Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 502 à 502 sur 663

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Église Saint-Merry de Paris : histoire de la paroisse et de la collégiale, 700-1910. Tome 1 / par M. l'abbé Baloche,...

Auteur : Baloche, Constant (1856-1918). Auteur du texte

Éditeur : C. Baloche (Paris)

Date d'édition : 1912

Sujet : Paris (France) -- Église Saint-Merry

Sujet : Paroisse Saint-Merry (Paris) -- Histoire

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34219523p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. (VII-620 p.-[8] f. de pl.-[2] f. de dépl., 836 p.-[8] f. de pl.) : portraits, ill., plans, cartes, tabl. ; 25 cm

Format : Nombre total de vues : 663

Description : Collection numérique : Fonds régional : Ville de Paris

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5489765q

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LK7-37617 (1)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 25/05/2009

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 96%.


ÉGLISE SAINT-MERRY DE PARIS. 471

Après avoir établi le droit de propriété, il faut faire voir que les sieurs marguilliers ont toujours eu la possession, et que, si cette possession n'a pas ou toute l'étendue qu'elle pouvait et devait avoir, ce n'a été que par l'indulgence des cheveciers premiers chanoines, et pour éviter les scandales que quelques-uns des chanoines ont fait, de temps en temps. Ces scandales ont donné lieu à quantité de plaintes et informations.

La première et la plus forte preuve de leur possession, est quo, eux seuls, ils ont toujours eu les clefs du choeur et de toute l'église; jamais les chanoines n'ont eu de clefs, et ne sont entrés dans l'église et dans le choeur, que lorsque les portes leur ont été ouvertes par le suisse, ou les bedeaux de la paroisse ; or, on ne peut pas douter que ceux qui ont acheté le fonds, qui ont fait bâtir dessus un« maison, qui l'ont meublée et qui ont toujours eu les clefs, n'en soient les propriétaires et les possesseurs.

Voici d'autres preuves de celte possession; en 1593, le cardinal de Plaisance, légat en France ayant ordonné qu'en l'église de Saint-Mcrry, se feraient les prières des quarante heures; les marguilliers, considérant la calamité des temps et la nécessité des chanoines, permirent et accordèrent aux chanoines de mettre, pendant le temps do ces prières seulement, un tronc dans le choeur de l'église, pour recueillir, à lour profit, les dons et aumônes des paroissiens et autres habitants de celte ville, qui visiteraient l'église, afin do leur donner moyen de s'entretenir, cl do continuer, dans cette église, le service accoutumé, san3 toutefois que le dit octroi, ou permission, pût être tiré à conséquence pour l'avenir, ni que les chanoines s'en pussent aucunement prévaloir, ni entreprendre, une autre fois, de mettre au choeur un Ironc, sans le gré et permission des marguilliers, ou de leurs successeurs. Cette permission est du 5 septembre 1593, transcrite tout au long au folio 18 du Martyrologe. (Voir â la fin de ce mémoire.)

Dans le compte rendu, par Jacques Paillard, écuyer, Sr do Jumeauville, qui fut marguillier comptable, depuis le 1er janvier 1532, jusqu'au 19 juin 1517, et qui fit, pendant ce temps, travaillera lu construction du choeur, il est fait mention, aux folios O.'JetOL d'une permission octroyée par les marguilliers au sieur Roger, chanoine de celle église, pour être enterré dans le choeur, et, aux folios 90 et 91 du même compte, est fait mention de deux autres permissions, données par les marguilliers, en faveur de deux autres chanoines.

Dans le compte du citoyen Passart, marguillicr, ès-années 1579 et 1580, il est fait mention de pareilles permissions, données en-faveur d'autres particuliers, pour être enterrés dans le choeur.

Dans le compte du sieur de Creil, pour les années 1581 et 1582, encore même mention de pareilles permissions, accordées par les marguilliers.