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Titre : La Semaine vétérinaire : revue des travaux français & étrangers / publiée sous la direction de MM. Gaston Percheron,... rédacteur en chef, P. Dubreuil, administrateur

Éditeur : (Paris)

Date d'édition : 1891-11-01

Contributeur : Percheron, Gaston. Fondateur de la publication. Éditeur scientifique

Contributeur : Dubreuil, Paul (1852-19..). Directeur de publication

Contributeur : Pion, Ernest (1847-1921). Éditeur scientifique

Contributeur : Alix, Eugène. Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328671487

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb328671487/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Langue : Français

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Description : 01 novembre 1891

Description : 1891/11/01 (A6,T6).

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k55033198

Source : Bibliothèque nationale de France, département Sciences et techniques, FOL T45 30

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 06/12/2010

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LA SEMAINE VÉTÉRINAIRE

BEYCE DES TBAYACX FRANÇAIS ET ETBAN6ERS 6e Année 1er NOVEMBRE 1891 Tome VI

SOMMAIRE

Pages

Causerie : GASTON PERCHERON 689"

Association centrale des Vétérinaires. 694

Sociétés savantes : Société centrale de Médecine vétérinaire . . . 700'

Echos et Nouvelles : JACQUES DESCHAUMES 705

CAUSERIE

La péripneumonie contagieuse : Un mal qui n'existe plus en Hollande, mais qui sévit chez nous plus fort que jamais. — One lettre de M. Lefebvre: la candidature de M. G-uittard au Conseil de perfectionDément.— Bibliographie : Le Traitement chirurgical du cornage ehra* nique.

Plus heureuse que nous, la Hollande, autrefois la terre classique, de Ja péripneumonie contagieuse, a réussi, comme l'on sait, à sa débarrasser de ce mal désespérément ruineux pour l'agriculture.

Au cours du Congrès international agricole, qui vient d'avoir lieu à la Haye, le docteur Ruijsch a annoncé que, depuis 1887, aucun cas de péripneumonie n'a été constaté dans les Pays-Bas.

A ce propos, il a exposé les mesures prises, depuis plus cfer vingt ans, pour éteindre, sur tout le territoire hollandais, les foyrrs de contagion. Gela a coûté des millions de florins; n'empêche que c'est un beau triomphe pour la police sanitaire.

Malgré cela, la Hollande n'entend pas désarmer ; elle veut, au contraire, continuer la lutte à l'extérieur et poursuivre le mal partout où il sévit.

C'est ainsi que le docteur Ruijsch a fait voter parle Congrès lesr conclusions suivantes :

1. La pleuropneumonie contagieuse, dans plusieurs pays le plus grand fléau du cultivateur, peut être extirpée; c'est le devoir de 1 Etat d'en régler la méthode et d'en faciliter l'application.

2. Les moyens les plus certains et les plus efficaces pour atteindre ce but sont :


690 LA SEMAINE VÉTÉRINAIRE

a. La défense d'entrée du bétail et des débris provenant du bétail — ou suspects de contamination —originaires des pays où il y a des cas de cette maladie, et la surveillance permanente et rigoureuse des frontières.

b. La déclaration obligatoire, par les propriétaires, de tous les cas de maladie et des cas suspects.

c. Le cernement des contrées, riches en bétail, mais suspectes d'infection, avec le recensement et la marque du bétail dans ces rayons.

rf. La surveillance, permanente et rigoureuse, par des inspecteurs vétérinaires, fonctionnaires de l'Etat, aidés au besoin par l'occupation militaire des districts infectés.

e. L'abatage bien réglé et immédiat, après la déclaration, de tout béiail infecté ou suspect, par des fonctionnaires d'Etat, avec indemnité aux propriétaires.

f. La destruction, par l'incinération ou par tout autre moyen, des organes infectés des cadavres et la désinfection complète de toutes les étables dans les rayons infectés et des effets contaminés — ou suspects de contamination — par des désinfecteurs réglementairement instruits, le tout aux frais de l'Etat.

3. L'inoculation seule est un moyen moins certain pour extirper la pleuropneumonie.

4. Le maintien de la défense d'entrée du bétail originaire des contrées devenues indemnes de la maladie, en cas qu'elle ait été extirpée sans la pratique de l'inoculation ■— où ne régnent pas d'autres épizooties et où l'inspection vétérinaire est bien réglée, plus d'un an après l'extirpation complète de la maladie — est vexatoire et injuste.

— C'est par l'abatage des malades et des suspects et par l'inoculation générale obligatoire que la Hollande est arrivée au résultat proclamé par le docteur Ruijsch devant les congressistes de la Haye.

Ce que la Hollande a fait, la France peut le faire, dira-t-on.

