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Titre : Église Saint-Merry de Paris : histoire de la paroisse et de la collégiale, 700-1910. Tome 1 / par M. l'abbé Baloche,...

Auteur : Baloche, Constant (1856-1918). Auteur du texte

Éditeur : C. Baloche (Paris)

Date d'édition : 1912

Sujet : Paris (France) -- Église Saint-Merry

Sujet : Paroisse Saint-Merry (Paris) -- Histoire

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34219523p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. (VII-620 p.-[8] f. de pl.-[2] f. de dépl., 836 p.-[8] f. de pl.) : portraits, ill., plans, cartes, tabl. ; 25 cm

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Description : Collection numérique : Fonds régional : Ville de Paris

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5489765q

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LK7-37617 (1)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 25/05/2009

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368 ÉGLISE SAINT-MEHHY DE PARIS.

confrère; el s'étant relevé il marcha tantôt devant, tantôt de côté, et tantôt derrière son collègue, quelquefois il passait devant et faisait face, comme pour l'arrêter, mais le s. Cocquelin continua de marcher sans faire paraître aucune émotion. Étant arrivé vis-à-vis de l'oeuvro, on lui dit qu'il fallait inettnî le soleil sur un pied, posé sur un brancanl, lequel était selon, m coutume, porté sur les épaules de deux ecclésiastiques, le s. Cocquelin posa le soleil sur ce pied; mais voyant qu'il ne s'ajustait pas aisément, et que cette façon démarcher pourrait être sujette à beaucoup de difficultés, il reprit le soleil et dit : « Je le porterai, moi-même. »

Le s. Roslin jugea pour lors qu'il serait obligé de se retirer, et ne put s'empêcher de s'écrier à deux ou trois reprises, marchant à reculons : « Messieurs, quel scandale et quelle violence! »

On ne sait pas quel était son dessein; mais personne ne so mit en devoir de le seconder. Il suivit, jusqu'à la porte de l'église, et comme le s. Cocquelin se mit en état d'entrer dans le dais, M. Roslin commença à se récrier encore de la môme manière. M. le président de Novion dit : « C'est fort mal, il faut que l'un des deux se retire. » Quelqu'un parlait d'apporter encore un soleil, il ne le souffrirait pas.

Le s. Cocquelin lui dit en se tournant « H n'y a que celle hostie qui soit consacrée et que l'on doive porter. »

Sur cela, M. le président de Novion se tourna vers le s. Roslin et lui dit d'avoir à so retirer. U le fit, tout en protestant hautement d'injustice et de violence. Quelques personnes assurent qu'il versait des larmes.

On n'en sait pas bien le motif, mais ce qui venait de se passer mériterait qu'on en versât longtemps, pour réparer, en quelque sorte, le scandale qui pouvait suivre de cette conduite.

Aussitôt après le départ du s. Roslin la procession se mit en marche, dans l'ordre accoutumé; six personnes de qualité portaient le dais. Le président de Novion suivit avec trois marguilliers, ensuite Messieurs du Parlement. — L'affiuence du peuple comme à l'ordinaire.

Au retour de la procession, conversations, discussions. Le s. Cocquelin a eu tort; les prédécesseurs de M. Roslin l'avaient toujours faite en pareil cas.

Le plus grand nombre des paroissiens soutenaient le s. Cocquelin. Répétition de toutes les difficultés, histoire de Saint-Merry, office curial et canonial, etc.

D'autres : la procession fait partie de la messe qui doit suivre, d'où canoniale.