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Notice complète:

Titre : Biographies alsaciennes avec portraits en photographie. Série 3 / par Ant. Meyer,...

Auteur : Ristelhuber, Paul (1834-1899). Auteur du texte

Auteur : Ingold, Auguste-Marie-Pierre (1852-1923). Auteur du texte

Éditeur : A. Meyer (Colmar (Haut-Rhin))

Date d'édition : 1884-1890

Contributeur : Meyer, Antoine. Directeur de publication. Photographe

Sujet : Alsace (France)

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb342156339

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 5 vol. ( non paginé [258, 285, 287, 284, 286] p. : Portraits ; In-8

Description : Collection numérique : Fonds régional : Alsace

Description : Biographie

Description : Portraits

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5495320s

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, LN20-271 (3)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 10/02/2009

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) [OSÊHUTZENBERGER, Louis

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.ij^^l^"^ à Strasbourg le 8 septembre 1825, est fïlvlN? ^e ^s a^n<^ ^u brasseur Schutzenberger, §!M§^ propagateur très connu de bon nombre s&t^ûJ ^'utiles et hardies innovations. Ceux des buveurs de bière qui, vers 1833, venaient, —dans la rue des Balayeurs, — s'asseoir sous les grands arbres de labrasseriede la Patrie, ont gardé le souvenir d'un petit bonhomme qui, armé d'un morceau de craie, (dérobé aux joueurs de cartes), reproduisait sur les ardoises et sur les tables, non seulement les chevreuils, les lièvres, les perdrix empilés sur le sol,... en ces heureux temps de chasses miraculeuses,... mais encore les chasseurs qui les avaient abattus et qui s'extasiaient, à qui mieux, de la fidélité de ces reproductions enfantines. Ce dessinateur précoce était Louis Schutzenberger, alors âgé de huit ans. Au nombre des habitués de la maison était le peintre Guérin ; il prenait grand plaisir à ces essais naïfs et insistait, près du père de l'enfant, pour qu'il encourageât ce qu'il regardait comme une véritable vocation. M. Schutzenberger, — lui-même très ami des arts, — céda à ces conseils, et Louis devint l'élève de Guérin. C'est clans son atelier qu'il reçut les premières notions du dessin. Le maître entoura de soins assidus le jeune artiste qu'il avaitpressenti.il versa en lui son évangile : son respect pour la correction du dessin, pour l'anatomie, pour les lois de la perspective, et toute la carrière de Schutzenberger se ressentit de cette éducation classique.

En 1842 Guérin engagea son élève à se rendre

à Paris. Il y arriva à 1 7 ans et entra clans l'atelier

de Delaroche qui représentait alors, en peinture,

cet éclectisme que Cousin s'efforçait d'introduire

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