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Titre : Match : l'intran : le plus grand hebdomadaire sportif

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1933-04-04

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32812178x

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32812178x/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 04 avril 1933

Description : 1933/04/04 (N343).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k55036807

Source : Bibliothèque nationale de France, département Droit, économie, politique, JO-41178

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 19/01/2011

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match

A travers le Championnat "pro" de football

Cannes sera-t-il l'adversaire

de Lille en finale ? t c

Quelle conclusion tirer des 10 rencontres ' comptant pour le championnat de France qui viennent de se dérouler et qui ont donné lieu ât aux victoires de l'Excelsior sur l'Olympique jfl Lillois (2-1), de Fives sur Metz (8-1), de Mul- K9 house sur Sète (3-1), de Cannes sur Aies M| (2-0), de Marseille sur le Club (5-1), de Nîmes «9 sur Hyères (3-0), de Montpellier sur Antibes JH (2-1), le Stade Rennais et Sochaux, le C.A.P. M et le Red Star, enfin le Racing et Nice ayant, jÇ par ailleurs, fait match nul ? OH

En ce qui concerne la poule A, comme pré- ^M vu, rien ne change. Malgré sa défaite devant ^P l'Excelsior, qui peut sembler- une surprise, jf mais prouve aussi qu'étant sûr du succès dé- ? finitif il ne cherche pas à s'imposer, l'Olym- M pique Lillois terminera bon premier, puisque, H à un match de la fin, il compte 26 points et H trois d'avance sur Marseille. Derrière les ex- H champions du Sud-Est se classent le Racing K (20 points), Sète (19), Nîmes (17). Excelsior ■ (16), Nice (14), Hyères et le Club Français M (12), enfin Mulhouse (11). H

Mais c'est la poule B qui a soudainement pris H du relief, en vertu des résultats de Cannes, H de Montpellier, de Rennes et du Parc des ■ Princes. Cannes est maintenant seul leader B avec. 22 points pour 16 matches, Antibes et H le C.A.P. seconds avec 20 points, les Azuréens H n'ayant disputé que 16 matches et leurs ri- H vaux 17. Sochaux est 4r avec 19 points pour ■ 16 matches, sur le même plan que Montpel- H lier, qui en a joué 17. Viennent ensuite Ren- H nés (18), Fives (17), le Red Star (13). Metz ■ (12), enfin Aies (9). ■

On est presque tenté de dire que l'A.S. Can- ■ nés a partie gagnée. Mais en regardant les M choses de plus près, on constate que ce n'est g tout de même pas encore le cas, bien que les jfl tenants de la Coupe de France soient dans ■ une position remarquable. Ils ont encore deux I rudes épreuves à subir : aller rencontrer So- ■ chaux et Antibes sur leurs terrains respectifs, I mais ils tiennent quand même le bon bout. I Les seules équipes qu'ils puissent encore crain- I die sont précisément leurs futurs adversaires. ■ Antibes, qui va recevoir Fives et Cannes, est dans l'obligation de gagner ces deux matches s'il veut être finaliste du championnat. Il en est de même, biçn entendu, de Sochaux. qui, non seulement doit battre Cannes et Fives, mais aussi compter qu'Antibes tiendra Cannes en échec ou le battra pour rejoindre ses adversaires. Situation extrêmement complexe et qui va rendre passionnante la phase finale de cette poule B.

A Paris, la rencontre du Racing et de l'O.G.C. Nice n'enthousiasma qu'à demi les 6.000 spectateurs présents samedi à SaintOuen. Si le Racing réalisa parfois du bon football, ses efforts ne furent pas assez soutenus pour qu'il s'impose devant une équipe où Tornasi fut un excellent animateur d'attaque.

Quant au match entre le C.A.P. et le Red Star, qui eut pour théâtre le Parc des Princes, il fut très inégal. Dans le premier et le dernier quart d'heure, le Red Star manifesta une supériorité nette sur son adversaire, mais entre temps, il fut battu en rapidité par les ardents Capistes qui. au début de la seconde mi-temps, alignèrent deux buts en sept minutes. Mac Cahill, et surtout Bertrand, qui marqua les deux buts de son équipe et fut plein de décision dans les attaques, furent les étoi- ' les de cette rencontre qui n'ajoutera rien à la gloire des deux équipes et que le Red Star, plus maître de lui, aurait pu gagner.

Marcel Rossini.

Victoires du Stade et de Rouen Janson est champion scolaire

Les derniers matches des championnats de Paris et de Normandie ont été joués dimanche. Les premières places n'étaient pas en jeu, car, depuis plusieurs semaines, le C.A.S.G. à Paris, Rouen en Normandie avaient conquis les titres régionaux de haute lutte. A Paris, les Stadistes rencontraient les Suisses. Pour une fois, les « rouge et bleu » ne déçurent pas, et, grâce à une ligne d'avants particulièrement en verve, l'emportèrent par 7 buts à 0. Ils ont confirmé ainsi leur seconde place, que l'A.S. Amicale et le C.A. XIV* avaient à tour de rôle occupée.

Les Suisses terminent derniers, derrière le C.A. Montreuil.

En Normandie, l'unique rencontre de la journée mettait aux prises, à la Cavée Verte, ïe Havre A.C. et Quevilly. Une fois de plus.

on enregistra un résultat nul après une partie très égale. Le H.A.C. conserve ainsi la seconde place du classement devant Quevilly.