Il faudrait, alors, abattre, en masse, toute la population bovine de Paris et de la banlieue sur laquelle la péripneumonie sévit, de façon permanente, à la barbe de M. Alexandre et de ses quatre inspecteurs. Essayez donc de proposer pareille hécatombe, vous verrez comment l'on vous recevra. Le Comité consultatif des épizooties avait bien pensé, un moment, à cette mesure suprême, mais l'Administration, à laquelle il s'est ouvert de son idée, n'a pas voulu prendre sur elle de l'exécuter.

Quant à rendre l'inoculation générale obligatoire, cela mettrait en liesse, n'en doutez pas, tous les possesseurs de bêtes bovines. Plus un qui soignerait celles-ci après inoculation. Pensez donc, en cas de mort, l'Etat paye la valeur totale de la bête inoculée, Au


CAUSERIE 691

contraire, ils mettraient tout en oeuvre pour que les suites de l'inoculation fussent toujours désastreuses — ce qui, dans certains cas, ne serait pas difficile, attendu qu'on inocule souvent la septicémie pour la péripneumonie.

Les vétérinaires n'auraient plus d'autre tâche que celle de compter les morts...

Je sais bien qu'au dernier Congrès international de médecine vétérinaire, M. Arloing nous a promis, pour remplacer la sérosité classique, puisée au hasard de la lancette, à travers le poumon incisé, un liquide de culture de son cru qui devait faire merveille.

Mais on n'a plus entendu parler de la découverte du professeur lyonnais? Qu'est-il advenu d'icelle?

Je crois fort, pour ma part, que comme un autre expérimentateur, Lustig, il n'a pu se retrouver au milieu des microbes divers qui infestent la sérosité pulmonaire et qu'il a dénommés, pour la plus grande joie des microbiâtres : Pneumobacillus liquefaciens bovis, Pneumococcus gutta-cerei, Pneumococcus Hchenoïdes, Pneumococcus flavescens.

Lequel est le bon, le vrai, le pur?

Devine si tu peux et choisis si tu l'oses.

Quoi qu'il en soit, il se passera bien du temps avant que l'Administration — que l'Europe ne nous envie plus, hélas ! — puisse se targuer d'avoir, comme en Hollande, éteint à jamais l'immense foyer de contagion représenté par les vacheries de Paris et de ses environs.

•%

Correspondance :

Je reçois de M. Lefebvre, ancien président du Comité d'initiative du Grand Conseil, la lettre suivante :

« Havre, le 23 octobre 1891. » A Monsieur le Directeur de la Semaine vétérinaire.

» Très honoré Confrère,

» Permettez-moi de répondre quelques mots à votre dernière yn Causerie ». Tout d'abord, je vous remercie très vivement et très sincèrement de l'appel fait sur mon nom à propos de l'élection de 1892 au Conseil de perfectionnement.

» Quoi qu'il en soit, les Sociétés, j'en ai la conviction, et je les y engage fortement, voteront pour M. Guittard.

» Le Grand Conseil, sur la demande expresse et des Sociétés et de leurs Délégués, a décidé, depuis deux ans, que les candi-


692 LA SEMAINE VÉTÉRINAIRE

dats à présenter aux électeurs seraient pris successivement dans chaque circonscription d'Ecole. C'était donc une obligation pour les délégués d'Alger de former une liste de vétérinaires appartenant à la circonscription de Toulouse.

» En tête de cette liste se trouve un vétéran de nos luttes, mon ami et ancien collègue M. Guittard.

» Vous désapprouvez ce choix, c'est incontestablement votre droit.

» A rencontre de vous, je le trouve excellent, et voici pourquoi : M. Guittard est un praticien distingué et militant, parfaitement au courant de nos revendications professionnelles ; il exerce dans un pays où les empiriques foisonnent, où la population animale est composée en grande partie de bovidés, où les vétérinaires débutants sont envoyés par les Ecoles, mal armés contre les maladies de ces animaux, où le service sanitaire, enfin, est trop souvent sacrifié à des intérêts particuliers. De plus, M. Guittard est un confrère laborieux, droit, sincère, d'une grande fermeté et de beaucoup d'indépendance »

— Beaucoup de nos confrères, j'imagine, peuvent, sous ce rapport, marcher de pair avec M. Guittard. Cela n'empêche pas, pourtant, le Comité d'initiative, qui préside au choix des candidats au Conseil de perfectionnement, de laisser chaque année, dans l'ombre, avec une constance désespérante, lesdits confrères pour toujours revenir aux hommes de leur parti. C'est ce que je n'admets pas.

M. Lefebvre se montre trop bon, en vérité, pour le praticien d'Astaffort qui, en annonçant, dans son journal, la démission du président du Comité d'initiative, n'a pas eu seulement un mot de regret pour celui-ci.

