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Titre : Les aventuriers de la mer : tempêtes, naufrages, révoltes, hivernages / par Constant Améro

Auteur : Améro, Constant (1832-1908). Auteur du texte

Éditeur : Société française d'imprimerie et de librairie (Paris)

Date d'édition : 1899

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31716663x

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (320 p.) : ill. ; in-fol.

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5493992q

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, FOL-G-197

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/02/2009

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80 LES AVENTURIERS DE LA MER

bronze portant la marque de la fonderie de Brest, quatre pierriers, et un morceau de bois décoré de fleurs de lis et d'autres sculptures, ayant dû appartenir au couronnement de l'une des frégates naufragées.

Le capitaine Dumont d'Urville, chargé, en 1826, de reconnaître avec TAstrolabe des régions peu fréquentées de l'Océanie et d'y rechercher les traces de la Pérouse, se trouvait devant la terre de Van-Diémen, lorsqu'il apprit la découverte du capitaine Dillon à Vanikoro. Sans perdre de temps, il se dirigea vers cette île, où il arriva le 21 février 1828. Il fit explorer les récifs et questionna les insulaires. Ce qu'il apprit d'eux, lui permit de reconstituer les phases du sinistre maritime. Nous laissons la parole à l'illustre navigateur.

« A la suite d'une nuit très obscure, durant laquelle le vent du sud-est soufflait avec violence, le matin, les insulaires virent tout à coup sur la côte méridionale, vis-à-vis le détroit de Tanema, une immense pirogue échouée sur les récifs. Elle fut promptement démolie par les vagues, et disparut entièrement sans qu'on pût rien sauver par la suite. Des hommes qui la montaient, un petit nombre seulement purent s'échapper dans un canot et gagner la terre. Le jour suivant, et dans la matinée aussi, les sauvages aperçurent une seconde pirogue semblable à la première, échouée devant Païou. Celle-ci sous le vent.de l'île, moins tourmentée par le vent et la mer, d'ailleurs assise sur un fond régulier de douze ou quinze pieds, resta longtemps en place sans être détruite. Les étrangers qui la montaient descendirent à Païou, où ils s'établirent avec ceux dé l'autre navire, et travaillèrent sur-le-champ à construire un petit bâtiment des débris du navire qui n'avait 'point coulé... Enfin, après six ou sept lunes de travail, petit bâtiment fut terminé, et tous les étrangers quittèrent l'île.

« Tout nous porte à croire que la Pérouse, après avoir visité les îles des Amis et terminé.la reconnaissance delà Nouvelle-Calédonie, avait remis le cap au nord et se dirigeait sur Santa-Cruz.. Il crut pouvoir continuer sa route pendant la nuit, comme cela lui était souvent arrivé, lorsqu'il tomba inopinément sur ces terribles récifs de Vanikoro, dont l'existence était entièrement ignorée. Probablement la frégate qui marchait en tête (et les objets, rapportés par Dillon ont donné lieu de penser que c'était la Boussole elle-même) donna sur les brisants sans pouvoir se relever, tandis que l'autre eut le temps de revenir au vent et de reprendre le large ; mais l'affreuse idée de laisser leurs compagnons de voyage, leur chef peut-être, à la merci d'un peuple