382 ÉGLISE SAINT-MERRY DE PARIS.
Paris, avaient examiné l'office. Le livre fut imprimé chez François Muguet, premier imprimeur du roi, du clergé de France et do M. l'archevêque, rue de la Harpe, 1696. Il contient 248 pages. Les Offices propres de Saint-Merry que fera imprimer un autre curé, Donzeaudde Saint-Pons, renferme le travail de Blampignon.
Il ressort du texte de l'office de Blampignon que saint Merry avait son autel, un petit autel, situé sous le jubé. Avant la démolition du jubé, 1709, il y avait deux petits autels, sous ce jubé, à droite età gauche de l'entrée du choeur; « ils furent supprimés et adossés aux deux piliers. La place de ces petits autels demeura vide, sans bancs, sans rien qui pût gêner le passage.
• Blampignon s'intéressait à toutes les questions de son temps. Il prit fait et cause contre les examinateurs de la Sorbonne qui voulaient imposer trois nouveaux examens aux bacheliers du premier degré, 1697 '.
Cette question était en projet, déjà depuis plusieurs années. Le statut que l'on voulait imposer apportait une sérieuse complication dos examens, quinze années d'études au minimum. Les docteurs protestaient. Le docteur Blampignon écrivit deux mémoires en français et un autre en latin. « Causes et moyens d'opposition, formée par les sieurs Blampignon, chefeier et curé de Saint-Merry, Jubinot et de l'Estang, docteurs en théologie de la Faculté de Paris, à la conclusion faite en l'assemblée do la même faculté, 1697.»
Les bacheliers de licence ne pourraient soutenir aucune des trois thèses, qu'on appelle majeure, mineure et sorbonique, qu'auparavant d'avoir été interrogés sur les thèses qu'ils avaient a soutenir par quatre docteurs.
1. Bibl. Mazarine, 10.371 P.