Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 1 sur 4

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : La Presse

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1902-02-08

Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication

Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 124274

Description : 08 février 1902

Description : 1902/02/08 (Numéro 3542).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k550144d

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 25/06/2008

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 67%.


~ES IN~R~E~t.~t~ LA CHAMBRE

C èr ~i è re H e ur e

t'ABORBÂËE D U TORPt LLEUR 252 On mande ~eLorMht: ,)" On. se rappelf&abdrdage-dtt (orpiUeur252 par la TGLpeur O&eron, survenu ie M juia, dans lequel le torpilleur a subi dégrafes avaries.' L'afFaire estvemie deranUe tribunal mari~imed.e'Lorie'nt.

Aprët une défense habile de sou avocat, le patron Stéphant du vapeur OberoH a.ëtë condamne a dix francs d'amende..

L03D DUFFER!N AEON!SANT Une agence a reçu cet après-midi, un télégramme de Londres lut ahnon~airt que les terBtercs nouvelles reçuea hier Boir de 'OIandaboye disaient que le marquis de' Duf;erin et Ava était entré en agoBie.

i.ES tNtEHD!TS

M. Pourquery de Bbiaserîn vont de dépoter une proposition de loi modifiant la légis~ational'égarddesintèrdita.

Le député d'Avignon trouve insufnsant .l'article 490 du Code civil. H estima; que les preuves de la démence ne sont pas toujours

suffieamment faites' et qué rarement., des

aufnsamment faites, et que rarement, des

médecins sérieux sont appelés contràdictoi*remonta donner leur *yis.

En conséquence il propose de compléter y article 490 par l'addition suivante: .L'interdiction ne pourrait :]&iN&!S être prononcée ni maintenue sur action en mainlevée qa'après rapport medioa.1 deltrois experts, sur: l'état. mental de ]a personne assignée en interdiction on demanaeresse eB mainlevëë d'jnterdicttph. Les experts seront.désTgnes, nn p~chacnne~ ~es parties, le troisiëme par le tribuadh Au cas* dejngemeBtpar défaut, la tribunal en desi-

gneradeux.

L'interdiction ne pom-ra ctre prononcée ou 'maintenne que sur tvis conforme et unanimeL ~esdoctenrs. .]; LE CRIME OEBONOY y

M.' Le Poittevin, juge d'mstructipa, vient l'envoyer une commission rô~atoire~Or~ ';eans; a6n d'étabUr~-si'pbssibte, l'i)ieBtite''cfo° ~a personne qui, à plusieurs reprises, toucha, guichets de la Caisse d'épargne, des tommca inscrites sur le livret de la jeune <tuEae escroquée par Bidaud.

On suppose en eSet qus cette personne ~'était autre que la Elle Leboutcu: CROtX UTTÉRAtRES

Al'oceasicn da Centenaire de Victor Hngo, .fcn s'est occupé, rue de Grenelle, d'une promotion spéciale dans la Légion d'honneur. M. Leyguea s'est avisé, en effet, qu'un certain nombre de gêna de lettres notoires n'étaient pas décorés, et il a dressé unejiats de .uturtiégionnaires.

Mais, ô eSroi il &'tpercut-tout & coup ~ue le principal: ojfgaïmtatem'-des fêtes = du t!entenaire de "Victor Hugo, M.Paul Maurice, B'était pat chevalter de la Légion d'hon-

.aeur.

M. Meunce ne demande rien. M.,Leygnes B'ose rien Ini.oB&'ir. S'il allait refuser. Et parce que M.PaulMeurice n'a pas do

yuban~rougea'sa boutonnière, nous n'aurons

~raisemMaMement pas da promotion litté7aire dans la Légion d'honneui' àroccaBion iiuC&ntenairo de Victor Hugo.

Il y a bieh,&f. BarrHas,. autenr du monujBent d'Hugo; mais_ M. Barrias N'est pas <;ommeM; Mearice, lui; il est décoré delà' Légion d'honneur; il est même commandeur ~e l'ordre; le nommera-t-on grand-oinclèr? Test.grave. Ce qui est aûr,c'es~ qu'an cer- tain nombre d'élevés de Barriàs; qui ~l'ont Mde daBS les gros travaux de son. œuvre, re- tevront despalmes d'académie.. Et cda <ur la demande même de-M- Bar-

~a!

Par tes Femmes C'est un succès, un-vrai succès, yousjis-je' Blâmée par !es uns, exaltée~ ~ar Ies;autres~ !a croisade politique des femmes est commentëe par tout le ~onde: signe évident que la chose M'est indiSërente à personne. `

Parbleu! les ministériels ne sont pas contents. Et ils ont nchtrement raison. L'entrée en campagne des femrnes françaises~ c'est un serieux;.atout pour notre cause: c'est, pour'la- leur, un mauvais prÉsàgc. j Jusqu'ici la. politique~a presque toujours ete~aissee'aux professionnels. Et nous ~savons' comment ces derniers se comp.ôrtenr. lis se font du mandat électoral une position asociale; ils yendent leurs votes comme d'autres vendenrde lacannelle, au .meilleur prix. Rien d'étonnant A ce que les femmes [<esoient désintéressées de ce petit com.merce, ea somme assez malpropre. Mais le ministère Waldeck-Rousseau ~st venu. Il a poussé à leur extrême ~es vices du rëgime parlementaire. La CIiambre n'est plus devenue, entre les mains des gouvernants, qu'un 'troupeau'de nègres menés par le fouet

d'un; inexorable planteur.

