai plus loia. Tout d'abord, il est nécessaire de rappeler 'i~ nos lecteurs que le Touquet va posséder prochsinetaent un établissement sportif unfqueeR France et peut-être dans le monde entier. A quelques pas de cette plage du Pas deC&tais (près d'Etaples), existe un domaine qu'une Société vient d'acquërit'; c'est 1~ que Foa ya créer. ua motodrome,~ un vëlôdrdme, Hne piste .de courses a.piad, des :të't'rains.de fof~bsl!, de cricket, deg'oIfctdoienDis; en <M taot, une C~ympte moderne. La combinaison reussira-t-elle? Je l'espM'e, sstas m'en porter gar&ût. Mais il est îort p&s~Me que. grâce a la proximité ds ia'ti-ës sportive Albion et de la non moins sportive Belgique. le Touquct devienne le ccatre de luttes internationaics de _prenùer ordre. En ~oot cas. notre devoir est de soutenir le mieux possible les protagonistes de cette 'tMttitutipn dans une tâche qui n'est pas des pins aisées. Le Racing Club de. France a parfaitement compris cela et s'~st-c'iargé de l'organisation ~u premier, mcetina: du Touquet,-qui aura

'icu !es !3 et 4 -juillet, sous la présidence

du baron l-'ica'R do .Coubortin. M. G. Raymon'd. le diligent secrétaire du R. G. F.. a 'ait plusieurs fois le déplacement au Touquet

3t il m'a déchn'e être émerveillé du cadre

ïe dérouleront les épreuves futures.Cè'Mcs-ci f cmprun'eroht-louL's* maaifestationa au cross [s countrv.aul~'n tennis, auxcours.es'à~picd,

d l'sscrime et au cyclisme. Les éliminatoires

M disputeroa.E ~c 13 juillet et les nnales auront lieu le '14 juiUet. Ce dernier, jour., en

~M'.me temps qu'uno excursion cycliste a

Montreuil-sur-~fer, 'auront lieu un gymkhana sportif et Uue lets ilootui-Me avec illuminaMORS et feu d'artifice. l J'cagagevivement:les Sociétés cyclistes et l, tU'ietiques a faire au Touquet le but de leurssxcursioas du 14 juiltet. Elles pourront prenIre d'ailleurs des ar.rangcments avec !a CompagmeduNord.

main: et:, dresse sur ses ergots, plus ner qu'e MUlerand le jour l'Empereur d'Autriche en fit un baron, sous les yeux con'vexes de Delcasse en culotte dévoie, M. Loubot a danse un petit pas de quatre. Evidemment, il ne pouvait pas~ s'y derober-puisquc c'est la coutume en'Angleterre, mais on ne peut pas nous cmpèchei.' ~'ëvoquer Gc .?estc, cette sarabande. et ~en rire un peu. II jaui; avoir vu M.:Lou~etjnaugurer une Exposition de tableaux ou"de lëgnmes, avoir vu soti air embarrassé, sa. gêne, pour se l'ima.gi.ner dansant comme Louiss' et Blanche Mante une 'vague pavane en deux temps avec une Reine coiiTucde sa couronne. Ah! quel malheur que. le .magnésium n'ait pas été de la fête et qu'un cinémat.og'rapbe Jie nous doive pas_ transmettre la trépidante vision de cet-ie ouverture de quadrille 11 yâuraitcH de l'argent,beaucoup d'argent; a gagner pour l'imprésario qui en eàt entrepris l'exhibition.

Maft!n Gâte.

i-e CaMat c~es Het/r.es de Ma~t'!) G~'a ~acaft rëg.Mfmeni fe fundt Bf /e jëudt de chaque semA)'ne-

~MNEmm BE V!t.LÊ6:mBE l.aSemaiue. ut) centimes. Le M7t3. 2 francs. ARM ÈE_ET_MÂ R E LES PROMOTtMS M !4 JUtt.LET

Lespromotions aux divers grades d'ofBCters, àins! que IcspromoncHS c!.hominatmns dans la Lé~toa d'hoaneur, faites u l'oc~t9t~a du 14 Juiilot., seront signÉes domain. SWPR~S!OK OES6ASTS

Pour se coaformer aux. iNtentions. du ~Parlement, le miM.stro de la guerM a décide que les achats de g~Hts en p&ati et c.nc<jtonpour Ja troupe, a rcxcoptionde ceux compris dana !es H!arf.;h6s ou commandes en cours d'exéc'iT'on. cesscroxt a pai'tir do la, 'notitscation <.tosadecisi&).

Afm do maintenir t'uniformit.ê, les ~ants cxi&tanta <:u a proveci)' do marches ou commandes crL cours sûront écoules parles trou. pes dans uu ccrtaiR nombre de garn'soas que Tes commatinants do corps d'armoo dssig'aGrt.'nt.; ~e port des gants est conserve ponr les adjudants, pour iea sous-ofSeiers, élèves sous-ofïiciers et pour Jes sous-.ofËc'ors rengagea en tenue de viHo il est maintenu égalemcRt pour les militaires de la gendarmerie et te regimeut des sapeurs-r'omDicrs de Ja 'V'IIf-d&r~ris.

