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Titre : Description géographique, historique, chronologique, politique et physique de l'Empire de la Chine et de la Tartarie chinoise. Tome 1 / ... Par le P. J.-B. Du Halde,...

Auteur : Du Halde, Jean-Baptiste (1674-1743). Auteur du texte

Auteur : Régis, Jean Baptiste (1663-1737). Auteur du texte

Éditeur : P.-G. Le Mercier (Paris)

Date d'édition : 1735

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb33990663r

Notice d'oeuvre : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb14455078k

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 4 vol. : cartes ; in-fol.

Format : Nombre total de vues : 600

Description : [Description de la Chine (français)]

Description : Comprend : Observations géographiques sur le royaume de Corée

Description : Collection numérique : France-Chine

Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k54962623

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, FOL-O2N-39 (1)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/04/2009

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ET £>E LA TÂRTAËÏE «CHÌHOÍSR tf

Mais aùtànt que ces petits Poiísons fóiit agréables à la vue, autant celui que les Chinois appellent Hai feng, a-t-il quelque chose de difforme 8c de hideux. C'est cependant un de leurs mets aísez ordinaire, 8c il ne se donne presque point de repas qu'on n'enserve. Oií le vóit flottant fur les bords de la Mer de Chan tong êc deFo kiemLes Missionnaires le prirent d'abord pour un rouleau de quelque matière inanimée; mais en ayant fait prendre par les Matelots Chinois du Vâiíseau, ils furent persuadez qu'il étoit vivant. Il nagea dans le bassin où on Tavoit jette, & il vécut même aísez loág-tems. Les Chinois ne cessoient de leur dire que cet animal a quatre yeux, six pieds, 8c que fa figure est semblable à celle du foye de l'Homme. Mais quelque soin qu'on prît à le bien observer j oii ne distingua que deux endroits, par où il paroissoit voir ; car il témoignoit de la frayeur i lorsqu'on luipaísoit la main devant ces endroits". Si l'on veut compter pour pieds tout ce qui lui sert à se mouvoir, on doit en mettre autant «qu'il a par tout le corps de petites élevures, qui font comme autant déboutons. Il n'a ni épines ni os ì il meurt dès qu'on le presse; On le conserve aisément, fans qu'il soit besoin d'autre chose que d'un peu de sel. C'est en. cet état qu'il est transporté par tout TEmpire ; còmme ml mets estimable : peut-être Test-il en effet au goût Chinois, quoiqu'il ne paroisse pas tel au nôtre; Màis si en matière de goût, on ne convient pas toujours avec soi-même ; beaucoup moins doit-on s'étonner, qu'on ne puiíse convenir avec des Peuples accoutumez à d'autres aliinens que les nôtres.

Je pourrois parler ici de certains Cancres , qu'on trouve entre les bords de la Mer de Cao tcheou dans la Province de Quang tong, & de Tlíle de Hat nan; qui se changent en pierres, 8c qui conservent leur figure naturelle : mais c'est uiie chose connue en Europe j où ces sortes de pétrifications ne sont pas rares. Les Médecins Chinois attribuent à celles-ci une Tome L

vertu que nous ne ■ reconnôiûons pas dans les nôtres : ils Temployent volontiers comme un remède propre à chaí^ fer les fièvres chaudes 8c aiguës. C'est ce qu'il faudroit vérifier par des expériences qui servissent à déterminer au moins en gros, quel degré, de force a ce remède.

On raconte encore à la Chine, des merveilles de Teau de certains Lacs, 8c de quelques Rivières ': mais cé'qui se débite à ce sujet i a semblé aussi faux, qu'il atoûjóurspáru peu vrâi-semblable. Dans tous lés Pays, la nature étant la même, lés effets extraordinaires doivent être rares, 8c ils ne le seroient pas, si tout ce qu'on dit à la Chine en cette matière étoit véritable.

Il est cependant vrai que la Chine est pleine de belles Rivières 6c dé Lacs considérables, Tels sont les Lacs appeliez Hong se hou dans le Kiang pe ; Ta hou partie dans la Province dé Kiang nan, partie dans la Province de Tche kiang , le Poyang hou dans la Province de Kiang fi\ 8c se plus grand de tous nommé Tong ; ting hou dans la Province de Hou quang : ' il est remarquable par la grandeur de

• son circuits qui á plus de 86. de ìiós ! lieues ; 8c par 1 abondance de ses eaux, ; fur-tout en certaines faisons ; où deux

• des plus grands Fleuves dé la Province

• enflez par les pluïes $ y déchargent leurs ] eaux, & én sorteilt ensuite avec une di•

di• assèz peu sensible. Dans la Province d'Yun nan il y a au

! moins trois Rivières , dont le cours se : termine à d'aísez grands Lacs, mais qui - {ont moindres que les quatre dont je i. viens de parler: Les gens du Pays lés l nomment Hai, c'est-à-dire, Mers. Ost l voit au contraire dans la même Provìrì<■ ce, 8c dans quelques autres d'assez gros H ruisseaux j leíquels après être entrez dans I; la terre ; 8c s'y être càcheë aísez lòrig\ tems; reparoistènt enfin dans un autre i- lit qu'ils ont creuse. II n'y a rieri eìi tout l cela qui ne sok conforme à là nature l des terres des eaux 3 8c dont on n'ait

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