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Titre : Comptes rendus hebdomadaires des séances de l'Académie des sciences. Série D, Sciences naturelles
Éditeur : Gauthier-Villars (Paris)
Date d'édition : 1979-10-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34383065d
Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34383065d/date
Type : texte
Type : publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 octobre 1979
Description : 1979/10/01 (SERD,T289,PART2)-1979/12/31.
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k5496019d
Source : Archives de l'Académie des sciences
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 01/12/2010
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944 - Série D C. R. Acad. Se. Paris, t. 289 (19 novembre 1979)
cellulaire [4]. Ces préparations de gonadostatine inhibent la sécrétion des gonadotropines stimulée par le décapeptide hypothalamique LRF (luteinizing hormone releasing facteur, lulibérine) (tableau I).
Nous avons montré que l'activité gonadostatique existe aussi dans un extrait acétique de l'ovaire de Rat stimulé par la gonadotropine sérique de Jument gravide (PMSG, 50 unités internationales, généreusement fourni par « Roussel-Uclaf », Romainville) — pour augmenter le nombre de follicules à maturité. L'extrait acétique libéré des lipides par l'éther de pétrole et de stéroïdes par passage sur norit (charbon de bois activé) présente l'activité gonadostatique à des doses correspondant à 0,25 à 2,0 ovaireséquivalent (tableau II).
TABLEAU II
Inhibition de la sécrétion in vitro des deux gonadotropines LH et FSH par un extrait aqueux de l'ovaire de Rat. Activité gonadostatine
Traitement N LH (ng/ml) FSH (ng/ml)
Contrôlés 4 35+4 79+4
LRF 1,25 ng 4 949 + 70 511 + 14
LRF 1,25 ng +gonadostatine 0,175 ovaire éq 4 138 + 11 99 ± 12
LRF 1,25 ng + gonadostatine 0,070 ovaire éq 4 152 + 20 137 + 21
LRF 1,25 ng + gonadostatine 0,035 ovaire éq 4 212 + 16 195+40
LRF 1,25 ng + gonadostatine 0,017 ovaire éq 4 351+27 321 + 19
LRF 1,25 ng + gonadostatine 0,008 ovaire éq 4 690 + 98 500 + 78
Légende : cf. tableau I; éq., pour équivalent, indique la quantité d'extrait utilisé rapportée à l'extraction d'un (1,0) ovaire de Rat traité par PMSG (cf. texte).
Comme dans le cas du matériel d'origine porcine, la gonadostatine de l'extrait d'ovaires de Rat ne traverse pas une membrane de dialyse dont la limite de passage est 3 500 dalton. Nous avons découvert que le dialysat de ces préparations de l'activité gonadostatique contient une ou plusieurs autres substances, de poids moléculaire inférieur à 3 500 et dont l'activité biologique est de stimuler la sécrétion des gonadotropines hypophysaires (tableau III). Nous proposons de les appeler gonadocrinines. Comme le montrent les résultats présentés dans le tableau III une réponse linéaire est obtenue en fonction
TABLEAU III
Stimulation de la sécrétion in vitro des deux gonadotropines LH et FSH par le dialysat d'un extrait aqueux de l'ovaire de Rat. Activité gonadocrinine. Comparaison avec les effets de deux doses de LRF hypothalamique.
Traitement LH (ng/ml) FSH (ng/ml)
Contrôlés 253+39 376 ± 34
LRF2,5ng 1187 + 233 878+ 67
LRF 1,25 ng 946+ 88 706+ 64
Gonadocrinine
0,126 ovaire-éq 1927+ 81 1857 + 114
Gonadocrinine
0,063 ovaire-éq 1472 ± 34 1 304 + 50
Légende : cf. tableaux I et II.
TABLEAU IV Destruction de l'activité gonadocrinine par incubation avec la trypsine
Traitement N LH (ng/ml) FSH (ng/ml)
Contrôlés 3 264+68 240+21
LRFl,25ng 3 1 293 ± 64 757+ 33
Gonadocrinine 0,1 ovaire
éq. + trypsine 24 h 3 392+ 31 204+ 39
Gonadocrinine 0,05 ovaire
éq 3 2726 + 100 1160+158
Légende : cf. tableaux I et II.