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Titre : Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences. Série D, Sciences naturelles

Éditeur : Gauthier-Villars (Paris)

Date d'édition : 1979-10-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34383065d

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34383065d/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 01 octobre 1979

Description : 1979/10/01 (SERD,T289,PART2)-1979/12/31.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5496019d

Source : Archives de l'Académie des sciences

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 01/12/2010

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1174 - Série D C. R. Acad. Se. Paris, t. 289 (10 décembre 1979)

Casley-Smith évoque le passage des lipoprotéines par l'intermédiaire de petites vésicules à travers l'endothélium. La taille des vésicules que nous constatons n'infirme pas cette hypothèse, mais l'absence de matériel contrasté à leur niveau et la comparaison avec les vésicules des parois sanguines ne nous permet pas non plus de la confirmer pendant cette phase d'absorption où la sécrétion des chylomicrons est prépondérante.

Enfin, un autre point mérite d'être évoqué. L'étude par fixation et ombrage de la lymphe recueillie entre 1 et 2 h ou entre 2 et 3 h après l'ingestion du régime, révèle la présence d'un pourcentage élevé de lipoprotéines par rapport aux chylomicrons. En revanche, au niveau des capillaires lymphatiques, nous avons une population de particules qui est riche en chylomicrons dont la taille est statistiquement supérieure à celle déterminée sur les particules de la lymphe intestinale après fixation et ombrage (pi. II, fig. 7 et 8) [18].

Une explication de caractère physiologique serait l'enrichissement de la lymphe en lipoprotéines provenant du plasma au cours de son trajet depuis les vaisseaux chylifères du chorion jusqu'au canal lymphatique intestinal principal où a été prélevée la lymphe.

Les chylomicrons fixés 1 h à 4°C perdent au maximum 3 à 6 % des lipides marqués dans le tétroxyde d'osmium à 2 %, ce qui est négligeable par rapport aux pertes en lipides au cours des manipulations suivantes effectuées pour la microscopie électronique classique au cours d'une déshydratation complète [15]. Ceci laisse supposer que l'aspect des particules fixées seulement 1 h dans le tétroxyde d'osmium et ombrées avant leur observation au microscope, révèle plus fidèlement la taille réelle des particules que les observations faites dans les capillaires lymphatiques.

Si l'observation des particules ombrées semble être un reflet plus fidèle quant à leur taille c'est qu'au cours de la préparation des tissus pour la microscopie électronique, selon Casley-Smith [12], il y aurait une perte en triglycérides de la phase interne des chylomicrons qui, du fait de la discontinuité de l'interphase, entraînerait selon nous la dilatation des particules lipidiques.

Sans éliminer cette hypothèse, nous pensons toutefois qu'au cours de la formation de la lymphe, le sang apporte effectivement des lipoprotéines probablement d'origine hépatique.

(*) Remise le 1er octobre 1979, acceptée après révision le 5 novembre 1979.

[I] Avec la collaboration technique de M.-F. Girardier.

[2] R. R. CARDELL Jr, S. BADENHAUSEN et K. PORTER, /. Cell. Biol., 347, 1967, p. 123. [3] S. M. SABESIN et S. FRASE, /. Lipid Res., 18, 1977, p. 496. [4] H. I. FRIEDMAN et R. R. CARDELL, Exp. Cell Res., 75, 1972, p. 57. [5] T. G. REDGRAVE, Aust. J. Exp. Biol. Med. Se, 51, 1973, p. 427. [6] H. CARLIER, /. Microscopie Biol. Cell., 27, 1976, p. 239. [7] S. SABESIN, Gastroenterology, 70, 1976, p. 460.

[8] F. S. SJÔSTRAND, in Biochemical Problems ofLipids, A. C. FRAZER, éd., Elsevier Scientific Publishing Company, Amsterdam, 1, 1963, p. 91. [9] S. L. PALAY et L. J. KARLIN, J. Biophys. Biochem. Cytol., 5, 1959, p. 373. [10] N. VODOVAR et J. FLANZY, Comptes rendus, 264, série D, 1967, p. 850.

[II] C. T. ASHWORTH, V. A. STEMBRIDGE et E. SANDERS, Amer. J. Physiol., 198, 1960, p. 1326. [12] J. R. CASLEY-SMITH, J. Cell Biol., 15, 1962, p. 259.

[13] W. O. DOBBINS et E. L. ROLLINS, /. Ultrastructure Res., 33, 1970, p. 29. [14] C. CASELLI, H. CARLIER et J. BÉZARD, Nutr. Metabol., 23, 1979, p. 73. [15] H. CARLIER, /. Microscopie, 7, 1968, p. 825.

[16] E. W. STRAUSS, in C. F. CODE, éd., Handbook of Physiology, Amer. Physiol. Soc., Washington, D.C, 1968, p. 1377. [17] N. VODOVAR, J. FLANZY et A. C. FRANÇOIS, Ann. Biol. anim. Bioch. Biophys., 7, 1967, p. 423. [18] A. BERNARD, C. CASELLI, H. CARLIER et J. BÉZARD, /. Physiol. Paris, 75, 1979, p. 559.

Laboratoire de Physiologie de la Nutrition,

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