C'est, sans doute, pour se venger de M. Guittard — et de la bonne façon — que M. Lefebvre lui prodigue la louange, durant plus de trente lignes qu'il vaut mieux, ce me paraît, passer complètement sous silence

M. Lefebvre, respectueux de la discipline qu'il a toujours fait triompher dans le Grand Conseil, engage les Sociétés et Associations vétérinaires à ratifier de leurs suffrages le choix fait à Alger, c'est-à-dire à voter pour M. Guittard. Moi qui n'ai pas à obéir aux mêmes considérations, j'engage, de toutes mes forces, les Sociétés et Associations vétérinaires à voter pour M. Lefebvre. Elles doivent bien cela à l'homme qui, comme je l'ai dit déjà, a, dans ces années dernières, donné tous ses instants à la profession. Mais je reviens à la lettre de M. Lefebvre. Il dit en terminant :

« Autre sujet, pour finir. M. le président de la Société vétérinaire du département d'Alger, en informant le Comité d'initiative,


CAUSERIE 693

c'est-à-dire le Grand Conseil^ que Gelui-ci. n'avait point à s'occuper des choses vétérinaires de l'Algérie, notamment en ce qui. regarde le service sanitaire, a donné pleinement raison aux objections motivées que j'ai produites à Nancy,, objections qui ne visaient nullement l'ensemble de mes confrères algériens pour lesquels je professe la plus grande estime. » Veuillez agréer, etc.

» M. LEFEBVRE. »

* .* ♦

Bibliographie :

Je viens de lire, tout d'une traite, l'a brochure du professeur Cadiot sur le Traitement ehinorgical du cornage chronique.

On sait que le cornage est provoqué par une paralysie unilatérale des muscles du larynx, lesquels, atrophiés et frappés de dégénérescence graisseuse, n'offrent plus de soutien à l'àryténoïde affaissé, obturant l'ouverture laryngienne dans sa partie supérieure.

Chose curieuse, c'est à gauche, dans la presque totalité des cas, que frappe la paralysie. Pourquoi? Je ne me charge pas de Vous le dire.

Vers 1845, Gùnther, professeur à l'Ecole vétérinaire de Hanovre, conçut l'idée de régulariser la respiration du cheval corneur par la résection de la corde vocale et de l'aryténoïde paralysés. Encore que les résultats obtenus, à la suite de cette opération, ne fussent guère encourageants,, cela n'empêcha pas les cliniciens-dé'toutes les Ecoles vétérinaires de l'Europe de la tenter, à leur tour — mais sans succès.

Pendant que j'étais élève à Alfort, je l'y ai vu pratiquer — mais toujours de façon malheureuse — par H. Bouley, sur un cheval de pur sang, envoyé par mon père.

On n'en parlait plus, quand Moller, de Berlin, la ressuscita, proposant de s'attaquer au cartilage aryténoïde et de l'extirper, cependant que Flerorning, en Angleterre, renchérissant sur le professeur allemand, proposait, non seulement de pratiquer l'excision du cartilage, mais encore celle de la corde vocale.

C'est au procédé de Moller que M. Cadiot donne la préférence.

Après avoir indiqué les instruments spéciaux nécessaires à l'opération, il nous fait une description minutieuse de son mode d'opérer, dont on peut suivre aisément tous les détails, par les yeux, grâce aux dessins très nets exécutés par M. Nicolet.

Voici la conclusion de M. Cadiot :

« L'aryténectomie a été diversement appréciée par les vétérinaires qui l'ont pratiquée. Il ne me paraît pas possible, à l'heure


694 LA SEMAINE VÉTÉRINAIRE

actuelle, d'en fixer rigoureusement la valeur. Avant de la juger définitivement, il convient d'attendre les enseignements de l'expérience. Mais je tiens à affirmer qu'elle m'a procuré une proportion de succès fort encourageante et que dans les cas heureux, elle donne la guérison complète et durable du cornage. s

Tel qu'il est, le procédé de Moller valait d'être connu ; il faut louer M. Cadiot de l'avoir aidé si bien à se faire naturaliser français.

GASTON PERCHERON.

Post Scriptum. — Ces lignes étaient écrites, quand j'ai reçu le Progrès, journal de l'éminent M. Guittard. Dans un de ces articles — vraie bouillie pour les chats dont seul, il a la recette — ce marchand de spécifique pour le choléra de la volaille me prend de nouveau à partie, à propos de mon livre : Le Vétérinaire des campagnes.

Le pauvre homme, on le voit, ne brille pas par l'imagination ; il joue toujours le même air. Il devrait bien, en vérité, changer l'orthographe de son nom.

Comme il me force à contracter une nouvelle dette envers lui, je m'empresserai de la lui payer dans le prochain numéro de la Semaine.

G. P.

ASSOCIATION CENTRALE DES VÉTÉRINAIRES

Statuts

TITRE PREMIER

Article premier. — L'Association, dite Association centrale des vétérinaires, fondée le , a pour but unique de

secourir les sociétaires malheureux, leurs veuves, leurs enfants et leurs ascendants.

