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Titre : Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences. Série D, Sciences naturelles

Éditeur : Gauthier-Villars (Paris)

Date d'édition : 1979-10-01

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34383065d

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34383065d/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 97252

Description : 01 octobre 1979

Description : 1979/10/01 (SERD,T289,PART2)-1979/12/31.

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5496019d

Source : Archives de l'Académie des sciences

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 01/12/2010

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C. R. Acad. Se. Paris, t. 289 (10 décembre 1979)

Série D - 1123

des strates qui les composent (50 et 25% respectivement de variation maximale pour le faisceau du Valanginien supérieur).

Cette continuité est d'autant plus remarquable que les points d'observation intéressent aussi bien le bassin vocontien proprement dit que son annexe SE (aire pélagique des arcs de Digne et de Castellane) avec laquelle il communiquait peut-être difficilement au Néocomien. Elle permet en tout cas d'écarter l'hypothèse d'un dépôt par courant de densité soit des bancs seuls, soit des interbancs, soit du couple calcaire-marne considéré comme séquence. Cette dernière possibilité avait été suggérée par Beaudoin et coll. [4], Le Doeuff [5] et Beaudoin [6] pour les alternances vocontiennes.

2. BANCS ET INTERBANCS NE SONT PAS GÉNÉTIQUEMENT LIÉS. — Telle est la conclusion qui ressort d'une étude statistique sur les épaisseurs des éléments composant les faisceaux valanginiens. Deux faits importants ont été en effet mis en évidence :

(a) l'évolution dans le temps des bancs et interbancs au point de vue épaisseur est sensiblement différente. C'est ce que montre le diagramme de la figure 2 (épaisseur cumulée des bancs et interbancs en fonction de l'épaisseur de la série). Une rupture en milieu d'évolution apparaît au même niveau dans toutes les coupes mais le rapport des pentes a2lax et b1/b2 varie beaucoup pour les bancs calcaires (2,21 à 4,28) et très peu pour les interbancs marneux (1,13 à 1,51);

(b) les interbancs participent de manière plus significative que les bancs aux variations de puissance d'ensemble des faisceaux. Ainsi, la corrélation entre épaisseur des interbancs et épaisseur totale est de 0,91; elle n'est que de 0,64 dans le cas des bancs.

3. DES VARIATIONS DU PALÉOENVIRONNEMENT MARQUENT LE PASSAGE BANC-INTERBANC. — C'est ce que tendent à prouver des analyses microfauniques et isotopiques.

(a) La répartition du contenu micro et nannoplanctonique n'est pas aléatoire dans le couple banc-interbanc mais dépend étroitement des teneurs en CaC03 (relations directes ou inverses). -

Par exemple, les Radiolaires sont les plus fréquents dans les bancs et les Globigérinidés dans les interbancs. Les nannoconus se concentrent dans les bancs et les Coccolithes dans les

Fig. 2

Fig. 3

Fig. 2. — Évolution de l'épaisseur cumulée (e) des bancs calcaires ( — ) et interbancs marneux (...)

en fonction de l'épaisseur totale.

Fig. 3. — Composition isotopique des bancs calcaires (•) des interbancs marneux (■) et des niveaux

de calcaires argileux (T). Les valeurs sont rapportées au standard PDB.