SX£CX>IB. O»
DE
IflADAIÏIE ELISABETH DE FRANCE.
^n^itepipsja le peuple, aveugle en sa démence, NSquT«|àigkicïis de pitié comme aux cris de vengeance, Ecoutait les tribuns flattant sa vanité. Et dans sa folle erreur, oubliant ses entraves, Chantait, sans voir saigner ses larges bras esclaves Sous les fers de la liberté.
Et ce peuple insensé, dans sa rage homicide, Ratifiait les décrets d'un sénat régicide Sur sa crédulité se fondant un appui; Car ces juges-bourreaux, pour excuser leurs crimes, Sur le peuple appuyaient l'échafaud des victimes Pour que le sang tombât sur lui.
Et pendant qu'on criait : A bas le despotisme, Les députés sanglants, drapés dans leur cynisme, Rongeaient le peuple esclave et portaient le front haut. Et d'une injuste main, qui massacre ou qui pille, Bâtissaient sur les murs croulants de la Bastille Leur tribunal et l'échafaud.
Quand ils eurent du Roi d'un mot brisé la vie, La Reine, leur fureur n'était pas assouvie : Une victime encore restait sous les malheurs; Par les vents factieux cette fleur entraînée Voyait s'annéantir sa triste destinée
Dans l'infortune et dans les pleurs.