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Titre : La Presse

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1897-11-15

Contributeur : Girardin, Émile de (1806-1881). Directeur de publication

Contributeur : Laguerre, Georges (1858-1912). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34448033b/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 124274

Description : 15 novembre 1897

Description : 1897/11/15 (Numéro 1997).

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Description : Collection numérique : Grande collecte d'archives. Femmes au travail

Description : Collection numérique : La Grande Collecte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k548625m

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 16/05/2008

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i u A.

DERNIERE HEURE

LA CHASSE PRÉSIDENTIELLE Le Président de la République est allé Chasser aujourd'hui à Marly. M. Félix Faure, accompagné de quelques amis personnels et des officiers de sa maison militaire, a pris à la gare Saint-Lazare le train de neuf heures onze, auquel un wagon-salon avait été attaché.

La chasse a été particulièrement brillante et le tableau, comme à toutes les chasses présidentielles, très chargé.

m. TURREL A LA CHASSE M. Turrel, ministre des travaux publics, a chas#Ê cet après-midi, à Gretz, dans les propriétés de M. de Rothschild.

MOUVEMENT DIPLOMATIQUE On mande de Belgrade, 14 novemlve

Le premier ministre, le docteur Vladan Georgevitch, vient de partir pour Constantinople, où il a été ministre de Serbie de 1895 à 1897, pour présenter ses lettres de rappel au sultan mais il va rentrer très prochaineinent à Belgrade, afin de dissoudre la Skouptchina radicale actuelle, de procéder immédiatement à de nouvelles élections, sur un programme soit-disant neutre, et de convoquer la nouvelle Skouptchina avant la fin de l'année.

L'ancien premier ministre, M. Novakovitcb, qui a été, lui aussi, ministre de Serbie à Constantinople, de 1886 à 1891, et qui est actuellement le chef du groupe progressiste, à tendance russophile, ira probablement succéder à Constantinople à M. Vladan Georgevitch.

IA REHABILITATION DE PIERRE VAUX ,La chambre criminelle de la cour de cassation commencera, le 2 décembre coïncidence curieuse l'examen de la demande en revision du procès criminel de Pierre Vaux et de Jean Petit, condamnés aux travaux forcés à perpétuité, par arrêt du 25 juin 1852 de ia cour d'assises de Saône-et-Loire, sous l'accusation de complicité dans plusieurs incendies qui avaient détruit une partie du village de Longepierre.

Ce procès en revision, intéressant au plus haut degré, occupera trois audiences. Le conseiller Sevestre fera le rapport Gauthier (de Clagny) conclura pour les familles Vaux et Petit, et le procureur Manau requerra comme ministère public.

ll.est probable que l'arrêt sera rendu le samedi 4 décembre.

L'EXPÔSÏtTÔN DE 1900 L'inauguration du restaurant coopératif des chantiers des Champs-Elysées a eu lieu aujourd'hui. Les membres de la presse avaient été spécialement conviés.

Cette Société, qui est placée sous le haut patronage de M. le comte de Chambrun, a pour but de donner aux ouvriers une nourriture saine, à des prix modérés. En plus, les bénéfices sont répartis entre les consommateurs, après un prélèvement de 5 0/0 au profit des actionnaires.

Le repas qui a été servi aujourd'hui aux membres de la presse n'avait aucune prétention au titre de banquet..

Les organisateurs avaienttenu simplement à faire constater aux journalistes de quelle façon seraient traités les ouvriers dans ce restaurant, en leur servant le môme menu, qui était ainsi composé

Saucisson, filet de sole, rosbef aux pommes, fromage de brie, café.

A la table d'honneur avaient pris place MM. Filloux, Leroux, secrétaire, comte de Chambrun, Thuillier, conseiller municipal, Landry, avocat à la cour d'appel, Lami, président du comité d'organisation.

Le service, qui était assuré par de jeunes bonnes, ne laissait rien à désirer.