Avant Waldeck, on pouvait ignorer c.e qui se faisait au Palais-Bourbon

!es araires n'en anaient pas .plus ma).

Avec lui, la chose publique est allée de mal en pis. Les .gens qui jusque~â s'ëtaiec.t désintéresses de la pontique ontalors regardé de près; et ils ~nt déeouvert un gâchis em-oyaMe ils ont vu un président du conseil, dilettante du pouvoir, .qui livrait la France aux j~fs, l'industrie aux collec-

<iYistes, et l'armée aux saas-patrie.

Et alors, a commencé g, s'ébranler

~tte ~tasse ~otta~te~ cet~e impo~a!)~

majôrhe de Français qui:ne se mile d'habttude desl affaires~ publiques~ que pour payer; des impôts. J~es femmes. a leur tour, se sont émues. Elles ont senti (car,.a défaut de rintéUigence qui~ cr~e, e!!és, ont l'mstinct ~uï~.de'vitie), ell~s ont senti que le péril était grave. Et les voilà qui entrent en campagne, qui se mêlent d'assurer le succès des élections prochaines, qui recueillent des fonds dans ce but, qui veillent a empêcher là funesfe abstention.

Signe des temps' Comment voudriez-vous qu'on fût~ content au ministère ? Ce n'est pas pour lui, bien sûr, que. les femmes vont .trayaiuer. Quand !es diligentes :ab'eil!ës cessent un instant defabyiquer leur :miel, c'est que la ruche est en -désordre et qu'il faut-expulser les frétons. 'Réjouissonsnous,~ puisque'ies~ abeille icavai-Ilënf avecj[iQus,:etqu';enesjv~ont~B aider, les bonnes ouvrières, à Mndre a. la ruche l'ordre et la paix. r

r.uche l'ordte LÉON BAÏLSY.

VOJR L~ DEUX~AfE P~GE Les0!a)pgues de ta Setnaine: desz!ns deLourdoy.

L'Argent aMthé~tfe, par Jean Ryno.

LADUREE DU SERVtCE MtUTAtRE

M. Servais, députe de Ja Se<n.e, Ttent'de déposer un projet- de réa&Iution qtn est ~oint

aux autres prajèts pour, être disëutë au mo-

ment du dépat sur te budget delajgu.erra. Dane l'exppaé ~dë9 tnotife~M.GMvaiafait ressortir que le premier point a Ëxe'r pour arriver a la réduction du Service .militaire, estdeaavMrs'tl.exista dos-~ unités nécessaires aux formations tactiques, C'eat pour-' quoi il propose ~la résolutiou BUtvaNto ~La Chambre inyttei.e ministre delà gaërre 5 étudier et à déposer jtn projet de loi revisant Ja ~Ïoi.des cadres, et, nxant.Ies.eSectifs.n6.eES'sa.irësf .des projets.de lois, comp~meatairas réa~sant!a..r6d)ietioo'du service mttitàire..

LE: S AF:F'AI:;FHES

BOURSE DES VALEURS

Marche <~e nouveau fffêgu~er.– Sociétés <~e Crëd~û'en tenues.

.La tendance de la Bourse ne s'est pas beaucoup modiriéa aujourd'hui. An tond, les dispositions. gënêra!es.restent satisfaisantes, mais dans, certains compartiments de la Cote 6n se montre .irrégulier. La dlïBinut.ion du taux de l'escompte à la Banque d'Angleterre, décidée hier.a'a donc, jusqu'à présent, pas eu de conséquences. Nos Rentes Françaises, notamment, sont hésitantes. Le 3 0/0 perpétuel finit a 101 17 ly' et '!e 3:1/2 0/0 a 102 22 :l/~La Caisse -des Dépôts et Consignations continue ses achats, qui cnt porté aujourd'hui sur' 26,000 francs, de .Mntes 3 0/0 et 18,000 francs de Rentes 3 ï/2. Par contre, il faut noterqneIeTrésorpublic vient de fixer cûmme suit l'intérêt de ses Bons à 1 0/0 da 1 mois à moins do 3 mois 2 0/0 de 3 a mois à 2 t/2 de .4 a~8 mois ;~a 3;0/0 j)our ies bons .de 8 mois a t an. Les taux .prëcedehts étaient 1 0/0 pourles bons de ta moins de 6 mois, et 2.0/0 do. emoisat'an. Les Fonds <tran~er.s sont fermes. La Rente extérieure ë'spagndteest, cependant, ptutËtea!me *ù: 'H. La Jutte continue entre le ministre des rinancos et ta Banque d'Espagne.

Ije Rio Tinto est à 1,147, et te Cuirre est en peUte avance.LVaIëurE industrielles loardes. La Sosnowlce, qui a d~tacM nn'coùpon de 85 francs

.brut,~stat,885;

Le 'groupe ~dës valeurs sud-airicaides est calme. Etablissements de. crédit fran~ai~deman-~ des. L6 LYonnais.HBit à 1,060, et la Banque deParisàt,037.CréditFoneier,732.

