Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 13 à 13 sur 543

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Inventaire du fonds français après 1800 / Bibliothèque nationale, Département des estampes. Tome treizième, Laurencin-Lépagnez / par Jacques Lethève,... Françoise Gardey,... et Jean Adhémar,...

Auteur : Bibliothèque nationale (France). Département des estampes et de la photographie. Auteur du texte

Éditeur : Bibliothèque nationale (Paris)

Date d'édition : 1965

Contributeur : Adhémar, Jean (1908-1987). Rédacteur

Contributeur : Lethève, Jacques (1914-1992). Rédacteur

Contributeur : Gardey, Françoise (1917-2002). Rédacteur

Sujet : Gravure -- France -- 1900-1945

Sujet : Gravure -- France -- 19e siècle

Sujet : Bibliothèque nationale de France. Département des estampes et de la photographie

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34308905k

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37065633d

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 527 p. ; 29 cm

Format : Nombre total de vues : 543

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Avec mode texte

Description : Catalogues

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k54892331

Source : Bibliothèque nationale de France, département Recherche bibliographique, 2000-373615

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 30/11/2009

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 100%.


BIBLIOTHÈQUE NATIONALE

DÉPARTEMENT DES ESTAMPES

INVENTAIRE DU FONDS FRANÇAIS

APRES 1800

LAURENCIN (Marie).

Peintre-graveur et dessinateur lithographe, née et morte à Paris (1885-1956). Après avoir été — en même temps que Braque — l'élève de l'Académie Humbert, boulevard de Clichy, Marie Laurencin se lie en 1907 avec un groupe d'esprits originaux, dominé par des littérateurs, Mac-Orlan, Valery Larbaud, Guillaume Apollinaire, mais qui se mêlaient à Picasso, Derain, Laboureur. En collaboration avec Apollinaire à qui l'unit pendant cinq ans une tendre amitié, elle écrit elle-même des poèmes et des critiques signés « Louise Lalanne » dans la revue Les Marges.

Dans le domaine de la gravure, elle donne ses premières planches en 1903-1904 : ce sont des aquatintes, des eaux-fortes, exceptionnellement des bois, représentant des figures féminines dont les sujets quasi identiques se dissimulent sous un symbolisme encore de mode : SaloméBilitis... On s'étonne un peu de la voir placée au nombre des Peintres cubistes qu'Apollinaire révèle en 1911.

A la veille de la guerre, Marie Laurencin rompt brusquement avec l'écrivain qui parlera d'elle encore dans Le Poète assassiné sous le nom évocateur de Tristouse Ballerinette. Elle épouse un jeune peintre allemand, Otto von Waetjen, et réside en Espagne pendant la durée du conflit. Elle reparaît, divorcée, après 1918, et connaît alors la plus belle période de son succès. Très proches de ses tableaux, ses gravures évoquent inlassablement les mêmes jeunes femmes aux yeux noirs et vides comme ceux d'un masque, aux attitudes puériles et dansantes, au charme ambigu. Personnages irréels, qui pourtant sont parfois des portraits, mais qui mêlent les préraphaélites et Le Grand Meaulnes dans un style très « 1925 ». Malgré l'absence de toute évolution sensible, ils ont continué à plaire jusqu'à la mort de l'artiste en 1956.

Au point de vue technique, ses planches comportent des eaux-fortes et des lithographies, pour la plupart en couleur. Ce sont ces dernières