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Titre : Église Saint-Merry de Paris : histoire de la paroisse et de la collégiale, 700-1910. Tome 1 / par M. l'abbé Baloche,...

Auteur : Baloche, Constant (1856-1918). Auteur du texte

Éditeur : C. Baloche (Paris)

Date d'édition : 1912

Sujet : Paris (France) -- Église Saint-Merry

Sujet : Paroisse Saint-Merry (Paris) -- Histoire

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34219523p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. (VII-620 p.-[8] f. de pl.-[2] f. de dépl., 836 p.-[8] f. de pl.) : portraits, ill., plans, cartes, tabl. ; 25 cm

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Description : Collection numérique : Fonds régional : Ville de Paris

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5489765q

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LK7-37617 (1)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 25/05/2009

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320 ÉGLISE SAINT-MERRY DE PARIS.

M. du Hamel, qui pouvait faire cesser son embarras par une négociation si commode en apparence, répondit à cet homme de la cour qu'il élait très obéissant ot très obligé serviteur à M. le cardinal Mazarin qu'il se reconnaissait indigne de l'honneur qu'il lui faisait de songe, ù lui, et qu'il aurait un sensible déplaisir de rien faire qui pût déplaire au roi el à son Éminence; mais que pour ce qui regardait M. le cardinal de Retz, il ne pouvait pas se séparer de lui en qualité d'arche, vôque de Paris, & qui il avait voué une obéissance en recevant le sacerdoce, et qu'en cela il ne voyait pas qu'il y eût rien qui pût blesser les intérêts do M. lo cardinal.

Cette réponse si précise n'empêcha pas celui qui venait traiter avec lui de redoubler ses instances pour le porter de se rendre aux désirs de M. le cardinal qui ne prenait pas les choses en celle manière ; qu'aussi bien il y avait grande apparence que les affaires de M. le cardinal de Retz ne pourraient jamais réussir tant qu'il serait mal avec le roi; que ce qui venait de se passer dans le chapitre de Notre-Dame en était une preuve indubitable, et qu'ainsi on se contentait de lui demander qu'il donnât parole de se tenir en repos et de n'agir plus à l'avenir pour le service du cardinal disgracié.

M. du Hamel lui repartit qu'il ne pouvait pas faire celle promesse pour les choses qui se traitaient dans les assemblées de ses confrères, ni s'empêcherde s'y trouver, n'étant pas en son pouvoir do s'en abstenir sans blesser sa conscience; mais que pour le reste il lui donnait sa parole de ne se mêler de rien déplus que cela, et qu'il devait d'autant plus croire sur celte déclaration qu'il n'était nullement d'humeur ù faire cabale.

Cet honnête homme, qui voulait en cela lui donner des inarques de son amitié, lui témoigna beaucoup de douleur de ce qu'il ne pouvait pas lui donner de meilleures paroles que celles-là, qui n'étaient nullement capables de satisfaire son Éminence. Et 2 ou 3 heures après qu'il fut sorti, la lettre de cachet arriva, parce qu'il n'avait pu ajuster les règles de sa conscience avec les inclinations de la cour.

Et Godefroi Hermant conclut :

Tout autre que M. du Hamel, qui aurait été moins zélé pour le service de l'Église, n'aurait pas eu de peines à promettre de ne plus parler des affaires ecclésiastiques de M. le cardinal de Retz, parce qu'étant dépendant du Chapitre de Paris en qualité de chefeier de Saint-Merry, il n'était pas censé être du corps des curés de Paris, non plus que M. Amyot, son confrère, et n'avait été reçu dans les assemblées des curés que par souffrance et par grâce, à cause de son mérite. S'il eût fait celte ouverture & cet honnête homme qui le venait tâter de la part de la cour, il aurait fait attention là-dessus, et par conséquent il se sérail servi de celte considération pour se dispenser de se trouver