Dans sa séance ;du 5 courant, le .conseit d'adminiatration du Comptoir.national d'ea.compte de Paris a. pris a l'unanimité les décisions sui-

ta.n.tes'

M.Mercet,vi<:c-présidcnt, a été nomme prtsidehi, en remplacement du regrette M. Denor- niandiè. M. Victor Thiébaùt, administratem', t Été nomm6 vice-président. M. Alexis Rostand, directeur, a. été ~ommë directeur' générai et membre, du ccnseiï d'administration..M. Auguste ~GaUay~soas-dn'ecteur, entre tu cpnsett avec rdes fonctions, spéoiates. M. Emile UIImann, sons-directeur, est nommé premier directeur, spécialement. occupa des affaires ncanciores.M.Paul Boyer, inspèctedr gtnéra), est nommé second directeur, chargé de l'exploitation du siège de Paris. M. Guillaume Bordo, secrôtaire général, est-nommé: sous-directeur, chargé dos relations aTëc les pays etrangets. M. Marquant, fondé de pouvoirs, est nommé inspecteur général.

La procuration de fonde de pouvoira e:t conféreçu divers chefs de division.

N~us croyons.savoir que M. Mf.'cet, désireux ,de se ooBsaci'srpIus complètement au Comptoir nationa),se')'etirernit.,de l'importante Société Tnomson-Houstôn, nou Sans avoir assuré son remplacement à la complète satisfaction dos intérêts de la .Compagnie et après avoir présidé sa prochaine assemblée générale.

BOURSE DE COMMERCE

S HEURES fathl. BM* Cottt Ut Jt~ee. StM. <;e~'r~~t~ :7., ~J)SO ~O 64-75 73 26 7S M ~2 Mars. 2735 Xi ES 'C4M'-72'M ~M''M2&'

M.-Avril 27 M M.66.. 7X50 Ï7ia :XS7.

4jnarB.. 2775 X23f) MM

4jcai. if8M MM ti5.. 7175 MM X3..

'J.-Aoùt. 23M

4(}e)'n' M50 70.. M.

toctpbr.< M~ ftombleBpriutea

.BMs Far&e~" 'iecM' AtMatt' <<ieniMS. 125 .i50 t60 4domai. t50 18S 85 X. 2\ 4 d'octobre. 250 -ernic'rs. '260 Primessimptea

BHs FariaM sntMt AjMo[< 4(lcni.!u's.T .70 .75 75 .75 75 4~omat.80 t0) t. t.. 4d'octob'M'< t~75

4aeroiers. tM

SuëfûB. Le marche a. ouvert soater;Lt aux

Suéri~R, Le nrarciré a ouvert Soatcnu aux '1

eourspr~c~deftts. Pou ~pïès, ta fermeté s'est Illlllt acceiituée par suij.e d'ujie de)na,nde active sur toutes Jos époques et du petH.nofdhrc des Ven.deurs. Les cours ont acquis une plus-value d<5. a ~7 !/2 centimes, mMs.Ja clôture se !Mt ave~mu tëge!'tassement- Biëa.ct f~Finès. A t'ouvet-taM, le ton est c~!rne~ûxprtx d'hier.' PMdant ~ft séan'ea~ ]cs Metu~tions sont'ins'gfiUiantea tt: ia .ctotnra- se ;tatt à peu p~s s,n!& ~ap~aMts ser ~9~

<)~r~ Vtej~es in~rpenatïonS à !a Cham

Af. C~ia~es Be~a~ef Va frt'bt~e. Les fraudes a /'Exp6s/t/o~ t/ne ser~ede ra~pe/s a forcf/'e. La réponse du ~arde des sceaux. L'<~e~e//a~<M deM. OebtfSsysur/eschefM/nsdefer.

Aujourd'hui, jour (i'~aL-srp-lIation, les tri- M. d~Périer d&X.afaan monte alors à la bunea publiques sont bondées quand, à deux tribune. H déclare qu'ilétait préaident du heures UD quart, la séance .est ouverte, aous comité do l'Exposition, et que c'est à lui que la présidence de M. Paul Deschanel. doit incomber la .responsabilité de ce qui a MM. Waldeck-Roussoau,-Béerais, Monia et pusepaxaer.. Caillaux sont au banc dea ministres. Pendant toute l'Exposition, il ne s'est proApres adoption du procës-vcrbal do lader- duit d'ailleurs aucune réclamation. niere séance. M. Deeraia dépose/conformé-. L'orateur dit que M. Charles Bernard exment à ta déclaration qu'il avait .faite à la pose également dana sa pharmacie de Feau aêanced'hier,un projet deloi relatif auche-. colorée dans ses bocaux. Dans les exposimindoferduHarrar. tions,'on fait de même pour lea'vins. Le pu-tt't' 'blic le sait; et la fraudé n'existe même pas. AMt..f du. e~cner < M. Monia, ministre de la justice, sedeM. Sarchant a ensuite la parole: pouc mande.s'ildoitaejustiËer devant la Chamadress~er une question aa ministre-dé l'int~- bre des actes du président du comice agririeur,'<[ùir*ccapte. eoKde.BMas. Ledéputéde la Gironde'demandB au mi- ~Of~inom&reuBes.–Non.non! nistre quelle suite it compte dônner.al~aire L'orateur expose que jusqu'au dernier mode ;Sainte-Foy-Ia-Grande, .ou les conserva- ment lësplaintesfureDtanonymes. Ilrappelle teura appartenant au conseil municipal accu- que le comice agricole de Bazaa, réuni en aasent leur collègue M. FlageoMes de s'être semblée générale, décida, sans qu'aucune rendu coupable d'un faux. Il aurait revêtu do protestation se fût élevée, les conditions la signature du maira un mandat de 600 fr. dans lesquelles aurait lieu l'exposition des qu'il aurait pu ainsi indûment toucher. Or, il vins du comice et il constate que tout a'est importe do fixer les responsabilités, et l'ora- passé en pleine lumière. teur demande que les faits soient déférés a M. CharJos Bernard redemande !a pal'autorité compétente. rôle.

