ET DE LA TARTARIE CHINOISE. *c?
; picqué de cet orgueil: Bon homme, lui dit-il, je fçai que * ' vous êtes le Disciple de Foe, & k maître des Bondes, mais < f peut-être ignorez-vous que je fuis Disciple de Confucius, & 4 l que je tiens un des premiers rangs parmi les Lettres de ÍEm~ % [ pire i il est bon de vous Rapprendre : ainsi agìljons fans cérémo- | ; nie , & en même-tems se tenant debout, il lui présenta <i ': la coupe. Le grand Lama se leva de son Siège, prit la < ' coupe en souriant, & la but. J
l Ken tfong mourut la neuvième année du Cycle à sage *
* de vingt-neuf ans. Ning tfong lui succéda j mais comme ì f il ne vêcut que deux mois, on ne le met point au rang | [ des Empereurs. On fit venir de la Province de Quang fi * l son frère aîné nommé Chun ti, qui étoit fils du septième j "■ Empereur, & qui navoit que treize ans,& on le plaça i
l fur le Trône. *
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Vingtième Dynastie nommée Tuen.
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huitième * Empe- *'
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^NEUVIEME EMPEREVR, í
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l a régné trente-cinq ans. " 4
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î ||3gpraBËË^ 'EST le dernier des Princes Tartares de J
t liS"HÏÏ{l cette Dynastie qui ait gouverné la Chine. < l ÏRp ^ Pli ^etl a Peu ces Grinces amollis par les déli- i
> |_Sâ£__| ces ^un climat fi beau &si fertile,dégéné- 5 ;„ IWaaawKaS rerent du courage & de la bravoure de leurs ] f ancêtres , & trouvèrent dans les Chinois mêmes qu'ils H
> avoient subjugué, un Peuple aguerri, qui leur arracha leur *
> conquête , & les chaíìa pour toujours de l'Empire. I & Chun ti, quoique d'un riche naturel, s'attira cette dis- *
* grâce par sa molle indolence, & par l'amour des plaisirs, •> £ qui lui firent abandonner le foin de son Etat. Il se repo- \ fr soit du gouvernement sur Pe y cou hama son Colao, qui \ &■ étoit devenu le maître absolu , & de qui dépendoient < $. toutes les grâces. ^ f Pour comble de malheur, il fit venir de Tartarie des \ fr Lamas, qui introduisirent avec eux l'idolâtrie ôc la magie. •* $• Comme ils ne cherchoient qu'à flatter les inclinations vi- •>, | cieuses de ce Prince , ils établirent dans le Palais une ■ J troupe de jeunes danseuses, qui achevèrent d'énerver le ;
* peu quilui restoitde courage. ;
* L'année vingt-troisième du Cycle un Chinois nommé • «> Tchou , qui de valet d'un Monastère de Bonzes , avoit • | pris parti dans une nombreuse troupe de révoltez, & étoit \
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t pereur.