LA DIFFAMATION LEGALE

M. Lebret, député du Calvados, vient de terminer son rapport sur la proposition de loi de M. Gamard tendant à assurer le secret à toutes les pièces signifiées par huissier. Si la Chambre se range à l'avis de la commission et de son rapporteur, elle décidera que toute copie d'acte remise par l'huissier devra être contenue désormais dans une enveloppe fermée, aussitôt qu'auront été inscrites sur l'exploit les mentions accoutumées parlant à telle personne.

Jusqu'ici, seule la procédure de divorce échappait aux indiscrétions. Encore, cette exception s'explique-t-elle parce que, la loi sur le divorce datant de ces dernières années, on a pu, dans sa rédaction, introduire ce tempérament aux brutalités de la procédure. Mais pour toutes autres affaires, le Code reste muet; et l'on voit les exploits remis par l'huissier, ou le plus souvent, à Paris, par un saute-ruisseau, traîner entre les mains des concierges, des domestiques, des voisins, des parents de l'intéressé. La justice se fait ainsi ragent de diffamation et de ca-

lomnie du poursuivant; et elle prête son ministère à une besogne nuisible et mauvaise. Il faut même ajouter que cette publicité de l'exploit est escomptée par certains plaideurs peu scrupuleux qui se font une arme du scandale que leurs actes causeront, du trouble qu'ils apporteront dans une famille ou dans une exploitation commerciale. II y a là une aggravation de peine inutile, et que la loi a le devoir d'empêcher. Grâce aux libertés qu'ils prennent avec la procédure, MM. les huissiers sont en ce moment « tenus à l'œil ». Mais la surveillance la mieux exercée ne serait pas suffisante à remédier aux abus. Il faut un texte de loi précis, imposant le secret des exploits signifiés. Il est certes arrivé à plus d'un « honorable » de recevoir du papier timbré. Cette expérience personnelle décidera, sans doute nos députés à voter une réforme réclamée par tout le monde. LÉON BAILBY.

«L1MIOE PAILLE » Protestation d'un officier de réserve Le Figaro publiait ce matin un article « d'indiscrétion » sur le rapport que. M. Scheurer-Kestner a promis d'adresser au garde des sceaux sur l'affaire Dreyfus. Cet article disait notamment que M. Scheurer-Kestner désignerait comme étant le vrai coupable un officier qui en 1894 n'appartenait pas au ministère de la guerre, et tenait garnison dans une ville non éloignée do Paris.

Nous avons cru reconnaître dans la désignation de notre confrère, très détaillée, M. Denis-Louis de Rougomont, qui, en 1894, était capitaine en premier au 13e régiment d'artillerie, à Vincennes, a passé en 1895, toujours comme* capitaine, au 32e, en détachement à Fontainebleau, a été nommé en 1896 chef d'escadron au 27e à Bourges, et a démissionné la même année. Il compte actuellement comme chef d'escadron de réserve au 11° régiment d'artillerie à A^ersailles il est chevalier de la Légion d'honneur.

Un de nos collaborateurs a vu aujourd'hui M. de Rougemont, qui habite à Paris, 160, boulevard Haussmann, tout près du parc Monceau.

M. de Rougemont, qui n'était pas encore au courant, a déclaré « qu'il n'avait qu'à dédaigner ces attaques viles et anonymes » qu'il avait, en effet, donné sa démission deux mois après avoir été nommé .chef d'escadron et qu'il verrait ce qu'il aurait à faire si M. Scheurer-Kestner, précisant ses accusations, osait le désigner dans son Mémoire.

M. de Rougemont a ajouté à notre collaborateur qu'il fallait se défier de la campagne entreprise depuis quelque temps contre les protestants.

jin effet, M. de Rougemont appartient à la religion réformée.

JOURNAUX DU SOIR

INFLUENCES ANGLAISES

Ij» Patrie constate que la campagne menée en faveur de Dreyfus prend un caractère international.