Art. 2. — L'Association se compose de membres donateurs, bienfaiteurs, souscripteurs perpétuels et titulaires.

Pour être membre titulaire, il faut :

1° Être présenté par deux membres de l'Association et agréé parle Conseil d'administration;

2° Payer une cotisation annuelle dont le minimum est de 10 francs.


ASSOCIATION CENTRALE DES VÉTÉRINAIRES 695

La cotisation peut être rachetée en versant une somme égale à vingt fois le montant de la cotisation annuelle. Toute cotisation rachetée donne droit au titre de souscripteur perpétuel.

Le Conseil d'administration peut conférer le titre de donateur ou de bienfaiteur aux membres qui ont versé une somme de 300 francs ou de 500 francs.

Art. 3. — Tous les vétérinaires diplômés dans une Ecole vétérinaire française, qu'ils résident ou non sur le territoire français, peuvent faire partie de VAssociation centrale des vétérinaires, s'ils sont présentés par deux membres de l'Association et agréés par le Conseil d'administration.

Art. 4. — Tout sociétaire devenu notoirement indigne est rayé de l'Association par les soins du Conseil d'administration.

Auparavant, il est invité à donner sa démission. S'il refuse de se soumettre à la décision du Conseil, il peut se pourvoir devant la prochaine assemblée générale, qui est appelée à se prononcer définitivement sur la radiation de ce membre.

L'exclusion ne pourra être prononcée que si elle réunit les deux tiers des voix des membres présents à l'assemblée générale.

Art. 5. — Tout vétérinaire exclu d'une autre Association pour cause d'indignité ne peut faire partie de l'Association centrale des vétérinaires.

Art. 6. — Les sociétaires rayés ou démissionnaires n'ont rien à réclamer pour les sommes versées par eux à la caisse de l'Association; le Conseil d'administration restera juge dans chaque cas particulier.

TITRÉ II

CONSEIL D'ADMINISTRATION

Art. 7. — L'Association est représentée et dirigée par un Conseil d'administration de quinze membres élus en assemblée générale par les membres présents à cette assemblée et par tous les membres de l'Association qui adresseront leur bulletin de vote, sous pli cacheté, au siège de la Société, le jour de l'assemblée générale.

Les élections des conseillers auront lieu à la majorité relative.

Le Conseil élu choisit dans son sein : un président, deux viceprésidents, un secrétaire général archiviste, deux secrétaires et un trésorier,

Nul ne peut être élu s'il ne jouit de ses droits civils et politiques.

Le Bureau est élu pour un an.

Le Conseil se réunit tous les deux mois et chaque fois qu'il sera convoqué par son président ou sur la demande du quart de ses membres.


696 LA SEMAINE VÉTÉRINAIRE

En cas de vacance, le Conseil pourvoit au remplacement de ses membres, sauf ratification par la plus prochaine assemblée générale.

Le renouvellement du Conseil a lieu lous les ans par tiers.

Les membres sortants sont rééligibles. ' La présence du tiers des membres du Conseil d'administration est nécessaire pour la validité des délibérations.

Il est tenu procès-verbal des séances.

Les procès-verbaux sont signés par le président et le secrétaire.

Art. 8. — Les fonctions du Conseil d'administration sont les suivantes :

1° Il provoque l'adhésion des vétérinaires en se conformant aux prescriptions de l'article 3 ;

2° Il convoque en assemblée générale tous les membres de l'Association. Cette assemblée générale aura lieu chaque année le quatrième mercredi d'octobre; elle se tiendra à Paris;

3° Il statue sur les demandes adressées par les sociétaires qui sollicitent un secours;

4° Il prépare et propose à la sanction de l'assemblée générale les mesures relatives au développement et à la prospérité de l'Association ;

5° Il veille à la sûreté des placements opérés par le trésorier de l'Association ;

Art. 9. — Le président préside le Conseil d'administration et les assemblées générales ; il fait faire les convocations par le secrétaire général.

En cas d'urgence, le président ou un membre délégué du Bureau peuvent accorder des secours.

Art. 10. — Le secrétaire général est chargé des convocations, de la correspondance et de la rédaction du compte rendu qui est présenté chaque année à l'assemblée générale au nom du Conseil ; il est également chargé du soin des archives.

Le président fait connaître, en temps utile, à l'autorité compétente, les changements qui viennent à se produire dans la composition du Conseil d'administration, il lui adresse chaque année, outre la liste des sociétaires, un compte rendu sur la situation morale et financière de la Société.

Art. il. — Les secrétaires sont chargés de rédiger les procèsverbaux des séances du Conseil et de l'assemblée générale.

Art. 12. — Le trésorier fait les recettes et les payements de l'Association; il touche les intérêts des valeurs ou immeubles appartenant à l'Association et il encaisse les cotisations des sociétaires, ainsi que les dons, legs et affectations faits au profit de l'Association centrale des vétérinaires.


