282 ÉGLISE SAINT-MERRY DE PARIS.
du Hamel ne s'installa-t-il, à demeure, a Saint-Merry, que dans le courant de juillet?...
Le <« Livre de raison » de la famille du Hamel dit : « Année 1648... la seconde semaine do février 1645, mon fils le docteur de Sorbonne a pris possession de la cure et doyenné de l'église Saint-Merry de Paris. Le dimanche ensuivant, il fit un prône où il se trouva plus de deux mille auditeurs, tant paroissiens qu'autres, qui furent tellement édifiés qu'ils s'en allèrent avec une tendresse de coeur incroyable. Le lendemain, MM. les marguilliers allèrent le remercier avec des soumissions qui ne sont point ordinaires a ceux de celte qualité. — Plusieurs marguillers occupaient de hautes charges au Parlement, etc. — Dieu soit loué de tout ce bon succès avec raison, parce que les jésuites sous main ont fait leur possible pour empêcher qu'il ne fût reçu par le chapitre de Notre-Dame de Paris qui doit admettre la résignation; ils prenaient leur prétexte qu'il avait prêché et introduit la pénitence publique à Saint-Maurice. Nonobstant, il fut reçu avec éloge du Chapitre et grande satisfaction. Mon fils remit la cure de Saint-Maurice au pouvoir de M. larchevêquede Sens, avec prière de la donner à M. Marchandon. »
Feydeau, le vicaire dévoué dodu Hamel, paratt en même temps que lui, à Saint-Merry. Il convient de présenter Mede Feydeau de Rochefort. Les Feydeau de Brou, — môme famille, — sont cités plusieurs fois dans cette histoire.
Armes : d'azur au chevron d'or accompagné de trois coquilles de même, deux en chef, une en pointe.
Mathieu Feydeau naquit à Paris, te 29 juillet 1617, d'une famillo de robe 1. Son parrain fut Mathieu Mole, premier président du Parlement. Il passait ses vacances d'enfant à
1. Bibl. de l'Arsenal, ms. 4996.
Quelques détails fournis par M. de Feydeau de Saint-Christophe, jeune docteur en droit, descendant de cette famille. — 1910.