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Titre : Église Saint-Merry de Paris : histoire de la paroisse et de la collégiale, 700-1910. Tome 1 / par M. l'abbé Baloche,...

Auteur : Baloche, Constant (1856-1918). Auteur du texte

Éditeur : C. Baloche (Paris)

Date d'édition : 1912

Sujet : Paris (France) -- Église Saint-Merry

Sujet : Paroisse Saint-Merry (Paris) -- Histoire

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34219523p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. (VII-620 p.-[8] f. de pl.-[2] f. de dépl., 836 p.-[8] f. de pl.) : portraits, ill., plans, cartes, tabl. ; 25 cm

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Description : Collection numérique : Fonds régional : Ville de Paris

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5489765q

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LK7-37617 (1)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 25/05/2009

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ÉGLISE SAINT-MERRY DE PARIS. 417

évèque d'Auxerre, uno chapelle de U Communion, si étroite, qu'elle ne pouvait suffire au concours dos personnes qui se présentaient à la sainte table, et si sombre qu'il s'y est souvent fait des vols, même du saint ciboire.

Le corps de l'égliso était embarrassé d'une multitude de bancs qui occupaient un terrain considérable,nécessaireau concours des fidèles.

Presque toutes les chapelles appartenaient à des particuliers qui avaient contribué & leurs constructions et qui so trouvaient fermées par de grosses grilles de bois.

Ce corps d'église composé de trois nefs en deçà du choeur, en avait une quatrième au bout de laquelle il y avait un autel, autrefois consacré par M. le cardinal dé Retz, qu'on appelait l'autel de paroisse, et cette nef fort obscure recevait son principal jour par une fenêtre qui la terminait sur la rue Saint-Martin, au-dessous de laquelle il y avait des stalles ou bancs pour les prêtres de la paroisse, lesquels étaient ordinairement couverts de vermine et même d'ordures, parce que les mandians et les libertins mémo venaient s'y pincer, les après-midi.

L'orgue était placé anciennement, non dans le fond de l'église, comme il l'est aujourd'hui, mais de côté et dans le goût de celui de Saint-Gcrmain-l'Auxerrois.

11 y avait à l'entrée des bas-côtés du choeur de grandes et grosses grilles de bois qui les séparaient du reste de l'église el qui ont servi, quand elles étaient ouvertes, à cacher les malfaiteurs dans leurs recoins.

La chaire fort mauvaise et placée contre un pilier, au septentrion, avait h côté d'elle une oeuvre pour les marguilliers fort délabrée et d'un goût extrêmement gotique.

Tous les piliers étaient jonchés d'épitaphes qui servaient à les rendre plus lourds et plus difformes.

La porte du côté de la rue de la Verrerie, extrêmement basse, ressemblait à un guichet et il n'y avait point de tambour.

Il n'y avait point de porto à la croisée du côté du septentrion, mais uno petite porto un peu plus bas el prise dans le coin de la chapelle de M. de Benotse.

Celle du côté des consuls était aussi fort basse el très étroite. Elle était même tournée de façon qu'elle attirail un vent très incommode dans l'église.

La grande sacristie, à la place où elle est aujourd'hui, était en fort mauvais état, soit pour la voûte qui tomba dans la suite, soit pour les ornements dont elle n'était presque point pourvue. Le corridor qui y conduit était si bas qu'il ne venait de jour que par la porte qui donne dans la petite cour de M. le curé.

La sacristie des messes, ou ne subsistait point, ou se trouvait en mauvais état.

TOME i. 87