572 ÉGLISE SAINT-MERRY DE PARIS.
La nouvelle décoration :
222 799 livres
40 702 —
182 097 —
Cependant, les bénédictines de Coulommiers ont prêté 3000 livres; les lettres patentes du roi sont obtenues, datées du 7 septembre dernier. La fabrique est autorisée à emprunter 60000 livres. Elle empruntera 31000 livres, en plusieurs fois.
Quelques travaux urgents sont faits à la toiture de l'église.
Entre temps, à la requête du Procureur du roi, il est défendu aux fabriques de faire aucune concession de plus de 99 ans.
6 mai 1759. — Des jurés-experts font l'estimation des ouvrages de marbrerie d'Adam. L'un dit : 26 539 livres; l'autre 27 928. Adam a fait de mauvaises affaires ; les créanciers le poursuivent; etc..
Le banc d'oeuvre et la chaire sont inachevés. Ilfaut finir ces travaux. »
Pour le banc d'oeuvre, on se contentera d'en sculpter la partie supérieure.
Un marché avait été conclu, le 14 novembre 1753, pour la chaire, avec Sébastien et Paul Ambroiso Slodtz; l'un et l'autre sont décédés. La fabrique fait un nouvel arrangement, 4 août 1759, avec leur frère, René Michel Slodtz, sculpteur du roi.
Le marché diffère un peu de celui de 1753 : « Au lieu do deux figures en bois, grandes comme nature, de l'Erreur renversée et du Paganisme enchaîné, avec des attributs pour les faire reconnaître, comme des livres déchirés et les autels des faux dieux renversés, des pagodes cassées ou autres qui, conformément au d. marché du 14 novembre 1753, devaient être posées sur le soc (socle) de la chaire, il sera mis deux