M. Waldeek-Roussean, président du.con- M. RaMor. Oa dirait que la Chambre .aeil, reconnait que des, irrégularitéa ont été n'a plus rien à faire.

commises dam la comjnune do Sainte-Foy-' M. Charles HerNard.mBi~ientseB~alMga. ia-Grande. TJjee enquête~est ouYette,:et,on en tiens. M termine en disant que le ministre a attend~IeTésuifat.i "commis sciemment une inexactitude. M. Sùrchant remercié !e président .Au milieu du br'uitdea pupitres, il eat'rapconaeil de sa déclaration, etUncident est peloà l'ordre avec inacription au.procesclos. .verba!. ;i 'La Chambre adopte ensuite diTers.projots Apres Nne', intervention d~ M. Cônstans, d'intérêtioca].; député de Bàzaa,qui,parle'dans'le même ~esLJftH'tifs.~ ao~'ine M. du P6risr.deLarsan; l'ordre da L~rdre du jourappolle alors la~iscussion ~P~ par le gouvernedo Tinterpel:afion de M. Stanialas:;Ferrand~Dt, est adop~~ d màina levéea> `

sur le'déclassement déafortiEcations do

P&ris déclàssement ° dem fôitificâtiüns de ~erewerst!etaméda~!e M.leminiatre des;.ana.nces déolare~quô "¡' Je-gouverne ment compte présenter, pëùt-ott'e- tJnëaaetîojà ae M. ttasïes ` à la prochaine séance, un projet <~Ipi PO~ j de.eesa. tant ahenation d une parhe des fortincattons i,,<;nn invitait ~o.fc~n~~m"- de Paris, II demand. ~conaéquence que~ ~n~ la Ferrand accepte de joindre soninterpellation. ~ctiËcation de l'arrêté qui avai~ccord~ a

~M'S~ne~~ u~gociant ét~ger~ ~dame d~par:

M. stanislae Feri·and-në s'àppbee-pas à' u°-°égociatit.étrangar:une médaille d'or:par,

jonction, .t il en est ainsi ordonné. !epréëidMt fait femarquer que d'une r part ia question avait déjà été discutée ala Les FraudëS de ~ExpOStttOn. Chambre, et d'autre part que le ministre compétent n'eat pas présent.

ï<t«;rpeUa<îoBnIeM.C'ihartea~termafd( M.Lftsies.–JMaiis puisque teprÉsident du

d Il' t l ,d' conséil est a son banc:!

L-ordradu jour appeHe maintenanUa dis- ~~t~~Lu; pr6.,dent du cons.i! cussion de l'interpellation d& M. Charlea Je ne connais pas Ja question. Bernard surlosfraudea qui se sont produites M. Lasies. –Paisqa'oa retire !am6<!ai)le àde à t'Exposition (section des vins), sous la res- vianx cuvriers français qui Font méritëe, oN pent ponsabilité d'un membre du gouYernement. Msn la retirer a un AUemand quil'aobtenue par M. Charlea Bernard commence par dire surpnse.(ProtestatioM a gauche.) nnp eilee intorcellations ont la même valeur .M.~e président. ija questionnera discnKe que ~ec~auS sienne; ~'p~v~ tend depuis deux ans, no peut manquer :de M. Lasies. Et;.s'i! ne vient pas ? S'il ne veut jotlird'uncortam crédit auprès de see col- pasvecir? lëgùea. M.tepreaident.–Jeheptiis-admettre cette Et de faitune.manifMtation prolongée de hypothèse. QuandIaChambM-décide a'inscrire. cUrioBité-accùefUë spiritùol députa à la c"edtscnsstonà son ordre da jour,-Ie mimstre tribuue. compêteBtesttoirjonrspfésant. –Mais toutarrivë, ajoute non sans malice L'incidentestclos;