« On soupçonne des influences anglaises qui s'exerceraient autour de cette irritante question, afin de semer la discorde entre le quai d'Orsay et l'empereur d'Allemagne. « Au momentoù les négociations anglo-françaises prennent un tour très vif, et que la Russie s'efforce de concerter une coalition continentale contreJohn Bull, le cas Dreyfus est une occasion exceptionnelle pour rouvrir les blessures de 1895, alors que Guillaume II, se sentant atteint dans l'ambassade allemande, avait sommé Casimir Perier de lui donner une satisfaction de «souverain à souverain ».

UN AUDITEUR DE M. WALDECK-ROUSSEAU Le Jour s'étonne de trouver parmi les noms des auditeurs de M. Wàldeck-Rousseau à Bordeaux, celui du recteur de l'Académie.

« Si un pauvre diable d'instituteur assistait à une conférence socialiste, ou simplement allait applaudir un démocrate-progressiste, on le révoquerait on en l'enverrait en digrOce. Cela s'est déjà vu.

« Pense-t-on en haut lieu que soitlouable l'attitude militante du recteur de l'académie à Bordeaux ?

LA CIUSE AGRICOLE

)Lc 'ffenips conclut ainsi son bulletin relatif à l'interpellation sur la crise agricole « Après la déclaration si catégorique de M. Deville, toutes les illusions possibles sont dissipées. Théorie ancienne ou théorie rajeunie, le collectivisme demeure le rêve de l'Etat seul souverain maître et propriétaire des instruments de travail, au premier rang desquels est la terre. La séance d'hier a fait faire ainsi un pas décisif au débat. » STATISTIQUE MACABRE

La liïï»er<é reçoit de la Havane le télégramme suivant:

« Dans plusieurs rencontres qui ont eu lieu dans la province de Pinar del Rio, les rebelles, après une résistance opiniâtre, ont eu 41 morts; les troupes espagnoles ont eu 31 morts, dont un officier, et 42 blessés; dont: 3

officiers.

« Dans les rencontres de l'est, les troupes ont eu 5 morts et 41 blessés. »

L'APRÈS-MIDI

LE GâLAJHL L'OPERA CONCERT DES MUSICIENS RUSSES Da la Pépinière à l'Académie nationale. La foule. Sous l'archet. L'assistance. La recette.

Cet après-midi a eu lieu à l'Opéra le festival de charité donné au profit des pauvres de Paris par la musique du régiment de Prëobrajenski et la musique de la garde républicaine.

Dès une heure les abords de l'Opéra sont occupés par d'innombrables spectateurs. Le terre-plein de la place est noir de monde; du côté de l'entrée des artistes la foule est encore plus considérable des Parisiens venus pour saluer au passage les musiciens russes. A la caserne de la Pépinière, la foule est aussi des plus nombreuses; dans la rue de la Pépinière de nombreux groupes saluent de leurs acclamations les « Préobrajenski » qui, en grande tenue, attendent aux fenêtres l'heure de l'appel.

A une heure un quart, les Russes se groupent dans la cour, qui présente à ce moment un pittoresque spectacle uniformes russes sombres avec leurs parements jaunes qui tirent l'œil, uniformes des lignards dont les boutons étincellent au soleil et enfin les vêtements civils des bleus arrivés ce matin offrent un coup d'œil bizarre.

Mais le soûs-chef, M. Chickin, fait l'appel et passe l'inspection de ses hommes; un photographe en profite pour prendre deux ou trois clichés.

Le cortège se forme ensuite en tête marche un groupe de gardiens de la paix, puis MM. Touny, directeur de la police municipale Marion, inspecteur divisionnaire Murât, officier de paix, celui-ci en uniforme avec la croix de Saint-Stanislas M. Free'dmann en tête de ses musiciens, accompagné par le sous-chef de musique du 28° d'infanterie sur les côtés suivent de nombreux agents de police. On arrive à l'Opéra par le boulevard liaussmann. M. Blanc, préfet de police, est devant l'entrée des artistes il apprend avec plaisir que tout s'est bien passé et que nos hôtes ont été chaleureusement acclamés sur leur passage.