FEUILLETON DE LA PRESSE Du i0 Juillet 1903

· '49–

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LE YŒUX NABAB

-'Mauâ venait de sotipirer les derniëres mesures de la romancR-dp.Sa.~eetde.meai'àit comme hypnotisée à ses propMs accents, tout en guigna-nt de l'oeH M, Vernon qui, accoté à l'aM'Ie d'-as ta.ste câmapë,rasc de frais, ses MvorisNa.ncs soigneuseaient émondës: la mdesse de ses traits un peu adoucie paraissarit tout a.'t'a.itvertc.tgailla~'d.

Il était seul a~c les deux soenrs.J.~ )

pMmiëM 'fNg Db~ald les~yait àccoaipa-

gsees. Msds son ODcIe me lui ay~nt paa

par~ do reY(-jur.assister atïx Detites.E~s'B~

c~4 t~ Ÿ?I~vŸ i,4~~ ï~ ~~ÿ~C 1

c~~ ~usi~ t~n:

Absent depuis quinze jours de Paris, je ne sais pas a): juste si M. Bernard, président de la commission de'tourisme du M.C.F., n'aura .pas organise une balade vers un autre bu't, .mais, s'il en est temps encore, j'engage mes camarades a se.diriger de es cÔJ,6. Los routes pour parvenir au Touquet sont excellentes et i'ort agréables. On passe, par rpntoise.Boauvais, Poix et AbbeviUe. Qn peut revenir par

Amiens.

G. DE L<FRETÉ.

LE PARAPLU!E DU CHAUFFEUR LA COU VERTU RE PAN TALC H Voila les deux vêtements essentiel.? créés par Sfi'om ('!G,Cha.Ubseo-d'Antin) dont ne saurait se passer tout chauffeur soucieux do son hygiène et de son confort.

Le Tour de France TrciSMma; étape. MarseiUe-Tonlo~e (423kiL).–Lesp&ss~es aux controiBS. .'Pour la troisième fois; les concurrents du Tour de France se sont rangés hier sousiea ordres du starter et pour ta troisième fois ils sontpartis-à la conquête du Icng ruban de Foute'qui les séparait du but. Dès huit heures, hier soir, ).e CjOntr~c de départ, instatic au café Riche de Marseille par les soins de I'Au_<0,organisateur de la course, etatLt envahi par !a foule sans cesse grossissante des curieux q' vouiaioKt voir de près les champions de la route, venant sig'neravantde se rendreauvéritatic départ, situe a neuf kilomètres de la, a Saint-Antoine.. 'Le& Partants Voici ta liste dos concurreuts de la troisième étape: rout'c!cF)'a?tcocomp!ef

M. Garm, Pasquicr, Barroy, Fouroaux, KcrU'. Georget,' Brango, Jean Fischc-F, LechartioF, Darg'asst'js, MouUh,Samson, Salais, L. Habots.Hodolphe Mulier, L. Pothier, Àugereau.

Pivin, Dcsvag'es, Remette, F. Beaugendre, Jaëck, Joseph Fischër, Julien GiriM. Chafles Laeser. G. Borot. !'ayan,EHinamou)',A. Mil-

iochau, Monacho.n, Catteau, De Ba'Iadc.

Cou)'sm'.s 'jU;t!t/7ës pou;' !a t!'o!SM''me cfapc seu~ment

Aucouturier, Pagie, Durandca.u, CabanBa, Valpic.~ I)CS départs

:t"' ca<tif70)'te.–A i0.heures 1/2,3 départ est donne aux concurrents du Tour de Franco compiet.

Georget prend résolument la tête et les coureurs disparaissent bientôt.

A doux kilomètres du départ, Pivin crève son pneu et perd contact avec ie peloton..

Lr~ Tni~s.ir'~ A ]a'Comédie-Française, a-partir de )a semaine prochaine, !es pièces du répertoire paraîtront sur l'afficiiecn mémo tejhps qûe'i'fr~'ëso!M.. On va donc voir aTœuvre 'la jeune 'troupe du théâtre Français, et tout porte a croire que nous ygag-norons une intcrêssahta série de reprsssntations estivales. LaLJ~ande dt< Ce" dsJean Aic~rf], sera jouée po:!r !a pramtëre' fois,. lundi proeha':i, sur ts theutrc d'Orange. L{'s deux principaux rôles -seron', erccs par Mme Sara.h Bernhardt et M. de Max.. Les queiques priviiegîus nui ont pu assister aux rùpctitions fjui viannent't'avoir 'ieu à Paris

afi'rinent que Mine Sarah Eernhard!, irouvera

cansta nouveUc œuvre de Jean Aicardunedo sesp!usbc!!es créations.' M. Paul Marieton er.t en pourparlers aTec. Mlle Eleonora ~Ruse, pour l'addition d'une troisième .soirée aux K.représent&tions classu';ues K données les t"'e.t2 août, a Orange, avec !e concours de 1~ Comédie-Française et de Mme Emma Calve. 1) s'ag-h'ait do recresenter la 7'').a?:cesca dt Rt?nt)!t de M. Gabric: d'Annunzio, Je 3 août.

