Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 129 à 129 sur 663

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Église Saint-Merry de Paris : histoire de la paroisse et de la collégiale, 700-1910. Tome 1 / par M. l'abbé Baloche,...

Auteur : Baloche, Constant (1856-1918). Auteur du texte

Éditeur : C. Baloche (Paris)

Date d'édition : 1912

Sujet : Paris (France) -- Église Saint-Merry

Sujet : Paroisse Saint-Merry (Paris) -- Histoire

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34219523p

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 2 vol. (VII-620 p.-[8] f. de pl.-[2] f. de dépl., 836 p.-[8] f. de pl.) : portraits, ill., plans, cartes, tabl. ; 25 cm

Format : Nombre total de vues : 663

Description : Collection numérique : Fonds régional : Ville de Paris

Description : Appartient à l’ensemble documentaire : CentSev001

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k5489765q

Source : Bibliothèque nationale de France, département Philosophie, histoire, sciences de l'homme, 8-LK7-37617 (1)

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 25/05/2009

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 96%.


110 IÎGLISE SAINT-MERRY DE PARIS.

un édit do Charles VI, 1 i 15'. Les crieurs do corps et de vin étaient des jurés et officiers do villo qui annonçaient le vin à vendre, les enfants, les papiers ou autres objets perdus, afin qu'on pût les recouvrer, et aussi les personnes mortes, avec lo jour et le lieu do leur convoi, service et enterrement. En 1740, la fonction de ces crieurs publics fut réduito à faire les cérémonies funèbres. Par permission do Louis XIII, 10 novembre 1622, « ils fournirent les draps, sièges, velours, tentures et autres choses dont on est accoutumé d'user aux obsèques et funérailles ». Ils étendirent leurs droits; seuls, ils imprimaient les billets d'enterrements, les portaient à domicile, elc. Uref, les « jurés crieurs » devinrent des entrepreneurs de pompes funèbres très habiles dans cet état qui no chôme jamais.

Pour clore ce chapitre : le 4 janvier 1479, avaient lieu des essais de tir d'une bombarde, dans les champs, près do la Bastille Saint-Antoine. Les hommes tiraient dans la direction du pont de Charenton. La première fois, la bombarde lança la pierre jusqu'au dit pont. L'autre coup fut terrible : la bombarde éclata, vingt-deux à vingt-quatre personnes qui l'entouraient furent tuées.

Le redoutable engin avait été fondu à Tours.

Et après le Irespas dudit Maugue, fondeur de lad. bombarde, son corps fut recueilly, enseveli et mis en bière et porté à Saint Merry, à Paris, son patron, pour y faire son service, et fut crié par les carrefours de Paris que on priast pour l'Ame dudit Maugue, qui nouvellement estait aie de vie à trespas, entre le ciel et la terre, au service du roy nostre sire*.

1. Texte : « Crier les vins et les tavernes, crier les corps et aller quérir et reporter les robes, manteaux et chaperons pour les obsèques et funérailles, crier les différentes denrées qui sont à vendre et les choses perdues. » — Clauer. Billets d'enlerr. («ib.de la Ville, 1*355).

2. Chronique scandaleuse, Journal de Jean de Roye, 1460-1483.