Ceux-ci gagnent immédiatementla scène, où ils se placent sans bruit.

Les musiciens de la garde arrivent séparément. (

La façade de l'Opéra a, été décorée de dra- I peaux russes et français; à l'intérieur, il n'y a aucune décoration spéciale.

Dès une heure et- demie l'immense salle s'emplit: nommer tous les assistants, ce serait publier un livre d'or do la haute société, de la politique, des lettres, du commerce et de l'industrie.

A deux heures précises, Mme Félix Fnure fait son entrée dans la loge présidentielle; elle est accompagnée par M. le colonel Menettrez et porte une robe de satin lilas à ses côtés prennent place Mlle Lucie Faure, Mlle de Gourbet et Mlle Menetrez nous remarquons dans la salle de nombreuses personnalités de la colonie russe, tout le personnel de l'ambassade russe et du consulat au grand complet, le prince Meschertsky. Le président du conseil, M. Méline, et ses deux filles; M. et Mme Barthou ont pris place dans la première loge de côté dans une loge voisine, M. de Selves, préfet de Seine, et Mme de Selves.

Citons encore dans l'assistance MM. Blanc, préfet de police Sauton, président du conseil municipal; Delaunay-Bellevilîe, président de la Chambre de commerce Argandono, ministre de Bolivie notre direc- teur M. Emile Massard et notre rédacteur en chef M. Léon Bailby; Quentin-Bauchart, conseiller municipal; Destieux-Junca,. sénateur, etc., etc.

Dans l'entre-colonne gauche on constate la présence de la famille de M. Muzet, qui, étant, comme organisateur, chargé de distribuer les places, s'est souvenu qu'il était père et n'a pas, on le voit, oublié sa famille « Charité bien ordonnée commence par soimême. »

Tous les spectateurs sont placés depuis longtemps; les Russes sont rangés sur la scène et cependant le concert ne commence pas; on commence à s'impatienter, on s'enquiert de la cause de ce retard elle est bien simple quoique inexplicable ce sont messieurs les musiciens de la garde qui se font attendre enfin à deux heures et demie ils se décident à faire leur entrée saluée par d'ironiques applaudissements « En retard » crie un loustic du paradis.

Mais on commence enfin la musique de la garde exécute la marche du couronnement d'Alexandre III de Tschaïkovsky, puis les. Russes jouent l'ouverture de la Vie pour le Tzar, de Glinka le succès est des plus grands, et d'enthousiastes applaudissements éclatent de tous côtés.

A ce moment, M. Parès, chef de la musique de la garde, s'avance sur le bord de la scène et, au nom de ses musiciens, offre à M. Freedmann une magnifique lyre en rosés thé et myosotis; les deux chefs se serrent la main pendant que redoublent les applaudissements, Quelques cris de « "Vive la Russie» s se sont fait entendre..

Les Scènes pittoresques de Massenet et le chœur des soldats de Faust, exécutés par la Garde, terminent avec le divertissement de la Dame de Pique la première partie du programme.

Musiciens russes et français se rendent alors au foyer, où un lunch est servi ils fraternisent le verre en main mais il faut bientôt mettre un terme à cette fête de famille et reparaître sur la scène.

La seconde partie. a été. également-très favorablement àccuéillie,surtout' les deux der-

niers numéros l'Hymne Russe, par les chœurs de l'Opéra, et' la Marseillaise, également par les chœurs de l'Opéra et les musiciens russes.

Ceux-ci ont interprété notre chant national avecun ensemble, un brio, une netteté en tous points remarquables; aussi les acclamations n'ont-elles pas été marchandées. Aussitôt après le concert, lés musiciens russes ont regagné leur casernement, salués sur tout le parcours par un public nombreux.