M. Brieux fera. rspi-csenter ce soir/a J'Univer-

sits populaire du Fa.anourg-Sa.int-Antoine, une

comédie en trois actes intitulée Ja CoHt'~c. jLa C'om'M' sera prccsdee d'un acte de M. Maurice Love~ Les' rbi~-Pc~~s..

Gravier, l'cxcGncnt psnsionnaire de MM. Hertz et. Coquetin, ayant avise ses directeurs que, maigre toute sa bpnno'o!onte. U neDourrait_jouer deux fois dans une journée !e rôie écrasant d'Antoine Simo", dans ie V'ettA; Cnpa)'a~, la PorteSa.int-MM'tinnc~onùc-rn.pas ds maUnëc diman-

che pMcir.i.])!

.A.inui.ons que, ma!g'rc son tM-if-'d'ctc très i-ëdtut, f;~ Uicatr&re~iiss des recettes qui font fût-

gurei'une'longue suite do i'ept'ësenfp.tions..

Latude, !a. B~stiile, [e H JmIIet, voiia des ~on- venirs inséparables. La. direction de l'Ambigu'à donc décidé de donner, a l'occasion du 14 .îuUIet, urie matinée "gratuite)) du drame de Pixërecoijr~oiAmcet-Boui'~cois.

D'ici ia, Z.a/Mc<e ou ~.? ~t.Kg cfe cnp/t~t~; sera joue, tous les .?fii's, a.vcc son habituai succès.

foM}' s'~tftusci' eK Mcfia~e. nu HMatrc.

Nous verrons, en ea'ct, au début de la saison prochaine, une pièce on trois actes, tirée du très amusant romau de MM. Max ct-Atcx. Fisc'nor, qui obtient en ce moment un s: grand succës. far soti unique situation, ses jardins,sa terrasse merveiiiense; Je joyeux La! du Moulin de ~a. GaietM rcate te rendez-vous favori.du Tout Paris qui s'amuse. Ce soir jeudi; n. 8 h. t/2, grande fets dan- santé. Orchestre du maestro A. Bosc. Georges Beudin.

Ct MMtC V~SMCCEV~Ê°?~Mattea

<H wMUO tW<t<B<tE&CO<ïOEUCOTaBm<teieeN

B<)Bden)<ttatesr~<H<NT<WEttmS«<t<tt<Zceeetee)ttttttt)m)M.

discrétion, sachant l'humeur solitaire et bizarre du vieillard.

Ce n'est pas Maud qui e&trëclajné sa présence. Mie n'en était plus à jouer la timidité et elle avait besoin de ses coudées fi'anches.

Assez de musique pour aujourd'hui, ditM. Vernon, et venez vous asseoir ici, près de moi. EhbieTi! voyons, je pense que je .ne vous fais plus peur à présent ? –Certes~ .non. vous êtes trop bon pour c~a. –Bon. c'est la première fois qu'on me &it ce compliment.

Si je n'étais .retenue par le Tespect, je dwais que To'us Tous vantez.

Laissons le respect de côte, voulezTous? Cela .me rappelle trop mon âge et je ne serais pas fâché de l'oublier pour un moment. Donald a eu une bonne idée de vous amener. Je me croyais tout à fait brouille avec les jeun&s -visagesj II faut pourtant bien qu'ils poTtent en eux une vertu secrète, car, depuis que vous venez ici. je me sens moi-même moins vieux. Cela durera ce que cela durera, mais c'.est toujours cela de pris.

–Voilà, s'ëcriaMaud feignant de pàrler~tourdiment, qui fait mentir les ap-

préciations de M.Mac .Fergus.

En vérité? Je vois- que ~men Thëvea m'a dépeint àvous commejm'c însni~Mde

croqustni~aiae: < J

Non. ~reï&eht~- ~~Bm~

~cafd~orte. A, 11 heures i/4, on fait

l'appel des coureurs qualifies pour la 3''Étape et.à H .heures t/~ le départ le.m' est donne, Aucouturier prend ta tcte ayant Valpio dans sa roue et bientôt le restant du peleton est luch.u.

SÏJi~LA ROUTE

Depuis deux jours le mistral soufSe avec ~violence. Et, comme il contrarie la marche '.des coùrcùf's,ou prévoit un retard'dans leurs passages aux premiers contrôles. Vîtrones (23 kilomëtres)

A onze heures vingt minutes du soir, arrivent en pei.otbn Garin, KerN', Fischer, MuIIer, Pothier, Brange, Pasquier, Laësër, Salais, Beaugendre, Augoreau, Gatteau, etc. Le vont est.tcrribie et les concurrents n'a* vancent qu'à veobcauconp de peine. Saïou (49 kitometres)

A minuit vingt minutes, passent eu peleton Jaech', Jean Fischër, Laeser, Garin, Sam- v son, Georget~ Pasquier, KerB', Pothier, Girbe.Borot, Barroy, Eliinamour, Catteau, de Balade, Millochau."