ASSOCIATION CENTRALE DES VÉTÉRINAIRES 697

Il en effectue le placement en rentes nominatives 3 0/0 sur l'Etat ou en obligations nominatives de chemins de fer dont le minimum d'intérêt est garanti par l'Etat.

Il assure la libre possession des valeurs placées par lui en adressant au président en exercice une lettre, à date certaine, mentionnant les titres des dépôts qu'il a effectués et déclarant que lesdites valeurs appartiennent à l'Association centrale.

11 représente l'Association dans la vie civile.

Il fait parvenir aux sociétaires le montant des secours votés par le Conseil d'administration.

Art. 13.— Toutes les fonctions de l'Association sont gratuites.

TITRE III

RESSOURCES ET CHARGES DE L'ASSOCIATION

Art. 14. — Les ressources de l'Association se composent:

1° Des cotisations et souscriptions de ses membres;

2° Des dons et legs dont l'acceptation aura été autorisée par le Gouvernement;

3° Des subventions qui pourraient lui être accordées ;

4° Du produit des ressources créées à titre exceptionnel avec l'autorisation du Gouvernement ;

5° Enfin, du revenu de ses biens et valeurs de toute nature.

Art. 15. — Les frais de l'Association consistent en:

1° Frais d'administration;

2° Secours attribués par le président ou le délégué du Conseil, subventions et secours accordés aux sociétaires par le Conseil d'administration.

Art. 16. — L'Association centrale possède un fonds de réserve qui comprend :

1° Un capital de 20,000 francs qu'elle possède actuellement en caisse;

2° Le dixième de l'excédent des ressources annuelles ;

3° Les sommes versées pour le rachat des cotisations ;

4° La moitié des libéralités autorisées sans emplois

Ce fonds est inaliénable; ses revenus peuvent être appliqués aux dépenses courantes.

TITRE IV

OBLIGATIONS RÉCIPROQUES DE L'ASSOCIATION CENTRALE ET DES SOCIÉTAIRES

Art. 17. — Pour devenir membre de ïAssociation centrale des ' vétérinaires, tout vétérinaire doit :

1° Signer son adhésion aux présents statuts ;


698 LA SEMAINE VÉTÉRINAIRE

2° Etre présenté par deux parrains et être agréé par le Conseil d'administration ;

3° S'engager à payer une cotisation annuelle de dix francs et à s'acquitter avec zèle et exactitude des fonctions qui pourront lui être conférées par l'assemblée générale ou le Conseil d'administration.

TITRE V

ASSEMBLÉES GÉNÉRALES

Art. 18. — L'assemblée générale des membres de l'Association se réunit au moins une fois par an. Son ordre du jour est réglé par le Conseil d'administration.

Son Bureau est celui du Conseil.

Elle entend les rapports sur la gestion du Conseil d'administration, sur la situation financière et morale de l'Association.

Elle approuve les comptes de l'exercice clos, vote le budget de l'exercice suivant et pourvoit au renouvellement des membres du Conseil d'administration.

Le compte rendu de l'assemblée générale, le rapport annuel et les comptes sont adressés chaque année, à tous les membres, au Préfet de police et au Ministre de l'Intérieur.

Art. 19. -~ On ne peut s'occuper en assemblée générale que des sujets portés à l'ordre du jour.

Toutefois, s'il s'agit d'une mesure urgente au point de vue des intérêts de l'Association centrale, un des membres peut obtenir la parole pour consulter l'assemblée. Dans ce cas, la discussion n'est ouverte qu'après épuisement de l'ordre du jour et immédiatement avant le dépouillement du scrutin relatif aux élections.

Art. 20. — Les votes, émis en assemblée générale, sur les questions à l'ordre du jour, ont lieu par assis et levé, ils ne sont valables qu'autant qu'ils ont réuni la majorité des suffrages exprimés.

On procède au scrutin secret quand la demande en est faite par cinq sociétaires au moins.

A la fin de la séance, il est procédé au dépouillement des votes envoyés par correspondance pour la nomination des conseillers à élire, ces votes sont ajoutés à ceux émis par les membres présents à l'assemblée générale, et les élections ont lieu à la majorité relative.

Les discussions politiques et religieuses sont formellement interdites dans les réunions de la Société.

Les délibérations relatives à l'acceptation de dons et legs, aux acquisitions et échanges d'immeubles seront soumises à l'approbation du Gouvernement.


ASSOCIATION CENTRALE DES VÉTÉRINAIRES 699

TITRE VI

DISSOLUTION

Art. 21. — La dissolution de l'Association ne peut avoir lieu qu'après une délibération prise dans une assemblée générale, convoquée spécialement à cet effet.

