ÉGLISE SAINT-MERRY DE PARIS. 467
pourlessaintes Hosties, et y prendre le Saint Viatique pour les malades; d'où il résulterait de grands inconvénients d'y célébrer et d'ailleurs ce serait une nouveauté.
30° Processions de la Fête-Dieu. 31° Ouverture de terre dans le choeur.
32° Le curé etles marguilliers ne pourront accorder à aucun particulier de la paroisse, ou autre circonvoisino, d'élever des reposoirs aux deux Fêtes-Dieu, sans la participation el le consentement des chanoines.
OBSERVATION : La première raison est que, dans tous les offices du choeur et des chanoines, le chefeier] ne fait la fonction qu'en la dite qualité de chanoine, et par conséquent, il ne peut rien établir, changer, ni innover, que du consentement unanime des chanoines ses confrères; la seconde raison est que, de temps immémorial, il n'y a qu'un reposoir à chacune des deux fêtes. Le premier dans l'église de SaintJulien, et le second au commencement de la rue Simon-le-Franc, ce que l'on a ci-devant sagement exécuté, à cause do la quantité de rues où l'on passe qui composent toute la paroisse, et parce que cette procession consomme un temps considérable.
33° Il sera donné aux chanoines une place convenable et un banc dans la nef, pour entendre la parole de Dieu, etc.
OBSERVATION : Quant à la bénédiction à donner au prédicateur, en l'absence du curé, le plus ancien chanoine; et pour le banc dans la nef, les chanoines ont la parole d'honneur de feu M. Blampignon, et des marguilliers, après la destruction du jubé qui était, de temps immémorial, le lieuordinaire des chanoines, pour entendre la parole de Dieu ; et troisième raison, sans en rapporter une infinité d'autres, les chanoines sont les premiers et les plus anciens des paroissiens, ils sont les premiers titulaires du lieu, maîtres absolus du choeur, seigneurs, hauts justiciers féodaux de la môme place où la nef est construite, ils sont les premiers curés, ils ont fait le premier établissement de la paroisse, ayant fail les fonctions curiales, pendant plus do 500 ans, et actuellement, ils exercent encore les mêmes fonctions dans plusieurs occasions. En faut-il davantage?... 34" ....
35° Désordre pour les sonneries des cloches qui vient des ordres du curé, des clercs, des marguilliers, à 2 heures, à 3 heures du matin ; ces sonneries troublent les chanoines, les voisins. Il a été même question de faire intervenir la police.
L'ordre est celui-ci : heures des sonneries et offices; aux grandes fêtes solennelles de l'année, les matines et aussi bien les dimanches et les fêtes ordinaires, à S heures, les jours ouvrables, à 5 h. 1/2. C'est fini a 7 heures régulièrement.
Les dimanches, le vicaire doit commencer la grand'messe, à l'autel