Artes (88 kilomètres}

) Passent ensemble à une heure quarantecinq minutes': Garin et 'Gëorgët, suivis de près par Pasquier, Samson,MuHer, Brange, t Pothier, Kern' Beaug'endre, Aug'ereau, Cat-

'teati.~etc.

L'arrtyëeaiouïouse

/Von' dà?ts. ttnc att~ parMe dtt yourtta! dëpëc~ea qtte Kous receuroTts-eK dër- Tuére heure a~nst qu? ra)'i'u,'ëe des concurrent à ToM~ousc.;

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ATJ. FETAIT? a'IA-T'.ÈjL.OT 41ét43, qaM d'Anjou (Ile Sajnt-Ijouis) '(rAQt;;X,!)m).:CTECK).

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~A~<) Lu rctfmon de ce so!t'

Ce soir, à neuf heures, a la piste de NeuiMv, première reunioa du meeUng- organise a.rôccasion des fêtes du t4 jutHet.. Rappelons bt'it'vctnent que le très intéressant- progi'nimne de ce soir comprend les épreuves suivantes~

Gran'd-Prix d'Ktë avec Mcyers, Piard, KimMe.CoItett.. Bout'otte, Juc.'Massart.. Broka, etc.. 'Les séries éliminatoires seroat seules courues.. Lea premiers matcbesdë la Poule, qui mettront Mx prises, su:' '10 kilomètres Bôuhour.s-OougoIc.t- GougoItz-Dungla, Dangla-Bouhours.

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I-j€;s t~o~nicms

'L'assemmee générale de TOEuvre d'assistancb pou)- les aveugiss a eu lieu dans ta.sa!ie Peiietier n !'iiospice des Quinxe-Ymgts. M. Ch~puis, trësorier,~ a dbn;~ lecture 'du compte-rendu nna.ncie! dont !es oonciusious sont de n&ture a sa.tisfa!re !os niembres de l'Association, tant car l'accrMSseineni: de !'nct:f oua par. !'aug]ncntnt'ion du nombre fies pensions qm s'élève de ptus en plus. La musique du 28'de li'~ne prêtait, son concoursàcot'.crsutuo't.

MciHeoye Chansaare peu? Hommes e~ ~~ma-i.~M BB~: NMSMtadc ~a~a~na <<H P{<!R6MBS!8,!

FAITES r~.X~JEt~S /fanff0de.– Ce matin, vers. deux he.ùrés, ;mie jeune femme, Mme Pelcoq, demeurants, rueYicq-d~Azu', a, dans un accès 'do fièvre e chaude, jeté son, enfant, 3gé de sept jours, du haut d'un cinquième étage dans Ja cour. Le pauvre petit est mort sur le coup.

La mère, ûg'ée de vingt et un ans, avait accouche-le 2 juillet dernier: Elle n'eut'pas conscience de son acte-et ss .mit a tenir de's propos incohe-roats. h M. Guilhem, commissaire do police :du quairtier Saint-Louis, l'a fait transporter & l'hôpitai. Exposition do mobiliers comutets par milliers aux Grands Magasins Dufayel. Articles de sport, jardin, photograplue.etc. MoftmystëM'e:<se.–Oji trouvait Itier matih,'vers dix heures, en.face du numéro 2 de l'avenue dos Ternes, un homme paraissant âge de cmquante-ciuq ans, étendu sans connaissance. II fut.par les soins de M..Chapel, commissaire de police, transporté a l'hôpital Beaujon, où il est mort dans la soirée. Dans ses'poches, aucun papier d'identitë n'a été trouve, mais seulement une somme de 823 francs 90..

L'mcoBnuTt été envoyé à Morgue.

vous disait tellement ennemi de la. jeunesse etdelagaîte.

–Lajeunessc?. Sijelui en veux,-ce n'est que pour trop regretter la. mienne. Lagaîte?. Je ne me sens–plus l'envie d'aller au-devant d'elle, mais je n'ai pas d'objection à ce qu'elle vienne me chercher chez moi. Maud seleva'd'UTi bond dans un'môuvementde joie enfantine.

Vrai ? 'dit-elle, J'air ravi. Quel bonheur! Moi qui, paumeras vous déplaire,'m'étais crue obligée de prendre des attitudes de circonstance. -Ce n'est pas ma .nature, vous savez, pa.s ma nature du tout. Alors on va; pouvoir .parler librement. dire ~ce que Ton pense?. <– J'en serai charme. ne fût-ce que pour lararëtë du fait. Vous seriez, à ma, connaissance, la première femme a qui cela soit arrive.

–Mais non, vous nous caiomni.ez. Il faudra vous défaire de-ce défaut-là. Quand nous mentons, ce .n'est: pas partout. C'est ~M.rce que~uo'Hs savon's que les hommes aiment a être trompes et nous leur en donnons.pour teur argent. Mais nous n'y tenons .pas. Ce serait bien .plus

agréable de rester soi-même. S eule–

tnent.