L'assemblée générale appelée à se prononcer sur la dissolution de l'Association doit comprendre, au moins, la moitié plus un des membres en exercice. Ses résolutions sont prises à la majorité des deux tiers des membres présents et soumises à l'approbation du Gouvernement.

Art. 22. — En cas de dissolution, l'actif de l'Association est attribué, par délibération de l'assemblée générale, a la fondation de bourses dans les Ecoles vétérinaires. Ces bourses seront réservées aux fils de vétérinaires ayant des ressources insuffisantes et les titulaires seront désignés par le Conseil des Ecoles vétérinaires.

Cette délibération est soumise à l'approbation du Gouvernement.

Art. 23. — 11 sera procédé de même en cas du retrait de l'autorisation donnée par le Gouvernement.

Dans le cas où l'assemblée générale se refuserait à délibérer sur cette attribution, il sera statué par un décret rendu en forme des règlements d'administration publique.

TITRE VII

MODIFICATION AUX STATUTS

Art. 24. — Les statuts ne peuvent être modifiés que sur la proposition du Conseil d'administration ou de vingt-cinq membres, soumise au Bureau au moins un mois à l'avance.

L'assemblée extraordinaire, spécialement convoquée à cet effet, ne peut modifier les statuts qu'à la majorité des deux tiers des membres présents.

L'assemblée doit se composer du quart, au moins, des membres en exercice.

La délibératron de l'assemblée est soumise à l'approbation du Gouvernement.

RÈGLEMENT

Art. 25. — Un règlement intérieur, adopté par l'assemblée générale et approuvé par le Préfet de police, arrête les conditions de détail propres à assurer l'exécution des présents statuts.

Il peut toujours être modifié dans la même forme.


700 ' L*;- SEMAINE" VÉTÉRÎNAIRîARTICLE

VÉTÉRÎNAIRîARTICLE

RECOUVREMENT DES COTISATIONS

Art. 26. — Tout sociétaire est tenu-de payër; s* cotisation annuelle dans le courant du premier trimestre de chaque- année. Passé ce-délaï,■ le-trésorier-sera tenu de tirer àpvue sur les-sociétaires- qui- n'auraient pas- encore effectué le paiement, de leur cotisation-:

Cessent de faire partie de l'Association- les- membres qui n'ont pas payé leur cotisation dans un délai de six mois après- leur admission.

SOCIÉTÉS SAVMTES

SOCIÉTÉ- CENTRALE DE- MÉDECINE- VÉTÉRINAIRE

Siéàiïéê' dû $2' ôétob're fS9i. — PRÉSIDENCE DÉ St. CiitÉ.

Les travaux reprennent, les communications aussi, et nous avons le plaisir d'entendre uW long" rapport de M. Decroix sur un manuscrit de M. Chaumel. La chose ne manque pas d'intérêt; voilà qui légitime le plaisir' ; mais la Société ne serait pas fâchée, évidemment, si M;. Decroix avait pris, depuis sa retraite,-des leçons de diction ehéa Legôuvé'.

Avec cela, la composition- du m-orGeai* est diffusé, prolixe ;■ à propos de l'entraînement- dû cheval de guerre,- qui devrait avoir son manuel uniformément suivi dans toute l'armée, au lieu d'être livré à des manoeuvres empiriques, il parle de l'antiquité, puis il saute dans lé moyen âge; les repas des coursiers sont dépeints; les écuries, les harnais, les boissons, rien ne manque à la description. M:. Decroix nous assure que le cheval africain ne boit qu'une fois par jour. J'ajoute que ce noble animal ne communique pas, lui, hormis de la vitesse ; car il boirait davantage s'il imitait M. Decroix qui a un verre devant lui et y trempé souvent ses lèvres.

Après l'étrille, la brosse et le massage fortifiant des muscles, nous passons au thé, au café, au Champagne, à la strychnine, au kola,- qui agissent sur l'excitabilité du cerveau. Tous ces adjuvants, avec l'indispensable avoine pour principe, ne valent que selon l'habileté et l'intelligence du propriétaire. Encore ne faut-il


SOCIÉTÉS SAVANTES 701

pas seulement nourrir : les courses plus ou moins intensives, avec ou sans pari mutuel, mais avec l'absence de bookmakers, doivent être une préparation à ces fameuses charges où notre cavalerie excella de tout temps.

Quant à l'institution des sportmen, avec tous ses abus de précocité, il n'ose pas la condamner tout à fait; il la tolère et la croit utile, sans être de nécessité absolue.

Conclusions : difficiles à donner, étant admis qu'il y a beaucoup de manières différentes de faire et d'élever de bons chevaux. Pour commencer, ne faudrait-il pas que les hippologistes au moins s'entendissent sur le choix d'une race?

M. Nocard, au nom des deux frères Godbille, tous deux vétérinaires, esquisse une communication sur laquelle il se réserve de revenir plus tard. Il s'agit de cette étrange actinomycose, peu connue ou absente dans certains pays, et qui attaque uniquement la langue des bovidés, sans toucher à l'os même des mâchoires.