Disons, en terminant, que la recette s'élève à plus de dix mille francs.

RéiioiininHités

A LA SORBONNE

L'Association philotechnique

L'ouverture solennelle des cours de l'Association philotechnique de Paris a eu lieu cet après-midi à deux heures, dans le grand amphithéâtre de la nouvelle Sorbonne. M. Buisson, professeur à la Sorbonne, président de l'Association, présidait cette cérémonie. Il était assisté de MM. Charles Ferry, député, vice-président de l'Association, Beauregard, secrétaire général. M. Léon Bourgeois, ancien président du conseil, qui a été pendant longtemps à la tête de l'Association, est venu inopinément, montrant ainsi tout l'intérêt qu'il porte à cette grande institution.

La séance s'est ouverte après l'exécution de la Marseillaise par la musique d'un régiment d'infanterie de ligne qui a prêté son gracieux concours à cette fête.

La parole a été donnée ensuite à M. le docteur Beauregard, secrétaire, qui a lu un intéressant rapport. Puis, M. Buisson, président, a prononcé un éloquent discours dans lequel il a expliqué le fonctionnement de l'Association et tous les services qu'elle a déjà rendus à l'instruction populaire. M. Brisson a terminé en faisant l'éloge des professeurs et a procédé à la remise de médailles d'argent à deux membres de l'Association qui se sont plus particulièrement signalés par leur dévouement, MM. Brunswick et Jacquard.

Un deuxième discours a été prononcé par M. G. Seailles, maître de conférences et directeur d'études à la Sorbonne, qui avait choisi pour :sujet « Le droit du peuple à l'instruction ».

La séance a été levée à cinq heures. LES ASSOCIATIONS MÉDICALES Chez Marguery

Cet après-midi a eu lieu, dans les salons du restaurant Marguery, l'assemblée générale annuelle des sociétés d'intérêt professionnel l'Association amicale des médecins français et le Concours médical.

Le docteur Cézilly a ouvert la séance de l'Association amicale à deux heures. Au bureau, avaient pris place MM. Maurat, viceprésident Gassot, trésorier; Jeanne, secrétaire général, etc.

Parmi les membres présents, nous avons remarqué MM. les docteurs Huguenin, Pannetier, Le Menant des Chesnays, Lepage, Rousseau, Vidal, Roi, Fraenkel, Ducheim, Chamoin, Bilhaut, Bellencontre, Berne, Billon, Valentin, Kortz, etc.

M. le Dr Cézilly a prononcé une allocution au cours de laquelle, en constatant les progrès de la Société, il a rendu hommage" au dévouement désintéressé des membres du conseil d'administration. Puis, M. le D'1 Jeanne, secrétaire général, a donné lecture de son rapport annuel et M. le Dr Gassot, trésorier, a rendu compte de l'état financier de la Société. Les fonds de réserve s'élèvent déjà à 70,000 francs et la progression eonstante permettra dans un délai déterminé d'augmenter les avantages dont bénéficient déjà les sociétaires.

Pour l'Association amicale, les comptes de l'exercice 1896 accusent une augmentation de quatre-vingt-huit membres et un excédent de recettes de 20,000 francs. Les indemnités payées par la société aux membres malades se. sont élevées à -12.000 francs. Quatre sociétaires reçoivent une pension viagère de 1,200 francs.

Après l'assemblée de l'Association amicale, on a tenu celle du Concours médical. La situation de ces deux sociétés a paru également prospère.

On s'est ensuite occupé de la création de deux nouvelles associations dont le principe a été adopté le Sou médical et le Conseil médical.

Ce soir, à huit heures, un banquet réunira les médecins sociétaires. A ce banquet doivent assister de nombreuses notabilités politiques, parmi lesquelles M. le docteur Cornil,. sénateur, et Me Henri Robert, l'éloquent défenseur du docteur Laporte.