Dans le Nord, la situation est confuse, car les clubs n'ont pas joué le même nombre de matches. Des trois rencontres, deux furent partagées. A Roubaix, le R.C. local, qui se réserva visiblement pour son match de Coupe de samedi devant Cannes, ne put venir à bout de Bruay (0 à 0). A Amiens, le R.C. Arras tint en échec l'A.A.C. (1 à 1). Par contre, Bully parut à Dunkerque retrouver toute sa vitalité des premières semaines du championnat en l'emportant sur Dunkerque par 9 & 0.

Après ces matches, Tourcoing reste en tête, mais il est suivi de près par Bully, Lens et Roubaix, qui ont joué plus de matches que lui, il est vrai.

La Coupe du Stade Français, patronnée par l'Intran et Match, se termine. On connaît déjà un des finalistes : c'est le F.C. Rouen, qui a battu dimanche Saint-Servan par 14 à 0... L'autre finaliste, qui sera Roubaix ou Tourcoing, n'aura qu'à se bien tenir.

X % Dans le charmant cadre de Verneuil-surAire, l'Ecole des Roches a dû s'incliner devant le Lycée Janson-de-Sailly en finale du championnat de France scolaire ; mais les Parisiens furent longtemps tenus en échec, et il fallut des prolongations pour qu'ils l'emportent par 3 il. Au cours de cette partie plaisante et courtoise, Molenar et Maght chez les vaincus, Hamelin et Senut chez les vainqueurs se signalèrent. Voilà des jeunes à suivre.

Pierre Junq.ua.

L'Ecosse est champion britannique

134.000 personnes à un match de football ! Voilà le nouveau record du monde d'affluence. Il a été établi samedi dernier au stade de Hampden Park de Glasgow, où se jouait Ecosse-Angleterre. Cette partie, qui avait euscité un tel intérêt, fut splendide. Disputée par temps couvert, elle revint aux Ecossais, qui l'emportèrent par 2 à 1.

Après un début qui fut à l'avantage des Anglais, les Ecossais, sous l'impulsion de leur remarquable demi centre Gillepsic, prirent peu à- peu l'ascendant. Mac Grory ouvrit bientôt le score. Mais Hunt égalisait à la 32* minute. La seconde mi-temps devait consacrer une nette supériorité écossaise. Ce n'est pourtant que quelques minutes avant la fin que Mac Grory réussit à traduire cette longue domination, tant la défense anglaise — Hibbs Cooper, Blenklnso — mit de coeur à se défendre.

Il est incontestable que les Ecossais ont pratiqué le meilleur football. Les Anglais doivent à leur courage et à leur ardeur de n'avoir point été plus manifestement battu». Comme on s'y attendait, leur équipe, depuis les remaniements qui y ont été faits à' la suite de ses matches contre le Pays de Galles et l'Autriche, n'a pas trouvé sa cohésion en avants. En vertu de ce succès, le Pays de Galles, que l'Angleterre n'a pu rejoindre, est champion de Grande-Bretagne. C'est lui qui viendra rencontrer la France dans un mois et demi.

Notons, pour terminer, que le prestigieux avant écossais Alec James ne joua pas avec Il son équipe nationale. L'Arsenal — son olub Il — qui se voyait déjà privé de Hulme, sélecII tionné pour l'Angleterre, l'avait gardé pour SI jouer ce jour-là contre Aston Villa, qu'il battit H par 5 à 0. Un score qu'il n'est pas sans intéI rêt de noter si l'on songe à la qualité du H vaincu...

■ 36 S6

■ Dimanche dernier, les Italiens remportèrent

■ un double succès sur la Suisse, puisque leur H première équipe' fut victorieuse de la Suisse A B par 3 à 0, à Genève, et que leur réserve défit Hj la Suisse B par 5 à 0, à Novare." Ce dernier j§3 match fut arbitré, d'ailleurs, à la perfection jëj par le Français Raguin.

g| L'Italie prit l'avantage grâce à son jeu tout Kg en profondeur, qui contrasta singulièrement 32 avec le jeu latéral de son adversaire au cours ES d'un match où l'ailier gauche de la Juventus, B§ Orsi, se fit particulièrement remarquer. Sur Kg un de ses centres, Schiavo marqua le premier gte but .peu avant la mi-temps. Il rentra le second S| but au début du second half, et Meazza le §j troisième sur la fin. Rappelons que, depuis B*» 1911, l'Italie a gagné dix fois, et la Suisse

trois fois. Il y eut six matches nuls.

Mario Brun.

PARC DES PRINCES : C.AP.-Red Star (2-2). — Guimbard- vient de prendre à contre-pied Edmunds, shoote au but et va marquer le deuxième but du C.A.P.

PARC DE LA FAISANDERIE : Stade Français-U.S. Suisse (7-0). — Bien que violemment chargé par un avant stadiste, le gardien de but suisse dégage des deux poings.

SAINT-OUEN : Championnat de France des professionnels : R.C. Paris-O.G.C. Nice (2-2). - Cabanis enlève la balle à Rode. On reconnaît, de gauche à dr. : Scharwath,

Rode, Cabanis et Gauteroux.

Le retour de Tunisie de l'équipe de France « B ». — De g. à dr. : Debout : Dollat,

Elarès, MM. Maillet, de la F.F.F.A., et Haugais ; assis : Taillis, Verriest, Vasse,

Lapierre, Wagner, Mlle Rigal et son père, J. Laurent et Polge.