132 ÉGLISE SAINT-MERRY DE PARIS.
durant lo xvncsièclo. Cachées, ou confiées on dépôt, pondant la Révolution, elles avaient été en partie rendues à l'église Quelquos-unos avaient disparu; les autres tombaient de vétusté et do manque d'entretien.
Puis ce fut la disparition totale
Il est ainsi prouvé jusqu'à l'évidence que la proposition acceptée, en l'assembléodu 1er septembre 1815, parles fabriciens n'eut pas de suite. La voici, cette proposition : Rapport doM. Malice, charge de dresser un inventaire. « Il se trouve dans la chapollo des fonts baptismaux, enfermées dans une armoire, vingt-sept pièces de tapisserie vieille, représentant divers sujets do l'écriture sainte... Je vous propose une délibération qui en auloriso la vente, soit à l'amiable, soit à l'enchère. » Ces tapisseries étaient de diverses dimensions, toutes défectueuses.
Le conseil de fabrique autorisa la vente. Il ne se présenta pas d'acquéreur, sans doute, ou suite ne fut point donnée à celte délibération.
Lo catalogue du musée de Cluny porto au chapitre des tapisseries :
N° 6330. — Tête de saint Pierre, fragment d'une des douze tapisseries de l'église Saint-Merry, faites par Dubourg en 1594, d'après le dessin do Lerambert, à l'hôpital de la Trinité, dans la salle occupée jadis par les confrères de la Passion.
Les carions appartinrent ài'égliso jusqu'à la Révolution; ils furent à celte époque donnés à la bibliothèque du roi.
Quant aux tapisseries, elles avaient treize pieds de hauteur sur vingt de largeur; la dernière existait encore en 1852, mais dans un état déplorable; on s'en servait pour boucher les trous faits aux fenêtres par la grôlo ou le vent, en attendant les réparations. Les onze autres étaient tellement mutilées que c'est à peine si quelques débris ont pu ôtro conservés.