RUE DE LANCRY

Lss Sociétés régirnentaires

Une grande fête'militaire a été donnée, cet après-midi, à l'hôtel des chambres syndicales, rue de Lancry, 10, par l'Union des Sociétés régimentaires.

̃Encore en formation, cette association a pour but de grouper les nombreuses sociétés régimentaires existant à Paris, et qui, isolées, ne peuvent que difficilement se développer et sont, pour la plupart, condamnées à végéter.

Le comité d'initiative a placé à sa tête M le colonel comte de Villebois-Mareuil. Il est ainsi composé MM. le colonel comte de ̃^illobois- Mareuil, président; 'Fôyâfd, du "67e de ligne.

et Vincent, du 69e de ligne, vîpe-présidents; Bloch, du 26e de ligne, secrétaire; Martin, du 76° de ligne; Brunet, de l'Africaine Patti, du 82° de ligne Pranville, du 72° de ligne, et Schuhler, des Vétérans, membres. Déjà quelques sociétés ont répondu à l'appel des organisateurs et adhéré à l'Union. Mais il reste encore beaucoup à faire. La séance de cet après-midi est une continuation de l'active campagne menée par le comité pour mener sa tâche à bonne fin. Nous lui souhaitons pleine réussite.

AU CIMETIÈRE MONTMARTRE Les voyageurs de commères

Une imposante manifestation a eu lieu aujourd'hui au cimetière Montmartre. Les membres de l'Association des Voyageurs de Commerce se sont rendus en corps sur la tombe de leur ancien président, M. G. Carton, sur laquelle ils ont éleré par souscription un petit monument.

Des fleurs ont été déposées sur le mausolée, puis plusieurs discours ont été prononcés faisant l'éloge de celui qui, après avoir fondé la Société de protection mutuelle, la dirigea pendant de longues anuées, en fut l'âme et lui fit prendre le degré de développement qu'elle a aujourd'hui.

Commencée à dix heures, cette cérémonie d'inauguration était terminée à dix heures quarante-cinq.

A LA MAERIE DU QUATRIÈME La Sécurité des Familles

La société de prévoyance la Sécurité des Familles à tenu, cet après-midi, une réunion extraordinaire dans la salle des fêtes de la mairie du quatrième arrondissement. M. Maxime Lecomte, sénateur, a présidé. A l'ordre du jour allocution du président; discours da secrétaire et du trésorier, et conférence de M. Campand, membre du conseil d'administration dé la Sécurité des Familles, sur les questions de mutualité et de solidarité.

A LA MAIRiE DU ONZIÈME Société Sténographique

Cet après-midi, à deux heures, a eu lieu, dans la salle des Fêtes de la mairie de la place Voltaire, la distribution solennelle des Prix aux lauréats du huitième concours général annuel de sténographie organisé par la Société du Progrès sténographique. M. Henry Boucher, ministre du commerce, qui devait présider, cette fête, s'était fait représenter par M. Bouquet, directeur de l'enseignement technique au ministère du commerce.

̃ Sur l'estrade avaient pris place MM. Paul Bernard, conseiller municipal, Buisson, secrétaire sténographe de la Chambre des députés, Harang, président. du syndicat des sténographes, Yvon Benattre, président de la société, Béhin, vice-président, Humbert, trésorier, Mlle Lamblin, secrétaire, MM. Porez, Kass, Blanquet, Mlle Poilloux. Après une allocution du Président, on pro- cède à la distribution des récompenses. Parmi les lauréats les plus souvent nommés, nous citerons Mlle Bonnet, qui obtient le prix d'honneur dans la section des praticiens. En 2° année, Mlles Gardes et Defer, M. Guichon. En lrc année, Mlle Caen, prix d'honneur, MM. Albéric Richard et Lecomte.