,1'intorpellateur; même les interpellations

adresttéoe à'M..Ie garde des sceaux.. LesChemthsdefer M. Oharlee Bernard.lit à la tribune un ar- ticle'du.Repu~HcatH t)axadaM, qui,accuse BBterpeHaMomdeM.mettMsv le garde des eceaiix, qui est en même temps L'ordre du iour anns!~ ~i~.n~~n~ ~c pré'sidentducomic~agnccIe.dë.Ba~.d-a- l'interp~lation~eM~ebuss~u~ voir eu recours à un stratagème pour'ganur nrrêté'du minittre d~~t~v~ ~n~<.<f-~ al-Expo.itionde~OOIa~écti.~ése~ I~accSres'd~ch~n~ La v.tns de Bordeaux. t.. parole est à M. Debussy: no~~n~Bo~S à éâpoaer, eous le M..Dèbsss~ dit que voilir, qüinze, rboim quel.

nom de vm'de Bordeaux, des.boûtevlléa-'ca- son iüterpcllation attend. Le commerce 6t

-chet~s do cire rouge .1 qui ne consent ~u~oX~d~'ce pay8.dén queaeieau. taxes onéreuses .aax Compagnies de cheM. du perîer-de 3L,afsan. C'est comme mios/defer. pour tes pharmaciens! (Rires.) ..[)-* pâs une conoossion, d'ail- M. Charles JBerBa.rd. Avec cette diSérance Le était pas une grande conccsston, d'ailque les boùteiUes pharmaceutiquts contiennent Compagnies d'appliquer le tarif ie pius

aes médicaments. (Applaudissements Sur di- reautt.

versbancs) Les concessions accordées paries GompagDiesCent <rë!ite-Bept exposants ont proteste contre de peu d'importance. ]<!Has 'ont fait. snprabus fait de leurs noms et dectaraieBt.t'avoir P" verra par la suite) les tarifs tes Mtohsê personne u faire figurer leurs'noms à P'is réduits que nous possédtons. (Très bien!

I'ExDÔ'=ttMn f surtuversbancs.)

M du r6ner de H.-SM.- Citez les -noms! On a renonce à l'augmentation ae.Cfr.OS sur M. Cha.rtes Bernard. Les boutei'Ies M ~s frais d enregistrement. On a accorde .aux corn de ces propriétaires ont-e]!es Hgurê a l'Ex- ~s '°~ 4~ magasinage, qui position dans la vitrina des vins de Bordeaux ? `! se chiffre par ~500,000 fr. environ par an. Le g~rdo des sceaux s'est-i) soucié Qe connaitre accorde une dim.nutt0!i des délais d'arauteur des fa'ux qui avaient été commis ? bonuemtnt. Autrefois ies destinataires avnient M. Firnun Fmure. Mais non Le garde des W~ante-huit henres pour _en!over leurs marsceaux Mrait été obligé de s'arrêter lui.meme. réduit, paMiMi, ce d~M. le président. -Monsieur Firmin Faure, je !M_tvingt-quatro heures. I! a toutefois, après vous r-tD-cene a l'ordre injonction, consenti a i'alionger de douze heures, M.Mrmin Faure.- Jo vous remercie. J'y L~ocat'o~des grues coûte pfr.t5ptr tonne oi.~hihitn~ ee marchandises chargées, par tes_ expéditeurs suia.napttue~ ` eux-mêmes. On a-ëtabli une taxe de Ofr. M M. Charles Bernard cttouB certain BOmbre par quart d'henre. II y a lieo de revenir à l'aade protestataires, et il aToute: ciennè tarification. –Ceux qui ont laiss* accomplir de pà- Tout le monde connaît Jes ennuis des expëdiretlles fraudes ou s'en sont rendus complices .tep.s.et]epréjHdice_eause aux grandes oxploin~tMtmmtt!n)i«w)nnvniRpHfHnn tations comme lef) mines parie manque de wx-

~°~ ~nv~~nTi~ Eons. De ce côté. aucune satisfaction ~a eté:ac-

M. le président.–Vous ne pouvez parler cordée aux rÉcIamants. sàtisfâction -n a été ac--

ainsideamembreaducouvernement. M. CharleaBerna.rd. Maie alorson ne Lorateur a déjaeu.IoccMion:de t'exph. peut rien dire! Mon langage est parlemen. qnersur.Iaquestton. des trop per&us. 11 a taire, etil n< peutchoqùérpersonhe.eicepté que. les trop-perçua dea Compagnies MMonis-Tantpispourlu~ davaientSemonteràdn-iuntmilhoneeavi. M. Chartes Bernard-lit une atteatatioa de ''°°~e. M-Làgardero. –Le public est oMigéda s'adresser a dos On rit à gauche. Ce nom excite l'ironie de agences de détaxe.

plusieurs députés. C est une perte qn'on peut év.a.luer a six milM. Charles Bernard leur répond, et cette ~"s P~ P~ o~mér.ce frane-Hs. répliqué provoque uue hilarité qui Be'pro- M. Bandin, ministre des travaux publics, longe quelques minutes. explique qu'il s'est préoccupé, en accordtnt M. Charlee tternard. –Le dtjvo~t- da M aux Gompagnieadas élévations détaxe, d'alMoni~ était de poursuivre les coupàMes. H tegerlea charges do la garantie d'intérêt, ne l'a pat fait. H Était trop intéressé a ce d'associer dans une certaine mesure le comqu'on étoua':lt l'affaire, comme président du merce et l'industrie aux chargea do l'Etatet comice agricole de Bazas. d'obtenir en retour des Compagnies une plua II faut aa moins qu'il s'explique devant la grande rapidité de chargement et de transChambre. II y aura d'ailleurs mis le temps, port des marcuanai.Bes. A constate l'interpeUateur, qui demande au Ilostd'aillëuMtdûtprêtâadopterlèsmpministre s'il ne répond pas plus vite aux de- diEcations que ]a commieaion consultative mandes adressées à sa maison commerciale, des Chemina do fer, saisiede l'examen de son (Bruit.) arrêté, croira devoir indiquer. M. Deschane]. Voua no pouvez, mon. sieurCharlësBernard.parlerdeIavioprivëc .m. d'un membre du gouv&racment..Je vous rap- L& BŒUF GRAS

p&lle:tl'ordro..