La lésion produite est ce que les cultivateurs ont appelé la langue de bois, juste comparaison de l'état de dureté de cet organe. Il nous a été donné, au marché dernier, à la Villette, d'en voir un cas sur un boeuf charollais qui bavait outrageusement et se faisait injustemement accuser de la fièvre aphteuse. L'extrémité seule de la langue était envahie par les actinomycès, et la muqueuse épaisse en était par place colorée de plaques rougeâtres mêlées de violet. La base, en arrière, semblait tordue au lieu de se trouver bien logée dans la cavité buccale.

L'on comprendra que cette maladie, fréquente cette année, dans l'arrondissement d'Avesnes, puisse entraîner la mort par la faim. De l'étiologie que dire ? sinon des probabilités. Le parasite doit être inoculé certainement, les chardons, les glumes, les piquants des plantes servant de lancettes. En combien de temps une langue devient elle inutilisable? Depuis l'instant, où, atteinte, elle se rétracte d'abord, pour se gonfler ensuite — glossite — sous l'inflammation et déborder les dents en avant ? — Quel traitement instituer ?

M. Godbille, de Wignehies, se trouve bien du traitement à l'iodure de potassium. Quant à savoir le pourcentage de l'actinomycose, de celle qui constitue les ostéosarcômes, elle ne serait pas de 1 pour 1000, selon des chiffres envoyés à M Nocard par M. Redon, 95 cas sur 130,000 bêtes. Ce chiffre, paraît-il, est audessous de la vérité, comme le démontrera, par une statistique très exacte, M. Bourg qui a pris des notes à ce sujet. Quoi qu'il en soit, sa fréquence varierait selon les races. Par ordre, la hollandaise, la normande, la mancelle y seraient le plus sujettes. Chez les boeufs américains, on n'en a pas encore trouvé.

M. Delperrier, d'une voix forte et agréable à écouter, nous lit


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un travail sur la valeur diagnostique des corps étrangers décelés par l'autopsie dans le trajut gastro-intestinal du chien. Il y a là des observations curieuses qui sont la marque d'un praticien consciencieux. Toute ingestion de corps étrangers n'est pas une cause de rage. Le chien qui a trop jeûné avale tout, sans discernement; peaux de lapin, torchons, excréments, cailloux, etc..., autant de causes d'accès frénétiques capables de simuler la rage. Des calculs, si petits soient-ils, en s'agglomérant, des helminthes enroulés produisent les mêmes phénomènes trompeurs.

Combien, à ce compte, de fausses rages sont elles prises pour des vraies! l'animal, mord-t'il quelqu'un en un accès de colère ou de frénésie, est inévitablement tué, et son autopsie semble indiquer qu'il est atteint de l'horrible maladie. Alors quelle terreur pour les personnes mordues, terreur telle chez les sujets nerveux qu'elle a pu causer la mort, par suite de l'insomnie et de la nutrition viciée.

Rassurer, rassurer toujours, est donc le premier devoir du médecin. L'on devrait conserver le plus do chiens possible à la vie, au lieu de les fusiller impitoyablement, aussitôt qu'ils sont errants ou affolés. Ceux qui ne'' mourraient pas seraient montrés avec profit à leurs victimes qui recouvreraient la confiance.

M. Delperrier livre, à ce propos, un argument de haute valeur. Les enfants mordus, dit-il, ne meurent jamais de peur, et ne succombent qu'à la rage vraie. Et pourquoi? C'est que ces bienheureuses natures ne raisonnent point leur triste cas à la façon des adultes.

M. Nocard, tout en faisant l'éloge du mémoire, se demande si M. Delperrier n'est pas trop optimiste. Par prudence, dit-il, menez toujours les gens chez Pasteur. Quant à des probabilités de rage, il les trouve dans un chien qui a mordu, qui est tué loin de son logis, et qui montre un estomac plein de corps étrangers de nature diverse. Ces signes ne valent évidemment pas l'inoculation de la moelle ; mais ils paraissent suffisants pour le praticien.

M. Weber appuie cette manière de voir et déplore que l'on fasse trop facilement des hécatombes de chiens qui, pour la plupart, auraient survécu et auraient éclairé les diagnostics. L'on sait bien que quelques cas de rage mue ont guéri, mais il ne faut jamais compter avec ces minorités-là pour trop craindre ou pour trop espérer.

