84 EGLISE SAINT-MERRY DE PARIS.
tenant un aviron d'une main, do l'autre une lanterne. Audessus de l'épaule dextre de Nostre-Scigneur, y avait une fleur de lys. Auprès de sainct Julien était sainct Génois, tout droit, tenant une vielle , comme s'il viellait, et estait entre deux hommes agenouillez. Autour du scel estait écrit : c'est le sceau de l'hospitul de Sainct Julian et Sainct Génois, lequel a eslé vérifié en Chastelet et à la cour do l'official; et scellaient en cire rouge. »
Le sceau de Saint-Julien représentait toute la légende que nous avons rapportée plus haut.
La chapelle allait bientôt disparaître.
L'an mil sept cent quatre-vingt-onze, le quinzième jour de janvier, dix heures du matin, Louis Guillaume Pitra, administrateur des biens nationaux ecclésiastiques, dressa procèsverbal d'enlèvement des elfets et titres de la chapelle de Saint-Julien, donna décharge à M. Pierre Longuet, chapelain de la dite chapelle, et fit transporter lo tout à la maison du Saint-Esprit.
A son tour, le l'r septembre 1791, cinq heures de relevée, Gilbert Licudon, commissaire de police de la section Beaubourg, vint établir procès-verbal de l'enlèvement des cinq petites cloches de la chapelle. Elles furent conduites sur un haquet, en la maison des Barnabites, rue de la VieilleDraperie 1.
Il nous a paru intéressant d'étendre cette digression sur Saint-Julien-des-Ménétriers. Nous la terminons par quelques remarques de F. Bournon.
Bournon tient pour pure légende la fondation de l'hôpital et chapelle de Saint-Julien, telle que nous l'avons rapportée. N'est-ce pas affirmation plutôt téméraire?
D'après Bournon, toujours, la rue des Ménétriers existait
1. Arch. Nat., S tC2, et Préfect. de police. Beaubourg. Appendice F.