2!. Firm~ Fau~- Neta~chëz pas M L~~n~e. Prochaine Cavalcade.

mmiatrc! Le~B a&aires commerciales.sont' '1""

iitcom~aiibIe6"aveelsdignitÉd8 la justice. La première rêuBiôh du comtîtêd'organiaa.

M. !e président. IMposeruM propos!- tion de la cavalcade du bo&ut-gFait ptûjetion de loi- la Q~mbre re~RMnera, M~ La YtHette po~r;e dt~aa~he qui BU~

!a mi-carême-aea lieu, cet aprëa-midU troja 'heures et demie, sons la pT~sidenc~~de ~M. Paris, cpnsBiUer municipal. PIus:de cent cin. -quante~commerc-Mts~du '~ttaEtier y assietaiënt,~

A début, M.AjoIdi,~ detégué, fait par.t

ses collègues dos démarches ~ui ont été" faites jusqu'à ce jour en vue de l'organisation du cortège.

M. Lépine, préfet de police, dit-il, nous a promis son autorisation. Divers gMa industriels nous ont déjà apporte leur concours financier. De plus quatre mille francs sont en reliquat dans notre caisse.

M. Amoresformul&levœu que la fête soit locale et qu'aux endroit, le cortège na passera pas des bals publics soient organises. Là fête aura lieu dimanche 9 mars prochain.

MM. Àmores. Aroldi, Guichard, Gautier, LaS'on, Jean.Gibar, Monier, Barbier, Gaitïard, Claudo, Garrouy, Bergougnoux, Picha, Deschampa, Baudoin, sont chargea de l'organisation de la cayaicade.

A M s~xY~'t

BteMnton de groMpcs

La aroite sénatoriale s'est rëucie cet aprë))midi pour examiner les mesures à prendre en raison du dépôt àla Chambre et au Sénat de propositions modifiant le aystèmo de recrutement ds l'armée. Le groupe a décidé de déposer au Sénat une contre-proposition instituant le service d'un an, supprimant toutes les dispenses et créant dans les corps de

troupesun~fôrtnoyau de Eoldata procession-

~neta.'

~a"'sra<tct6e'"d[eato~<'at!~{0t< La gauche démocratique s'est ré~ie.Boua da.présidence de M. Combes, pour délibérer ~Bùr la commumcatioh qu'elle a reçu da la 'gauche républicaine au sujet des réunions éventuelles'dès-bureaux des groupes. (Gettë. cpmmuDicatioQ, nous t'avons déjà dit, faisait .'conuaitre que la gauelie rÉpûblicaine avait" dé.eidé da.he parHMper'qu'aux réunîona plot-, nieres ou le contre gaù~Tie aérait; repré-

'Stt;)

La délib6ratiohS'estternnnëe par un refus unanime ~d'entrer oîScièIlement en 'rapport. t ~rec/Ië groupe'~ë\:çentre~~ 'Entre aùtt'os'raisona invoquées noua'de-' yoM citer le nombre relativement restreint des 'sénateurs qui font. seulement partie du centre gauche (8 sur 25, tes autres appartenant en même temps à la gaucho républicaine); la solidarisatiou du groupe avec la droite daus les questions de politique géné-

rale, etc.

En conséquence, dit ie procës-verbal da ia réunion, gauche démocratique décide à l'unanimité qu'elle ~pgrsisto dans su rësolutiMt de n'avoir p]us de tnpcorts ofSciels avec Je centre gauche et en donnant acte à la gauche républicaine de sa communication relativement à la réunion des bureaux dès groupes, elle aime à croire que )a gauche, républicaine saur&.apprecier~es motifs qui lui ont dicte sa conduite.. Les huit sénateurs qui appartiennent seulement au groupe le centre gaucho sont MM~ Fleury (Orne), Gailly (Ardenaes), Geuin (inamovible), .Gourju (Rhône), général Japy (BeHort), da Mareêro (inamovible), Repiquet

(Rhône), SeiHine {Aisne).

LA/SEANCE La séance est ouverte &t)'oi3heureBquinze' sous la présidence de M. Falliërcs. On adopte tout d'abordé un projet do loi portant ouyerture do crédit sur l'exercice

1901. Puis on reprend la deuxième délibera-

tjonsurleprojet,dèloi relatif à la contribution des patentes,

t

M REVOIL A PARIS Le Syndic&t de !a. presteL algérienne. Lea revendic~.ti.ona. L,<e)t promesaes du gouverneur général.

