— 265 — facile, telles que poulets, pigeonneaux, perdreaux, ensuite veau et chevreau, et d'autres analogues ou meilleures encore. A cause de la sécheresse et de la maigreur du corps, ces viandes doivent être tantôt bouillies, tantôt rôties, car il est plus facile d'engraisser et de se refaire avec des aliments liquides qu'avec de plus résistants. On faisait donc bouillir pendant longtemps, dans de la décoction de gaïac, un morceau de veau avec un poulet; vers la fin, on ajoutait de l'oseille, de la bourrache, de la buglosse, du pourpier et de la pimprenelle, puis, le jus bien exprimé, on en faisait boire au malade six onces deux fois par jour. Ce bouillon, outre qu'il relève promptement les forces, adoucit également la cause du Mal. Après le bouillon, qu'on lui donnait toutes les huit heures, il mangeait un peu de rôti s'il le pouvait, enfin comme dessert des raisins secs et du biscuit.
J'interdis le vin pendant tout le temps de la cure, ayant expérimenté combien est vrai ce que j'ai déjà dit : qu'aucun de ceux qui en boivent ne peut guérir par l'usage du gaïac et des autres alexipharmaques. Au lieu de vin, le malade faisait usage aux repas ou entre les repas, quand il avait soif, de la décoction faible de gaïac décrite au chapitre du traitement léNourrilure,
léNourrilure,