–S'eulement.?.

~–Devant votre neveu, H-faudra. se tenir, rje..ne vôjj.dEa'is '.pas qu'il conçut -une

tfapjmàuvaiM opinion, de m0!< -Et voas

SM~Ë"seYé'M'

Lacourse do motocyclettes do moins do 50, kilos, avec Cissac, Marius=The, Anzani, Dangiard, Fessier, Co.Ilomb.MilIo, etc. -Pronostic: CisssG.. Ëa resumo, programme iatéressa.tit et qui amènera, comme d'habitude, a la piste de Neuiliy la foule des amateurs de sport et.de sraQdair. =.

L'~EMTtOM DE t& SOT9CYC!.ETTE 'Le mot Motoc~c'fe~e a'été.créé par Ja mai'son Werner qui, 'la première, a mis en circulation u'ie bicyclette automobile réellement pratique, voilà de'cela sept ans!

On admettra bien' que ces constructeurs ont une grande expérience de ce genre de machine la prouve est qùetoutes les courses d'endurance Paris-Berlin, Paris-Vienne/le circuit du Nord, Paris-Madrid (1" étape),'ont été gagnées par des Werner. Les autres concurrents n ont jamais pu arriver au but.

,~TEUF~ La Semaine dOstende

Ostende s'apprête à recevoir et à fêter les chauffeurs. C'est, en cS'et, samedi prochain que commence la SëfnaiaeaatômoËiIe. 'De nombreux engagements-~sont 'dëja'parVeBms'-anx. organisateurs/et voi'ci la liste complète:a'ce jour: 11 grosses voituro. 2 voitures légères, voitnrettes, i motocyclettes, 34 touristes. Le roi ,des Belges a accorde son .haut patronage a ~a Semaine d'Ostènde; il recevra les orgcnisateut's en son chalet la 15 juIHet au matin.

Le ~iciHeur criteriuHi

La;maisoa,Maurice .Guthonin-Chalandre ne .vend que les voitures demandées par la majorité de ses clients. Ce sont ces.derniers qui !a renseignent, par leur choix, sur la yat&ur réelle c!e.S! marques. C'est pourquoi on ne trouve, au 4 do la rue de Chartres, à NeuiMy.-qua des Panhard (10 et 15 chevaux), des, Renault et des Clément, livrables à lettre vue. Le Meeting dJrIande v

Voici les résultats des dernières épreuves disputées: Course de Cote de CastI&weÙan '(1,200 yards) Motocyclettes.: 1 Whright (Ormondej, 41 s.,1~5. Voitures i CambeU-Miur (Mercedes), 32 s. 2/5. Voitut-RsIugeres: IRav.-Jinson (Darracq), 50.S.1/5.

.Course do Côte de CÏc.ugh (2 milles) Motocyclettes 1 Hacking (Ortnonde), 2m. 50 s.4.5. Voitures légères.– i Rav.'Imsoa (DarracqL 3 m. M s..

EIST ;BAT~:L.I;E:'U'B:

AubervUUers. Les Compagnje.s. d'assurances ont verse u ht vitte d'AuberviUters,pour 'indemnité à l'egiise incendiée, U8,49i .fr. 5t. prime Hxeepar ics experts. Iivaeu5,8t2 fr.' 83 de frais d'avoué. Et io couseii municipal a du faire pour 29,7M fr. Ot de travaux conservatoires. _Le préfet de iaSeinoamisendcmeuro Ja ville d'A~bervi!iiëi'sd'emp)ôyërios 82,949 fr. 64 qui restent do la prime d'assurance a'restaurer 4'égiise.

Les travaux .de recaraiion vont commencer. B.

Asttières. Mme -Louise Tumont, âgée de quarante-trois ans, est tombce'par la.fenêtre 'de son logement, au deuxième cta~c, rue de SaintDems~.ct s'est frac'ure'i'up'ule droite. G. Betmtbc: Un v.cÏ avec effraction, a été commis cnez M; Joseph Legouge, cuitivateur; use. somme importante, desva)eurs, des habits et des bijoux, dont doux montres, lui ont cte derobes.– L.

