EGLISE SAINT-MERRY DE PARIS. 89
déclaré que la collation et présentation de la chapelle SainteAnne à Saint-Merry appartiennent à Jean le Boucher, en qualité d'héritier delafondalrice 1.
1385. — Le chapitre de Saint-Merri accepte lOlivresparisis de rente annuelle et perpétuelle, pour deux messes par semaine,àlachapelle Sainte-Catherine; Fondation de Jean de Dommartin. La chapelle s'appelait Saint-Biaise et SainteCatherine. Titres et papiers concernant cette chapelle de 1365 à 1662 (Arch. Nat.). Le tout sanctionné par NotreDame.
Chaque chapelle avait ainsi ses fondations, messes, services à acquitter, avec de petits revenus. Les vieux parchemins renferment les noms d'un grand nombre de chapelains pour les diverses chapelles; ainsi, le 22 mars 1459, Me Jean Parvy, curé de Bonneuil, résigna sa chapelainie de SaintBiaise et Sainte-Catherine.
A une époque plus reculée, nous avons d'autres chapelles avec fondation: Saint-Michel, 1414-1694; il y avait mômedeux chapelles de saint Michel; et M° Jean Allan, chapelain de l'une, fil bail à cens perpétuel, 4 juin 1453, à Adam Ade, pâtisier, d'une maisonàdeuxpignons.unepetitecourentredeux et leurs appartements, l'un d'iceux, assis au cloître Saint-Merry où pend pour enseigne « le Chapeau de fer », et l'autre assis en la rueBrisc-M'che et tenant d'une part à « l'hôtel du Galetas », le tout en la censive de Saint-Merry. La chapelle du Saint-Esprit et de Saint-Martin, 1480-1635; Saint-Nicolas, 1460-1690; Saint-Jcan-1'Évangéliste et Saint-André, 15721594, etc. D'ailleurs, quand les premières fondations eurent disparu, souvent d'autres les remplacèrent 2.
Mais dans les lettres de provisions, résignations, permutations, toujours intervient l'autorité du Chapitre de Paris.
1. Arch. Nat., L SS5, etc.
2. Appendice G., Bénéficiera, etc.; obituaires, cités par Longnon, d'après le Pouillé de Sens.