Un concert a terminé cette solennité. RUE D'ALLEMAGNE

L'Avenir du XIXe

La Société d'éducation physique l'Avenir du dix-neuvième arrondissement a offert aujourd'hui une fête à ses membres honoraires et membre? d'honneur. Cei^s solennité a eu lieu cet après-midi à deux heures au Gymnase municipai de la rue d'Allemagne, sous la présidence de M.- Girault. Le député de la Seine était assisté de M. Mathurin Moreau, maire du dix-neuvième arrondissement, et de ses adjoints, de MM. Clovis Hugues, député Vorbe, Grébauval et Bos, conseillers municipaux Roycr, président d'honneur, et le capitaine Gérard, président delà société.etc. Cette fête a été donnée au profit de la Caisse des Ecoles.

Pour la circonstance, la Société s'était assuré le gracieux concours de la Société musicale du dix-neuvième arrondissement, M. Détrain directeur; des pupilles de l'Association des instituteurs du quatorzième arrondissement et de MM. Chabrier et Loriot, de l'académie de boxe Charlemont.

Au programme Exercices de gymnastique, exercices militaires, une conférence du capitaine Gérard sur « la Gaîté française »2 assauts de boxe et d'escrime, une pantomime comico-historique (Aux avants-postes en 4794); Pour la Patrie, grande scène militaire en dix tableaux, etc.

Enfin, distribution des premiers prix aux lauréats des concours de l'année.

Enfin, après plusieurs discours et allocutions empreints du plus pur patriotisme prononcés par MM. Girault, Moreau, Clovis Hugues, Grébauval, la remise des récompenses consistant en médailles et objets d'art a eu lieu.

Parmi les lauréats, citons MM. Becker, Haffier, Samette, Sournet, Dufour, Campoin, Laudragin, Brinville, Penavert.

AUX ARTS-ET-fWÉTtERS

Les hôteliers de Paris

La chambre syndicale des hôteliers de Paris a tenu, cet après-midi, so» assemblée générale au Conservatoire des Arts-et-Métiers.

Cette réunion devait être présidée par M. Jacques, député de la Seine en son absence, M. Léon Verny, président de la Société, occupait le fauteuil, assisté de MM. Filhon et Gbhtàl, vicerprésHtents; Beftin, secrétaire-; P.éricbara,; trêsorieriadjoint; Sily. et :Môu-

Ihiac, membres du conseil d'adminislratfotfè"' Un très grand nombre de sociétaires assis- taient à cette assemblée.

M. Verny, président, rend compte de la si» tuation actuelle de la Société. Il rappellequa M. Lépine avait su allier les nécessités dis; service qu'il dirigeait avec les besoins de la! corporation, et qu'il avait promis de détruire j- complètement les vieilles ordonnances du |- siècle dernier qui régissent encore la cor- poration des hôteliers, puisqu'elles n'ont pas jusqu'à maintenant été abrogées. M. Verny- espère que M. Blanc, qui est animé d'un1' grand esprit de justice, prendra pour son;' propre compte les promesses faites par soa- prédécesseur, et il propose de nommer un®, délégation de membres du syndicat, qui rendra à la préfecture, afin d'exposer au nou-, veau préfet les doléances de la corporation." Après l'adoption des divers articles à l'ordr»;du jour, l'assemblée générale était termine» ̃ à cinq heures.. CE soir ̃̃

La Boucherie de Paris La chambre syndicale ouvrière de la bôïi«f; chérie de Paris, qui a son siège social à la^ bourse du travail, rue Jean-Jacques Rous«. s seau, donne ce soir à ses membres et à leur» familles une fête de bienfaisance dans les sat Ions Vantier, 8, avenue de Clichy. i Au programme, un concert avec le con-% cours d'artistes des concerts de Paris, suivi- d'un bal de nuit à grand orchestre. y .La Jurassienne

Les originaires du département du Jura," membres de la Jurassienne, société amical© et d'appui mutuel, doivent se réunir ce soir kl ¡. six heures, à l'hôt'el des Sociétés savantes, en un banquet suivi d'un concert et d'un bal, qui durera toute la nuit. j-

LES ETOILES FILANTES A l'Observatoire de Montsouris ̃

La pluie d'étoiles filantes à laquelle en s'at4 tendait pour la nuit dernière s'est produit^' selon le& prévisions.

