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Titre : Église Saint-Merry de Paris : histoire de la paroisse et de la collégiale, 700-1910. Tome 1 / par M. l'abbé Baloche,...

Auteur : Baloche, Constant (1856-1918). Auteur du texte

Éditeur : C. Baloche (Paris)

Date d'édition : 1912

Sujet : Paris (France) -- Église Saint-Merry

Sujet : Paroisse Saint-Merry (Paris) -- Histoire

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34219523p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. (VII-620 p.-[8] f. de pl.-[2] f. de dépl., 836 p.-[8] f. de pl.) : portraits, ill., plans, cartes, tabl. ; 25 cm

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Description : Collection numérique : Fonds régional : Ville de Paris

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5489765q

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LK7-37617 (1)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 25/05/2009

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ÉGLISE SAINT-MERRY DE PARIS. 303

prendre de ses nouvelles. 2 bulletins par jour étaient affichés à sa porte. Le premier médecin du roi le voyait, chaque jour, bien qu'il ne le connût pas, et il assistait aux consultations des autres médecins. Le malade fut administré, et il résigna 3a cure à Feydeau, son vicaire. Feydeau refusa ; il ne voulait même plus être vicaire. Du Hamel choisit alors M. de Beauvais, prêtre du dioc. d'Angers, qui lui céda un bénéfice simple en échange de sa cure. Revenu à la santé, le cardinal de Retz vint lui commander de reprendre sa cure. Du Hamel demandait trois jours pour réfléchir; le coadjuteur lui dit qu'il ne lui donnait pas môme un quart d'heure.

Du Hamel s'occupait surtout du salut de ses paroissiens. Il avait établi l'adoration du Saint-Sacrement de 2 heures du soir h G heures; chaque dame faisait une heure. Il ne manquai' jamais à la résidence. Chaque année, il faisait une relrailo de dix jours. H est vrai qu'il fut

10 ans absent de sa paroisse, mais c'était par ordre de ses supérieurs.

11 faisait le prône, tous les 15 jours. Piété sûre, esprit de l'Église, devoirs d'état, modestie des dames dans leur toilette, étaient lo fond de sesdiscours.il était pour la fréquente communion. Il avait sous sa conduite des dames qui s'en approchaient tous les jours; mais il exigeait la sainteté de la vu. Il ne cessait de presser les fidèles d'assister à la messe au prône, <» vêpres, aux catéchismes et autres parties du service divin.

On venait de tout Paris à Saint-Merry, car on ne pouvait rien entendre de si beau que le prône de M. du Hamel et le catéchisme de M. Feydeau.

Du Hamel n'allait jamais prêcher hors de sa paroisse. Il recherchait les plus célèbres prédicateurs. Une fois l'an, il se rendait au MontValérien, pour le fameux pèlerinage, et il adressait la parole aux pèlerins.

11 s'efforçait de ramener à Dieu femmes et filles débauchées. U aimait à se consoler de ses déboires avec les pauvres. Il ne pensait qu'à Dieu et à ses oeuvres de charité.

U établit une conférence pour instruire et édifier les prêtres de Saint-Merry. Ces conférences devinrent célèbres : des laïques, grands personnages, y assistèrent quelquefois et en furent meilleurs. Des protestants se convertirent, entre autres, un ancien ministre du roi Charles Ier d'Angleterre.

Treuvé cite et réfute plusieurs des calomnies absurdes inventées conlre du Hamel, parce qu'il était janséniste. Des camelots venaient, parfois, hurler à la porte du curé « qu'il était condamné à Rome!... » — Il rapporte, cloche janséniste, toutes les persécutions qui furent infligées aux jansé-