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Titre : Les aventuriers de la mer : tempêtes, naufrages, révoltes, hivernages / par Constant Améro

Auteur : Améro, Constant (1832-1908). Auteur du texte

Éditeur : Société française d'imprimerie et de librairie (Paris)

Date d'édition : 1899

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb31716663x

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : 1 vol. (320 p.) : ill. ; in-fol.

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5493992q

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, FOL-G-197

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 17/02/2009

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2Ci LES AVENTURIERS DE LA MER

cier brave et instruit, arriva à Val parai s o (Chili) avec un petit brick l'Aimable. Joséphine.

Il trouva dans ce port un beau brick de guerre qui avait été construit à Bayonne ; il l'acheta au gouvernement chilien pour le substituer à son brick, et lui transféra le nom de l'Aimable Joséphine. Il fit voile sur son nouveau bâtiment pour les îles Viti, où il comptait se procurer de l'écaillé et dii trépan.

Ces iles Viti ou Fidji sont voisines des îles Tonga. Arrivé aux îles Viti, et en vue.decelle qu'on nomme Ambou, il y débarqua un marin de son équipage, muni de nombre d'objets destinés à faire des échanges avec les naturels; mais cet homme devait tromper sa confiance.

A environ un mille d'Ambou est située la petite île Beou. Le chef de cette île et quatre autres naturels se, trouvaient, un matin, à bord de l'Aimable Jose'p/mze, au moment où le capitaine envoyait une embarcation à terre. Tout à coup le chef s'écrie : « Capitaine, votre canot coule bas ! » Pendant que le brave officier, braquait attentivement sa longue-vue pour vérifier le fait, il fut frappé par le chef d?un coup de massue de bois de fer sur le derrière de la tête, et tomba raide.

Lesecpnd et laplupartdes matelots, n'étant pas sur leurs gardes, furent aussitôt attaqués. Des naturels, qui attendaient le moment favorable, se joignirent à leur chef, et dans une lutte par trop inégale tout l'équipage .succomba. Le brick fut ensuite allégé et échoué sur les hauts fonds, afin que d'autres bâtiments ne tentassent pas de le reprendre. Le matelot qui trahissait son capitaine s'était engagé sur le brick lors de sa première apparition aux îles Viti, et parlait couramment la langue des insulaires; il prit part au complot, et fut très utile aux indigènes pour alléger le bâtiment et le conduire au lieu où il devait être ensablé.

Le capitaine d'un bâtiment américain, qui se trouvait à la baie du Sandal, ayant appris cet événement, résolut de profiter du malheur des Français. Il se rendit sur les lieux, et entra en négociations avec les naturels pour acheter le brick, en le payant avec une certaine quantité de poudre et d'armes à feu. Les indigènes remirent le brick à flot et le conduisirent au mouillage du navire américain ; mais le matelot qui avait conspiré avec eux, et que ce marché contrariait, s'avisa de demander aux insulaires-s'ils avaient été payés d'avance. Sur leur réponse négative, il leur conseilla de ne pas livrer le brick et de laisser tomber l'ancre, ce qui fut fait. Une rixe s'ensuivit; le bâtiment américain fit feu de ses canons sur le