Nous nous sommes rendu cet après-midi à l'observatoire de Montsouris pour obtenir quelques détails sur les observations faites dans la nuit. '̃' L'essaim d'étoiles filantes est apparu,' nous a-t-on dit, et sans doute nous aurons?1" demain de très intéressants détails sur les" observations faites cette nuit à l'annexe de! l'observatoire de la Tour-Saint-Jacques. Tou-J. tes les observations de nuit sont faites dans? cet observatoire, mais oh ne nous commuiii- j que le résultat des observations que vingt-1 quatre heures plus tard, afin d'avoir le temps 1 de les collationner. Cependant l'état du Ciel'absolument pur a permettre aux astro- |J nomes de se livrer à leurs observations dans des conditions très favorables. On aura pu, sans doute, obtenir d'intéressantes photo-"1 graphies du ciel, sillonné d'étoiles' filautes'T mais demain, ou après-demain seulement, f nous serons fixés définitivement sur le phè»J nomône météorologique. ̃̃ LE SOLDAT 1WYSTÉRSEUX On mande d'Alger, 14 novembre Le soldat du 2e régiment étranger engagé sous le nom d'Albrecht Friederick et mort àî Géryville appartient, assure-t-on,. à une ri-,che famille allemande, mais sans aucun titra ni aucun lien de parenté avec une famille princière allemande.

FTirTr-m iiw httit– ̃nrnrnrnmmiw

R'osIecleiErs Js-uuïeroial eaa a«c,Tsi«3o page, à la « Vie sportive », le c^zsipto rendu des éiii'enves vélocïpëiiicfucisi d'aiijonrd'fBiiï.

LES FAITS DU JOUR

La fête de Saint-Eugène

La paroisse de Saint-Eug'ène a célébré au> jourd'hui sa fête patronale. A cette occasion, `- les offices ont été célébrés avec une pompa inusitée. Mgr Clari, nonce apostolique, présidait;1' assisté de Mgr de Belmonte, conseiller, et de Mgr Pini Marosini, secrétaire de la non- ciature.

La maîtrise a exécuté ce matin la messe de Pimagne, sous la direction de M. l'abbé Ruel, maître, de chapelle.

Cet après-midi, aux vêpres, le R. P.Finot, ̃' prieur des Dominicains de Nancy, prononcé le panégyrique de saint Eugène et le nonce a béni une nouvelle statue de saint PierrOr et donné la bénédiction papale.

Au Jardin d'Acclimatation A l'occasion de l'exposition d'aviculture actuellement ouverte au jardin d'Acclimatation, un lâcher de pigeons a été fait cet aprèsmidi à trois heures.

De nombreuses sociétés colombophiles ont pris part, au concours; les animaux lâchés étaient au nombre de 5,000 environ. A la Fête de Montmartre

Un accident assez grave s'est produit à la fête foraine installée. en ce moment sur lea boulevards extérieurs.

Une ieuue femme qui .n'avait pu trouvée de place sur un manège de chevaux au galop, installé place Pigalle, ayant voulu quit< ter le manège en marche, est tombée si! malheureusement qu'elle s'est grièvement: blessée à la tête. Le feu

Vers trois heures, cet après-midi-; im in* cendi s'est déclaré au poste ̃ d'octroi de la porte de la Villette. Pendant quelques instants, l'anxiélé fut grande, car le foyer se trouvait dans l'armoire est placé le compteur: à gaz. Fort heureusement, les pompiers du poste des Abattoirs purent coujurér à temps l'explo* sion que ï'on'redoûtaifc v