Levanois-Perref.– Une violente coHision s'est produite,'rue do Courcelies, entre une voiture de commerce et ]a voiture d'uncharbonniGr. jCelui.-ci, Jean Lavaut, demeurant a Neui!); Tue des Poissonniers, acte grièvement b)essc. C. Precy-sur-Oise. Le prix de vertu d'une somme de 500 'francs fonde par M. &randponier a ëto attribue a MUc Jeanne Caron, âgée de vingt et un ans, couturière, qui a:de sa mère a .eiever ses deux~frÈres'et sa sœu!C. Saint-CIo'ut!. –Ce matin, a hun, heures, près du bassin'des 24 jets, dans le parc deSaintGioud, on a découvert !o cadavre d'un homme qui s'était suicide a l'aide d'un revolver. Dans ses poches, on a trouve des papiers au nom do François Dambowski,. 3'?, rue Boissy-d'AngIas et une lettre dans iaqueUe annonçait qu'Use suicidait dans la crainte de devenir fou. Saint-Mattdc.– Le:!4 juHJc' deux .prix 'eriu seront dccer!i6s a Saint-Martdc a un; jeune 'homme et: a un.e jeun&ntie de !a ioeaHtc.' Le même jour, aSaint-Maur, on procédera au couronnement de !:t rosière, Mite Moit, agëe de dix-neuf .ans, et demeurant rueDursaul' ~1.–S. PETÎTE COaRESPOMD'~iMCE H. B. I. C'est la VetUe que ''eû'c'. doit être présente.

DANS LES DÉPARTEMENTS BEAUNE. Un vigneron do Corce!!es-]esArts, ie nomme Camiiie C. qui avait déjatente de se suicider en se jetant dans son puits, s'est précipite; près d~ Meursauft, devant t'expross aiiant sur Paris: On n'a roicvc..que des débris informes.–L.

CHATILLON-SUR-SEINE. Un maçon, Pitoixet qui était, détenu a Ja prison en .attendant son transfert dans une maison'centrale pour y purger cinq ans de prison, s'est pendu.a:Ia eui.sine où il était empioye.– J. LE HAVRE. M. Leroy, demeurant a Paris, 7, rue de Londres, s'est suicide, d'un coup de re-

Oui. il est justement de, ceux que vous disiez tout à l'heure.

–Je lui ai trop d'obligation pour me permettre de penser aussi mal de lui, rëpliqua-t-elle; devenue sérieuse.' Puis, la gaminerie revenant et s'asseyant de nouveau auprès deluj; elle continua, ëspiègïe: ––Eh bien nous ne lui dirons pas que nous sommes gais. et que nous disons ce que. nous pensons. Ça va-être tellement amusant, cette petite"conspiration à nous trois.

Giselle la regardait avec de gran.ds yeux étonnés et inquiets. Le valet de chambre entra avec le plateau de thé. -te e de faire

Voulez-vous nous permettre de faire le.ménage? dit-elle.

–Avec plaisir. John, laissez-nous. Prenant chacune par un bout la petite table volante de bambou japonais, elles l'apportèrent devant le canapé, toutes deux s'empressant à le servir, dosant exactement-chaque ingrédient selon ses habitudes, qu'elles connaissaient déjà. Excellent dcclara-t-il.vous avez attrape cela du premier coup. Sur un -signe de sa, soeur, Giselle .alla chercher la pipe de bruyère et le, pot de vieil étain.gravë, rempli de .blond :tabac d'Orient a odeur de miel. Avant que le vieinard'surpris eut parle, Maud l'avait

âextrement b&urrëe du bout de ~on joli

~<nt présentait

Voitures t RigeHy,. (Gobi'oa -BriHië) 2m.5s.2/5.

.Handicap (4 milles) Cross (Humbert).. JLaGt'i~on anxArdenues

La motocyclette GritTon visât <ië triom-~ pher une fois-do plus. °-

TDemeaten est en effet; arnyo t!r6miër'(catëgorM' Motocyclettes), .battant do. loiti tousses concurrents et couvraut tes 2t)8.'kilomètres du Ctrcuit 01 4 licures 59 mmutes, mal-. gré ua terrain affreux. Làroù~des vo'ituroso&6 eto brisëos. la m6-' tocyclétto Gnû'on a résisté. 'On peut voir la machine du vainqueur aux magasuis de la GrIfTon (Demoste), directeur, 22, avenue de la Grailde-Armco). Cômétc`

La Comète

Ne partez jamais saus.emporter. dans YO.trp sacoche quelques boîtes de' Cdmë<e. ces mer-, veilleux~obturate~rs instantanés qui permet-; i tent de réparer solidR'm.enttoute.'creyaison.; La Comète, ne l'oublions pas, est .la pas-! 'tMte'Geraude! du.po&umatiqaë. 1. J .P~pLot général: 4, ruePpisson. Match aMtOtmobHe en Amëriqne M. Laroche, agent de la maison Darracq: et M. Oldfield, -le.chaùu'eur américain bien! connu, se disputeront un matoh endenx man-; ches de 5 mines et une benè.~s'ul-y a Jiëu,.

'su~ta'-mêmëdtstaa.co.

Ce match se disputëtats-35'COuraht;~urÏa! piste d'Empire City. Yo!tm'e de coupse f..

La beHe. voiture Mors, de courte, avec la- 'lueUe M. SaHeron a'prisia deuxième place dans Paris-Madrid, est a vendre a l'Auto-Gë- nérale, 41, rue Saint-Ferdinand. EHe trou- yeracertamementdes~mateurs.