Pour finir, M. Mollereau nous présente un microbe tout neuf, que nous baptiserons « ascococcus Molleroei ». Ce sont les procédés décoloration de Kuhne qui ont aidé à le découvrir. Ce brigand se cachait dans certains boutons fort opiniâires que l'on dénomme ordinairement acné ou variole anglaise. C'est une sorte de nodosité, parfois avec du pus à la surface, qui apparaît et disparaît à


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la façon de la gale folliculaire, à l'endroit où portent la selle et le collier. M. Mollereau, depuis cinq ans, avait remarqué cette maladie, tenace malgré tous les traitements, chez un cheval percheron. Mais cet animal ayant eu une pneumonie, l'on prêta son collier à deux compagnons d'écurie qui contractèrent les mêmes nodosités du derme. De là à croire à la contagion par un contact quelconque ou par l'étrille, il n'y avait qu'un pas. Si la contagion existait, il y avait un agent pour la produire. Sous le microscope, M. Mollereau a décelé des masses irrégulières, jaunies, remplies de microbes colorées différemment, situées au milieu de nombreux leucocytes. Bonne chance à l'ascococcus Molleroei.

E. P.

ECHOS ET NOUVELLES

Vétérinaires militaires. — Par décision ministérielle du 13 octobre 1891, M. Poitte, vétérinaire principal de 2° classe, directeur du 8e ressort vétérinaire, est désigné pour passer avec son grade à Alger comme directeur du 10° ressort vétérinaire, par permutation avec M. Gondamine, vétérinaire principal de 2e classe, directeur de ce ressort, nommé pour ordre directeur du 8° ressort vétérinaire.

L'enseignement agricole. — On a distribué aux députés le rapport de M. Rey sur les diverses propositions de loi relatives à l'organisation de l'enseignement agricole.

Après avoir insisté sur l'urgence de dicter une loi formelle, précise, inéluctable, aux obligations de laquelle nul ne puisse se soustraire, M. Rey propose d'instituer un double enseignement : l'un préparatoire, classique ; l'autre exclusivement technique, pratique et spécial. Le premier sera institué à trois degrés ; à l'école normale primaire, à l'école primaire, à l'école à cours complémentaire, à l'école primaire supérieure, au collège communal et même au lycée, à la Faculté des sciences. Le second est établi dans les fermes-écoles, les écoles pratiques supérieures ou nationales et l'Institut agronomique.

La réforme sera appliquée graduellement et la période de transition sera longue.L'administration procédera avec méthode; elle s'inspirera de la loi et demandera aux Chambres, chaque année, les crédits qui lui seiont nécessaires, à mesure que le personnel se formera et que les voeux des communes l'exigeront.

Note ministérielle du 28 janvier 1891, relative aux chevaux dirigés directement des lieux d'achat sur un corps de troupeau un établissement


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militaire et reconnus atteints de vices rédkibitoires. — Le ministre a. décidé que les chevaux de remonte qui, après avoir été envoyés directement des lieux d'achat dans un corps de troupe ou un établissement de remonte, viendraient à être reconnus atteints de vices rédhibitoires, seront ramenés aux frais de l'Etat au dépôt acheteur, où se fera la reprise de l'animal par le vendeur, conformément aux règlements en vigueur.

Cette disposition ne sera applicable qu'aux seuls animaux envoyés hors du territoire exploré par le dépôt de remonte acheteur.

Dès qu'un cheval acheté et livré dans les conditions ci-dessus indiquées sera, dans les délais légaux, reconnu atteint d'un des vices rédhibitoires prévus par la loi du 2 août 1884, le chef de corps ou le commandant de l'établissement de remonte provoquera, conformément à l'article 5 de ladite loi, la nomination d'experts chargés de dresser procès-verbal et il en avisera immédiatement le dépôt acheteur qui, de son côté, préviendra sans retard le vendeur.

Les frais d'expertise et de justice seront à la charge du vendeur.

Le recensement des chevaux en 1892. — Le ministre de la guerre vient de faire publier l'instruction relative au recensement des chevaux en 1892.

Les maires devront adresser à tous les propriétaires, dans les premiers jours de décembre prochain, un avis pour les informer qu'ils doivent faire à la mairie, avant le lor janvier 1892, la déclaration de tous les animaux qui sont en leur possession, avec indication de l'âge et du signalement.

Un singulier poisson. — Le Jardin des Plantes vient de recevoir, de l'île de Tharsolay, deux échantillons d'un singulier animal. C'est un poisson de 12 à 15 centimètres de long, avec une sorte de museau allongé de 3 centimètres, très plat, zébré de bandes noires, bordées de blanc, se détachant sur un fond jaune d'or.

Chasseur émérite, cet animal atteint les insectes en lançant sur eux une goutte d'eau à une distance d'un mètre, et les atteint avec une précision extraordinaire.

JACQUES DESCHAUMES.

l'en rcsoînlif Renault, adopté par les Ecoles Vétérinaires, chez Pelliol et Delon, droguistes-vétérinaires, 26, rue du Roi-de-Sicile, Paris.

VAdminisirateur-Gérant : P. DUBREUIL.

Puis. — Imp. P. DUBREUIL, 18 et 18 Ht. rue des Martyrs.