Avapt de partir pour. la Francs, !e gouverneur a regu les membres du bureaa du syndicat de la prease algérienne qui lut ont soumis diËférentos questions touchant les intérêts do !a corporation et Notamment l'ordre du jour adopté dans la dernicre taaomblee géhëralo. La syndicat de la presse émet le vœu que leajournâliatee algeriena ou aBsimilés, empruonnes pour déIttB de preesa, soient traités sur le mémo pied d'égalité que leurs confrères de !a ~métropole et jouissent dea .mêmes prérogatives.. Le syndicat s'adresse tout particulièrement au gouverneur pour cbtenir prompte réalisation du-vœu et faire cesser ainsi une situation regrettable. "M. Revoit a promis de faire tout son possible pour leur donner une solution favorable. Un haut fonctionnaire du gouvernement général rédigera un rapport donUes concluxions seront -transmises à M. RévoU à Paris.

PMELETTEPARLEMEMTA~E. A Ja questure: L'opinion de M. &aitlemet Noua ayons. raconte Mer l'intideBt de !t iemme qui avait jetë des oeufs eur lea banquetteadés députes.

C'est !a questure .qai, së!oa- Jes'TÈglemeBfs, a procède à l'intorrogatoiré de cette dëlinquante. Nous avoua prié ce matin Tua dea'queeteurs, M. Gninemet, député de !a Veadëo, de nons_f.ttre coanaître tea.tësultatede renquête~ a !aqueHe,ils~'aBt livré avec <ex:tollegaes..

'L.'tmpression que. nous avons eue, noua a-t-it déetare, est que cette temme jouit.'absolument de sa raison. Aussi s'est on. trop hâté en voûtant reSonnaîtredans~son acte insohte;lefaït d'une dës~quitînreB.

Cette personne~ qui estâgee d'une .quarantaine 'd'années, ës.t divorcëe., habite Paris et se nomme Mme Marty. Elle nou!t a exp!:que en toute frauchise .qu'elle avait simplement vculu attirer sur eUe t'attëntioB, .parce ,qu'e)Ie avait a M 'paindro de l'un de nos eoilegues. Permettes n'eus, ile ne pas vous nommer te député incrimin6.

Nous avoDS ysconfortë cette femme en lui assurant que !aS'n très prochaine de ~a iegistature aHait lui rendre~ tonte -la Ubertê. d'action qu'eiïe rëdamMt. Malgré toutes nos o~jargations, nous n'avons pu'oMënir d'cUe qu'eUe nous promit de ne' pas' rM&mmeneer.' Nom l'avons mise à la.'porte.stBsriàquiëter autrement. M.~ Guillemet jugeFsdmonestattcn RîM eatËsanté~ Mhs qu'it.soit beaNN de.Mn~tr ~ce~~j~t~ndec~ ~airè:,

~Peta&~ Mwt

PARItSAMS ET ADVER~

Opmiona de MM. Paul et Victor Marguëritte, Izoulef, Jules Mary, Eoutroux.

Nous;pablion8 aujourd'hm une nouyeUt

.eérie de réponses aux questions q.ue nouf ayons posées à de nombreuses personM* Jtités de la politique~ da la littérature t* du monde judiciaire.

MM. Pan! et Victor ~&rgQ9rltt9

Mon cher confrère,

Nous ne pouvons comprendre que, pour châtier les assassins, la ao.cieté se' fasse azaasEthasoniour.

Il eerait beau, il aérait bien que, .pour 1~ centenaire de Victor Hugo la Chambra abolit la peine do mort, .contre laquelle i!s'est élevé toute sa vie, avec une magn:Equt

éloquence.

PA~L.ETVtCTOH''MAH&'JËRlTTE..

Interviaw de M. Izo~et

L'éminent professeur de philosophie M; Collège do France nous écrit:

Cher monsieur,

Entre la morale dite religieuse etla morale dite scientiRque, le passage sera laborieax e't dangereux. Et les crimes pourraient biet augmenter, sinon en nombre~du moins e& horreur.. L, Cette criminalité ràî6'n-ee et sinistre, il:[a'.i-

drait en prévenir l'explosion ipoEsible. Nou~.

sommes tous~d'ayis.;on o~et que la~ jN~!ee"

repress.Ive '~deit êtM remp)acce par~à K jus--

,.tice préventive B.

Qr'!ly;a;'[!e,ux.façohs .de preyeiur le crime en prévenir rideo, et c'est le rôlG. do l'ëduca~ tionj en 'prévenir l'accomplistement, et.c'.eaC. 'le~oiedu.code pénal. J' Entait, psychpipgiqnemen~, .}a,'menace?d9.

.mort est, quoiqu;on,dise; choso~tt'es jmprea.

,Bion.nant&. Si.Ia vie;ë6,t ,Eauve, ~.espo))' re'ste; On peut jespërer la gr~cë, la 'réduction da'

pe]ne,;révasion. Et; si .on .ya t.Ia-~as bnaé

.dit qu'on se créera une 'existence ~ouye,Ue. dc.TibuyelIes occupations, et.m~rne/~ .;Te)tës/amour3:L.Èt~pui~ ôni~ërp'a/fenc~ ciel, la terre, et l'eau, toutes cea chose* banales et indiTérontes quand on.est plein da jours, et qui tout a coup. prennent une valeur émouvante quand l'neure do mourir t failHeonner.