~C:Ç:;I-I~~3M[ El" Major TaytorMcyersJacqn~Hn Oh ppus avait promis pourio njuitiet, au Parc des Princes, un match entre Major Taylor et-Meyers.Mnis voici que JacqneHu,. dcsirant ardemment se. réhabiliter aux yeux (les sport~men, a detnamic a la direction de. la porte d'Aùteuil et a obtenu la permission de se joindre aux deux matcheurs.. Nous aurons donc, mardi proohMn, un; match vraiment sensationuo!.

~e GpaHd-Prïx de ta Rep~bUquc LeGrand'Prix de la République p.rgahisô par ru.V.F;, dispute pour la-première fois en 4901 au Parc des Princes, aura Heu.. cette -année pour la seconde fois sur la. même' piste, les G; iU'et 13 septembre;' Voici le programme complet des. trois -journées Dt'nu'che6scp<cm&fc

Séries éliminatoires, Séries préparatoires. Course de tandems 400, 200, '100 et 50 fr. aux seconds des séries.

volver, dans une chambre d'hôtel aux environs

de!aga:-o.–D.

MONTCEAU-LES-'MINES. La. -petite

Thëry, .âgée ()s six ans, ,a été .comp'&temmit

.carhonissc, ea s'amusant n {aiM brûlet' du pat-

pICE.–V. e, ,,1 a, .t. Les V!~§ Mat~re! ¡

Nous recevons de nos àdhei'ents au Groupe

des Viticulteurs des rcnsc.igneaients du vi-

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Quoi 'vraiment, vous .permettez que l jefume? !f –Nous sommes bien habituées; allez, et puis, .ne le fussions-nous pas, jamais pous n'aurions une meilleure occasion de .noua y faire.

Et, tout en croquant à belles dents .-le s friandises qui servaient d'accessoires au thé, Maud se mit a, .jacasser comme un gentil oiseau jasëur. Au lieu de rëpondre, c'était elle maintenant qui interrogeait.

Est-ce que vous n'allez jamais dans les petits théâtres ? demanda-t-elle. Ma. foi, non, c'est tellement inepte. Bah! quelques inepties de temps en temps, cela change. Les belles choses, n'en paraissent que plus belles après. Moi.jene saispas si j'ose vousie dire. Mais oui. puisque nous avons pris la porte de la franchise.Quand j'ai travaille à force du Wagner ou du Gluck, il

n'y a rien pour nie détendre 'les nerfs

comme quelques nons ûons d'opérette. :[, Vous en save.z par.cceur?, Je pense que oui. Voulez-vous que je vous en chante.? Si ça vous ennuie ou. vous scandalise, vous m'arrêterez. ~Elle s'assit devant le piano à queue, et commença a/lui .'deSIer.le répertoire très complet et très varie.'dans ce genre .folichon que, depuis quelque -temps, ayant son idée de' derrière la tête, elle cultiyaitfort, sm-dé.tHmeï~jâe ~naus~e a~JL

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!Speciat:te d8 LoMt!0!t d'&utomoMtss Vojn~te. A.oRa.t.1-jëooTis. PARAFE BOBWALTËR"

B3, auefttfe de Grancte-~Lrm~' Partt

~ATE~~IC~TS!' ~rf Chajnp!ou~at de PrahGe au Hatrc La saison de natation est, .courte, trop courte. fncme: aussi les .épreuves, nautiqu'es se suivent-eHsspluiô.t rapidement. Em.eC'et, a peina; vondt'cdi st samedi prochain les concours de'. !a Coupe d'Edouard VU, à Londres, seront-ils. terminés, 'que ït~rdi prochain, 't4 juiUet, se disputera-au Havre le Cha.mpio.unat des AOO mètres on mer,, organise par 1'tJnion des So- cietes frannaiscs de spoEts athlétiques.' C'est. une'magniËque. eprouvequ'aurpnt.la les Ha-: vra'SGomme suppiemont d'attraction a !a:Fê<.o ~~at[o~~a~c; et certes la. foule sera énorme sur ta rive, car cet oveutse' nagera aonzeheures du matin, .aussitôt la re.vueterminee..LesHavra!s sont très sportits et tout 'le monde la-baa:; s'est, mistt'cs aimab.te.ment a notre disposition pour assurer ta reuss'ito de cetto épreuve nos piusYifs'remerciements..

G.MOEBS.'

1-t~s Ojbsèc~~jL~s d'Otiry Ainsi que nous l'avons annonce hiûr, l'enterrement do nof.rp regretité ami Oury aura Ii.eun.Mort(;a,ubau,sa'viÙe.uata!c. Un service religieux sera célèbre a Paris, demain vendredi, a' onz& hettres.enl'ogMsa Saint-Hoaore d'EyIau. .Le corps.partira .ensuite pour Montaubâa. On se T&mura a la maison mortuaire, 5t, avenue de I& Grando-Armôe.. <

~TRAVERS PARIS 'Les-M~veaKX ponts. L e pont .do~ Passy, dont ..la.. G&n'stru-cttti. vis.Ht.d'être c~mm.encée, et celui de la gara d'Orléans, ne seront pas les seuls nouveaux -ponts dont nous onriclura le Métropolitain. Un nouveau pont; ou plus exactement l'.élar-' gissemantde l'ancien poat de Bercy, sera mis en adjudication, yersL't .fin du mois, dans l'une des saties du conseil de préfecture de la Sème.. Et la constmctiBn.en .scra.comm.encée.presqueau~s~tot. Les ingGttie.ursoL.l'admin.istK'~i.oi'i soAtd'ac;* .cord, en l'ëspùce, pour ho pas i'onouyater l'experiesce des pont3 de rassy et de la gare d'Orléans, lesquets ue seront'pas terminés avant deux ans, alors que'!a"Iiguo delà rive gaucho qu'iis doivent, desservir sera achevée avant.i'a.fi'ndeccitcatunoe.'

