DEUXIEME PARTIE
MAISONS CENTRALES
Les maisons centrales sont au nombre de onze, dont neuf affectées aux hommes, savoir:
1° Maisons centrales de force et de réclusion:
Beaulieu (Calvados); Melun (Seine-et-Marne); Thouars (Deux-Sèvres);
destinées à recevoir les condamnés à des peines de réclusion de 5 ans et au-dessus.
2° Maisons centrales de force et de correction:
Clairvaux (Aube);
Fontevrault (Maine-et-Loire);
Loos (Nord);
Nîmes (Gard);
Poissy (Seine-et-Oise) ;
Riom (Puy-de-Dôme);
où les individus condamnés à plus d'un an d'emprisonnement subissent leur peine; toutefois en raison de l'insuffisance de places, un décret du 17 juin 1912 a affecté une partie des bâtiments de la maison centrale de Riom à l'exécution de la peine de réclusion.
Il convient, en outre, de remarquer que la maison centrale de Clairvaux contient un quartier spécial réservé aux détentionnaires (condamnés militaires), et que les individus passibles de la relégation subissent leur peine principale à la maison centrale de Beaulieu, s'ils ont été condamnés à la réclusion, et à la maison centrale de Riom s'ils n'ont à subir qu'une peine d'emprisonnement de plus d'un an. Ils sont ensuite, les uns et les autres, dirigés sur le dépôt de Saint-Martin-de-Ré.
Les maisons centrales de femmes sont au nombre de deux:
Montpellier (Hérault); Rennes (Ille-et-Vilaine).
Ces établissements contiennent à la fois les condamnées aux peines d'emprisonnement, de réclusion et aux travaux forcés, les femmes ne subissant plus cette dernière peine dans les établissements pénitentiaires d'outre-mer.