H me paraît donc socialement ùt!le:de,ma!n. tenir le priacipa de la peine de mort, sauf t l'appliquer le plus rarement possible. Par contre, il me paraît nécessaire de éupprimer l'appareil exaltant de l'exécution publique, ainsi que la publicité fastueuse de< journaux. Quel être humain ne se Bentirait fouetté .par ces milliers d'yeui qui acrutent ses défaiHances?, Quel être humain ne sa sentira:t enorgueilli de devenir le héros dM jour~dams la presse du monde entier? L'idée d'être bruaquement rayé de l'existence, un matin, à l'aube, dans une cour de prison, devant quatre ou cinq fonctionnaire< impassibles, c'est une perspective qui dojiM

i~ réilechir.

:Veu)Mez:agreer,

'IZQULET.

:M.. JqlM .Mary.. Je.suis adversaire de la peine de mort, noM diHercmancier. H'"

rourquoi ?Pa]'ceqnëlaju:tice-setron~pe ircp souvéEt.et ([ue ta peine dp mort rend irréparables les. trop nombreuses errenrs j!idici~ës..Et la tache de la guillotine reste perpÉtueUemeiK poufIesifaniiHes. ,'o Je sais MM qu'il est ennuyeux de' ne pas pou'voir supprimer un assassin qui a td~Moi-même .}€ sais fort bien q.ue si. onTénait~gor~ermesdetu:nlleSr pousse par ladouleur.et .la colère, je serais.sans doute te premier. ma!gré mes prineipes, arêe!ame!')atëtëduc!'iminet;

Je crois'qn'on pourraittroùverun mdyenterme

~ètn'appUqaër la,peine de mort que lorsqu'il y a;

eu HagraTit délit. CM c'est s"ûiemeut dans c~ cas qu'il.ne peut y avoir doute sur la culpabitM dn ct'iminol.

–Et en cas d'aven ?'' –Jenel'admettratSpas. Vous pensez sans doute qu'on ne psnt iratt.er plus sévèrement que ceiui qui me le coupable qui avoue et manifeste génera]ement par là du repentir. Oai,etsur[out:j'estimë que l'aveu n'est pas une preuve. I!.n'est génëralement pas conaidërë comme tel devant ies 'tribunaux. On pcTit avoir des raisons peur s'accuser a~faux; notamment pour sauver un être aime..

Et M, Jules Mar.y se remémore sana douta quelques-uns dès drames émouvante qu'it aous a si magistralement ràcont~a.

M.Boatro'nx ` v

Professeur au Collège de France, M. B&u- troux a publié sur la morale cartésienne uua solide et profonde étude qui la claeso au promterrangdenos'phUosoph~B.:

Quoique aouffrant et alit~ M. Boutrouï veut bien me donner aiBsrson opinion J'ai été ëtevê, :medit-i!;da.M ces théories ~enëreuscs qui tendaient, au point do vue hum&Eit.taire, à l'abolition d6L<!a peina de mort. La' question est ancienne et des hom))Ms~nt6t&- diëë. ,qùi, avec une rare ~!oqueBcc; ont demanda" ~'suppression de Japetne'capitale.

Proudhon entre aui.'ës adëvolonpË avec tout t sontaleht :es .argume~is;.de haute~jn~raUM -qne l'on~peutfairo valoir :en~V9itf de :cstie-t&es~ J'incline :t penser que. îe problème ne peut sa rësoudrë'qu'~veo un efat de civiUsatioN avancÉe.. Dans certaines tiations, enAngteterrc et. en Ameriqaet la question est pJutot d'ordre reljEieuï, et L'aboiitionoe la peine de~ mort est pt'~tôt d'ordre

doctrinaire.

-Mais; en France, ou l'esprit es t p] es Ja'tqùe, ja crois .que i'ëchafaud est appelé a disparaître. H. 'aut, en eûet, se dire que la disparition du cou- Mbla n'est pas .une façon d'amëlibrer lés crimi-. lets. Nous'devons 'eensidêrer les jnàlfaiteur~ comme des.m&)adea,dea inSrmes qu'i! fantsoi- Sfner, et 1'ba peut espérer que, souvent, il sera :)ossiMede')ramen.eruti,crinnne!aaijien.. Notre système .pënal (f.détériore'; iës.maifai-

.tours;ën'Ie révisant, on'obtiendra Jour gu6risba.

'et, des lors,'la peine de mort doit.:disparaitra' avec ce syst&me suranné et. qui prête n tant da atrieusescrittques.

Nous publiaroDS dansmi prochain numéro. une dermëre sërie de reponsee. LES SŒURS SiAMOtSES

Oh eat encore très turpria. a l'hôpital. TrouËseau.dë l'enlëTémë~t mysterioux dea', deux jumeHës hindoues. 1 On sait que lea EHettee sout-ta prppriéi&j j~. de Mme C6~mann~ femme' d'un ~ofnciar da~

aan&e aaF'a'ft. f"~ IM acq~t à Qr~g~ d'~ J