Le viaduc de Bercy.dùi!, (tes-servii.' la future ligne-dû Cours-de Vtacennos a la place d'I. talie, par Iss boulevards do Bercy et de la Gare.r" .i II sera construit, en ac~~tcment au pont da Berc,v, à ia manière du vjaduc du chemin de 't'er de' ceinturé et'du pont Nat'oha). Les fondations en seront ëtabiies par des caissons :t air' co'mpri'mé,' eomm& c'c'iXi'.tftu 'foRciiônnent t aetuel'sment, place'de'l'Opéra.. Lp.Tiitgénicursesporent'queicpont, cette fois, pourra.être livre en RicnLO i~mps que iit ligne. :L.! .~La collection Bengiiot

L'e eonsërvatenrdu musée Carnavaiet vieTt défaire; placer dans la charmante salle dQ l'Umpire ia-plus gTacds. partie de la collecUoN HeHg'nat-qnL fut .iég.u~&a--La.~iH.e-raa de'rnier; et du: vicn!seulement d'urr'ver a ~dpst.inaiioti.

L'uho~ës'picces.prJhcfpaLcs.'dc-ceffû'cb!-lection.~co.B~posë.e.presque entièr'eptent d'objets~y.ant'app.'i?tenu & N;:tp&lë~n'h-ést autru .que Isdcssior'desactës.constit.Ht.ii'sdu GramtjDuch~ de.Bet'g/Qonslasouveraine.to échut iL Mm'at. Dans la m&'ne vi!.rihe.pn peut voir le auperbe pdri.bfeuilie, a.u;i,ah~ës do Nspoiéo!i, qun'enfcrninit ces actes.

Cette Yitrii!ocout!.enteg'alemeni;lt'.spist(tle.fa d'àr~OE que 'portaii, \t.'ompereur~ ta bataitm de Fr'iediand. pendant la campaKHS de Pologne. Ces pistole.s Curent don.rtus par Napbl'ôoh. a scn gt-and-écùyer, duc 'd.e Vi-. <nco;qui !os lag-ua au."cc!mte no Saint-A)gtian; grand-pc'e du donataur.

On remarque encore, avec'do pr'ëci&uses ~o:nboKnicres portai;), les miniatures de LœH.tia et .do J.érôme Bonaparte, une bellc~ooliec~ tion des .pièces de mMR~'e et medaines do !'Empirc..

Ennn, unp.aquare.He do Guain ec une esquisse do David, qui ne pouvaient prendra plac& dans la sallo d<} FEmpire., 'otn cté por- tees à la rësefvc.

Assez souvent a prés&ntlda'et son.oouUssier emmenaient les d.ëux s.œurs dans les petits théâtres '.et les 'eafés-concerts. Comédienne par vocation. Maud avait 1res facilement pris Te ton. des otoiles -de ce: genres spëcml, et .de.jn ~Uë.. s'était. es< sayeë deyant le faux mënage.Rosambert at.d.es~mitati.oDs .Judic et de Thë.o. d'Yvette ~Guilbert et de FëMcis ;M~!Iet, 'avec U!.i succès qui lui avait .donne' confiance. --Fort; adroitement, .elle :sut m'enager~ l.s progres.sion descendante .des. joniancest drô-latiques aux couplets grivois, puis aux chansons polissonnes, glissant 'du gearé

Bouges et Variétés dans..celui du Chat-

Noir et de rAicazar, ,sa.ns oublier ies refrains de mKSïc-haUs ~de Londres, ne !e cédant en riencoBime épiées a. ceux de nos beuglants; l'indëcence plus accentuée mêms dans la langue, .de -Shakespeare gué dans celle de Molière.

Et à chaque pas g.u'eUe:fâis.ait. elle guettait 'en dessous la paysioBQ.nie~de M; .ernoQ,;pp.ursavQir..si~lle pouvait se ris'. .quer plus avant. .B'abord un.peu raidi'con.Efe ces gau.< drioles qui ne se sauvent qù'a'ioi'ced'm-' convenance de 'lëur'.proionde insmiitë, iQsensiblement'il .se laissait.aller. Un soa- l'ire.dÉtendait..ses 'lëvres rëyêch'es,un éclair libertin passait au fond.de-ses ve~X mcrnes<" r' ~sut~'