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ses restes sacrés, offrait le moyen le plus naturel et le plus explicite de rendre hommage au Fondateur de la religion universelle. Cette solennelle manifestation a eu pourbut, non seulement de glorifier tout ce qu'il a conçu et interprété de l'oeuvre de ses prédécesseurs, mais elle a été aussi destinée à affirmer, devant toutes les nations, la situation favorable acquise déjà par sa doctrine. Telle est la double mission que cet anniversaire a fait assumer au centre occidental.
La soumission est la base du perfectionnement. L'admiration et la vénération que nous professons pour le grand esprit qui, à Paris et dans tous les endroits de la planète où sa doctrine a pu illuminer une conscience, dirige et gouverne tous ceux qui savent Penser pour agir et Agir par affection, nous ont fait accepter, sans hésitation, la mission d'exposer sommairement l'Histoire du Positivisme au Brésil.
En tout temps, et plus encore dans la période d'ascension, la divergence des efforts, comme des opinions, ne peut ôtre que nuisible à l'action d'une doctrine. 11 est sage de ne pas se croire, à tout propos, supérieur ou indépendant, quand il s'agit des autorités constituées légalement ou moralement. Hicn d'ailleurs ne peut nous dispenser de suivre les préceptes que nous propageons et que nous voulons faire prévaloir.
Ce qui donne encore plus d'actualité à ce devoir, toujours nécessaire, c'est la grande manifestation qui se prépare pour associera l'hommage rendu au Maître des maîtres tous ceux qui, à quelque nation qu'ils appartiennent, se reconnaissent ses obligés :
« Dans l'organisation de cet hommage public, écrivait à ce propos M. Emile Antoine, si l'on avait voulu tenir compte de l'ensemble des services rendus par Auguste Comte, il aurait fallu réunir à J'aris, dans une même gloiilicalion, tous les admirateurs, à quelque degré que ce soit, du fondateur de la religion de l'Humanité, depuis les esprits qui se recommandent exclusivement