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Titre : Église Saint-Merry de Paris : histoire de la paroisse et de la collégiale, 700-1910. Tome 1 / par M. l'abbé Baloche,...

Auteur : Baloche, Constant (1856-1918). Auteur du texte

Éditeur : C. Baloche (Paris)

Date d'édition : 1912

Sujet : Paris (France) -- Église Saint-Merry

Sujet : Paroisse Saint-Merry (Paris) -- Histoire

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34219523p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. (VII-620 p.-[8] f. de pl.-[2] f. de dépl., 836 p.-[8] f. de pl.) : portraits, ill., plans, cartes, tabl. ; 25 cm

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Description : Collection numérique : Fonds régional : Ville de Paris

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5489765q

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LK7-37617 (1)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 25/05/2009

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ÉGLISE SAINT-MERRY DE PARIS. 615

arriva à Saint-Benoit, au mois de juin 1768, le jour do la Fêle-Dieu; celle qui arriva, il y a quelques années, à Sainte-Opportune, où l'on vit un chanoine aller couvrir le Saint-Sacrement exposé, parce que l'office canonial commcnçoit, et qu'il prétendoit que tout office, service ou prière devoit cesser en conséquence dans la paroisse, et d'autres dont le souvenir n'est pas moins affligeant; enfin, ceux qui démontrent combien les chapitres sont en même tems inutils et nuisibles aux paroisses.

Vous avez dit, objecle-t-on, que dans les paroisses, « les chanoines étaient peu considérés et moins aimés encore >. Cela est vrai; mais on ■a ajouté à cette observation que, « dans une église particulière et propre, ils auroient l^utorité et la considération qui leur est due ». Sont-ce là des injures sur lesquelles on puisse jelter des cris et so livrer A la déclamation? Des ecclésiastiques établis dans une paroisse ne peuvent s'attirer la considération el l'affection des paroissiens, que par les services qu'ils leur rendent, et par les avantages spirituels ou temporels qu'ils leur procurent. Que l'on indique donc ceux que les paroisses de Saint-Benoit, Saint-Merry et Sainte-Opportune retirent des chapitres établis dans les mêmes églises?

Ehl comment ces chapitres l'enlreprendroient-ils, lorsqu'ils sont dans l'impossibilité de nier honnêtement les faits qu'on leur oppose; et lorsque le chapitre même de Sainte-Opportune, plus prudent, et aussi délicat que les deux autres, ne se plaint point do la requête, quoiqu'elle lui soit commune avec oux? Si celte requête a été comprise dans l'affiche ou assignation publique, qu'il étoit nécessaire de donner aux parties intéressées inconnues, on ne peut s'en prendre qu'aux règles de la procédure, qui l'exjgent. Ainsi, les faits n'étoientils pas d'ailleurs publics? Quelle idée que celle do la comparaison de ■celte affiche à un monitoire, et de prétendre que les chapitres ne pouvoient pas, sans abus, y être nommément désignés I

2' Si la demande en radiation n'est pas proposable, le surplus des moyens des parties adverses ne l'est pas davantage. On élève des doutes sur la qualité des curé et'marguilliers, el on dit qu'il falloit qu'ils fussent autorisés par la paroisse assemblée, ou au moins par les notables. L'assemblée de ces paroisses est-elle possible; et l'édit de la municipalité n'étant pas exécuté à Paris, y a-t-il dans chaque paroisse des notables qui aient le droit de la représenter, et de donner une autorisation valable aux marguilliers?

Dans tous les tems, les bureaux des fabriques des paroisses de la capitale ont été mis dans une classe distincte et séparée: ils ont été les véritables représentons de la paroisse. Ils ont agi, et ils ont été reçus dans tous les cas, tanl en demandant qu'en défendant, sans d'autre autorisation que celle qu'ils avoient par la nature de leur place. La nécessité l'a fait établir ainsi, et l'usage l'assure.