ÉGLISE SAINT-MERRY DE PARIS. 381
BLAMPIGNON SECOND CHEFCIER CURÉ
1668 — 1683
ROSLIN PREMIER CHEFCIER CURÉ
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Avant de reprendre le récit des luttes et procès, quelques traits compléteront la belle physionomie de Nicolas Blampignon. La gravure d'Edclinck, 1702, mérite attention : on sent «un caractère. La peinture est de Vivien Joseph, de l'Académie royale.
Blampignon fut appelé de son temps « egregiusconcionator », orateur distingué; ses sermons, comparés à d'autres sermons de prédicateurs célèbres, lui auraient fait honneur; mais quelqu'un se les appropria pour se parer des plumes d'aulrui 1. Il prêcha l'avent, 1673, aux carmélites de la rue du Bouloi. Le 16 octobre précédent, il fît le sermon, pour la fête de sainte Thérèse. « La reine, accompagnée de la duchesse d'Enghien, vint au monastère des carmélites do la rue du Bouloi, où Sa Majesté entendit vespres et une belle prédication du s. de Blampignon, curé de Saint-Médéric. » Gazette, 21 octobre 1673. La reine vint entendre les panégyriques do saint Joseph, au même monastère, prononcé par le s. Blampignon, etc. Celte fois, pas de particule. M. Blampignon retourna souvent aux carmélites, pour l'avent de 1675, pour le carême de 1680.
Le 4 octobre 1677, il prêcha la fête de saint François dans l'église des Récollets. La reine y assista.
Blampignon lut en Sorbonne, le 21 mai 1696, un nouvel office de Saint-Merry qu'il avait composé. Pirot, chancelier de l'Église et de l'Université de Paris, donna approbation et permission d'imprimer. Dreux et Courcicr, chanoines do
1. Bibl. Nat., Dictionnaire des théolog., t. fs, 22.837.