EGLISE SAINT-MERRY DE PARIS. 107
lement avec Bcaupère, cl souvent tous les deux lo sont contre le Chapitre de Paris.
Ainsi en 1132, ils no veulonl pas payer, selon l'usage, le droil de 40 livres, par année, pour les clercs des matinos de Notre-Dame et 20 livres pour les enfants do choeur, sous prétcxlcquc les revenus île Saint-Merry ont été (rop diminués par Icsguorrcs « vigcnliumin hocregno ». La misère était grande pour tous.
Ils finissent par s'arranger, quitte a recommencer.
1430. — Jacques Branlarl ne veut pas payer le droit à Notre-Dame, bien que plusieurs fois requis, « parce que le Chapitre n'a pas voulu et no veut pas consentir à la réunion de la chefeerie, ainsi qu'il lo demande » Le procès se poursuit contre Branlait cl contro Bcaupère « cjus consociuin in diclo capiccrialu ». Fl, 1437, en présence du Chapitre, llranlart refuse; Beaupèro était absent, mais représenté par de Vaucelles, son procureur.
L'union des deux bénéfices sur une seule tôle était l'idée fixe do Branlarl. Dès 1423, avant l'arrivée do Bcaupère, deux députés de Notre-Dame avaient été chargés d'examiner la valeur do Saint-Merry. La préoccupation portait sur la question d'argent; deux siècles après, au xvnc, elle sera traitée surtout dans l'intérêt religieux des paroissiens el pour leur plus grande tranquillité.
Branlarl insiste pour que le pape soit saisi do cette alfaire, « visa tcnuilale heueficiorum, ut liai unum ». Lo Chapitre conseille il Branlarl de s'adresser lui-même, directement, au Saint-Père; ils ne feront aucune opposition.
Fn 143îi, Branlarl cl Beaupèro reprennent lo projet do réunion, A. cause des guerres el do la misèro dus temps : « Supplicant humililcrnc dévoie Joli' Pulchripatris in sacra thcologiu doclor, ot Jue. Branlarl in ulroquo jure licentiulus, cnpiccrii et concurali... » Les deux parties du bénécosufliscul u peine « ad suppirlulionom oucruin et unius