402 ÉGLISE SAINT-MEHHY DE PARIS.
13 décembre. — Le Bègue, organiste, par son testament désire fonder un salut, le 15 décembre. Le chefeier Roslin, demandé à cet effet, ne veut pas se rendre au chapitre. La compagnie va passer outre.
Les chanoines sont les témoins des contestations continuelles des chefciers curés, causées par l'inégalité injustement prétendue par Roslin, parles entreprises qu'il fait tous les jours, sur les droits du chapitre, en s'attribuant presque tout l'office canonial, sous prétexte des prééminences et prérogatives, qu'il prétend être attribuées au chefeier curé.
Le chapitre, à bout de patience, informera Sa Majesié des continuelles divisions qui troublent la paix de l'église SaintMédéric.
Blampignon étant survenu, durant cette délibération, déclare être d'avis qu'on demande des commissaires de Su Majesté. Il se joint à la compagnie pour obtenir cette grâce du roi, do terminer les différends perpétuels qui sont entre les chefciers et les chanoines.
25 janvier 1677. — Les religieux des Blancs-Manteaux ont demandé d'assister au convoi de M. de Novion, maître des requêtes. Arrêté : s'ils veulent assister, ils marcheront devant le clergé.
1er février. — Les cierges, du poids d'une livre, pour les chanoines, doivent avoir un velours en bas, une main et un chapiteau. De môme les palmes des Rameaux.
8 mars. — Roslin no veut pas célébrer la messe des cendres, et il fait quand même la bénédiction. On va plaider contre M0 Roslin.
26 mars. — Jubilé de l'année sainte. Les stations seront dans l'église, à des autels marqués par des écriteaux.
29 mars. — L'archevêque fait savoir qu'il viendra, demain malin, à 7 heures, faire sa première station, et entendra une messe basse. Les chanoines le recevront et l'accompagneront à ses stations dons l'église cl môme processionnelle-